Il milite dans le mouvement ouvrier. En raison de l’antisémitisme et de la répression, il émigre en France avec sa femme, ainsi que son frère Aleksander. Il s’installe à Paris. Il travaille dans une entreprise du bâtiment puis dans un bureau[5].
Guerre d'Espagne
En 1936, il rejoint les Républicains espagnols. Parlant l'espagnol, il est incorporé dans l’armée régulière et non dans les Brigades internationales. À son retour en France, il est interné au Camp de Gurs (Pyrénées-Atlantiques)[5],[9]où il connaît souffrance et privation. Libéré du camp de Gurs, il tombe malade, atteint de paralysie faciale[7].
Seconde Guerre mondiale
Service militaire
À peine guéri[7], Hirsch Trocki s'engage en septembre 1939 dans un des trois[7] régiments de marche de volontaires étrangers[5].
À la suite d'une dénonciation[10], une attaque allemande a lieu la nuit[10] du 15 novembre 1943 au hameau de la Besse à Sainte-Féréole (Corrèze), Les S.S. sont au mombre de 400 contre 42 maquisards. La lutte farouche, à dix contre un, dure plusieurs heures, 18 résistants, sont morts, dont Hirsch Troki et Henri Trotzky, criblés de centaines de balles, les corps découvert le lendemain matin[10], les autres faits prisonniers. Le lendemain les survivants sont massacrés[7]. Les corps sont inhumés dans la commune voisine de Donzenac où les décès sont enregistrés[5].
Alexander Trocki donne des informations sur la mort de son frère, Hirsch Trocki, et de son fils, Henri Henri Trotzky, en 1955[10].
Il est cité à l’ordre de l’armée, à titre posthume, le 9 octobre 1945[7], au motif suivant : « Le 15 novembre 1943, à La Besse (Corrèze) a vaillamment combattu contre 400 S.S. qui attaquaient son camp. Tué au cours du combat, a été odieusement défiguré par un adversaire sans respect. »[5].