L'histoire des femmes à l'Assemblée nationale en France se rapporte à l'émancipation des femmes dans la vie politique législative française et, depuis 1945, leur participation aux élections de l'Assemblée nationale, par le vote et l'arrivée de certaines à la députation.
Histoire
Révolution française
Sous l'Ancien Régime, les veuves propriétaires de fiefs ainsi que les mères-abbesses avaient la possibilité de voter pour l'élection de leur représentant de la noblesse ou du clergé aux États généraux, mais sans être éligibles. Elles ont ainsi été régulièrement convoquées, de 1302 jusqu'à 1789. Mais c'est la Révolution française qui leur interdit le droit de vote par décret du [1], même si cette interdiction n'est pas formellement inscrite dans le texte, ce dernier se bornant à définir le statut de « citoyen actif », excluant de fait les femmes. Robespierre et l'abbé Grégoire, pourtant favorables au suffrage universel, ou même Condorcet qui publia le un long plaidoyer en faveur du vote des femmes[2], ne peuvent pas empêcher la confirmation par la Constitution de 1791 de cette interdiction de vote[3].
Le est publié un décret qui proclame dans son article 5 que « le suffrage sera direct et universel ». Aucune mention n'est faite sur la distinction par sexe, si ce n'est la mention « Tous les Français âgés de vingt-et-un ans »[5]. Jeanne Deroin se porte candidate aux élections législatives françaises du 13 mai 1849, mais sa campagne est tournée en dérision par la presse et elle doit s'exiler en Angleterre à la fin de la Deuxième République.
Au début du XXe siècle, plusieurs propositions de loi visent à accorder le droit de vote aux femmes. Le député de VendéeJean-Fernand Gautret présente un projet le à la Chambre des députés afin que toutes les femmes, « majeures, célibataires, veuves ou divorcées » obtiennent droit de vote aux élections municipales. Jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, une soixantaine de propositions sont déposés à la Chambre, mais la question de l'éligibilité ne représente que 40 % des projets de loi. Paul Dussaussoy, député du Pas-de-Calais, présente, en juillet 1906, un projet de loi accordant le droit de vote aux femmes dans le cadre de ce qu'on appelle alors le petit suffrage, limité aux élections municipales et cantonales. Mais il faut attendre trois ans pour que le rapporteur, Ferdinand Buisson, député de la Seine, rédige un rapport de 420 pages, rendant un avis favorable. Cependant, avec la Première Guerre mondiale, le projet est abandonné. De 1919 à 1936, plusieurs lois sont adoptées par la Chambre des députés mais, par cinq fois, le Sénat s'y oppose. En 1927 et 1932, à une écrasante majorité, la Chambre adopte deux résolutions invitant le gouvernement à user de son influence auprès du Sénat pour que ces projets soient examinés. En vain. Le , les députés votent par 495 voix contre 0 en faveur du droit de vote des femmes, un texte que le Sénat n'inscrira jamais à son ordre du jour.
En France, le droit de vote a été accordé aux femmes par le Comité français de libération nationale, par ordonnance du , qui, dans son article 17, énonce que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Les premières élections qui permettent aux femmes de voter et d'être candidates se déroulent les 29 avril et 13 mai 1945, les premières municipales d'après-guerre.
La féminisation du corps législatif s'est opérée jusqu'en 2012 surtout par la gauche : on compte ainsi dans la première Assemblée nationale constituante 17 députées communistes et 6 socialistes sur 33 députées au total, représentant ainsi 69,9 % des députées élues. Cette tendance se confirme par la suite, la première Assemblée de la IVe République comptant 31 députées communistes et 3 socialistes, sur 42 députées, soit 80 % des députées élues. Cette tendance disparaît au début de la Ve République, où l'on observe une baisse significative de députées élues (seulement 8 en 1958 et 1962), amenant à une quasi-égalité entre la droite gaulliste et la gauche. C'est pourtant à partir de 1981 que la tendance redevient bénéficiaire pour les élues de gauche, mais au profit des socialistes (27 députées) plutôt que des communistes (5 députées), le PCF entamant parallèlement un déclin dans sa représentation au sein de la vie politique française.
En 2012, les 155 femmes députées (26,9 % des sièges) représentent 37 % des députés socialistes (103 sur 280), pour 14 % des membres du groupe UMP (27 sur 193), le FN (1 sur 2) et EELV (9 sur 18) sont à parité. En Seine-Maritime, sept sièges sur dix sont féminisés, et 4 sur 6 dans le Calvados, 2 sur 2 en Tarn-et-Garonne, alors que les hommes occupent les 10 sièges du Val-d'Oise, les sept de Maine-et-Loire, les six de la Loire, les cinq de l'Ain et de l'Eure (cinq sièges), et 19 des 21 du Nord, et les 13 des 15 de l'Alsace. 46 des 120 circonscriptions ayant basculé d'un camp vers l'autre (117 de la droite vers la gauche, 1 dans l'autre sens, et 2 de la droite vers le FN) ont élu une femme[15].
Synthèse des femmes candidates à l'Assemblée nationale depuis 1945
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Dans les 2 464 communautés intercommunales, on compte à peine 136 présidences féminines (5,5 %), dont seulement 7 parmi les 176 communautés urbaines ou d'agglomération. Néanmoins, la parité a progressé au niveau local et régional : les femmes représentent 47 % des conseillers régionaux et 47,5 % des conseillers municipaux[18].
Comparaison internationale
Après les élections législatives de 2017, la France se situe au 14e rang mondial (elle était précédemment au 69e), juste derrière la Norvège, et au 4e rang européen[19].
↑Suppléante de Henri Lozeray, démissionnaire, à compter du 31 mars 1950.
↑Suppléante de Eugène Doyen, démissionnaire, à compter du 29 juin 1949.
↑Suppléante de Nestor Calonne, démissionnaire, à compter du 28 janvier 1947.
↑Suppléante de Alphonse Bouloux, démissionnaire, à compter du 30 janvier 1947.
↑Élection invalidée le 11 février 1947 ; elle est remplacée le 30 mars 1947 par Marcel Cartier après une élection complémentaire.
↑Suppléante de Pierre Hervé, démissionnaire, à compter du 15 juillet 1948.
↑Suppléante de Auguste Le Coënt, démissionnaire, à compter du 31 janvier 1947.
↑Démissionnaire le 18 janvier 1949, remplacée le 27 janvier 1949 par Auguste Hugonnier, suivant de liste.
↑Suppléante de Yves Angeletti, démissionnaire, à compter du 12 juin 1948.
↑Suppléante de Pierre Muller, démissionnaire, à compter du 30 janvier 1947.
Croix de guerre 1939-1945, la députée MRP Germaine Peyroles est élue vice-présidente de l'Assemblée. Elle témoigne en 1951 du contexte singulier d'une chambre avec un très fort renouvellement où la participation aux combats communs de la Résistance estompe les différences liées au sexe : « Nous sortions tous des mêmes combats de la Résistance. Nous avions de l'estime les uns pour les autres, nous étions réellement coéquipiers. Pour la plupart, ils naissaient en même temps que nous à la vie parlementaire ». Elle relève cependant que « les hommes ont toujours une petite difficulté à concevoir qu'une femme soit raisonnablement «tête de liste». Cela ne leur vient pas à l'idée! L'homme pense que cette place de choix lui est naturellement due, les femmes figurant à côté de lui par surcroît[25]. »
9 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IIe législature, dont une en tant que suppléante d'un député nommé au gouvernement et une dont l'élection a été invalidée trois mois plus tard.
11 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IIIe législature (8 mai 1967-30 mai 1968), dont une en tant que suppléante d'un député nommé au gouvernement.
10 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IVe législature (11 juillet-1er avril 1973), dont deux en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement ou décédé. Une députée a été nommée au gouvernement.
12 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la Ve législature, dont quatre en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement ou au Conseil constitutionnel. Deux députées ont été nommées au gouvernement.
↑Suppléante de Achille Peretti, nommé au Conseil constitutionnel, à partir du 4 mars 1977.
↑Suppléante de François Missoffe, en mission prolongée, à partir du 27 juillet 1974. Elle est nommée au gouvernement le 1er mai 1977 et n'est pas remplacée.
↑Suppléante de Jean Tiberi, nommé au gouvernement, à partir du 13 février 1976 et jusqu'au 2 octobre 1976 ; elle est remplacée le 15 novembre 1976 par Jean Tibéri après une élection partielle.
21 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la VIe législature, dont trois en tant que suppléantes de députés nommé au gouvernement, invalidé ou décédé.
36 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la VIIe législature, dont 9 en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement, en mission prolongée ou décédé. Quatre députées ont été nommées au gouvernement, et deux ont vu leur mandat arrêté, une à cause de l'invalidation de son élection et l'autre à cause d'une mission prolongée de six mois.
Durant la VIIIe législature, qui s'est déroulée pour la seule fois de la Ve République selon un mode de scrutin proportionnel de liste dans le cadre départemental, 34 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale, 32 ont été élues comme titulaires et 2 sont entrées au palais Bourbon en tant que suivantes de liste ; trois députées ont démissionné lors de leur entrée au gouvernement et ont laissé leur siège aux suivants de listes. Une députée a démissionné dans l'année de l'élection.
38 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la IXe législature (12 juin 1988-1er avril 1993), dont cinq en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement et une élue lors d'une élection partielle. Six députées ont été nommées au gouvernement ; deux des suppléantes ont démissionné, provoquant des élections partielles lors desquelles ont été réélus les titulaires.
↑Suppléante de Claude Évin, nommé au gouvernement, démissionnaire le 9 août 1991, Claude Évin retrouvant son siège le 22 septembre 1991 à la suite d'une élection partielle.
↑Démissionnaire le 16 mai 1989, remplacée par Claude Barande à compter du 25 juin 1989 à la suite d'une élection partielle.
42 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la Xe législature (2 avril 1993-21 avril 1997), dont six en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement et deux élues lors d'une élection partielle. Neuf députées ont été nommées au gouvernement.
↑Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Daniel Poulou, à compter du 2 mai 1993, lui-même démissionnaire le 26 juillet 1995, remplacé par Michèle Alliot-Marie à compter du 17 septembre 1995 à la suite d'une élection partielle.
↑Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Yves Boisseau, à compter du 19 juin 1995, lui-même démissionnaire le 9 novembre 1995, remplacé par Nicole Ameline le 17 décembre 1995 à la suite d'une élection partielle.
↑Suppléante de Bernard Debré, nommé au gouvernement, à compter du 13 décembre 1994, démissionnaire le 18 juin 1995, remplacée par Jean-Jacques Filleul le 24 septembre 1995 à la suite d'une élection partielle.
↑Décédée le 26 février 1996, remplacée par son suppléant Patrick Herr.
↑Élue lors d'une élection partielle en remplacement Charles Revet, élu au Sénat, à compter du 10 décembre 1995.
↑Nommée au gouvernement, remplacée par son suppléant Patrick Trémège, à compter du 19 juin 1995, lui-même démissionnaire le 2 octobre 1995, remplacé par Pierre Forgues le 10 décembre 1995 à la suited'une élection partielle.
↑Suppléante de Pierre Méhaignerie, nommé au gouvernement, à compter du 2 mai 1993, démissionnaire le 19 mai 1995, remplacée par Pierre Méhaignerie à compter du 18 juin 1995 à la suite d'une élection partielle.
73 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale durant la XIe législature (12 juin 1997-18 juin 2002), dont sept en tant que suppléantes de députés nommés au gouvernement ou décédés et trois élues lors d'élections partielles. Deux de ces suppléantes n'ont siégé que quelques jours, entre l'issue du délai d'un mois après la nomination du gouvernement Raffarin et la fin de la législature. 14 députées ont été nommées au gouvernement (dont trois dans le gouvernement Raffarin, en toute fin de législature).
Durant la XIIe législature, 77 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale, 65 ont été élues comme titulaires (dont une lors d'une élection partielle) et 12 sont entrées au palais Bourbon en tant que suppléantes ; une députée est entrée au gouvernement et a laissé son siège à son suppléant.
Durant la XIIIe législature, 119 femmes ont siégé à l'Assemblée nationale, parmi lesquelles 103 ont été élues ou réélues comme titulaires les 10 et 17 juin 2007 et 10 comme suppléantes de députés ayant soit été nommés au gouvernement, soit décédés, soit en mission de plus de six mois. Deux autres sont entrées au palais Bourbon à la suite d'élections législatives partielles. Une députée a été nommée au gouvernement, une autre a démissionné après son élection au Sénat et une a rejoint l'Assemblée après avoir été remerciée du gouvernement.
↑En remplacement de Michèle Delaunay nommée au gouvernement du 17 au 19 juin 2012.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Daniel Poulou, après sa nomination au gouvernement le 19 juin 2007, jusqu'au 27 février 2011. Redevient députée un mois après avoir été remerciée du gouvernement, le 29 mars 2011.
↑Suppléante de Pierre Lellouche, nommé au gouvernement, à compter du 23 juillet 2007.
↑En remplacement d' Aurélie Filippetti nommée au gouvernement à compter du 17 juin 2012.
↑Suppléante de Jean Marsaudon, décédé, à compter du 19 août 2008.
↑Suppléante de Luc Chatel, nommé au gouvernement, à compter du 20 juillet 2007.
↑Suppléante de Pierre Bédier, en mission au-delà de six mois, à compter du 17 avril 2009.
↑Démissionnaire le 1er octobre 2008, à la suite de son élection au Sénat, remplacée par François Deluga, après une élection partielle.
↑Suppléante de Didier Robert, en mission au-delà de six mois, à compter du 13 novembre 2010.
↑Suppléante de Jean-Louis Borloo, nommé au gouvernement, à compter du 20 juillet 2007 ; jusqu'à son départ du gouvernement, à compter du 10 décembre 2010.
↑Suppléante de Xavier Bertrand, nommé au gouvernement, entre le 20 août 2007 au 15 février 2009 et à compter du 19 décembre 2010.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Guy Malherbe, après sa nomination au gouvernement le 19 juin 2007, jusqu'au 22 février 2012.
↑Suppléante de Michel Debet, décédé, à compter du 7 mars 2008.
↑Suppléante de Patrick Roy, décédé, à compter du 4 mai 2011.
↑En remplacement de Christiane Taubira nommée au gouvernement du 17 au 19 juin 2012.
↑Nommée au gouvernement à compter du 14 novembre 2010 et remplacée par son suppléant Olivier Dosne.
↑Décédée le 4 mai 2011 et remplacée par son suppléant Gwendal Rouillard.
↑Élue le 11 août 2010 après une élection partielle, à la suite de l'annulation de l'élection de Jean-Frédéric Poisson.
↑Suppléante de Georges Tron, nommé au gouvernement, à compter du 23 avril 2010, jusqu'au 29 juin 2010, date à laquelle il retrouve son siège.
↑Suppléante de Gabriel Biancheri, décédé, à compter du 29 décembre 2010.
Durant la XIVe législature, 155 femmes sont élues à l'Assemblée nationale : il y a donc environ plus d'un quart de femmes députées, soit 45 % de plus que lors de l'élection de 2007. Il y a 37 % de femmes députées au sein du groupe PS (104 sur 280), 14 % au sein du groupe UMP (27 sur 188) et 50 % au sein du groupe EELV (9 sur 18) : cela est aussi le reflet du nombre de candidates présentées, soit seulement 30 % pour l’UMP[27]. À la suite de nominations gouvernementales, plusieurs suppléantes deviennent députées. À noter également que le groupe écologiste créé au début de la législature est dissout le 19 mai 2016 ; avec cinq autres députés, Véronique Massonneau rejoint alors le groupe socialiste ; les autres deviennent non-inscrits.
↑Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission de Jean-Luc Moudenc ; à compter du 1er juin 2014.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Philippe Naillet, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
↑Suppléante de Christophe Castaner, nommé au gouvernement, entre le 18 et le 20 juin 2017.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Jean-Luc Drapeau, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège après son limogeage du gouvernement, à compter du 2 août 2013.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Pascal Demarthe, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
↑Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission de Christian Estrosi ; à compter du 29 mai 2016.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Avi Assouly, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège un mois après son départ du gouvernement, le 3 mai 2014.
↑Suppléante de George Pau-Langevin, nommée au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Après avoir démissionné du gouvernement, George Pau-Langevin redevient députée le 1er octobre 2016.
↑Élue lors de l'élection législative partielle du 24 avril 2016.
↑Suppléante d'Alain Vidalies, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ d'Alain Vidalies du gouvernement, le 3 mai 2014. Le retrouve le 27 septembre 2014, après le retour d’Alain Vidalies au gouvernement.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Vincent Feltesse, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège un mois après son départ du gouvernement, le 3 mai 2014.
↑Remplacée par son suppléant Joël Aviragnet, après sa nomination au gouvernement, à compter du 4 juillet 2014. Retrouve son siège le 17 juillet 2015, après son départ du gouvernement.
↑Remplacée par son suppléant Alain Ballay, après sa mort le 3 mars 2016.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par sa suppléante Danièle Hoffman-Rispal, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège un mois après son départ du gouvernement, le 3 mai 2014.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Éric Bothorel, après son décès, à compter du 6 mai 2017.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Gérard Terrier, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège le 27 septembre 2014, après son départ du gouvernement.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Olivier Véran, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Retrouve son siège le 6 avril 2015, un mois après son départ du gouvernement.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Pierre Léautey, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Renaud Gauquelin, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par sa suppléante Catherine Pen, après sa nomination au gouvernement, à compter du 10 mai 2014. Puis par Stéphane Claireaux, après l'élection législative partielle, Annick Girardin étant officiellement députée entre le 30 juin et le 29 juillet 2014.
↑Suppléante de Bernard Cazeneuve, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Jacques Dellerie, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
↑Remplacée par son suppléant Patrick Weiten, après sa mort le 15 avril 2016.
↑Suppléante de Frédéric Cuvillier, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège le 27 septembre 2014, après le départ de Frédéric Cuvillier du gouvernement.
↑Suppléante de Thierry Braillard, nommé au gouvernement, à compter de mai 2014.
↑Suppléante de Cécile Duflot, nommée au gouvernement, à compter de juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ de Cécile Duflot du gouvernement, le 3 mai 2014.
↑Suppléante de Jean-Marie Le Guen, nommé au gouvernement, à compter du 10 mai 2014.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Gwenegan Bui, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Christophe Premat, après sa nomination au gouvernement, à compter du 10 mai 2014. Retrouve son siège le 27 mars 2017, un mois après sa démission du gouvernement.
↑Suppléante de Jean-Jacques Urvoas, nommé au gouvernement, à compter du 27 février 2016. Elle démissionne quelques heures après, ce qui conduit à une élection législative partielle.
↑Remplace Henri Emmanuelli après sa mort le 21 mars 2017. Elle démissionne le 29 mars 2017.
↑Suppléante de Richard Ferrand, nommé au gouvernement, entre le 18 et le 20 juin 2017.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Robert Olive, après sa nomination au gouvernement, à compter du 10 mai 2014.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par ses suppléants Jean-Yves Autexier puis Fanélie Carrey-Conte, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Après avoir démissionné du gouvernement, George Pau-Langevin redevient députée le 1er octobre 2016.
↑Remplacée par Pascal Thévenot, après sa démission et une élection législative partielle, à compter du 21 mars 2016.
↑Suppléante d'Annick Girardin, nommée au gouvernement, à compter du 10 mai 2014. Elle démissionne quelques heures après, ce qui conduit à une élection législative partielle.
↑Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission d'Étienne Blanc ; à compter du 13 juin 2016.
↑Suppléante de Guillaume Garot, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ de Guillaume Garot du gouvernement, le 3 mai 2014.
↑Remplacée par son suppléant David Comet, après sa nomination au gouvernement, à compter du 17 juillet 2015.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Romain Joron, après sa nomination au gouvernement, à compter du 12 mars 2016.
↑Suppléante de Kader Arif, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012 et jusqu'au 21 décembre 2014, après le départ de Kader Arif du gouvernement.
↑Suppléante de Matthias Fekl, nommé au gouvernement, à compter d'octobre 2014.
↑Élue lors de l'élection législative partielle qui fait suite à la démission de Édouard Fritch ; à compter du 28 juin 2014.
↑Suppléante de Stéphane Le Foll, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Jean-Marie Beffara, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012.
↑Suppléante de Victorin Lurel, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2012. Quitte son siège un mois après le départ de Victorin Lurel du gouvernement, le 3 mai 2014.
↑Remplacée par son suppléant Guy Bailliart, après sa nomination au gouvernement, à compter du 17 juillet 2015.
Si avec 224 élues, la nouvelle assemblée est la plus paritaire de la Cinquième République, c'est une nouvelle fois un homme qui est élu président de l’Assemblée nationale, de même qu'à la présidence de tous les groupes parlementaires. La parité est respectée au bureau de l’Assemblée, mais les hommes sont surreprésentés aux postes les plus prestigieux (un président, deux questeurs hommes pour une femme) alors qu’il y a sept femmes secrétaires pour cinq hommes, la parité étant respectée pour les vice-présidences (3 pour chaque sexe)[29].
↑Nommée au gouvernement le 26 juillet 2020 et remplacée par son suppléant Sylvain Templier.
↑Suppléante d'Amélie de Montchalin, nommée au gouvernement, à compter du 1er mai 2019.
↑Démissionnaire à compter du 5 mars 2021 et remplacée Sophie Métadier, élue à la suite d'une législative partielle.
↑Suppléante de Jean-Louis Masson, démissionnaire, à compter du 3 août 2020.
↑Nommée au gouvernement le 6 juillet 2020 et remplacée par son suppléant Ludovic Loquet.
↑Élue au début de la législature remplacée par son suppléant Julien Ravier après son élection comme sénatrice, à compter du 8 octobre 2020.
↑Élue au début de la législature mais le scrutin est invalidé le 2 février 2018. Elle est réélue le 22 avril 2018. Remplacée par son suppléant Stéphane Vojetta après son élection comme sénatrice, à compter du 6 octobre 2021.
↑Suppléante de Laurent Garcia, démissionnaire, à compter du .
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Fabien Lainé, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
↑Suppléante de Bruno Le Maire, nommé au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Stéphane Claireaux, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
↑Nommée au gouvernement le 26 juillet 2020 et remplacée par sa suppléante Marie Silin.
↑Nommée au gouvernement le 6 juillet 2020 et remplacée par Philippe Benassaya, après une élection législative partielle.
↑Suppléante de Ludovic Pajot, démissionnaire, à compter du 22 avril 2021.
↑Suppléante de Joaquim Pueyo, démissionnaire, à compter du .
↑Élue en cours de législature, le 6 juin 2021, après la démission de Sophie Auconie.
↑Nommée au gouvernement le 31 mars 2019 et remplacée par sa suppléante Stéphanie Atger.
↑Suppléante de Laurent Pietraszewski, nommé au gouvernement, à compter du 18 janvier 2020.
↑Élection annulée le 16 novembre 2017. Antoine Savignat est élu lors du scrutin législatif partiel du 4 février 2018.
↑Suppléante de Mounir Mahjoubi, nommé au gouvernement, entre le 22 juillet 2017 et le 27 avril 2019.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par Lamia El Aaraje après sa nomination comme adjointe à la Défenseure des droits ; Lamia El Aaraje est élue lors d'une élection législative partielle le 6 juin 2021.
↑Suppléante d'Adrien Taquet, nommé au gouvernement, à compter du 26 février 2019.
↑Suppléante de Martial Saddier, démissionnaire, à compter du 1er août 2021.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par son suppléant Adrien Morenas, après sa nomination au gouvernement, à compter du 22 juillet 2017.
↑Suppléante de Sébastien Leclerc, élu maire et donc démissionnaire, à compter du 28 juillet 2020.
↑Élue au début de la législature mais remplacée par sa suppléante Cécile Delpirou, après sa nomination au gouvernement, à compter du 7 août 2020.
↑Suppléante de Gabriel Attal, nommé au gouvernement, à compter du 17 novembre 2018.
↑Suppléante de Louis Aliot, démissionnaire, à compter du 3 août 2020.
↑Suppléante de Philippe Folliot, élu sénateur, à compter du 8 octobre 2020.
La XIIIe législature compte une seule femme présidente d'une commission permanente. La XVe en compte quatre sur huit, soit la plus grande proportion jamais affichée dans l’histoire de l’Assemblée.
« Le matin de l'élection, tous les électeurs, c'est-à-dire toute la population mâle au-dessus de vingt ans, se réunirent devant l'église »
— Alexis de Tocqueville, Souvenirs, Paris, Gallimard, 2003
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↑Lucie Aubrac ne siégera finalement qu'à Paris à partir de 1944.
↑Douze femmes sont déléguées en novembre 1944, auxquelles se joignent quatre femmes déléguées à partir du 20 juillet 1945, au titre des prisonniers et déportés.
↑Bien que cette possibilité ne soit pas offerte par le règlement de l'Assemblée nationale : François de Rugy assume officiellement seul cette fonction, ce, jusqu’au 14 janvier 2013, date à laquelle elle prend la présidence.
Magali Guaresi, Parler au féminin : Les professions de foi des député.e.s sous la Cinquième République (1958-2007), Paris, L'Harmattan, coll. « Humanités numériques », , 298 p. (lire en ligne)