Mont-Louis est une commune rurale qui compte 147 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 992 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Mont-Louisiens ou Mont-Louisiennes.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Sur le plan historique et culturel, Mont-Louis est située au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant à l’ouest et au sud-ouest sur l'Espagne, le Conflent qui descend à l'est vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir rejoignant la France au nord par la vallée de l'Aude, ces deux dernières vallées étant séparées par le col de la Quillane, situé sur la commune limitrophe de La Llagonne[6].
Mont-Louis est située sur une position haute, et est entourée[7],[8] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Sauto, La Cabanasse et La Llagonne.
Géologie et relief
Mont-Louis est située sur un léger promontoire en bordure de la vallée encaissée de la Têt, qui a permis la construction d'un fort Vauban bien protégé par les conditions de relief.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].
Hydrographie
Le territoire de la commune est longé pour ses parties nord et nord-est par le cours du fleuve côtier Têt.
La construction d'un puits dans l'enceinte du fort, le puits des Forçats, laisse supposer un accès à une nappe d’eau souterraine à la verticale du point le plus élevé du promontoire où se situe la commune, probablement des eaux d’infiltration de la Têt.
Un autre puits, dit le puits de ville était en fonctionnement dans l’enceinte du village, rue du Marché.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 845 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Formiguères à 12 km à vol d'oiseau[12], est de 7,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Un espace protégé est présent sur la commune :
le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[18],[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 2] sont recensées sur la commune[20] :
la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du département[21] ;
la « Haute Cerdagne » (5 477 ha), couvrant 12 communes du département[22].
Urbanisme
Typologie
Au , Mont-Louis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (69,5 %), forêts (26,9 %), prairies (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[27].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[29].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mont-Louis est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
Toponymie
Mont-Louis est nommée ainsi en hommage à Louis XIV, roi de France lors de la construction de la place forte qui a débuté en 1679[31].
Durant la période révolutionnaire française, la commune sera un temps renommée par la ConventionMont-de-la-Liberté, puis Mont-Libre, nom qu'il gardera jusqu'à la fin du Premier Empire[31].
Auparavant, le village se nommait Ovansa. Il apparait au Xe siècle sous la forme de Villare de Ovantia, puis Ovancia et Ovança. Son étymologie est obscure. Elle pourrait provenir d'une racine d'origine ibéro-basque Ov/Obe et désignerait un lieu où on pratiquait l'élevage du bétail. Une autre hypothèse propose le patronyme latin, très répandu en France : Aventius (Aventia au féminin), qui aurait été le nom du propriétaire d'un domaine agricole[31].
Histoire
Si Mont-Louis est le village fortifié le plus haut de France, il a également une grande originalité, car c'est l'une des neuf villes créées ex nihilo par Vauban (dont six en France), et certainement la mieux conservée, tant d'un point de vue architectural que dans sa vocation originelle de place militaire.[réf. nécessaire]
Le hameau d'Ovansa
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La place forte de Mont-Louis est construite sur un ancien hameau nommé Ovansa, mentionné dans un texte du Xe siècle[31].
Pendant la guerre de Hollande, l'Espagne devient l'alliée des Provinces-Unies contre la France. Le Roussillon n'a aucune fortification pour s'opposer à une éventuelle attaque de l'Espagne. Louis XIV demande à Sébastien Le Prestre de Vauban, Commissaire général des fortifications, d'assurer la sécurité de ce territoire nouvellement annexé vis-à-vis de celui de l'Espagne en construisant une nouvelle place forte. Vauban vient en reconnaissance pour déterminer le terrain le plus favorable le .
Comme à son habitude, celui-ci choisit un site stratégique pouvant être facilement défendu en limitant les dépenses, il s'agit là d'un promontoire situé au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant sur l'Espagne, le Conflent qui descend vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir rejoignant la France par la vallée de l'Aude qui outre une situation stratégique privilégiée, présente de nombreux avantages financiers ; le côté nord-est, très abrupt et surplombant la Têt, ne nécessite ni fossé à creuser ni large rempart à construire. De plus, cet emplacement, au voisinage du hameau du Vilar d'Ovança (ou simplement Ovança), permet d'avoir à proximité main-d'œuvre, matériaux, pierres, eau, sable, chaux et bois et également des fontaines, pacages, moulins et cultures.
Vauban rapporte également : de plus on y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre des 80 ou 90 ans jusqu'à 100 ans…
Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour qu'elle réponde aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.
En mai 1679, Vauban rédige et expédie à Louvois, secrétaire d'État de la Guerre,
l'instruction du projet.
Ce texte est suivi d'un document précis réglant les détails des travaux, l'organisation des chantiers et le coût estimatif des travaux. Le plan proposé tire avantage de la topographie naturelle des lieux : peu d'ouvrages défensifs sur la zone Est, protégée par le fossé de la Têt et une multiplication des défenses sur le côté Ouest, vers la Cerdagne où l'accès est plus aisé. De l'extérieur, avec l'enfoncement des murs sous le niveau du terrain naturel, on ne distingue rien d'autre que les remparts. Mont-Louis est conçue selon un étagement de quatre zones : la citadelle, la ville haute, une ville basse et une redoute (ces deux dernières ne furent jamais édifiées).
Pour la citadelle, si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre et la maison du Lieutenant du Roi furent réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue au milieu de la place « pour mettre les soldats à couvert ». La ville haute est prévue pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, tandis que la ville basse recevrait les vivandiers, les écuries et magasins à fourrage[33].
Construction
En cette période de paix provisoire, les soldats seront la main d'œuvre essentielle, en particulier les régiments de Vierzet et Furstemberg. Ces soldats sont nombreux (3 700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680), installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers…), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi[34]. Le matériau employé est uniquement le granit local.
Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier. Beaucoup d'entre eux choisissent alors de déserter, au risque d'être dénoncés, repris et envoyés aux galères ou condamnés à mort… En 1681, soit 29 mois après le voyage de Vauban, les travaux de gros œuvre sont terminés, la place est considérée comme apte à la défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia d'Urbaa, marquis de Durban, prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu « de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie ». Les travaux seront totalement achevés 10 ans après le premier coup de pioche.
La réalisation comprenait alors la citadelle pouvant accueillir 2 500 hommes et 300 chevaux, un hôpital et une ville civile. Vauban fit construire plus tard une église et des casernes.
Construit à 1 600 m d'altitude, Mont-Louis devient (et est toujours) la forteresse la plus haute de France.
Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un œil sur la place forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix éclate immédiatement et dès le , le gouverneur, Monsieur de Durban renseigne le ministre sur ce qui se passe dans l'Espagne voisine qui « appréhende extrêmement la guerre »[35].
Si la citadelle de Mont-Louis est opérationnelle, il n'en est pas de même pour la ville. En , soit près de quarante ans après l'inauguration, sur les cinquante maisons de la ville haute, seules cinq sont bâties en dur.
À partir des années 1720, il semble que Mont-Louis connaisse une certaine décadence sur le plan militaire. Les régiments effectuent alors un circuit à travers le Roussillon, allant de Mont-Louis, à Collioure, Villefranche-de-Conflent, Perpignan et Bellegarde. Annexe des Invalides et hôpital, la place sert aussi de prison pour l'ensemble de la Cerdagne et la viguerie de Saillagouse. Jusqu'en subsiste à Mont-Louis cette garnison d'invalides dont le peu d'intérêt a provoqué un certain dépeuplement de la ville. Mais la ville et la citadelle de Mont-Louis voient leur mission à nouveau affirmée en 1774, le rôle de base d'opérations l'emporte jusqu'à la Révolution.
De Mont-Louis à Mont-Libre (1793-1903)
Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-Libre en .
L'année 1793 est marquée par un regain d'intérêt pour Mont-Libre. En effet, le roi d'EspagneCharles IV prétend mettre à la raison les régicides français. La Convention lui déclare la guerre qui se déroule, avec diverses fortunes du au . Du côté français, une figure émerge en Cerdagne, celle du général Dagobert.
Il repousse par deux fois les Espagnols. En , les troupes du général La Peña qui occupent le col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites. Le général Dagobert poursuit son œuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il meurt en 1794.
La paix intervient le , Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l’armée des Pyrénées-Orientales.
Le , Mont-Libre redevient Mont-Louis.
Mont-Louis à l'époque contemporaine
La place au XIXe siècle
À partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage pour l'Armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même, sa valeur offensive semble plus importante, au moins comme dépôt si la place est approvisionnée pour six mois. Le temps de paix revenu, les soldats retournent aux petites tâches.
Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis : des batteries et des redoutes sont établies aux Estagnols et à Bolquère, puis sur les pics de la Tossa (2 038 m) et de Figuema (2 037 m). Un chemin stratégique (dit chemin des canons) relie ces positions à Mont-Louis.
Réunie en 1890, la Commission supérieure de défense de Mont-Louis conclut à une défense dynamique avec le gros des forces en réserve au pic de la Tossa.
En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, régiment parachutiste politiquement sûr qui avait vocation à pouvoir être rapidement sur un potentiel coup d'État ou sur des grèves. Cette unité tout d'abord dénommée « Bataillon de démonstration » est devenue le 11e Choc. Rattachée au ministère de l'Intérieur, elle a fait campagne en Indochine puis en Algérie. Après la Guerre d'Algérie, elle a été dissoute et le Centre national d'entraînement commando a été créé en 1964.
Le Centre national d'entraînement commando[36] est une véritable « académie » militaire où viennent se former les moniteurs et instructeurs de l'Armée mais aussi un centre de formation aux réalités et aux conditions de terrain pour les journalistes reporters de guerre, élèves des grandes écoles… On a célébré son 40e anniversaire en .
Mont-Louis est un centre d’essais sur l’énergie solaire depuis 1948 et les expériences de l’équipe du professeur Félix Trombe. L’installation du premier four solaire permet l’expérimentation d'une énergie nouvelle, développée ensuite au grand four solaire d'Odeillo, tout proche, dirigé par une équipe de chercheurs du CNRS.
Dès lors, dans les années 1970, déménagé de l'enceinte militaire vers l'un des bastions de la partie civile, le four solaire de Mont-Louis, plus modeste, propose un aspect plus pédagogique, avec une présentation pratique du fonctionnement et des applications possibles et facilement accessibles au public de l'énergie solaire dans la vie quotidienne (pile voltaïque, cuisson de céramiques, fusion de métaux, travail de pierres précieuses…), avec en projet, des aménagements autour de cette énergie au service des Mont-Louisiens, pour l'électricité des voies publiques, par exemple.
Par ailleurs, l'antériorité du four solaire de Mont-Louis pourra permettre d'envisager à terme un classement de la structure au titre de "Patrimoine industriel des monuments historiques".
En 1790, la commune de Mont-Louis est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour devenir le chef-lieu du nouveau canton de Mont-Libre en 1793, aussi appelé canton de Mont-Louis dès 1801[38],[39].
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1709
1720
1767
1774
1788
1789
130 f
45 f
346 H
272 H
333 H
60 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 107 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (68,8 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 4],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 269 emplois en 2018, contre 327 en 2013 et 419 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 76, soit un indicateur de concentration d'emploi de 354,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 9].
Sur ces 76 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 49 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,2 % les transports en commun, 35,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Au « puits des Forçats » à l'intérieur de la citadelle, enceinte militaire, l'intérêt principal réside dans la découverte d'un élément architectural unique, la roue du grand puits. Formée d'une énorme cage d'écureuil (autrefois actionnée par un homme), elle permettait d'alimenter en eau la citadelle : il n'en existe que trois modèles originaux conservés en France, le second étant à Besançon et le troisième dans l'abbaye du Mont-Saint-Michel. L'histoire et l'architecture de la place forte sont expliquées autour d'une maquette, de plans anciens, des différentes pièces archéologiques trouvées et conservées sur le site, ainsi que des découvertes récentes, faites en collaboration avec le Centre national d'entraînement commando (Cnec). Sont aussi évoquées l'occupation militaire, sans discontinuité depuis plus de trois cent trente ans, ainsi que les activités du Cnec, formant les futurs cadres et les troupes d’élite de l’Armée française mais aussi de nombre d'armées étrangères.[réf. nécessaire]
Puits de ville
Le puits de ville, situé rue du Marché, a été inscrit au titre des monuments historiques en 2010.
L'église Saint-Louis est presque identique à la première église qui se situe dans l'enceinte de la citadelle (partie militaire) et, bien que construite au XVIIIe siècle, elle est de style XVIIe siècle.
Dès 1721, on envisagea de construire cette nouvelle église dans la ville, le curé trouvant que le premier lieu de culte « était sujet au bruit des soldats et à leurs jurements, ce qui arrive pendant le saint sacrifice de la messe ».
Commencée en 1733, l'église est terminée en 1737. Elle a coûté 32 866livres[a] et l'abbé de Saint-Michel de Cuxa fournit le bois venant de la forêt de la Matte, possession de son abbaye.
Cet édifice est marqué par le style des ingénieurs militaires. Son tracé est d’une rigueur géométrique, elle n’a qu’une nef unique (pas de transept). Elle possède aussi huit chapelles latérales. La hauteur du clocher est limitée pour ne pas servir de repère à l’ennemi.[réf. nécessaire]
Ses spécificités font que l’église s’accorde parfaitement avec le caractère militaire de la cité[61].[réf. à confirmer]
Le monument Jean-Gilles est situé au pied de la gendarmerie ; il est dédié au général Gilles (1904-1961), mort à Mont-Louis.
Monument Dagobert
Le monument Dagobert est érigé en l'honneur du général Dagobert, qui a résisté à l'assaut espagnol en 1793. Le monument se trouve place de la République, sur le parvis de l'église.
Monument Dagobert des batailles de 1793.
Monument Jean-Gilles.
Four solaire de Mont-Louis
Le four solaire de Mont-Louis, construit juste après la seconde guerre mondiale, fut la première installation de ce type dans le monde (double concentration), et fut un précurseur du four solaire d'Odeillo. Il fournit une puissance de 50 kW.
Patrimoine environnemental
Sentier des oiseaux et des insectes
Un sentier situé à l'extérieur des remparts de la ville permet de découvrir et observer les différentes espèces d'oiseaux et d'insectes du territoire.
Parti: au 1) d'azur à trois fleurs de lis d'or (de France), au 2) de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au nature ; le tout enfermé dans une filière d'or (de Navarre)[62].
Détails
Différences entre dessin et blasonnement : Couleur de Lis de France et Émeraude de Navarre.
Armes du Roi de France et de Navarre, portées en hommage à Louis XIV, fondateur de la ville. Rien ne prouve cependant que Sa Majesté y ait donné son accord. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
Marie-André Paillissé, Mont-Louis place forte et nouvelle (1679-1740), mémoire de maîtrise, Université Montpellier III, 1982
Sylvie Candau et alii, Mont-Louis se raconte, édition municipale, 2010, 44 p.
Archives du Service Historique de la Défense(entre autres AG article 8 section 1 Montlouis et série A1)
Alain Ayats, Les fortifications de Vauban - Découverte guidée en pays catalan, éditions Trabucaire, 109 p.
Alain Ayats, Louis XIV et les Pyrénées catalanes (1659-1681). Frontière politique et frontières militaires, Trabucaire 2002.
Sylvie Candau (responsable du patrimoine, expert local pour l'Unesco), Dossier de présentation Unesco : paragraphe Histoire et Inventaire, Mont-Louis, 2007
Nicolas Faucherre et Sylvie Candau, Mont-Louis la militaire, Collection "Les patrimoines" - Réseau des sites majeurs Vauban, éditions Dauphiné Libéré, 2013, 52 p.
(ca) Oscar Jané, La identitat de la frontera pirinenca. Efectes socials i polítics al nord de Catalunya des de la creació de Montlluís (1677-1698), Patronat Francesc Eiximenis, DIputació de Girona, Girona, 2008, 261 p.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑(ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
↑Le dossier du « Réseau des sites majeurs de Vauban » mené par Besançon a été choisi par le ministère de la Culture en , la décision prise par l'Unesco le .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑La liste de ces villages a été fixée dans le traité de Llívia (1660). Lors des rudes tractations menées pour définir les limites méridionales précises du nouveau royaume de France, Mazarin s’étonne de ne point trouver le nom de Llívia dans la liste des 33 villages du comté de Cerdagne concédés à la France. Don Luis de Haro lui rappelle l’antique statut de municipe, donc de ville et non de village. La localité de Llívia fut donc reconnue comme une ville et n'a pas été annexée au royaume de France, et constitue une enclave espagnole en territoire français.
↑Projet d'instruction générale, 1679, Service Historique de la Défense (Vincennes)
↑Mont-Louis se raconte, S. Candau, Mont-Louis 2010
↑Louis XIV et les Pyrénées catalanes (1659-1681). Frontière politique et frontières militaires, A. Ayats Trabucaire 2002.
↑ a et bJean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9).
↑F. B., « Mont-Louis : la mairesse démissionne, sa fille la remplace et sa petite-fille devient 1re adjointe », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMichel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN2-7399-5066-7).
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1968 All-Ireland Senior Football ChampionshipChampionship detailsDates21 April – 22 September 1968Teams31All-Ireland ChampionsWinning teamDown (3rd win)CaptainJoe LennonAll-Ireland FinalistsLosing teamKerryCaptainPat GriffinProvincial ChampionsMunsterKerryLeinsterLongfordUlsterDownConnachtGalwayChampionship statisticsNo. matches played32Top Scorer Paddy Doherty (1-25)Player of the Year Seán O'Neill← 1967 1969 → The 1968 All-Ireland Senior Football Championship was the 82nd sta...
American politician Madison Roswell Smith Madison Roswell Smith (July 9, 1850 – June 18, 1919) was a United States Representative from Missouri. Biography Born on a farm near Glenallen, Missouri, Smith attended public schools and Central College in Fayette, Missouri. He taught school and studied law, being admitted to the bar in 1874. He began the practice of law at Marble Hill, Missouri, in 1877 and served as the prosecuting attorney of Bollinger County from 1878 to 1882. He served in the ...
Not to be confused with Rideau Canal. River in Ontario, CanadaRideau RiverRivière Rideau (French)Pasapkedjinawong (Ojibwe)The mouth of the Rideau River in Ottawa flowing into the Ottawa River at Rideau FallsLocationCountryCanadaProvinceOntarioRegionEastern OntarioPhysical characteristicsSourceUpper Rideau Lake • locationUnited Counties of Leeds and Grenville, Ontario, Canada • coordinates44°40′55″N 76°20′10″W / 44.682°...
Trafficked women in the 19th and 20th centuries Karayuki-san in Saigon, French Indochina Karayuki-san (唐行きさん) was the name given to Japanese girls and women in the late 19th and early 20th centuries who were trafficked from poverty-stricken agricultural prefectures in Japan to destinations in East Asia, Southeast Asia, Siberia (Russian Far East), Manchuria, British India, and Australia, to serve as sex workers. History Karayuki-san (唐行きさん, literally Ms. Gone-to-China – t...
Voce principale: Società Sportiva Matera Calcio. Football Club MateraStagione 2009-2010Sport calcio Squadra Matera Allenatore Pino Giusto Roberto Rizzo (23ª) Presidente Tommaso Perniola Serie D9º Play-off nazionaliVincente Coppa Italia Serie DVincitrice StadioXXI Settembre-Franco Salerno 7 490 Abbonati2000 2008-2009 2010-2011 Si invita a seguire il modello di voce Questa voce raccoglie le informazioni riguardanti il Football Club Matera nelle competizioni ufficiali della stagion...
Questa voce o sezione sull'argomento Australia non cita le fonti necessarie o quelle presenti sono insufficienti. Puoi migliorare questa voce aggiungendo citazioni da fonti attendibili secondo le linee guida sull'uso delle fonti. Victoriastato federato (dettagli) (dettagli) LocalizzazioneStato Australia AmministrazioneCapoluogoMelbourne PremierDaniel Andrews (ALP) dal 2014 TerritorioCoordinatedel capoluogo37°48′49″S 144°57′47″E / 37.813611°S 1...
ZoruaNomor PokédexNasional #570 Sebelumnya Selanjutnya Garbodor (#569) Zoroark (#571) RegionalUnova#076Penampilan perdanaPermainanPokémon Black dan WhiteAnimePokémon, episode: Movie Time! Zorua in The Legend of the Pokémon Knight!.Info produksiGenerasiV (Kelima) - 2010PenciptaKen Sugimori Info Pokémon TipekegelapanSpesiesPokémon rubah licikKemampuanIllusion (Ilusi)Tinggi0,7 m (28 in)Berat12,5 kg (28 pon)Rasio gender 87,5% jantan • ...
André Guillant Fonctions Secrétaire d'État à l'industrie et au commerce 12 juin 1950 – 10 juillet 19511 an et 28 jours Président Vincent Auriol Premier ministre Henri Queuille René Pleven Gouvernement Queuille II Pleven I Queuille III Prédécesseur Raymond Marcellin Successeur François Delcos Député français 11 juin 1946 – 3 juillet 19515 ans et 22 jours Élection 2 juin 1946 Réélection 10 novembre 1946 Circonscription Eure Législature IIe Constituante I...
Anglican diocese in the southeastern United States Anglican Diocese of the SouthThe diocesan cathedral in Loganville, GeorgiaLocationEcclesiastical provinceAnglican Church in North AmericaStatisticsParishes50 (2022)[1]Members7,563 (2022)[1]InformationRiteAnglicanCathedralHoly Cross Cathedral, LoganvilleCurrent leadershipDiocesan bishopThe Most Rev. Foley BeachAssistant bishopThe Rt. Rev. Dr. Frank LyonsWebsiteAnglican Diocese of the South Official Website The Anglican Diocese ...
Process of making software accessible to people in different areas of the world Part of a series onTranslation Types Legal Literary Bible Quran Kural Linguistic validation Medical Regulatory Technical Interpretation Cultural Word-for-word Sense-for-sense Homophonic Theory Translation studies Skopos theory Translation project Translation criticism Dynamic and formal equivalence Contrastive linguistics Polysystem theory Technologies CAT Machine translation Mobile translation Translation managem...
Untuk penggunaan lain dari seri ini dengan nama yang sama, lihat My Little Pony: Equestria Girls. My Little Pony: Equestria GirlsPoster perilisan teaterBerdasarkanMy Little Pony: Friendship Is Magicoleh Lauren FaustPengembangLauren FaustDitulis olehMeghan McCarthySutradaraJayson ThiessenPemeran Tara Strong Ashleigh Ball Andrea Libman Tabitha St. Germain Rebecca Shoichet Cathy Weseluck Nicole Oliver Vincent Tong Penata musik William Anderson Daniel Ingram Negara asal Amerika Serika...
Phonograph recordings made for radio broadcasting Electrical transcription disc of The War of the Worlds radio broadcast by Orson Welles with this dubbed copy created ten years after the original broadcast Electrical transcriptions are special phonograph recordings made exclusively for radio broadcasting,[1] which were widely used during the Golden Age of Radio. They provided material—from station-identification jingles and commercials to full-length programs—for use by local stat...
International network of investigative reporters International Consortium of Investigative JournalistsAbbreviationICIJFormation1997; 27 years ago (1997)LocationWashington, D.C.DirectorGerard RyleBoard of directorsRhona Murphy (chair), Alexander Papachristou, Alejandra Xanic von Bertrab Wilhelm, Tom Steinberg, Dapo Olorunyomi, Birgit Rieck, Tony NormanRevenue (2020) $3,022,355[1]Websitewww.icij.org The International Consortium of Investigative Journalists, Inc. (...
Les plus beaux bourgs d'Italie Les Plus beaux bourgs d'ItalieHistoireFondation 2001CadreType AssociationForme juridique Association à but non lucratifSiège RomePays ItalieOrganisationSite web borghipiubelliditalia.itmodifier - modifier le code - modifier Wikidata L'association I Borghi più belli d'Italia est née en mars 2001 sous l'impulsion de Conseil du tourisme de l'ANCI (Association nationale des communes italiennes). L'association comprend des villages ou petites villes (comme...
1777 painting by Gainsborough Portrait of Mrs Mary GrahamArtistThomas GainsboroughYear1777MediumOil on canvasDimensions237 cm × 154 cm (93 in × 61 in)LocationScottish National Gallery, Edinburgh Portrait of Mrs Mary Graham or The Honourable Mrs Graham is a 1777 oil on canvas painting by the British artist Thomas Gainsborough, produced shortly after Mary's marriage to Thomas Graham, the future Lord Lynedoch on 26 December 1774. It was one of the firs...