Lazare Landau est né à Strasbourg en 1928. Il est le fils d’Abraham Landau (1886-1958) et de Leah Landau. Ces derniers se marient d’abord à Sanz (Sanz, yiddish : צאנז Tsanz), en Galicie, Pologne et de nouveau à Strasbourg, où ils s’installent en 1919. C’est un descendant de Yehezqel Landau (1713-1793), le Noda Biyhudah, rabbin de Prague. Lazare Landau a deux sœurs : Toni et Doris[2].
Son père, d’origine hassidique lui parle en yiddish et sa mère en allemand. Il n’apprend le français qu’à l'âge de 6 ans.
Alors que son père prie à la synagogue hassidique Adath Israel de Strasbourg, Lazare Landau choisit d’être membre de la synagogue consistoriale de Strasbourg et en particulier du Merkaz qu’il fréquente pendant soixante-dix-sept ans.
« J’avais 12-13 ans à l’époque. Joseph Storck, qui avait même proposé de m’intégrer dans sa famille pour me protéger, ce que mes parents ont refusé, m’a caché dans un réduit le jour où la milice me recherchait. »
Il est marié à Judith Landau, née Calitchi. Ils ont quatre enfants, trois filles et un fils. Simone Calitchi, la sœur aînée de Judith, est mariée au rabbinJoseph Frankforter.
Lazare Landau. Jules Isaac, La France et les Juifs (1877-1939), conscience individuelle et destin collectif. Thèse Lettres, Paris 1, 1976, Paris, Bibliothèque de la Sorbonne, 2001.