Laurence Vanceunebrock passe sa jeunesse à Saint-Folquin dans le Pas-de-Calais. Après une formation à l’École nationale de police de Roubaix au début des années 1990, elle commence sa carrière en tant que gardienne de la paix au commissariat de Bobigny en région parisienne avant de rejoindre le commissariat de Vichy dans l'Allier, où elle traite des dossiers de violences faites aux femmes, de problèmes intrafamiliaux et d’urbanisme[2].
Elle est la mère biologique d'une fille qu'elle a eue par procréation médicalement assistée en Belgique[3], la PMA n'étant pas autorisée à l'époque en France pour les femmes seules et les couples homosexuels[4]. Elle s'est séparée de son ex-compagne avant l'ouverture du mariage aux couples homosexuels en 2013. N'ayant pas porté l'enfant de son ex-compagne, elle n'a pas pu adopter légalement la fille de celle-ci[5], situation qu'elle déplore : « S'il arrive quelque chose à la plus jeune, il faudra appeler la “mère du ventre” pour prendre d’éventuelles décisions médicales »[3].
En , Laurence Vanceunebrock est la rapporteure de sa proposition de loi interdisant les pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne. Le texte est adopté à l'unanimité en première lecture par l'Assemblée nationale[11]. La loi est adoptée en [12].
Durant la pandémie de Covid-19, elle mène un collectif de 12 parlementaires issus de la majorité qui demande que l’enveloppe consacrée aux « parcours de sortie de la prostitution », instaurée par la loi d’avril 2016, soit utilisée pour subvenir à l’urgence humanitaire des travailleuses du sexe[13].
Positionnement au sein du groupe LREM
Le , elle menace pour la première fois de quitter son groupe La République en marche si aucune mesure d'exclusion n'est prise à l'encontre de sa collègue de l'Oise, Agnès Thill. Elle accuse cette dernière de tenir des propos discriminants envers les personnes LGBT[14].
Le 22 novembre 2020, elle annonce sur Twitter qu'elle ne se reconnaît plus dans le mouvement d'Emmanuel Macron[15]. Cependant, elle se félicite de la décision de la majorité d'une « réécriture totale » de l'article 24 de la proposition de loi relative à la sécurité globale, et se dit « prête à poursuivre le travail engagé autour de l'aménagement de l'article 24 de cette loi, en toute responsabilité et en toute loyauté, en continuant de défendre les valeurs qui nous sont chères »[16].
↑ ab et c« La députée LREM Laurence Vanceunebrock-Mialon évoque son homosexualité et s'engage pour la PMA », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
↑« PMA, GPA, autoconservation d'ovocytes : que dit la loi en France ? », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
↑« La députée LREM Laurence Vanceunebrock-Mialon fait son coming-out (et va s'investir pour la PMA) », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).