Isidore Kargeman est né le , dans le 12e arrondissement de Paris[2],[3],[4] . Ses parents Szloma (Salomon) Kargeman et Sonia Kargeman (née Siderska) sont nés à Grodno, en Biélorussie. Ils sont déportés en 1942 du camp de Drancy vers Auschwitz, son père, par le convoi no 2, en date du 22 juin 1942 et sa mère par le convoi no 26, en date du 31 juillet 1942[5],[6].
Izieu
 son arrivée à Izieu, Isidore Kargeman est un orphelin.
Samuel Pintel, un des enfants d'Izieu, qui avait quitté la colonie avant la rafle, se souvient d'Isidore Kargeman, son voisin de table dans la salle de classe. Il parle du dessin d'Isidore Kargeman: le professeur Nimbus avec un bouquet de fleurs avec des compliments rédigés à la demande de l'institutrice, à l'occasion de l'anniversaire de la directrice de la Maison d'Izieu, Sabine Zlatin, le [7].
Isidore Kargeman est arrêté avec les 43 autres enfants d'Izieu le et déporté par le convoi no 71, en date , du Camp de Drancy vers Auschwitz. Il est assassiné à son arrivée le . Il a 10 ans.
Il fait partie des personnes concernées par l'arrêté du du Ministère des anciens combattants et victimes de guerre, portant apposition de la mention "Mort en déportation" sur leur acte de décès[8],[9].
Références
↑On trouve aussi l'orthographe Isidor Kargeman : Mémoire de la Déportation dans l'Ain (1939-1945), « Mémorial départemental de Nantua : Isidor Kargeman » (Fiche déporté), sur www.memoire-deportation-ain.fr (consulté le ).