Marcel Peyrouton

Marcel Peyrouton
Illustration.
Marcel Peyrouton, dans les années 1930.
Fonctions
Gouverneur général de l'Algérie
(Vichy)

(4 mois et 14 jours)
Prédécesseur Yves-Charles Châtel
Successeur Georges Catroux
Ministre de l'Intérieur
(Vichy)

(5 mois et 10 jours)
Chef de l'État Philippe Pétain
Gouvernement Laval (5)
Flandin (2)
Darlan
Prédécesseur Adrien Marquet
Successeur François Darlan
Résident général de France en Tunisie

(1 mois et 15 jours)
Prédécesseur Eirik Labonne
Successeur Jean-Pierre Esteva
Résident général de France au Maroc

(6 mois et 4 jours)
Prédécesseur Henri Ponsot
Successeur Charles Noguès
Résident général de France en Tunisie

(2 ans, 7 mois et 21 jours)
Prédécesseur François Manceron
Successeur Armand Guillon
Biographie
Nom de naissance Bernard Marcel Peyrouton
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès (à 96 ans)
Lieu de décès Saint-Cloud (France)
Nationalité Française
Conjoint Paulette Malvy
Diplômé de Faculté de droit de l'université de Paris
Ministres de l'Intérieur

Marcel Peyrouton, de son nom complet Bernard Marcel Peyrouton, né le à Paris (17e arrondissement)[1] et mort le à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)[1], est un homme politique français.

Administrateur colonial[2] de sensibilité « colonial paternaliste »[3], il occupe des postes importants, notamment en Afrique du Nord où il est résident général de Tunisie au moment de la défaite. Il rejoint le gouvernement de Vichy dès juillet 1940 mais, écarté en raison de son opposition à Pierre Laval, il est en exil en Argentine quand il est recommandé au général Henri Giraud après le débarquement allié en Afrique du Nord, et devient gouverneur général de l'Algérie de janvier à juin 1943. Son passage au gouvernement de Vichy le rattrape alors, il perd son poste, puis il est arrêté en décembre 1943 et sa carrière publique s'achève. Il termine sa vie professionnelle dans la presse au Maroc.

Biographie

Jeunesse et début de carrière

Marcel Peyrouton est le fils d'Abel Peyrouton (avocat et homme de lettres) et d'Octavie Marie Léontine Milne[1]. Le premier témoin ayant signé son acte de naissance est Alfred Louis de la Sauvignière, homme de lettres[1], auteur de romans de fiction (1844-1912).

Il fait ses études secondaires à la Martinique où son père est trésorier général. Après son baccalauréat obtenu en métropole, il s'engage dans l'armée pour une durée de trois ans. Ses études universitaires, reprises ensuite, lui permettent d'obtenir un doctorat en droit[4],[5]. Il est reçu en 1910 au concours du ministère des Colonies. Il reçoit une affectation à Tahiti, en tant que chef de cabinet du gouverneur[5]. Lors de la Première Guerre mondiale, où il est rappelé, il est blessé au combat. Rétabli, il est affecté dans l'aviation[5] et sert aux Dardanelles.

Il épouse Paulette Malvy (Anne Eugénie Paule Malvy)[1], fille de Louis Malvy[5],[6],[7], à Paris (16e)[1] le [8],[1].

Il est initié au Grand Orient de France[9], mais il quitte l'ordre en 1934[10].

Entre-deux-guerres

Pendant l'entre-deux-guerres il retrouve son activité de haut fonctionnaire et remplit diverses missions avant d'être nommé à Madagascar, puis au Cameroun, au Togo et en Afrique du Nord[5]. En 1928, il est chef-adjoint de cabinet du ministre des Colonies, André Maginot[5],[11].

Afrique du Nord

Administrateur colonial[2], il occupe plusieurs postes de haut fonctionnaire en Afrique du Nord.

Il est secrétaire général de l'Algérie, de 1931 à 1933[12], dans le cabinet du gouverneur général Carde.

Puis il est nommé résident général de France en Tunisie, du au [13],[12],[7]. Son passage par la Tunisie est marqué par l'augmentation sensible de la répression à l'égard des militants nationalistes du Néo-Destour[14]. Les mesures répressives de Peyrouton s'intensifient avec l'envoi en exil forcé dans les territoires militaires du Sud, le , des leaders du mouvement national[15],[14], dont Habib Bourguiba[16]. Malgré d'importantes mesures prises en 1935 pour remédier aux effets les plus graves de la crise économique des années 1930, Peyrouton est remplacé en  ; cette décision du gouvernement Sarraut est accueillie favorablement par l'opinion tunisienne[15].

Il devient alors résident général de France au Maroc, du au [13],[17],[18],[7].

Diplomate

Le [13], Léon Blum le remplace par le général Noguès, mais le nomme ambassadeur de France en Argentine[7].

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est nommé ambassadeur en Roumanie, le [13]. Marcel Peyrouton est de nouveau nommé résident général de Tunisie[7], par Paul Reynaud, le [13]. Il reste à ce poste jusqu'au [13].

Dans le gouvernement de Vichy

Il est appelé par Vichy le [13] au secrétariat général du ministère de l'Intérieur dans le gouvernement Laval[19]. Il assume le portefeuille de ministre de l'Intérieur[19], le [7],[13] de la même année en remplacement d'Adrien Marquet[7]. C'est à ce titre qu'il procède à l’épuration du corps préfectoral, signe, aux côtés de Pétain, Laval, Alibert, Baudouin, Huntziger, Bouthillier, Darlan, Belin, et Caziot, et fait appliquer le texte discriminatoire du [20] envers les Juifs. À la suite de cette loi, le [13], Peyrouton abolit le décret Crémieux, datant de 1870, relatif à la naturalisation des Juifs d'Algérie[21],[22]. Après-guerre Peyrouton tente de justifier la législation de Vichy contre les Juifs, d', par les menaces du Reich, ce qui est infirmé par les recherches effectuées dans les archives allemandes par l'historien Robert Paxton : « Je n'ai pu découvrir aucun document allemand ordonnant directement à Vichy de promulguer des lois antimaçonniques, antijuives ou autres, en 1940, au moment où le gouvernement a élaboré l'essentiel de ses textes législatifs[23]. »

Il est l'auteur de la circulaire, dite « circulaire Peyrouton », du [24] qui, avec la loi du , autorise l'internement administratif par simple décision préfectorale[25] et « offre [aux préfets] la possibilité d'interner tous azimuts[24] », alors que le décret-loi d'Édouard Daladier du interdisant le Parti communiste, prorogé par Vichy, laissait cette prérogative au seul ministre de l'Intérieur[24].

Il fait partie de ceux qui font pression sur Pétain pour renvoyer Laval du gouvernement, le [26] ; il fait occuper son appartement à l'hôtel du Parc par les forces spéciales de sécurité[27], les « Groupes de protection » (GP), qui sont constitués d'éléments venant du CSAR recrutés par lui en zone libre et en Algérie, comme Henri Martin et le colonel Groussard[28]. Il le fait arrêter[26] et placer en résidence surveillée[27], dans sa propriété de Châteldon, par l'inspecteur général de la Sûreté nationale, Antoine Mondanel, en donnant des ordres pour qu'il ne soit pas attenté à sa vie[29]. Après quoi, le , en représailles en faveur de Laval, l'ambassadeur Abetz demande, parmi d'autres exigences, le départ du gouvernement de Peyrouton et des autres ministres « conspirateurs », sans succès[30]. En réaction à l'éviction de Laval et encouragé par Abetz, le journal collaborationniste de Marcel Déat, L'Œuvre du fait paraître un article qui « dénonce la clique de Vichy, les Ménétrel, les du Moulin, les Alibert, les Peyrouton, « ces gangsters et ces maquereaux en rupture de ban »[31].

Toujours selon Paxton, contrairement à ce qui a été prétendu après-guerre, par, entre autres, Bouthillier[27] et Peyrouton, l'éviction de Laval en n'avait pas pour but de « renverser la vapeur après Montoire »[32] mais les raisons seraient plutôt à chercher dans la rivalité entre Pétain et Laval (affaire de l'installation du gouvernement français à Versailles que Pétain souhaitait, en opposition à Laval et aux Allemands, rôle devenant prépondérant de Laval, soutenu par Abetz, dans la « politique nouvelle » de collaboration ainsi qu'un certain nombre de conflits de personnes vis-à-vis des ambitions de Laval qui souhaitait s'emparer du ministère de l'Intérieur[33]). Par la suite, lors de l'entrevue avec Pétain, le [34] à La Ferté-Hauterive[34],[35], Laval pour se justifier vis-à-vis de Pétain qui lui faisait, parmi d'autres, en explication des motifs de son éviction du Gouvernement, le reproche de ne pas être populaire, Laval lui répond « que Peyrouton systématiquement remettait au Maréchal des rapports de police disant qu'il était impopulaire »[35].

Peyrouton est maintenu à son poste de ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Flandin. Le , faisant suite aux décisions du de son prédécesseur Marquet, Peyrouton avait fait placer en résidence surveillée à Arles, en zone libre, sans demandes des autorités d'occupation, deux réfugiés allemands en France et opposants à Hitler, les sociaux-démocrates Rudolf Breitscheid (ancien député au Reichstag) et l'ancien ministre des Finances de la République de Weimar, Rudolf Hilferding, les empêchant ainsi de partir aux États-Unis[36]. Après leur avoir, sur intervention de Flandin, fait remettre des visas par le préfet de Marseille, et se soumettant, le , aux injonctions du policer nazi Hugo Geissler, il fait procéder à leur arrestation par la police française, sans consulter Flandin, le [37]. Ces deux personnalités sont livrées le lendemain à la Gestapo[37]. Hilferding meurt à la prison de la Santé le jour même, Breitscheid meurt en 1944, à Buchenwald.

Le , sur ordre de Peyrouton qui cède à Geissler, l'industriel allemand, ancien soutien financier d'Hitler, Fritz Thyssen et sa femme, réfugiés en France après la Nuit de Cristal, sont arrêtés à Nice, par la police française accompagnée d'un commissaire allemand, et livrés à la SD, le à Moulins[38]. Thyssen est déporté au camp de concentration de Sachsenhausen.

Parmi les éléments de sa politique, il impose aux communes, par circulaire du , la débaptisation de rues dont le nom ne concorde pas avec les valeurs du nouveau régime, notamment les rues évoquant l'Angleterre (anglophobie), les Juifs (antisémitisme), le communisme, etc., en s'appuyant sur des dispositions remontant aux derniers mois de la Troisième République[39].

Parce que Peyrouton était impliqué dans l'éviction de Laval, les Allemands obtiennent son départ du gouvernement de l'amiral Darlan[40], en [41], selon le vœu d'Otto Abetz[42], déjà exprimé en [30]. Peyrouton ne reste donc ministre de l'intérieur de Darlan que du 10 au (Darlan lui succède à ce poste en plus de ses autres responsabilités ministérielles).

Retour en Argentine

Peyrouton redevient alors ambassadeur de France en Argentine[43],[44], jusqu'en , où le retour de Laval au pouvoir le contraint à démissionner[45].

Lors des décisions de Vichy décrétant l'exclusion de la fonction publique des anciens dignitaires francs-maçons et la publication de leurs noms (loi du ), Peyrouton bénéficie d'une mesure spéciale qui lui permet de ne pas être inquiété[43]. La présence de son nom sur les listes qui paraissent à partir d' (Documents maçonniques, publiés par Robert Vallery-Radot) confirme ce fait[43]. Il en est de même du Journal officiel du , où son nom figure sur la liste des francs-maçons en même temps qu'un décret dérogatoire le concernant[10]. Peyrouton indique lui-même plus tard avoir obtenu de son ancien vénérable une lettre confirmant son départ de la franc-maçonnerie depuis de nombreuses années[10].

Rallié au général Giraud

Sur recommandation de l'amiral Darlan[46],[47] et proposition de Robert Murphy, représentant politique du président Roosevelt en Algérie, il est rappelé d'Argentine, où il avait été ambassadeur du gouvernement de Vichy, par le gouvernement des États-Unis pour être ensuite nommé gouverneur général de l'Algérie[48] par le général Giraud, commandant en chef civil et militaire en Afrique du Nord. Il reste à ce poste du au .

Si les lois de discrimination raciales de Vichy sont abrogées, en accord avec Giraud, il refuse de rétablir le décret Crémieux (qui est en fait lui aussi abrogé, par une ordonnance du ) au motif que ce rétablissement aurait des conséquences négatives sur la population musulmane[49],[21]. En effet, Giraud et Peyrouton considèrent que le décret Crémieux, en accordant la nationalité française aux Juifs d'Algérie en 1870, « établissait une différence entre les indigènes musulmans et israélites »[50],[21]. Peyrouton a donc aboli par deux fois le décret Crémieux au cours de la guerre[21] (voir : « Abolitions et rétablissement du décret Crémieux »). Néanmoins, il préside progressivement au démantèlement des autres réformes vichystes, qu'il avait contribué à mettre en œuvre en tant que ministre de l'Intérieur[51].

À la fin des hostilités en Tunisie, il participe à la déposition du souverain Moncef Bey, qui est réalisée sous prétexte de sa collaboration avec l'Axe, mais aussi à cause de ses positions complaisantes pour les nationalistes[52].

La liberté de la presse, rétablie en AFN, permet aux journaux issus de la Résistance, en particulier Combat, de dénoncer ouvertement ceux qui ont collaboré avec l'ennemi[53]. C'est alors que le Comité français de libération nationale décide de procéder à l'épuration des collaborateurs[53], et obtient, entre autres, le départ de Peyrouton le . Il est arrêté le .

Après la Libération

Inculpé d'« actes susceptibles de nuire à la défense nationale », pour lesquels la peine maximum prévue par le code pénal est de cinq ans de prison, Marcel Peyrouton est libéré en après une longue période de détention préventive[54],[55]. Il est acquitté par la Haute Cour le [56],[57],[58],[59].

Il retourne alors au Maroc où il a des activités de journalisme et d'écriture. Il est PDG (1950-1951) de la Société marocaine de presse quotidienne et périodique, qui publie le journal Maroc Presse, dont il est le directeur politique, et Atlantic Courier, destiné à partir de aux soldats américains stationnés au Maroc, dont il est le directeur général[60],[61],[62]. Il démissionne de ses fonctions directoriales en [63],[64]. Il rédige ensuite ses mémoires : Du service public à la prison commune – Souvenirs – Tunis, Rabat, Buenos Aires, Vichy, Alger, Fresnes (1950), puis un ouvrage sur le Maghreb : Histoire générale du Maghreb – Maroc, Algérie, Tunisie – Des origines à nos jours (1966). Il devient l'un des vice-présidents du Centre d'études politiques et civiques à la fin des années 1960.

Décorations

Publications

  • Itinéraire de Casablanca à Tunis (1922), Paris, Les Écrivains français, , 125 p.
  • Le Char des dieux (préf. Hubert Lyautey), Paris, Éditions de France, , 229 p.
  • Paroles françaises d'Argentine (préf. Philippe Pétain), Lyon, Librairie H. Lardanchet, , 101 p.
  • Du service public à la prison commune, souvenirs : Tunis, Rabat, Buenos Aires, Vichy, Alger, Fresnes, Paris, Plon, , 313 p.
  • Histoire générale du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, des origines à nos jours, Paris, Éditions Albin Michel, , 284 p.

Notes et références

  1. a b c d e f et g « Archives en ligne de la mairie de Paris, naissances, 17e arrondissement, acte no 2211 (p. 17/26) », sur canadp-archivesenligne.paris.fr (consulté le ).
  2. a et b Paxton 1997, p. 318.
  3. Paxton 1997, p. 325.
  4. Bernard-Marcel Peyrouton, Université de Paris – Faculté de droit – Étude sur les monopoles en Indo-Chine – Thèse pour le doctorat, Paris, E. Larose, , 252 p. (BNF 31097410)
  5. a b c d e f g h et i « Les principaux collaborateurs de M. A. Maginot », Ambassades et consulats. Revue de la diplomatie internationale, Paris,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Marcel Peyrouton, Du service public à la prison commune – Souvenirs – Tunis, Rabat, Buenos Aires, Vichy, Alger, Fresnes, Paris, Plon, , p. 6.
  7. a b c d e f et g Robert Aron et Georgette Elgey, Histoire de Vichy – 1940-1944, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », , 766 p., p. 172-173.
  8. Paul Pavlowitch, Un autre monde, Paris, Fayard, , 484 p. (ISBN 978-2-213-65722-6, lire en ligne).
  9. « Le Maître Maçon dans la tourmente (1939–1945) », sur hautsgrades.over-blog.com, (consulté le ).
  10. a b et c Pierre Chevallier, Histoire de la franc-maçonnerie française – La Maçonnerie, Église de la République (1877-1944), Paris, Fayard, coll. « Études historiques », , 480 p. (ISBN 978-2-213-65015-9, lire en ligne).
  11. « André Maginot (1877-1932) – Biographie », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  12. a et b Cointet et Cointet 2000, p. 565.
  13. a b c d e f g h et i Joseph-André Bass, « Les Maudits », Droit et Liberté, no 9 (77),‎ , p. 2 (lire en ligne) [PDF].
  14. a et b Casemajor et Raouf Hamza 2009, p. 84-90.
  15. a et b Paul Sebag, Tunis – Histoire d'une ville, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 685 p. (ISBN 978-2-7384-6610-5, présentation en ligne), p. 402.
  16. Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine – De Ferry à Bourguiba – 1881-1956, Paris, Éditions L'Harmattan, , 199 p. (ISBN 978-2-7384-1854-8, présentation en ligne), p. 131.
  17. Abdellah Ben Mlih, Structures politiques du Maroc colonial, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Histoire et perspectives méditerranéennes », , 396 p. (ISBN 978-2-7384-0833-4, présentation en ligne), p. 345.
  18. Michel Abitbol, Histoire du Maroc, Paris, Perrin, [détail de l’édition], p. 461.
  19. a et b Paxton 1997, p. 303.
  20. Journal officiel de l'État français du .
  21. a b c et d Benjamin Stora, « L'abolition, puis le rétablissement du décret Crémieux », sur ldh-toulon.net, Ligue des droits de l'homme, section de Toulon, (consulté le ).
  22. Hassan Remaoun et Gilles Manceron, « L'histoire des Juifs d'Algérie », sur ldh-toulon.net, Ligue des droits de l'homme, section de Toulon, (consulté le ).
  23. Paxton 1997, p. 192.
  24. a b et c Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, L'Affaire Guy Môquet – Enquête sur une mystification officielle, Paris, Larousse, , 159 p. (ISBN 978-2-03-584598-6), p. 93.
  25. François Marcot, « Guy Môquet », sur fondationresistance.com (consulté le ) : « […] Mais il n'est pas libéré, victime d'une mesure d'internement administratif qui permet au préfet, en s'affranchissant de toute décision judiciaire, d'ordonner l'internement des personnes suspectes de nuire à la sécurité nationale, très souvent des communistes. »
  26. a et b Ferro 1987, p. 204-206.
  27. a b et c Paxton 1997, p. 138.
  28. Kupferman 2006, p. 311.
  29. Kupferman 2006, p. 314-316.
  30. a et b Kupferman 2006, p. 323-324.
  31. Kupferman 2006, p. 330.
  32. Paxton 1997, p. 143.
  33. Paxton 1997, p. 144-146.
  34. a et b Kupferman 2006, p. 333.
  35. a et b Ferro 1987, p. 213-214.
  36. Robert Aron et Georgette Elgey, Histoire de Vichy – 1940-1944, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », , 766 p., p. 279-280.
  37. a et b Robert Aron et Georgette Elgey, Histoire de Vichy – 1940-1944, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », , 766 p., p. 362.
  38. Robert Aron et Georgette Elgey, Histoire de Vichy – 1940-1944, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », , 766 p., p. 279, 352-353.
  39. Richard Vassakos, « Une revanche symbolique dans le Royaume du maréchal. La toponymie urbaine sous Vichy : premiers bilans d’une recherche », Nouvelle revue d'onomastique, no 61,‎ , p. 247 et 251-252 (ISSN 0755-7752, lire en ligne, consulté le ).
  40. Paxton 1997, p. 252.
  41. Kupferman 2006, p. 335.
  42. Herbert R. Lottman (trad. Béatrice Vierne), Pétain, Paris, Éditions du Seuil, , 732 p. (ISBN 978-2-02-006763-8), p. 369.
  43. a b et c Paxton 1997, p. 223.
  44. Kupferman 2006, p. 370.
  45. Paxton 1997, p. 336.
  46. Cantier 2002, p. 377.
  47. Ferro 1987, p. 446.
  48. Michel 1962, p. 459-461.
  49. Michel Ansky, Les Juifs d'Algérie – Du décret Crémieux à la Libération, Paris, CDJC, , p. 250-253.
  50. André Kaspi, La Mission de Jean Monnet à Alger, mars-octobre 1943, Éditions Richelieu, coll. « Publications de la Sorbonne – Série internationale » (no 2), , p. 101.
  51. Cantier 2002, p. 378-379.
  52. Abdelaziz Barrouhi, « Moncef Bey, les Juifs, l'Axe et les Alliés », Jeune Afrique,‎ (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
  53. a et b Ferro 1987, p. 559-560.
  54. L'Humanité, 20 juin 1948[réf. incomplète].
  55. La Croix, 20 juin 1948[réf. incomplète].
  56. Yves-Frédéric Jaffré, Les Tribunaux d'exception – 1940-1962, Paris, Nouvelles Éditions latines, , 365 p. (lire en ligne), p. 348.
  57. André Chassaignon, « On ne fait pas de politique dans l'absolu », L'Aurore, no 1326,‎ , p. 1 et 6 (lire en ligne, consulté le ).
  58. « Peyrouton explique comment il "résista"... à Pierre Laval », Franc-tireur, no 1367,‎ , p. 1 et 3 (lire en ligne, consulté le ).
  59. « Marcel Peyrouton acquitté par la Haute Cour », L'Aurore, no 1330,‎ , p. 1 et 4 (lire en ligne, consulté le ).
  60. « Maroc Presse a désormais une édition américaine », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  61. « Dans le monde des journaux », Études de presse, vol. III, no 3,‎ , p. 95 (lire en ligne, consulté le ).
  62. René Gallissot, Le patronat européen au Maroc : action sociale, action politique, 1931-1942, Casablanca, EDDIF, , 294 p. (ISBN 978-2-908801-08-8), p. 122.
  63. « M. Marcel Peyrouton abandonne tous les postes qu'il occupait dans la presse marocaine », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  64. « Maroccan Courier remplace Atlantic Courier », Études de presse, vol. V, no 6,‎ , p. 104 (lire en ligne, consulté le ).
  65. Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 151.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes