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Le programme de l’organisation, approuvé par Otto Abetz, ambassadeur du Reich, indique : « Nous voulons construire la nouvelle Europe en coopération avec l’Allemagne nationale-socialiste et toutes les autres nations européennes libérées comme elles du capitalisme libéral, du judaïsme, du bolchévisme et de la franc-maçonnerie (...), donner aux juifs qui seront conservés en France un statut sévère les empêchant de polluer notre race. »
Le siège se trouvait 141, boulevard Haussmann à Paris. L'organe du mouvement était la revue Révolution nationale, animée notamment par l'écrivain Lucien Combelle.
En 1942, une fraction du MSR menée par Georges Soulès et Jehan de Castellane, chef du SR du mouvement, exclut Deloncle du parti, et se rapproche de la Résistance. Grâce à Jehan de Castellane et à son ami Bénouville, Raymond Richard, policier contrôlé par l'Abwehr, entre en contact avec René Hardy envoyé de Bénouville en zone Nord, ce qui concourt sans doute à l'arrestation de Jean Moulin[2].
Le , jour d'une cérémonie de départ d'un contingent de la LVF vers le front russe, un attentat contre Pierre Laval a lieu. L'auteur, originaire de Caen, s'appelle Paul Collette, ancien Camelot du Roi.
Le Mouvement social révolutionnaire disparut en 1944.
Louis Emile Mathis, chef en zone occupée de la Saône-et-Loire, condamné à mort le , fusillé le à Châlon-sur-Saône
Michel Harispe, condamné à mort pour trahison le 9 octobre 1948 par la Cour de Justice de la Seine lors du procès du M.S.R[4].
Guy Delioux, condamné à mort pour trahison le 9 octobre 1948 par la Cour de Justice de la Seine lors du procès du M.S.R[4].
Charles Gaudiot, condamné à mort pour trahison le 9 octobre 1948 par la Cour de Justice de la Seine lors du procès du M.S.R[4].
Edouard Locquet, condamné à 20 ans de travaux forcés le 9 octobre 1948 par la Cour de Justice de la Seine lors du procès du M.S.R[4].
Jean Macon, condamné à 20 ans de travaux forcés le 9 octobre 1948 par la Cour de Justice de la Seine lors du procès du M.S.R[4].
Notes
↑Pierre Philippe Lambert, Gérard Le Marec, Organisations, mouvements et unités de l'État français : Vichy, 1940-1944, Paris, Jacques Grancher, coll. « Témoignages pour l'histoire », 1992.
Bertram Gordom, « The condottieri of the Collaboration : The Mouvement Social Révolutionnaire », Journal of contemporany History, Vol. 10, n°2, pp. 261-282.
(en) Annette Finley-Croswhite et Gayle K. Brunelle, « Creating a Holocaust Landscape on the Streets of Paris : French Agency and the Synagogue Bombings of October 3, 1941 », Holocaust and Genocide Studies, vol. 33, no 1, , p. 60-89 (DOI10.1093/hgs/dcz009).
Gilles Morin, « Les services d'ordre du RNP et du MSR, nécessités organisationnelles et cultures politiques », dans François Audigier (dir.), Histoire des services d'ordre en France du XIXe siècle à nos jours, Paris, Riveneuve éditions, coll. « Violences et radicalités militantes », , 263 p. (ISBN978-2-36013-433-5), p. 115-137.