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Marie René Robert Vallery-Radot, né à Avallon le 31 juillet 1885 et mort le 23 février 1970 à Bricquebec, est un homme de lettres et journaliste français, et, à la fin de sa vie, un religieux cistercien (trappiste)[2].
Grand ami de François Mauriac et de Georges Bernanos avant la Première Guerre mondiale, il commence par écrire de la poésie et est rédacteur en chef des Cahiers de l'amitié française. Il fait partie du groupe d'action d'art Les Loups, initié par Anatole Belval-Delahaye. De 1914 à 1918, il est mobilisé comme chef de section. En mars 1919, il est nommé rédacteur en chef de la formule hebdomadaire de L'Univers jusqu'en août.
Tout au long de la Renaissance littéraire catholique, certains des participants tentent de mettre en place un équivalent catholique de la Nouvelle Revue Française qu'André Gide et ses proches fondent en 1909 : Robert Vallery-Radot et François Mauriac dans les années 1910 avec Les Cahiers, Jacques Maritain à partir de 1925 avec la collection « Le Roseau d'Or » et, enfin, au début des années 1930 Vigile avec de nouveau Mauriac et Maritain associés à Charles Du Boston.... Francis James et Paul Claudel sont, dès les premiers pas de la Nouvelle Revue Française invités à y collaborer.
En 1910, il reçoit le prix Archon-Despérouses, en 1918 et 1925, le prix Juteau-Duvigneaux et en 1940, le prix Vitet de l’Académie française.
Tenté par le fascisme durant les années 1930 et hostile à la franc-maçonnerie (il est vice-président de l'Union antimaçonnique de France à sa fondation en 1935)[3], il rejoint le régime de Vichy en 1940. Il assure la rédaction d'une feuille antimaçonnique, intitulée Documents maçonniques (1941-1944) avec Bernard Faÿ et Jean Marquès-Rivière[4]. Il reçoit la Francisque[5].
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, attiré par la vie monastique et veuf depuis 1940, il rentre à l'abbaye cistercienne de Bricquebec où il prend comme nom de religion frère Irénée[6].
Condamné par contumace à la réclusion perpétuelle en janvier 1947[7], il se réfugie en Espagne à l'abbaye Santa María de la Oliva où il prononce sa profession temporaire le 19 mars 1950. Il rentre volontairement en France en 1952 et demande à être jugé. Il est acquitté par le tribunal militaire grâce aux témoignages de plusieurs personnalités telles que Louis Pasteur Vallery-Radot, Georges Bernanos, François Mauriac, Pierre de Bénouville ou encore le prince François-Xavier de Bourbon-Parme[8],[6].
Ordonné prêtre le 5 août 1953 à Bricquebec, il se consacre à l'écriture d'ouvrages sur Bernard de Clairvaux, dont un couronné en 1964 par le prix Véga et Lods de Wegmann[9], et d'une biographie de Dom Vital Lehodey.
Cousin germain du professeur Louis Pasteur Vallery-Radot, de l'Académie française et membre du Conseil constitutionnel, il est le père de Marie Vallery-Radot (madame Max Brusset), le grand-père de Jacqueline de Roux et l'arrière grand-père de Pierre-Guillaume de Roux (1963-2021), éditeur.
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