Arrivé en Palestine à l'âge de seize ans après avoir quitté la Pologne, il apprend les bases de son futur métier de mécanicien. Avec son frère aîné, il monte une affaire familiale dans le domaine de la mécanique. Engagé très jeune dans le combat antinazi, il intègre les rangs de l'Armée républicaine Espagnole, afin de contrer l'avancée des troupes nationalistes de Franco. Au front, il sert dans les Brigades internationales dans l'unité d'artillerie Anna Pauker. Fait prisonnier, il est interné à Gurs puis à Argelès[2].
Seconde Guerre mondiale
Il réussit à s'évader à la fin de l'année 1940 et rejoint Paris, où il prend une nouvelle identité afin d'éviter les rafles. Son nouveau nom est Michel Martiniuk. Il travaille alors en tant qu'ouvrier gantier. Sa fausse identité n'est pas découverte. Il s'installe dans le 19e arrondissement[3].
Afin de préserver sa véritable identité, il n'écrit pas de lettre d'adieux à sa famille. Ce martyr de la Résistance est mort sous les balles allemandes à l'âge de 26 ans.
La mention « mort pour la France » lui est attribuée par le ministère des Anciens Combattants en date du [9].
Le , il est cité « Mort pour la France », ainsi que ses 22 autres camarades, avec l'entrée de Missak et de Mélinée Manouchian lors de la cérémonie de panthéonisation en présence d'Emmanuel Macron, président de la République française. Une plaque portant son nom et ceux des 22 résistants du groupe Manouchian est apposée au Panthéon[10]. Son portrait figure avec les autres camarades du groupe des FTP-MOI de l'Ile-de-France.
Liste des membres du groupe Manouchian exécutés
La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les Allemands signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'Affiche rouge :