Hadassah Miriam Carlebach, née Schneersohn le [1] à Léningrad est la fille du grand-rabbinSchneour Zalman Schneersohn, un cousin du rabbin de Loubavitch, qui sauva des centaines d'enfants durant la Shoah en France. Hadassah Miriam vit cette époque et témoigne. Elle épouse en 1949 le rabbin Eliyahu Chaim Carlebach, le frère jumeau du rabbin Shlomo Carlebach. Après le décès de ce dernier, le frère et la belle-sœur prennent la relève. Elle continue même après le décès de son mari.
Par son père Menachem Mendel Schneersohn, il descend en droite ligne du Tzemach Tzedek, troisième Rebbe de la dynastie de Loubavitch. Sa mère Liba Leah est la petite-fille de Levi Yitzchak de Berditchev, un autre grand maître du hassidisme[10].
Il va d'abord en Palestine mandataire en 1935. Il pensait s'y installer. Il ne reste que 72 jours, car il ne voit pas comment il pourrait s'y établir comme rabbin. Il consulte, en Pologne, le Grand-rabbin de Loubavitch, Yosef Yitzchok Schneersohn, qui lui conseille de venir en France, où le Grand-rabbin Joël Leib HaLevi Herzog était décédé en 1934[11].
Arrivé en France en 1935[12], il prend la direction de l'Association des israélites pratiquants (AIP) (Kehillat Haharedim) un an plus tard[13],[14],[15]. Cette association aurait été créée en 1910, dans le but de « regrouper les Juifs ayant gardé l'attachement aux formes de la vie religieuse, telles qu'elles se sont cristallisées au cours de longs siècles en Europe centrale[8]. » Léon Poliakov souligne l'incompréhension des autorités consistoriales de l'époque qu'il rencontre, et leur antagonisme[8] : « son orthodoxie, d'une intransigeance absolue, non plus que ses méthodes de travail, si souples qu'elles étaient, étaient déconcertantes, et pas davantage ses manières et son costume n'étaient du goût de ses confrères français. Quant à lui, il donnait aux termes « rabbin français » une résonance bien particulière. » Il doit donc œuvrer en comité restreint, et se concentre sur l'enseignement des enfants, ouvrant huit Talmud Torah régulièrement fréquentés par plusieurs centaines d'enfants, malgré la pauvreté de ses moyens.
Schneour Zalman Schneersohn épouse Sa mère Sarah Levine en 1920. Elle est née en 1897 dans l'Empire russe et morte à New York en 1987[16].
Durant la Seconde Guerre mondiale, Hadassah Carlebach suit son père le grand-rabbin Schneersohn qui de à mars1944, ouvre plusieurs foyers pour enfants, en coopération avec l'AIP (Association des Israélites pratiquants de France, Kehillath Haharedim) et l'OSE (Œuvre de secours aux enfants).
New York
Elle épouse, à New York le , le rabbin Eli Chaim Carlebach, le frère jumeau du rabbin Shlomo Carlebach. Parmi les rabbins présents: le Kopycznitzer Rebbe, le rabbin Shmaryahu Gurary (“Rashag”, le gendre de Yossef Yitzchok Schneersohn le Rebbe de Loubavitch), le rabbin Schneour Zalman Schneersohn, le rabbin Eliezer Silver et le rabbin Moshe Dov Ber Rivkin (Rosh Yeshiva de Torah Vodaath à Brooklyn)[22].
Après son mariage, Hadassah Carlebach et son mari vivent d'abord à Hillside, dans le New Jersey.
Après le décès du rabbin Shlomo Carlebach, Eli Chaim Carlebach et Hadassah Carlebach prennent la relève à Manhattan[24],[25],[26]. Elle continue même après le décès de son mari.
Famille
Eli Chaim Carlebach est mort le vendredi à l'âge de 65 ans, à Hillside, New Jersey.
Les Carlebach ont 5 filles : Sterna Citron, Sheina Berkowitz, Y. Billie Dayan, Freyda Laufer et Esther Kugel[25].
(en) Molly Resnick. Daughter Of A Schneerson, Wife Of A carlebach. An Interview with Mrs. Hadassa Carlebach.The Jewish Press, New York, Friday, September 21, 2018, p. 12.
↑Elle explique que son père, parenté du rabbin de Loubavitch, était allé à Leningrad, pour être proche du Rebbe,qui avait été arrêté. Le Rebbe, Yossef Yitzchok Schneersohn, dit le Rayatz, (9 juin 1880 - 28 janvier 1950), était le sixième Rebbe (chef spirituel) de la dynastie hassidique Habad-Loubavitch. Il est parfois désigné sous le surnom de Friediker Rebbe (yiddish Précédent Rabbi). Six mois plus tard, une tante de Hadassah donne naissance à un garçon à Nevel et la sage-femme accepte d'enregistrer la naissance d'Hadassah à Nevel. Elle n'avait jusqu'alors pas de certificat de naissance, car son père n'était pas enregistré à Leningrad.
↑ ab et cLe rav Schneor Zalman Schneerson en France (1936-1947) Kountrass, Iyar 5763 / mai 2003.