Les Rafles de Périgueux ont lieu à Périgueux (Dordogne) le et le . La rafle de 1942 concerne uniquement les Juifs étrangers et celle de 1944 inclut les Juifs français.
Rafle du 26 août 1942
La rafle du concerne uniquement les Juifs étrangers[1],[2],[3].
272 personnes sont interpellées par la police et la gendarmerie, envoyées à Drancy puis au camp d’Auschwitz[4].
Pour préparer la rafle, le , une réunion se tient à Périgueux, au siège de la Milice, 61, rue Victor-Hugo, avec le lieutenant-colonel Hachette, commandant du groupement des forces du maintien de l'ordre œuvrant en Dordogne et de Victor Denoix, chef départemental de la Milice[1].
211 personnes sont arrêtées. Ce sont des juifs, communistes, francs-maçons, Résistants ou simples suspects. Ils sont regroupés au cinéma Le Palace, 15, rue Bodin[7], par la police française du gouvernement de Vichy et la milice, pour être livrés à l'occupant nazi. Une cinquantaine de personnes sont libérées. Les autres sont internés au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux, près de Limoges en Haute-Vienne, ou envoyés dans les chantiers de travaux forcés. Une trentaine de personnes sont déportées vers les camps de concentration ou d'extermination nazis[6].
Bibliographie
Sylvain Le Bail, Le GMR (Groupe mobile de réserve) du Périgord 1941-1944 : les forces de l'ordre sous Vichy, le Chêne vert, 2003.
Bernard Reviriego, Les juifs en Dordogne. 1939-1944, Préface de Serge Klarsfeld, Périgueux, Archives départementales de la Dordogne, Fanlac, 2003.