Elle est déléguée nationale de l'UNI, un syndicat étudiant classé à droite, pendant ses études[1] et selon LCP « va devant les tribunaux pour demander l'évacuation d'étudiants bloqueurs à l'université de Nancy »[2].
Elle est investie par Les Républicains (LR) pour les élections législatives de 2022[7]. Arrivée en tête au premier tour, Anne-Laure Blin est élue seule députée LR de Maine-et-Loire le [8].
En mars 2024, elle fait partie des douze députés LR qui votent contre l'inscription de l'avortement dans la Constitution[9].
Lors de la crise de 2024 au parti Les Républicains, elle fait partie des députés qui refusent l'alliance avec l'extrême droite souhaitée par Eric Ciotti et participe au bureau politique qui vote l'exclusion de ce dernier du parti[10].
En 2021, elle fait partie des parlementaires ayant déposé une proposition de loi[13] à l'Assemblée nationale pour créer un « ticket restaurant étudiant » en réponse aux difficultés financières et sociales rencontrées par les étudiants, aggravées par la crise sanitaire. Cette proposition de loi est adoptée au Sénat[14] avant d'être rejetée par la majorité LREM à l'Assemblée nationale[15],[16].
En mars 2021, sur la chaîne LCP, elle dénonce « la doxa populaire qui dit qu'il faut acter le réchauffement climatique » et demande des éléments « qui prouvent cette question du réchauffement climatique »[17],[18]. Repris sur Twitter en janvier 2022, ces propos suscitent des réactions des personnalités écologistes Yannick Jadot et Matthieu Orphelin, ainsi que de la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, qui les qualifient de climatosceptiques[19],[20].
↑Franck de Brito, « La députée LR du Maine-et-Loire émet des doutes sur le réchauffement climatique et enflamme Twitter », Ouest France, (lire en ligne).