L'Insee et La Poste lui attribuent le code 66. Il n'y a pas de terme officiel pour désigner les habitants des Pyrénées-Orientales, couramment appelés Catalans, Catalanes[2] ou Roussillonnais, Roussillonnaises[3], bien que ces termes puissent prêter à confusion avec les habitants de la Catalogne et ceux du seul Roussillon. Les Pyrénées-Orientales font à la fois partie du Grand Sud-Ouest français et du Grand Sud-Est français.
Il fait partie des rares départements français (avec les Alpes-Maritimes, les Pyrénées-Atlantiques, l'Aude et la Corse) qui permettent à leurs habitants et aux touristes de profiter à la fois de la montagne et de la mer.
Points extrêmes du département des Pyrénées-Orientales :
Commune la moins étendue : Mont-Louis (39 hectares)
Géologie et relief
La majeure partie du département est située à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées[5],[6].
Immédiatement à l'est de cette chaîne se trouvent la plaine du Roussillon et le littoral du Roussillon, qui sont également situés dans le département.
Les montagnes pyrénéennes se sont formées lorsque la plaque tectonique ibérique a convergé avec la plaque tectonique eurasienne au cours d'une période s'étendant d'environ 100 à 30 millions d'années[7],[8].
Mais la plupart des formations géologiques de la partie montagneuse du département (la partie située dans la zone axiale des Pyrénées, y compris les massifs du Puigmal, du Canigou et des Albères) datent de périodes beaucoup plus anciennes, de 600 à 300 millions d'années environ (Néoprotérozoïque au Carbonifère). Ces formations ont été intensément déformées et métamorphosées pendant l'orogenèse hercynienne (ou varisque), qui a atteint son apogée il y a environ 300 millions d'années.
Dans les Fenouillèdes et d'autres zones de la partie nord du département, on trouve des formations géologiques datant d'environ 200 à 100 millions d'années.
Lorsqu'à partir de 30 millions d'années environ, une période d'extension et de subsidence tectonique s'est installée, la plaine du Roussillon et le golfe du Lion se sont formés. Un processus similaire à l'intérieur des Pyrénées orientales a conduit à la formation de bassins géologiques en Conflent, Cerdagne et Capcir.
Le relief de nombreuses parties du département a été profondément modifié à la suite de conditions climatiques très froides au cours des 2 millions d'années les plus récentes. On observe une érosion par les glaciers notable, par exemple dans les vallées du Carol (Cerdagne) et de la haute Têt.
Le point culminant est le pic Carlit (2 921 m), mais la montagne la plus connue reste le pic du Canigou.
Les Pyrénées-Orientales sont traversées d'ouest en est par trois fleuves parallèles, le Tech, la Têt et l'Agly. C'est également dans les Pyrénées-Orientales que l'Aude prend sa source.
Le Sègre et son affluent le Carol prennent leur source en Cerdagne française et s'écoulent naturellement vers l'Espagne pour rejoindre l'Èbre.
Le climat, de type méditerranéen, permet d'avoir des hivers relativement doux, les chutes de neige étant très rares en plaine. Les étés sont chauds. Les vents jouent un grand rôle, en particulier la Tramontane, vent du nord-ouest, qui atteint fréquemment des vitesses supérieures à 100 km/h. Le vent marin (la Marinade) apporte pour sa part grisaille et pluie.
En catalan, le département se nomme Pirineus Orientals, et en occitanPirenèus Orientals.
Lors de sa création le , le territoire se nomme d'abord département du Roussillon. Mais ce nom rappelle trop la province de l'Ancien Régime et change donc dès le pour celui de département des Pyrénées-Orientales[10].
Les catalanistes donnent aux Pyrénées-Orientales le nom de Catalogne nord (ou Catalogne du Nord), voire de Catalogne française. Ce premier terme a été inventé dans les années 1930 par Alphonse Mias, militant catalaniste et fondateur de la revue-mouvement Nostra Terra, qui souhaitait rappeler les liens historiques et culturels de cette région avec le reste des territoires catalans. Le choix des noms Catalogne Nord, Catalogne du Nord,Roussillon ou Pyrénées-Orientales, traduit plus ou moins l'attachement à une identité catalane[11].
L'Institut d'Estudis Catalan (IEC), l'académie normative de la langue catalane dont le siège est à Barcelone a officialisé le toponyme Catalunya del Nord en lieu et place de Catalunya Nord depuis le 19 juin 2007[12].
Le terme Catalogne Nord a obtenu une première forme de reconnaissance officielle lors de la session du conseil départemental des Pyrénées-Orientales du , où a été approuvée une Charte en faveur du catalan. Celle-ci déclare en préambule que « La langue catalane, née il y a plus de mille ans, constitue un des piliers de notre identité, du patrimoine et de la richesse du département des Pyrénées-Orientales (Catalunya Nord) ». Le terme Catalogne Nord, écrit toutefois en catalan et non en français, apparaît ainsi pour la première fois sur un document officiel.
Son usage tend donc aujourd'hui à être plus courant, en particulier dans son usage par les touristes de la Catalogne Sud.[réf. nécessaire]
Le , Jean-Xavier Bureau de Pusy présente à la Constituante un Rapport sommaire sur la nouvelle division du royaume[13], assortit d'un Tableau des départements, suivant l'ordre du travail[14] dans lequel il propose que « le Roussillon, agrandi par une petite cession du Languedoc », forme un département « termin(ant) la chaîne des Pyrénées ». Il convient de l'exiguïté d'un tel département qui n'aurait que « deux cents lieues (carrées) » de superficie ; mais la justifie par « sa position physique (qui) ne permet pas de l'étendre sans tomber dans une contradiction manifeste avec les motifs qui ont déterminé la division (du royaume) en départements ». « En effet, poursuit-il, le Roussillon, borné au midi par la grande chaîne des Pyrénées, est séparé à l'ouest du pays de Foix, par des montagnes presque incommunicables ; au nord, il est séparé du Languedoc par une autre chaîne de montagnes, et sa limite orientale est bornée part la mer (Méditerranée) ».
Le 9 février suivant, l'Assemblée nationale constituante prend un « décret particulier », portant création d'un « département du Roussillon » ayant la ville de Perpignan pour chef-lieu et divisé en trois « districts » ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.
Elle le réitère le 26 février suivant, dans son « décret général », relatif à la division du royaume en quatre-vingt-trois département, dont l'article 65 du titre II crée le département des Pyrénées-Orientales, ayant Perpignan pour chef-lieu et siège de son assemblée, et divisé en trois districts ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.
Sanctionné par lettre patente du 3 mars 1790, ce décret général devient la loi des 26 février – 3 mars 1790.
Deux dates permettent de mieux comprendre l'histoire de ce département :
1659 : la province du Roussillon et une partie de la Cerdagne sont cédées par l’Espagne à la couronne de France au traité des Pyrénées, à l’exception de l'enclave de Llívia. La frontière politique de 1258 devient alors une limite entre deux provinces du royaume de France.
Malgré la création du département en 1790, les différences se sont maintenues entre les deux entités. Les Catalans utilisent le terme péjoratif de gavatxos pour désigner les habitants du Fenouillèdes et de l'Aude. En fait, ce terme est toujours très répandu en Espagne sous les formes gavatx (en catalan) et gabacho (en castillan). Gavatx pourrait être assimilé au mot Boche en français [réf. souhaitée]. Mais il désigne les Français[15]. Il est encore vivace car la dernière invasion de l'Espagne date des guerres napoléoniennes. Dans la partie catalonophone des Pyrénées-Orientales, ce terme a perdu sa connotation agressive et est devenu moqueur, il est plus assimilable au franchouillard usité par les Français, ou au mot Teuton que ceux-ci emploient pour désigner les Allemands.
La couronne espagnole, désireuse de retrouver son ancienne possession, envahit avec ses troupes le département en avril 1793, mais la France le récupéra treize mois plus tard, avec la guerre du Roussillon.
Au XIXe siècle, les Pyrénées-Orientales furent l'un des départements les plus républicains de France. François Arago, homme politique et savant né à Estagel, en est le symbole.
Au la région Languedoc-Roussillon, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Midi-Pyrénées pour devenir la nouvelle région administrative Occitanie.
En 2024, une consultation sur le changement de la dénomination des Pyrénées-Orientales a lieu. Le nom retenu sera ensuite proposé à l’État par le conseil départemental[16].
L'économie du département repose traditionnellement sur l'agriculture, dominée par l'arboriculture (nombreux vergers de pêchers, d'abricotiers et de cerisiers), le maraîchage (salades, artichauts notamment) et la viticulture.
Dans ce domaine, les Pyrénées-Orientales se distinguent par une importante production de VDN (vins doux naturels), avec quatre appellations prestigieuses : Banyuls, Maury, Rivesaltes, Muscat de Rivesaltes, sans compter le Byrrh, élaboré dans les caves de Thuir. On produit aussi de nombreux vins secs AOC, rouges surtout, dont l'appellation Collioure est sans doute la plus connue.
L'agriculture biologique trouve dans les Pyrénées-Orientales un lieu de prédilection puisque ce sont près de 10 % de la SAU du département qui sont aujourd'hui convertie à ce mode de production respectueux de l'environnement.
Il faut cependant préciser qu'à peine plus de 8 000 personnes, si on excepte les saisonniers, vivent de l'agriculture. Les entreprises industrielles sont peu nombreuses, et ne peuvent constituer une ressource suffisante pour le département, qui connaît un important taux de chômage (plus de 15 % de la population active). La majorité de la population travaille dans le secteur tertiaire (administration, services, distribution, tourisme**). Le recensement de 1999 donnait les chiffres suivants dans la répartition des actifs :
agriculture : 8 227 ;
industrie : 10 389 ;
construction : 8 460 ;
tertiaire : 97 673.
Le taux de pauvreté dans le département s'élève à 20,70 % en 2022[18].
En 2022, le département comptait 492 964 habitants[Note 2], en évolution de +3,92 % par rapport à 2016 (France hors Mayotte : +2,11 %).
La ville de Perpignan (122 000 habitants) en regroupe plus d'un quart à elle seule, et plus de la moitié avec sa banlieue. C'est la seule ville importante, et seules les villes de Canet-en-Roussillon, Saint-Estève, Saint-Cyprien, Argelès-sur-Mer, Pia, Cabestany et Saint-Laurent-de-la-Salanque dépassent les 10 000 habitants. Les autres villes importantes sont Rivesaltes, Bompas, Thuir, Céret, Elne, Le Soler, Prades et Toulouges, comptant chacune entre 6 500 et 10 000 habitants.
L'arrondissement de Perpignan, avec 295 776 habitants en 2022, est celui qui compte le plus d'habitants dans le département. En effet, les deux autres, les arrondissements de Céret et de Prades, comptent respectivement 136 277 habitants et 60 911 habitants.
La répartition par tranches d'âge montre un nombre relativement élevé de personnes âgées de 60 ans et plus (29 % de la population contre 21,3 % pour l'ensemble de la France).
Cette vieillesse de la population a pour conséquence un taux de mortalité supérieur à celui des naissances. Pourtant la population est en augmentation constante depuis plusieurs décennies grâce à un solde migratoire nettement positif. Le département attire en particulier des retraités grâce à son climat agréable, ce qui contribue à la fois à l'augmentation de la population et à son vieillissement[19].
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
181 955
183 056
181 763
189 490
191 856
197 940
208 855
211 187
210 125
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
208 348
212 121
213 171
212 986
217 503
229 979
238 647
233 347
228 776
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
230 285
251 231
281 976
299 506
334 557
363 796
392 803
432 112
452 530
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
474 369
487 307
492 964
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[20] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[21] puis population municipale à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Communes les plus peuplées
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
En 2023, le département des Pyrénées-Orientales compte 50 549 immigrés, soit 10,53% de la population totale du département[23].
Langues et culture
La plus grande partie du département est historiquement de culture catalane, sauf dans le Fenouillèdes, au nord, de culture occitane[24]. Le français est la langue communément parlée dans le département, on estime cependant qu'un quart de la population sait parler catalan[25].
D'après Abel Hugo, en 1835, la langue catalane était la seule en usage parmi le peuple du Roussillon[26].
L'État impose historiquement le français comme seule langue d'usage et de scolarisation. En 1700, un édit de Louis XIV interdit l'usage du catalan dans les actes publics à peine de nullité car « cet usage répugne et est en quelque façon contraire à Notre Autorité, à l'honneur de la Nation Française et même à l'inclination des habitants desdits Pays [de Roussillon, Conflent et Cerdagne], lesquels en toutes occasions ne témoignent pas moins de zèle et d'affection pour notre service que nos anciens Sujets »[27]. Au cours du XXe siècle, beaucoup de Catalans ont encouragé leurs enfants à parler uniquement français. Ils ne leur ont pas toujours transmis la langue catalane de peur qu'elle ne nuise à la maîtrise de la langue nationale[réf. nécessaire]. Ce n'est qu'en 1951, avec la loi Deixonne, que l'enseignement du catalan est autorisé à l'école.
Néanmoins, la langue catalane reste vivace en comparaison de nombreuses autres langues régionales.
De nombreux rassemblements populaires (aplecs) ont lieu dans le département, et les danses traditionnelles y sont très appréciées, en particulier la sardane. Tous les ans se tient à Prades, l'Universitat Catalana d'Estiu (Université catalane d'été). La langue catalane est également enseignée (jusqu'à aujourd'hui sans grand soutien de la part des autorités[réf. nécessaire]) dans les écoles primaires, lycées et collèges, à l'université, ainsi que dans des écoles où l'enseignement se fait en langues catalane et française (écoles primaires la Bressola et Arrels, collèges col·legi Comte Guifré et col·legi Pompeu Fabra la Bressola).
Durant le XXe siècle, le déclin du catalan est continu (comme pour toutes les autres langues dites régionales). Certains facteurs récents comme la bonne santé économique de la Catalogne du Sud et l'arrivée du TGVBarcelone-Perpignan, pourraient peut-être inverser cette tendance[réf. nécessaire]. Le conseil général des Pyrénées-Orientales, en sa session du , approuve la Charte en faveur du catalan[28]. Il s'agit de la première fois qu'une collectivité territoriale prend ce genre de position.
Peinture et sculpture
XVIIe siècle et XVIIIe siècle
C'est d'abord à Hyacinthe Rigaud, qui venait de Perpignan avant de partir à la cour de Louis XIV, que l'on doit la plus grande renommée de peintres issus du Roussillon. On trouve ses portraits de souverains et de nobles dans tous les musées d'Europe, mais aussi dans le musée éponyme à Perpignan.
XXe siècle et XXIe siècle
Aristide Maillol est lui aussi né dans cette région, à Banyuls-sur-mer et y est resté, comme peintre d'abord, puis sculptant sur le thème bien connu de la femme catalane. On peut visiter son atelier-musée à Banyuls, et admirer nombre de ses œuvres dans le département (Perpignan, Banyuls), mais surtout à Paris dans le jardin des Tuileries et au musée Maillol)
Plusieurs grands peintres sont venus vivre dans les Pyrénées-Orientales au début du XXe siècle, soit à Céret, soit à Collioure. C'est en grande partie à Collioure, où ont séjourné Henri Matisse et André Derain, qu'est né le fauvisme.
Salvador Dalí s'est aussi inspiré du charme nord-catalan pour créer des œuvres picturales comme La Gare de Perpignan, dont il dit qu'elle est « le centre cosmique de l'univers ».
Raoul Dufy ou Georges de Monfreid ont également séjourné dans les Pyrénées Orientales et ont créé des œuvres locales. Le musée Rigaud leur a ainsi consacré des rétrospectives mettant en avant leur séjour dans les Pyrénées Orientales.
Le département accueille également depuis 1981, l'un des plus importants festivals de courts métrages en France les Rencontres internationales du court-métrage Image In Cabestany qui offre à des réalisateurs amateur ou semi-professionnel la possibilité de diffuser leur création.
Photographie
Le festival international de photojournalisme Visa pour l'image a lieu chaque année à Perpignan, les expositions sont gratuites et prennent place dans des édifices symboliques de la ville tels que l'hôtel Pams ou le couvent des Minimes.
Musique
Musiques traditionnelles
La sardane, répandue dans tous les pays catalans, est toujours vivace dans les Pyrénées-Orientales.
La rumba catalane, originaire de Catalogne, est présente parmi les populations gitanes du département.
Musiques populaires
De nombreux artistes sont issus du département, parmi lesquels Cali ou Pascal Comelade, signe d'une scène musicale populaire locale encore riche à ce jour. De plus, le groupe Al chemist est le groupe numéro un du département avec a sa tête depuis 15 ans le chanteur Hugues Di Francesco
Dans les années 1960, le Languedoc-Roussillon a accéléré son développement touristique pour permettre le tourisme de masse.
Le tourisme dans les Pyrénées-Orientales s'est beaucoup développé depuis les années 1970. D'une part la proximité qu'offre les Pyrénées avec les nombreux sentiers de randonnée et les stations de ski, et d'autre part de la mer Méditerranée. Le littoral du département est divisé en 2 parties :
Au sud-est du département, la Côte Vermeille, rocheuse, attire de nombreux touristes avec les villes de Port-Vendres, Collioure, Banyuls-sur-Mer et Cerbère. Ce sont les villes typiques aux rues étroites, fleuries et colorées. La vigne est cultivée en terrasse sur les versants des Pyrénées plongeant vers la mer.
Au nord-est du département, la Côte Catalane sableuse avec les stations balnéaires comme le Canet-en-Roussillon, Argelès-sur-Mer,Saint-Cyprien, Le Barcarès, qui accueillent de nombreux campings(164 en 2016), et de nombreux hôtels, attirés par les longues plages de sable fin. Qui dit tourisme dit attractions touristiques, et pour cela le département est bien équipé ; en effet, il accueille de nombreuses attractions de grimpe aux arbres dans la montagne, de canyoning (naturel et artificiel), ainsi que le plus grand circuit de karting d’Europe : le Circuit du Roussillon[36].
L'aqueduc d'Ansignan : pont-aquaduc aux bases romaines (IIIe siècle)
Le chapitre à Saint-Paul de Fenouillet (VIIIe siècle) : décor de gypseries et clocheton heptagonal (XVIIe siècle),
Le château cathare Saint-Pierre à Fenouillet (XIe siècle) : seul vestige cathare non remanié par les troupes françaises après son annexion au royaume de France par le traité de Corbeil (1258)
Les gorges de Galamus et l'ermitage Saint-Antoine, abri troglodyte entre Saint-Paul-de-Fenouillet et Cubières-sur-Cinoble (Ve siècle)
La forêt de Boucheville (trois influences climatiques : méditerranéenne, atlantique et montagnarde)
Notre-Dame de Laval (Xe siècle, XVIIe siècle) à Caudiès-de-Fenouillèdes : retable remarquable (XIVe siècle)
La cathédrale d'Elne (XIe) et son cloitre, l'un des plus beaux de France
Les résidences secondaires
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Données de 2008
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 30,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes des Pyrénées-Orientales dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :
Le rugby occupe une place importante dans le département. Dans le cadre du rugby à XIII les Dragons Catalans (équipe dont le siège est à Perpignan) évoluent, depuis 2006, dans le championnat de Super League (première division britannique). En guise de témoignage à son engagement pour la discipline, le département reçoit le XIII d'or (catégorie XIII d'honneur) en 2019. Un nombre certain de clubs du département font également partie de l’élite du Championnat de France. On peut citer , sans prétendre à l'exhaustivité, les clubs de Saint-Estève XIII Catalan et celui de Palau-del-Vidre, situé dans un village d'à peine 3 500 habitants, qui joue en première division à la fin des années 2010.
Le rugby à XV tient également une place majeur dans l'actualité sportive du département, en particulier avec l'USAP, septuple champion de France, évoluant de 1911 à 2014 en Top 14 et en Pro D2 de 2014 à 2018. Depuis 2023, le club joue à nouveau en Top 14.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Terme utilisé par exemple par le Dictionnaire de biographies roussillonnaises de l'abbé Capeille ou le Nouveau dictionnaire de biographies roussillonnaises
↑Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf, consulté le 24 octobre 2021.
↑Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales. Orléans : BRGM Éditions, 2018. (ISBN978-2-7159-2660-8).
↑L'atlas des paysages du Languedoc-Roussillon (Les fondements des paysages des Pyrénées orientales - 2 Les paysages et la géologie), http://paysages.languedoc-roussillon.
↑Pour les habitants des plaines du Languedoc, les Gavaches sont les habitants de l'arrière-pays : Tarn, Aveyron, Lozère. Ces personnes (considérées comme rustres) n'ont cessé de venir peupler les plaines tout au cours des siècles.
↑François Taillefer, « Un atlas des Pyrénées-Orientales : J. Bécat, Atlas de Catalunya Nord », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, t. 49, , p. 556-557 (lire en ligne)
Dominique-Marie-Joseph Henry, Le Guide en Roussillon, ou Itinéraire du voyageur dans le département des Pyrénées-Orientales, Perpignan, J.-B. Alzine, , 354 p. (BNF36385065)
Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : des origines au XVe siècle, t. 1, J. Villanove, , XII-339 p. (BNF34685697)
Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : du XVIe siècle à 1714, t. 2, J. Villanove, , 326 p. (BNF34715572)
Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 1, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 1-573 p. (ISBN2904610014)
Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN2904610014)
Michel Cadé, Guerre et révolution en Roussillon 1793-1795, Perpignan, Direction des Services d'Archives, , 255 p. (ISBN2860660208)
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN2-7399-5066-7)