En , le parti est secoué par la décision d'Éric Ciotti, son président, de faire alliance avec le Rassemblement national pour les élections législatives. LR n'obtient que cinquante sièges de député à l'issue des scrutins, mais douze postes ministériels, dont celui de Premier ministre, dans le gouvernement suivant. Éric Ciotti annonce finalement son départ définitif du parti le 22 septembre et fonde l’Union des droites pour la République (UDR), laissant la présidence du parti vacante.
Les Républicains, à la suite de l'UMP, est un parti politique héritier d'une longue lignée de différents partis gaullistes ou proches des majorités gaullistes.
En 2000, le RPR lance un chantier de création d'un parti unique de la droite parlementaire : l'Union en mouvement (UEM) se donne pour tâche de préparer l'élection présidentielle de 2002, en rassemblant les tendances gaullistes, libérales et démocrates chrétiennes pour la réélection de Jacques Chirac. Cependant, le président de Démocratie libérale (DL), Alain Madelin, est candidat contre Jacques Chirac en 2002.
Le , le RPR approuve la création d'une Union pour la majorité présidentielle (UMP), destinée à soutenir Jacques Chirac pour le second tour de la présidentielle[26]. La quasi-totalité des députés de Démocratie libérale rejoignent l'UMP, dont Jean-Pierre Raffarin qui est nommé Premier ministre le 6 mai 2002. Cette coalition remporte les élections législatives en juin 2002, avant de devenir un parti en novembre de la même année.
Le de la même année, les assises extraordinaires de Villepinte adoptent à 86,5 % la dissolution du RPR au sein de l'UMP, nouveau parti dont les assises fondatrices — qui lui donnent le nom d'Union pour un mouvement populaire — ont lieu le . DL ainsi qu'Écologie bleue se dissolvent également à la même date pour être fusionnées dans l'UMP.
Plusieurs partis ayant conservé leur autonomie sont associés à l'UMP dont FRS, CNIP, Parti radical, tandis que des parlementaires dissidents de l'UDF tels que Philippe Douste-Blazy la rejoignent. Le Parti radical, dirigé par Jean-Louis Borloo quitte finalement l'UMP en 2011, avant de créer l'UDI en 2012. Ce parti reste néanmoins allié à l'UMP lors de nombreuses élections.
L'UMP soutient les gouvernements nommés par Jacques Chirac entre 2002 et 2007, puis par Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012. Celui-ci prend le contrôle du parti à partir de la fin 2004. Dans l'opposition à partir de 2012, le parti connaît une succession de crises internes. En 2014, alors que Jean-François Copé est président du parti à la suite de son élection contestée en 2012, la révélation de l'affaire Bygmalion conduit à une démission de la direction du parti. Sortant de sa retraite politique, Nicolas Sarkozy fait campagne en vue du congrès de 2014 pour la présidence du parti, et promet, en cas de victoire, de changer le nom de l’UMP et de réformer ses statuts. Il est élu au premier tour de scrutin.
Transformation de l'UMP en LR en 2015
C'est le nom « Les Républicains » qui est retenu par la direction du parti[27],[28],[29]. À l’issue d'un vote des adhérents des et sur internet, la nouvelle appellation est approuvée par 83,3 %, les nouveaux statuts à hauteur de 96,3 % et la composition du nouveau bureau politique par 94,8 %, avec un taux de participation de 45,7 %[30],[31]. Le changement de nom est officialisé lors du « congrès fondateur » du au Paris Event Center, devant près de 10 000 personnes[32]. Cependant, juridiquement, il s'agit d'un changement de nom et non pas de la création d'un nouveau parti[33].
Ce nouveau nom, relativement large et consensuel au sein du parti, provoque néanmoins une polémique au sein d'une partie de l'opinion publique[34],[35]. Le , le tribunal de grande instance de Paris rejette le recours en référé, constitué par quatre partis ou associations de gauche et 143 particuliers et intenté contre l'utilisation du nom, estimant que « le trouble manifestement illicite et le dommage imminent ne sont pas démontrés »[36].
À l'Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire, Christian Jacob, souhaite que le groupe ne soit pas désigné sous l'abréviation « LR » mais par le nom complet « Les Républicains »[38],[39]. Malgré cette volonté du parti, celui-ci est généralement abrégé « LR » dans les médias[40],[41],[42].
Donné grand favori de l'élection présidentielle, François Fillon doit faire face à des critiques sur son projet libéral-conservateur assumé, puis à une affaire politico-judiciaire de plusieurs mois, qui remet en cause la légitimité de sa candidature au sein de son camp. Il se maintient cependant et termine à la troisième position du premier tour, avec 20 % des suffrages exprimés. En vue du second tour, il appelle à soutenir Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, tout comme la grande majorité des personnalités du parti, même si certaines refusent le « front républicain »[a],[46],[47], voire appellent à voter Marine Le Pen[b]. Laurent Wauquiez ne tranche pas entre vote pour Emmanuel Macron et vote blanc[50]. Emmanuel Macron est finalement élu et nomme Premier ministre Édouard Philippe, député et maire LR. Plusieurs élus LR signent alors une tribune dans laquelle ils indiquent souhaiter travailler avec le nouveau président[51], suscitant des tensions au sein du parti, où plusieurs s'y refusent. Bruno Le Maire et Gérald Darmanin sont nommés ministres[52].
Premier quinquennat d'Emmanuel Macron
François Baroin est désigné chef de file du parti pour les élections législatives de . Le projet de François Fillon pour l'élection présidentielle est alors amendé concernant des sujets polémiques, notamment sur la hausse de la TVA, la suppression du nombre de fonctionnaires ou encore des sujets de santé[53]. À l'issue du second tour de ces législatives, LR ne compte plus que 112 sièges à l'Assemblée nationale, un nombre néanmoins supérieur à ce que laissait présager le premier tour et les sondages.
Mais les dissensions ne disparaissent pas pour autant entre les députés souhaitant œuvrer dans une démarche « constructive » à l'égard du deuxième gouvernement Philippe et ceux qui y sont beaucoup plus réticents[54]. Douze d'entre eux, emmenés par Thierry Solère et Franck Riester, s'associent avec les seize élus UDI et quelques divers droite pour constituer un groupe autonome à l'Assemblée[55]. Le groupe Les Républicains, réduit à cent députés, reste néanmoins le plus important groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Le , le bureau politique de Les Républicains exclut les membres du gouvernement Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Franck Riester et Thierry Solère, tandis qu'il « prend acte du départ » d'Édouard Philippe, que celui-ci n'a lui-même pas annoncé, mais sans toutefois l'exclure formellement du parti[56],[57]. Bruno Le Maire n'était déjà plus membre de Les Républicains depuis sa nomination dans le gouvernement Philippe selon Bernard Accoyer[52]. Le , plusieurs élus LR lancent un nouveau parti de droite, Agir[58].
Aux élections européennes de 2019, Les Républicains enregistrent un résultat historiquement faible pour le principal parti de droite : créditée de 13 % dans les derniers sondages, la liste LR-LC-CPNT, conduite par François-Xavier Bellamy, arrive en quatrième position du scrutin, avec 8,5 % des voix[64]. Après le scrutin, plusieurs personnalités de LR, dont Valérie Pécresse, Bruno Retailleau et Gérard Larcher, remettent en cause la ligne prônée par Laurent Wauquiez. Celui-ci démissionne le de la présidence des Républicains, tandis que Valérie Pécresse et plusieurs autres élus quittent le parti[65],[66]. Le congrès d’ voit le chiraquien Christian Jacob l’emporter sur le souverainiste Julien Aubert et sur le national-libéral Guillaume Larrivé. Le parti perd les trois quarts de ses adhérents entre 2015 et 2019, leur nombre étant passé de 238 000 à 58 000[67]. Ce nombre remonte à 91 000 en 2021[68].
Les Républicains annoncent lors d'un congrès organisé le 25 septembre 2021 qu'ils choisiront leur candidat à l'issue d'une primaire interne (dite « fermée », par opposition à la primaire « ouverte » de 2016), appelée « congrès pour la France »[69]. Le candidat de droite favori des sondages, Xavier Bertrand, refuse dans un premier temps un tel scrutin, avant de s'y résoudre[70]. La primaire est organisée sous le contrôle d’un comité présidé par Christian Jacob qui valide cinq candidatures à la suite de l’obtention du nombre de parrainages d'élus requis : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse[71],[72]. Les adhérents placent Éric Ciotti (25,6%) et Valérie Pécresse (25,0%) en tête au premier tour, de peu devant Michel Barnier (23,9%) et Xavier Bertrand (22,6%)[73]. Les trois candidats éliminés appellent tous à voter pour Valérie Pécresse, qui remporte le second tour avec 61 % des voix des quelque 114 000 votants[74]. Ce second tour est analysé par les médias comme un vote pour la ligne politique à suivre pendant l'élection présidentielle entre « la droite sans tabou » d'Éric Ciotti et la présidente de Soyons libres, plus modérée[75],[76].
La campagne de Valérie Pécresse commence officiellement avec son premier meeting, le 11 décembre 2021[77]. Longtemps au coude-à-coude avec Marine Le Pen et Éric Zemmour dans les intentions de vote, elle voit progressivement l'« effet primaire » s'éroder lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février, au bénéfice d'Emmanuel Macron. Son meeting au Zenith de Paris le 13 février est jugé par la presse comme « catastrophique »[78]. Son débat avec Éric Zemmour le 10 mars ne lui permet pas de rebondir[79].
Le soir du premier tour, Valérie Pécresse obtient 4,78 % des suffrages, un score inférieur à ce que lui prédisait les sondages et qui ne permet pas au parti d'être remboursé de ses frais de campagne s'élevant à 15 millions d'euros, s'obligeant en conséquence un appel au don[80]. Valérie Pécresse affirme également s'être endettée personnellement à hauteur de 5 millions d'euros[81]. Cette dette laisse craindre pour la survie du parti de la droite parlementaire[82]. De plus, Les Républicains réalisent ainsi la pire performance pour un candidat gaulliste à l'élection présidentielle. Le parti vote le lendemain une motion concernant le second tour affirmant qu’« aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen » alors que Valérie Pécresse indique qu'elle votera pour Emmanuel Macron, et que Xavier Bertrand et Michel Barnier appellent explicitement au vote Macron, qui est au contraire refusé par Éric Ciotti[83].
Les élections législatives qui suivent confirment l'érosion de LR qui perd une cinquantaine de députés par rapport à la précédente législature, soit près de la moitié de leur groupe[84], ainsi que son statut de premier parti d'opposition au profit du Rassemblement national qui multiplie par onze son nombre de députés[85]. Le parti se retrouve également dépassé en nombre par La France insoumise et l'union des partis de gauche au sein de la NUPES[86]. Christian Jacob quitte la présidence de LR le 30 juin 2022. Annie Genevard lui succède, par intérim, à compter du 4 juillet suivant[87]. Un nouveau congrès, incluant une élection d'un nouveau président des Républicains est prévu début décembre 2022[88]. Éric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié décident chacun de leur côté de se présenter à la présidence du parti[89]. Éric Ciotti est élu président du parti le 11 décembre 2022[90].
Malgré la chute du nombre d'élus du parti à l'Assemblée, la situation de majorité relative de la coalition présidentielle positionne LR comme « faiseurs de rois » pour faire adopter les textes de la majorité, notamment sur les sujets liés à l'immigration et la sécurité. Le refus de la majorité des députés Les Républicains de voter une motion de censure en réponse à l'utilisation multiples de l'article 49.3 permet au gouvernement Borne de se maintenir en place[91].
Lors des élections sénatoriales de 2023, le parti perd douze sénateurs, notamment aux profits des communistes et écologistes, mais l'équilibre des forces à la chambre haute reste toutefois en sa faveur, permettant la reconduction de Gérard Larcher à sa tête[92],[93]. En décembre 2023, après l'adoption d'une motion de rejet de la version du projet de loi immigration du gouvernement Borne[94], Les Républicains parviennent à imposer en commission mixte paritaire une version proche de celle votée par le Sénat, plus répressive, en retirant toutefois la suppression de l'aide médicale d'état après l'engagement de la Première ministre d'un débat sur le dispositif au début de l'année 2024[95] ; grâce aux voix du Rassemblement national et de la majorité, le texte est adopté par les deux chambres du Parlement[96].
Après la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre, Rachida Dati est nommé ministre de la Culture au sein de son gouvernement, provoquant ainsi le transfuge d'une figure des Républicains[97],[98]. Éric Ciotti annonce dans la foulée son exclusion[99] et écarte tout vote de confiance pour le gouvernement Attal mais maintient aussi le refus du parti de déposer ou de voter une motion de censure[100].
Lors des élections européennes de 2024, le parti réfléchit et spécule sur son avenir, évoquant l'hypothèse d'une future alliance avec la macronie[101]. Plusieurs membres sont partagés sur le sujet : Laurent Wauquiez est hostile à toute coalition, mais Gérard Larcher ne fait pas vraiment taire les spéculations. Quant à Éric Ciotti, il se pose en adversaire de la macronie mais ne dit pas « jamais de la vie »[101].
Crise interne pour les élections législatives de 2024
Jordan Bardella et Éric Ciotti annoncent que « plusieurs dizaines » de candidats LR seront « soutenus » via cet « accord »[112] mais sans préciser de noms[112]. Sur les 61 députés sortants, seule Christelle d'Intorni le soutient. Il cite ensuite les députés européens Céline Imart et Christophe Gomart[113], mais la première se désolidarise plus tard[114]. Éric Ciotti investira finalement 62 personnes dont seulement une sur deux est adhérente LR[115]. Parmi elles, « de nombreux anciens soutiens » d'Éric Zemmour, mais aussi « des proches de Marion Maréchal Le Pen, des chroniqueurs de CNews, un porte-parole de Donald Trump en France, une ex-députée macroniste »[115] et de « très nombreux » parachutés depuis Paris[115].
Gérard Larcher, président LR du Sénat et Olivier Marleix, président du groupe parlementaire LR[116] demandent la démission d'Éric Ciotti[117], qui répond par « un affrontement surréaliste sur les réseaux sociaux » avec « le reste de sa famille politique »[118]. Gauthier Le Bret, journaliste de CNews, affirme que Gérard Larcher« négocie un accord avec la majorité présidentielle », ce qu'il dément immédiatement[104].
Éric Ciotti conteste son exclusion du parti Les Républicains, votée à l'unanimité du bureau politique, car ce dernier doit se réunir « sur convocation du président » ou « à l’initiative d’un quart des membres du conseil national », selon les statuts[119]. Un référé du tribunal judiciaire de Paris ordonne le la suspension des effets des deux décisions d'exclusion prononcées contre lui les 12 et 14 juin, à condition que sa défense saisisse dans les huit jours la justice sur le fond du dossier[120],[121]. Le 11 juin, il lance de concert avec Vincent Bolloré une pétition en ligne[122] mais jugée « manifestement illicite » par Alexandre Archambault, avocat spécialisé en droit du numérique, car sans précision sur l'usage des données personnelles[123].
Élections législatives de 2024 et gouvernement Barnier
Le , alors que la crise que traverse le parti n'a pas encore été résolue, Éric Ciotti annonce son intention de transformer le mouvement et de le rebaptiser Union des droites pour la République, faisant écho à l'ancien du parti gaulliste Union des démocrates pour la République (UDR)[124].
Le , Emmanuel Macron choisit Michel Barnier comme Premier ministre. Seize jours plus tard, la composition du gouvernement est annoncée ; Les Républicains obtiennent onze postes ministériels. Le lendemain, Éric Ciotti annonce qu'il quitte définitivement le parti et la présidence de celui ci le 1er octobre 2024[125]. Une direction collégiale intérimaire composée de François-Xavier Bellamy, Annie Genevard, Michèle Tabarot et Daniel Fasquelle est nommée le 16 octobre[126].
Les statuts de l'UMP prévoyaient le dépôt et le vote de déclarations de principe lors des congrès. Cette possibilité est mise en œuvre et choisie par plus de 150 000 adhérents lors du Congrès de l'UMP de novembre 2012.
En , la reconnaissance institutionnelle des courants au sein du parti n'est pas reprise dans les statuts du nouveau parti Les Républicains[127].
Depuis , un « conseil des sensibilités », « instance nouvelle qui rassemble des gaullistes, des libéraux et des centristes, avec pour mission de travailler au projet du parti » est créé par Laurent Wauquiez. Jean Leonetti (vice-président, centriste) plaide à ce moment : « Nous avons un président, Laurent Wauquiez, qui n'est pas contesté. Il ne peut rassembler que dans la diversité et l'innovation »[128].
Depuis la création de la Ve République en 1958, les gaullistes constituent de facto la force principale de la droite française. Ils se placent dans l'héritage du général de Gaulle, dont ils mettent en avant le volontarisme politique au service de la grandeur et des intérêts du pays. D'abord regroupés au sein de l'UNR et de l'UDR, ils sont à l'origine de la création du RPR (1976).
Avec le temps, des filiations politiques s'opèrent dans les rangs néo-gaullistes, selon l'influence particulière de personnalités qui les incarnent. On peut distinguer ainsi :
Les « chiraquiens », fidèles à l'action de Jacques Chirac et majoritaires au RPR puis à l'UMP jusqu'en 2004. Leurs représentants — parmi lesquels Alain Juppé, François Baroin, Hervé Gaymard —, un moment appelés « chiraco-villepinistes », ont gardé du général de Gaulle une approche pragmatique du pouvoir qui peut les amener, parfois inspirés aussi par le radicalisme, à défendre tantôt des idées d'inspiration libérale, tantôt des positions sociales et étatistes, mais nuancent fortement pour la plupart la geste transpartisane du gaullisme traditionnel : même si certains s'en défendent, ils ont été les artisans de l'ancrage « à droite » du gaullisme, à la suite de Georges Pompidou. Attachés à l'indépendance nationale, ils se rallient à la construction politique de l'Union européenne en privilégiant la démarche intergouvernementale. Vigilants sur les enjeux militaires, diplomatiques et culturels, ils sont soucieux du rôle régulateur de l'État dans la mondialisation. Parmi eux, les gaullistes dits « légitimistes », attentifs à la question de l'autorité et au respect de la lecture gaullienne des institutions de la République, tels que Michèle Alliot-Marie (via son mouvement Le Chêne), ne perçoivent pas le libéralisme comme solution globale et apparaissent comme les lointains héritiers de la tradition bonapartiste.
Les gaullistes sociaux ou « séguinistes » (en référence à Philippe Séguin), dont François Fillon, Roger Karoutchi et Henri Guaino. Sensibles au thème de la participation ou plus généralement au gaullisme de gauche, continuateurs du courant d'idées représenté en son temps par Louis Vallon, René Capitant ou dans une moindre mesure Jacques Chaban-Delmas, ils mettent l'accent sur une certaine forme de démocratie sociale, teintée de dirigisme, sans toutefois remettre en cause les fondements du libéralisme. Ils s'avèrent souvent progressistes sur les questions de société et comprennent une tendance cogestionnaire. Ils sont notamment présents dans le club Force républicaine de François Fillon, le Club Nouveau siècle, ainsi qu'à l'Union des jeunes pour le progrès (UJP) de Ferréol Delmas. À l'origine hostiles à une Europe supranationale et trop libérale, ils se sont, derrière Philippe Séguin, opposés au traité de Maastricht (1992). Néanmoins, ils ont évolué depuis sur cette question et certains ont fait campagne pour le « oui » lors du référendum de 2005 sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Lors de la campagne présidentielle 2017, François Fillon, vainqueur de la primaire organisée par le parti, défend l'idée d'une « France souveraine dans une Europe respectueuse des nations » tout en plaidant pour un renforcement de l’Union européenne en matière d'immigration ou de fiscalité, mais aussi pour un rapprochement avec la Russie[129].
Les libéraux réformateurs trouvent leur origine à DL (Hervé Novelli), au RPR (Patrick Devedjian) ou à l'UDF (Pierre Méhaignerie), ils sont notamment regroupés au sein du club Les Réformateurs, et des Cercles libéraux présidés par Alain Madelin. Cette famille trouve dans le libéralisme politique et économique une solution globale pour la société française. La liberté est donc leur valeur fondamentale et doit prévaloir à tous les niveaux qu'il s'agisse du développement économique, sur lequel ils mettent le plus l'accent, du champ d'intervention de l'État ou des questions sociétales (liberté individuelle). Ils rejettent l'égalitarisme, le dirigisme et encouragent les mouvements de mondialisation et de libéralisation de l'économie qu'ils estiment positifs. Cette famille constitue un soutien important de Nicolas Sarkozy qui, cependant, apparaît un peu moins libéral qu'il ne l'a été. On peut notamment citer David Martinon, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, ou encore Emmanuelle Mignon, sa directrice de cabinet et l'une de ses « plumes »[132].
Les conservateurs trouvent leur origine au sein du RPR, du RPF de Charles Pasqua ou du MPF et constituent l'aile la plus conservatrice du parti, avec La Droite populaire. Ils se réclament généralement de l'héritage gaulliste, dont ils retiennent essentiellement les prises de positions souverainistes et en faveur d'une « Europe des Nations », mais s'en écartent en assumant la promotion d'une droite « décomplexée ». Eurosceptique, cette tendance est souvent considérée proche de mouvements externes classés à la droite du parti, comme les partis souverainistes (MPF de Philippe de Villiers ou bien Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan), et exprime son attachement à la prise en compte des aspirations des électeurs du Front national, tout en affirmant vouloir indéfectiblement rester dans la famille de la droite républicaine. Le positionnement patriote et souverainiste de cette tendance lui donne une influence plus grande que son poids réel au sein du parti en ce qu'elle tient un discours susceptible d'attirer les suffrages d'électeurs du Front national.
La démocratie chrétienne est un courant de pensée politique, se référant à des principes religieux, qui se développe en Europe à partir de la fin du XIXe siècle. Elle cherche à promouvoir, au sein d’une société démocratique et pluraliste, une politique inspirée du message qu’expriment les Évangiles, la doctrine sociale de l'Église et les travaux de penseurs chrétiens.
Les chrétiens conservateurs sociétaux (Christine Boutin) sont notamment rassemblés au sein du Parti chrétien-démocrate. Historiquement proches des démocrates chrétiens, ils en constituent une tendance plus affirmée dans son attachement aux valeurs catholiques, rejetant le libéralisme à la fois d'un point de vue sociétal (participation aux marches anti-IVG, opposition au PACS) et économique. Ils se caractérisent notamment par des prises de positions très sociales (par exemple le revenu universel) dans une démarche vers des catégories de populations qu'ils estiment négligées ou rejetées par la société (les détenus, sans abris…), souhaitant ainsi être les tenants d'une droite « plus humaine ».
Les idées des conservateurs, incluant un questionnement sur l'identité nationale mais aussi un renforcement des mesures de lutte contre l'immigration et l'insécurité, sont reprises — sur les conseils de Patrick Buisson — par Nicolas Sarkozy dans l'optique de prendre des voix au Front national[137]. Ces positions ont pu créer des tensions au sein de la droite : ainsi, début 2011, un débat sur la laïcité, considéré comme anti-islam par des médias et les différents cultes[138], provoque des dissensions entre le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et le Premier ministre, François Fillon[139]. Deux mois plus tard, un débat sur la double nationalité, reprenant des propositions de Claude Goasguen[140] mais aussi de Marine Le Pen[141], oppose les députés de La Droite populaire à des élus centristes ou plus modérés comme Étienne Pinte ou Nathalie Kosciusko-Morizet[142].
L'historien Nicolas Lebourg estime alors que « la droite est aujourd'hui invertébrée, elle ne sait plus se différencier des autres courants de pensée pour proposer une offre politique autonome. Elle parle sans cesse de combat culturel mais n'offre pas de conception du monde qui lui soit propre, et se limite en général en cette matière à des problématiques sociétales contre la société multiculturelle […]. Elle n'a d'ailleurs pas de revue théorique, preuve que cette prétendue prétention au combat culturel n'est que slogan »[143].
Organisation
L'organisation repose sur une direction, un bureau politique et un conseil national.
Les statuts ont été révisés à plusieurs reprises. La version actuelle est le fruit d'une dernière révision, validée par les adhérents en 2021, dans le but de donner davantage de poids aux jeunes[121], qui sont représentés dans les strates dirigeantes nationales[144].
Vacance de la présidence du au . Le candidat à la présidentielle, François Fillon, puis le secrétaire général, Bernard Accoyer, sont à la tête du parti.
Nommée par Nicolas Sarkozy. Elle est évincée de la direction en raison de sa prise de position contre la politique électorale du parti pour le second tour des élections régionales de 2015.
Le 7 décembre 2021, il est démis de sa fonction de vice-président par Christian Jacob après un tweet où il se demandait « comment rester insensible » au discours d'Éric Zemmour.
Nommé vice-président exécutif par Éric Ciotti. Il est démis de ces fonctions un mois plus tard à la suite de son opposition intransigeante à la réforme des retraites, soutenue par la direction du parti.
Le , Nicolas Sarkozy désigne 25 nouveaux membres à la direction du parti. Ainsi Valérie Pécresse est désignée comme la « coordonnatrice des élections régionales », secondée par Guillaume Peltier. Maud Fontenoy est nommée déléguée à l'environnement. L'économiste Christian Saint-Étienne, ancien membre de l'UDI, est nommé au poste de délégué à l'économie. Olivier Dassault est nommé président du comité des entrepreneurs, afin de permettre à ces derniers de participer à l'élaboration du projet présidentiel. Édouard Courtial est conseiller politique aux côtés de Brice Hortefeux et Luc Chatel. Bérengère Poletti est secrétaire générale adjointe aux fédérations professionnelles. L'ancien ministre Roger Karoutchi est délégué à la riposte. La commission nationale d'investiture sera présidée par Christian Estrosi. Valérie Debord avec Madeleine de Jessey, leader de l'association Sens commun sont responsables des programmes de formation[146],[147]. Le , Nicolas Sarkozy complète la direction du parti avec des délégués nationaux dont Thierry Mariani, délégué national aux Français de l'étranger, assisté de Christophe-André Frassa. Jean Rottner est responsable des élus locaux et secrétaire général du comité des maires[148].
Après la victoire de Laurent Wauquiez lors du congrès de 2017, une nouvelle direction est annoncée le : Virginie Calmels devient première vice-présidente et vice-présidente déléguée, Guillaume Peltier deuxième vice-président, Damien Abad troisième vice-président, Annie Genevard secrétaire générale, Geoffroy Didier secrétaire général délégué chargé notamment de la stratégie de communication et du porte-parolat, Julien Aubert secrétaire général adjoint chargé de la formation, Valérie Boyer secrétaire générale adjointe chargée des relations avec la société civile, Mathieu Darnaud secrétaire général adjoint chargé des élus locaux, Fabien Di Filippo secrétaire général adjoint chargé des adhésions, Virginie Duby-Muller secrétaire générale adjointe chargée des fédérations, Sophie Primas secrétaire générale adjointe chargée des relations avec les parlementaires, Lydia Guirous, Gilles Platret et Laurence Sailliet porte-paroles.
Début juillet 2021, Annie Genevard devient vice-présidente déléguée de LR, soit la no 2 du parti, en remplacement de Guillaume Peltier[158]. Dans la foulée, Agnès Evren est nommée porte-parole du parti, en tandem avec Gilles Platret[159].
D'après les statuts de 2015, le bureau politique du parti est composé de 115 membres contre 61 pour l'ancienne UMP. L'ensemble des composantes du parti doit y être représenté. Dix-sept personnalités en sont membres de droit, avec les trois premiers dirigeants du parti (président, vice-président et secrétaire général), auxquelles s'ajoutent les anciens Premiers ministres et les anciens présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Dix-huit personnalités sont des « membres invités permanents ». Enfin, trois collèges viennent compléter le bureau et sont composés comme suit : cinquante parlementaires, vingt élus non parlementaires et dix représentants des fédérations[160],[161].
Conseil national
Le Conseil national détermine, dans l’intervalle des sessions du Congrès, les orientations politiques du Mouvement. Il veille au bon fonctionnement du mouvement. En 2015, le Conseil national est présidé par Jean-Pierre Raffarin. Luc Chatel lui succède le , jusqu'à sa démission, le . Tous deux quittent la vie politique, le premier en [162], le second en novembre de la même année[163]. Le Conseil national est par la suite présidé successivement par Jean Leonetti de 2018 à 2019, puis Annie Genevard de 2019 à 2023 et par Rachida Dati de 2023 à 2024.
Ancien Premier ministre de 2002 à 2005, il est nommé président du Conseil national en 2015 par Nicolas Sarkozy. Il démissionne en 2016 et soutient la candidature d'Alain Juppé lors de la primaire présidentielle. Il se retire finalement de la vie politique en 2017.
Il est nommé président du Conseil national par Nicolas Sarkozy. Il démissionne en 2017 après l'élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti et annonce quitter la vie politique.
Il est nommé président du Conseil national par Laurent Wauquiez et devient également vice-président délégué du parti. Après la démission de Laurent Wauquiez, il devient président du parti par intérim et quitte ses fonctions à la suite de l'élection de Christian Jacob.
Elle est nommée présidente du Conseil national par Christian Jacob. Elle cumule cette fonction avec celle de vice-présidente déléguée du parti entre 2021 et 2023. Après la démission de Christian Jacob, elle devient présidente du parti par intérim jusqu'à l'élection d'Éric Ciotti. Elle quitte sa fonction en 2023 lorsqu'elle est nommée par ce dernier secrétaire générale du parti.
Elle est nommée présidente du Conseil national par Éric Ciotti.
Congrès
Le congrès, qui constitue l'assemblée générale de LR, regroupe les adhérents à jour de cotisation et délibère sur l’action générale et les orientations politiques du parti[164].
Les Jeunes Républicains rassemblent les adhérents du parti Les Républicains âgés de 16 à 29 ans jusqu'en 2021, puis de 16 à 34 ans. Le mouvement a à sa tête, un président élu pour deux ans. Tous les adhérents du parti rentrant dans cette catégorie d'âge sont inscrits automatiquement chez les Jeunes Républicains. Une fois le cap des 35 ans atteint, les adhérents sont radiés du mouvement de jeunesse.
Son fonctionnement repose sur une organisation décentralisée. Ce fonctionnement est confirmé en 2004 avec l'établissement de statuts garantissant l'élection du président des Jeunes Républicains par les conseillers nationaux des Jeunes Républicains (CNJR), eux-mêmes élus par l'ensemble des adhérents.
Au niveau local cependant, les responsables départementaux jeunes (RDJ) sont nommés par le président des Jeunes Républicains en accord avec le secrétaire départemental de la fédération Les Républicains. Un responsable départemental ne peut donc être nommé si le parti ne le souhaite pas. Inversement, le RDJ ne peut pas être nommé sur ordre du secrétaire départemental. Dans la réalité, il s'agit le plus souvent d'un accord entre les parties.
En 2020, sur quelque 50 000 adhérents à LR, moins de 500 ont moins de 35 ans, ce qui conduit à élargir la catégorie d'âge et à leur accorder plus de place dans les instances dirigeantes[165],[121].
Académie Georges Mandel
En mai 2023, Éric Ciotti, président du parti, annonce la création de l'Académie Georges Mandel, une structure destinée à former de jeunes talents pour refonder l'idéologie du mouvement[26].
En , Le Monde fait état d'une situation financière comprenant une dette à hauteur de 55 millions d'euros[168]. Cet endettement financier, de 74 millions d'euros en 2014, est dû au coût d'acquisition du siège, aux conséquences de l'affaire Bygmalion[169], et à une forte baisse du nombre d'adhérents, qui n'étaient que 56 000 à avoir acquitté leur cotisation en 2019[167].
En novembre 2019, l'endettement est ramené à 13,2 millions d'euros, 36 millions d'euros sur les 46 de prix de cession du siège ayant été affectés au remboursement de la dette, et des économies ayant été réalisées sur les plus hauts salaires[c] et sur les frais de personnel dont les effectifs sont passés de 101 en 2013 à 66 en 2019[167].
Le parti Les Républicains compte ou a compté dans ses rangs plusieurs personnalités figures de la politique française, qui ont parfois pu occuper les plus hautes fonctions de la République :
un ancien président de la République : Nicolas Sarkozy (2007-2012), président du parti de 2015 à 2016.
a Au sein de l'UDC. b Candidats présentés par le parti, sans compter ceux présenté par les LR menés par E. Ciotti en alliance avec le Rassemblement national.
Dominique Bourg, Nathalie Kosciusko-Morizet, David Levaï, Henri Weber, et Bernard Cazeneuve, « L’écologie dans la politique. Autour de Bernard Cazeneuve », Le Débat, 2019, no 207, nᵒ 5, p. 4.
Littérature secondaire
Florence Haegel, Les droites en fusion: transformations de l’UMP, Paris, Presses de la fondation nationale de sciences politiques, 2012, 339 p.
Perrineau P. et C. Ysmal (dir.), Le vote de tous les refus: les élections présidentielle et législatives 2002, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 2003, 444 p.
Florence Haegel et Gérard Grunberg, La France vers le bipartisme ?: La présidentialisation du PS et de l’UMP, Presses de Sciences Po, 2007.
Jérôme Fourquet, « Primaire à droite et au centre: Le rapport de force à un an du scrutin », Commentaire, 2015, Automn, nᵒ 3, p. 531.
Pierre Martin, « La gauche, la droite et les élections municipales », Commentaire, 2014, Numéro 146, nᵒ 2, p. 357.
Lucie Bargel et Anne-Sophie Petitfils, « « Militants et populaires ! » une organisation de jeunesse sarkozyste en campagne: L’activation périodique d’une offre organisationnelle de militantisme et ses appropriations pratiques et symboliques », Revue française de science politique, 2009, vol. 59, nᵒ 1, p. 51.
Yann Raison du Cleuziou, « Un ralliement inversé ?: Le discours néo-républicain de droite depuis la Manif pour tous », Mil neuf cent, 2016, no 34, nᵒ 1, p. 125.
Yann Raison du Cleuziou, « Sens commun : un combat conservateur entre deux fronts », Le Débat, 2018, vol. 199, nᵒ 2, p. 105.
Laurent de Boissieu, « Droite, année triple zéro », Le Débat, 2013, vol. 176, nᵒ 4, p. 26.
Guillaume Tabard, La malédiction de la droite, Éditions Perrin, 2019.
Pascal Drouhaud, « L’UMP et les relations internationales », Revue internationale et stratégique, 2004, vol. 55, nᵒ 3, p. 11.
Rémi Lefebvre, « Du PS à l’UMP: De quoi les primaires sont-elles le nom ? », Savoir/Agir, 2015, vol. 32, nᵒ 2, p. 21.
↑Médiapart, revenant sur la condamnation en raison d'un problème de forme de LR par le tribunal des prud'hommes pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse d'Éric Cesari, directeur général au moment de l'affaire Bygmalion, fait état d'un salaire mensuel de 12 000 euros en 2014. LR condamné pour le licenciement de son ancien directeur général, lIlyes Ramdani, Mediapart, 7 janvier 2021
↑« Congrès des Républicains : près de 53 % de participation après dix heures de vote pour désigner le candidat à l’élection présidentielle », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« En un graphique : l’effondrement des Républicains et du Parti socialiste au fil des dernières présidentielles », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« LR, à l'offensive sur l’immigration, veut afficher une image d’unité après les divisions sur les retraites », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Loi « immigration » adoptée au Parlement, crise dans le camp présidentiel… Retrouvez les réponses à vos questions », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Loi « immigration » : « une déflagration », le récit d’une soirée de vote houleuse à l’Assemblée nationale », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b"Législatives 2024 : comment les médias de Vincent Bolloré orchestrent l’alliance du RN et de la droite" par Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach le 16 juin 2024 [1]
↑"Les Républicains envoient à Éric Ciotti son avis d’expulsion après une folle journée". Article par Alexandre Pedro, dans Le Monde le 13 juin 2024 [2]
↑« Après Guilhem Carayon, l’eurodéputée LR Céline Imart soutient Éric Ciotti », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b"Elections législatives 2024 : Jordan Bardella annonce un « accord » entre le RN et Éric Ciotti avec « plusieurs dizaines » de députés LR « soutenus » [4]
↑Article par François Blanchard et Alexis Cuvillier, BFM TV le 12/06/2024 [5]
↑Article par Sylvain Duchampt, France 3 le 12/06/2024 [6]
↑ ab et c"Législatives 2024 : les amis d’Éric Ciotti » alliés avec le RN, un ensemble hétéroclite où les LR sont minoritaires", article par Alexandre Pedro et Clément Guillou, dans Le Monde le 17 juin 2024 [7]
↑« En direct, élections législatives : Éric Ciotti veut une alliance de la droite avec le RN, les appels à sa démission se multiplient chez LR », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Éric Ciotti a préparé avec Vincent Bolloré son ralliement au RN en vue des législatives françaises. Article dans le quotidien suisse Le Temps du 13 juin 2024 [9]
↑Article de Raphaël Grably le 13/06/2024 sur BFM TV [10]
↑« Présidentielle 2022 : le Mouvement conservateur, affilié à LR, rejoint Eric Zemmour après la défaite d'Eric Ciotti », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
↑« LR et le microparti de François Fillon s’accordent sur le partage des dons de la campagne », Le Monde, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
↑« Election présidentielle 2022 : Valérie Pécresse conteste également la primauté du droit européen, après la décision prise par la Pologne », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑Dominique Albertini, « Bruno Retailleau : «Dire que la France souffre du libéralisme, c’est une mauvaise plaisanterie» », Libération, (lire en ligne)