Maurice Bouvier-Ajam, né le au Mans, mort le , est un professeur d'économie politique et historien français, spécialiste d'histoire économique et sociale. Théoricien du corporatisme, il fonde en 1934 l’Institut d’études corporatives et sociales, qui recevra en 1941 le haut patronage du maréchal Pétain. Il se reconvertit à la Libération dans le marxisme.
Biographie
Il soutient sa thèse de doctorat en droit sur le nationalisme économique de Friedrich List et commence avant la guerre une carrière d'enseignant à la faculté de droit de Rennes. Disciple du sociologue Georges Blondel et théoricien du corporatisme, il dirige l'Institut d'études corporatives et sociales dès sa fondation en 1934, alors qu'il est tout juste âgé de 20 ans[1]. Après des débuts difficiles, il développe l'Institut sous le régime de Vichy, période durant laquelle le corporatisme est une partie essentielle de la doctrine sociale du nouveau régime[2].
Matières premières et coopération internationale, LGDJ, 1976
Recherche sur la genèse et la date d'apparition des corporations médiévales en France, LGDJ, 1972
Dagobert, Roi des Francs, Tallandier, 1979
Attila, le fléau de Dieu, Tallandier, 1982
Les Empereurs gaulois, Tallandier, 1984 (réédition en 2000)
Notes et références
↑Steven L. Kaplan, « Un laboratoire de la doctrine corporatiste sous le régime de Vichy : l’Institut d’études corporatives et sociales », Le Mouvement social, no 195, 2001
Steven L. Kaplan, « Un laboratoire de la doctrine corporatiste sous le régime de Vichy : l'institut d'études corporatives et sociales », Le Mouvement Social, 2001-2, 195, p. 35-77[1]