Elle est nommée chevalier de l’ordre national du Mérite le [2] pour "ses parcours professionnels exemplaires de médecin en qualité d’oncogériatre, ses activités de recherche en oncogériatrie ainsi que son investissement dans la vie des sociétés, ses actions des formations pour les soignants et étudiants et direction de thèses, la présidence et la modération de sessions de congrès"[3]
Elle fait partie des parlementaires actionnaires de la multinationale TotalEnergies (pour environ 8 700 €), ce qui pose des questions d’ordre déontologique et politique, notamment lors des débats et des votes à l'Assemblée ayant trait au dérèglement climatique, à la hausse des prix du carburant et aux taxes sur les superprofits[4],[5]. Pour France 3, le fait qu'elle siège à la commission des Affaires sociales rend sa situation moins problématique que pour certains de ses collègues qui siègent dans des commissions intervenant plus directement sur les dossiers énergétiques[6].
Parcours politique
Laurence Cristol entre dans le paysage politique en 2008 lorsqu'elle intègre le conseil municipal de Saint-Clément-de-Rivière pour travailler notamment sur l'accompagnement des personnes âgées[1]. Elle est membre du parti Les Républicains (LR) à partir de 2016[1].
En 2018, à la suite d'une crise politique, le maire démissionne. Laurence Cristol est alors élue par le conseil municipal pour diriger la commune[7]. Elle est réélue lors des élections municipales de 2020[1],[8].
Laurence Cristol est également conseillère générale de l'Hérault depuis 2015 et vice-présidente chargée du tourisme à la Communauté de communes du Grand Pic St-Loup[9].
Laurence Cristol ferait partie des signataires d'une charte de La Manif pour tous[10], selon une affirmation de ses adversaires, mais démentie par l'élue, qui affirme avoir seulement participé à un débat et « signé un document nullement homophobe, qui évoquait seulement la famille et l'éducation »[11],[10].
En , elle s'oppose à l'installation d'un centre d'accueil temporaire pour mineurs non accompagnés dans le nord de Montpellier, aux frontières de sa commune à Saint-Clément-de-Rivière. Elle dit ne pas y être opposée en soi, mais ne pas être favorable à une implantation près du centre commercial Trifontaine[12].
Élections législatives de 2022
Elle quitte LR après l'élection présidentielle[1].
Cristol arrive en tête du premier tour avec 26,68 % des suffrages, puis l'emporte au second tour face à la candidate EÉLV (NUPES) Julia Mignacca avec 53,10 %[14].
Durant son mandat, elle s’est notamment illustrée au niveau national en tant que rapporteure de la loi bien vieillir et de la loi fin de vie[15],[16],[17]
A la suite de la dissolution de l'assemblée nationale en juin 2024, elle se présente à sa propre succession et déclare « Je ne suis pas femme à quitter la barre dans la tempête. »[18].