Jean-Claude Bauer[1] est né le à Saint-Dié (Vosges), dans une famille juive. Son père, Raoul Bauer, est originaire de Lille et sa mère, Flore Weiller, vient de Saint-Dié
[2].
Il se marie en 1937 avec Marie-Jeanne Gantou, née le , à Saint-Affrique, Aveyron, qui vient d'une famille de paysans. Ils s'installent à Saint-Ouen, au 3 rue Blanqui[2].
Jean-Claude Bauer est mobilisé. Il est gravement blessé en juin 1940 à son poste de secours régimentaire. Il est fait prisonnier mais s’évade lors d’un transfert vers un hôpital parisien[2].
Résistance
Il entre alors dans la Résistance et participe, dès , à la création des comités d'intellectuels sous la responsabilité de Georges Politzer et Danielle Casanova. Au début 1941, il prend part au lancement de la revue clandestine La Pensée libre et fonde, avec le docteur Maurice Ténine, le Médecin français. À la demande de Georges Politzer, il entre en contact avec l'avocat Joë Nordmann pour créer la revue Le Palais libre et mettre sur pied un comité de juristes.
Il est arrêté le par la Brigade spéciale de la préfecture de police de Paris alors qu'il se rendait à un rendez-vous avec Jacques Solomon. Il est emprisonné et torturé, mais ne donne aucune information. Il est fusillé au Mont-Valérien le , avec Georges Politzer, Georges Dudach et Jacques Solomon[2].