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Fille d'un inspecteur de la sûreté nationale, Colette Vigat entame une carrière d'institutrice après l'obtention du baccalauréat, en 1960, et exerce comme titulaire à Moutiers. Elle prend en 1963 le nom de son époux, Goeuriot, mineur de fer, qu'elle conserve après son divorce en 1980.
Son premier engagement est syndical, au sein du Syndicat national des instituteurs (FEN), mais n'y exerce que des responsabilités très locales. Elle adhère relativement tardivement au Parti communiste, à l'âge de 28 ans. Elle entre rapidement au comité fédéral du parti de Meurthe-et-Moselle, en 1970, puis au bureau fédéral deux ans plus tard.
En 1976, elle est élue conseillère générale, dans le canton de Briey, et l'année suivante maire de Joeuf, battant le sortant de droite fortement soutenu par la famille De Wendel.
En 1978, elle est choisie pour briguer la succession du député communiste Gilbert Schwartz dans la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle, où elle est élue[1]. Elle est réélue en 1981 et 1986[2],[3].
En 1982, il quitte le conseil général, ne se représentant pas compte tenu de l'opposition des communistes au cumul des mandats.
Au milieu des années 1980, cependant, elle prend de plus en plus de distances avec les positions de la direction du parti. En 1987, elle décide de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat au conseil fédéral.
Cela ne l'empêche pas d'obtenir l'investiture du parti pour les législatives de 1988. Mais, devancée au premier tour par le socialiste Jean-Yves Le Déaut, elle applique les consignes nationales et se désiste en sa faveur.
Elle démissionne en 1997 de son mandat de maire de Joeuf, qu'elle laisse à son premier adjoint, André Corzani.
En 1998, elle mène pour les régionales une liste « Alternative de gauche et écologiste », qui n'obtient cependant aucun élu. Elle se rapproche alors de la mouvance écologiste et l'année suivante, figure en fin de liste, sans aucune chance d'être élue, comme candidate aux européennes pour les Verts.