Jean-Pierre Chevènement est le fils de Pierre Chevènement, instituteur, et de Juliette Garessus (1911-2003), institutrice. La famille Chevènement est une famille franc-comtoise d'origine suisse (canton de Fribourg), dont le nom était à l'origine Schwennemann, francisé en Chevènement au XVIIIe siècle[3].
Amateur d’échecs, Jean-Pierre Chevènement participe à une partie simultanée contre Boris Spassky et assure la présidence d'honneur du Cercle d'échecs de Belfort[5].
Il est locataire, à partir de 1983, d'un appartement de cinq pièces dans le 5e arrondissement de Paris, propriété de la Régie immobilière de la ville de Paris[6]. Durant les années 2000, plusieurs articles de presse évoquent sa situation[7],[8], bien que la légalité de cette location ne soit pas contestée[9],[10],[11]. Jean-Pierre Chevènement refuse de donner suite aux propositions de deux adjoints au maire de Paris, Jean-Yves Mano et Pierre Aidenbaum, qui lui suggèrent de libérer ce logement « par souci d'exemplarité »[12], soulignant qu'il a déjà accepté une importante augmentation de loyer[13].
Carrière professionnelle
À sa sortie de l'IEP, il est élève officier à l'École militaire de Cherchell avant de devenir attaché, puis conseiller commercial au ministère de l'Économie et des Finances (1965-1973).
Jean-Pierre Chevènement est préfet d'Oran (Algérie) par intérim lors du massacre du 5 juillet 1962 commis sur des pieds-noirs et des Algériens pro-français[14]. Il cite le nombre de 807 victimes fourni par ses services, nombre qu’il estime devoir être légèrement minoré, des habitants ayant peut-être gagné le port ou l'aérodrome, et trouvé un départ. Il préfère pour sa part se résoudre à parler de centaines de victimes. Sous-lieutenant, Jean-Pierre Chevènement était alors chef de cabinet adjoint du préfet d'Oran depuis , chargé des liaisons militaires « pour aider l'Algérie à accéder à son indépendance dans l'amitié avec la France » selon le Quotidien d'Oran[15]. Le général Joseph Katz le jugeait trop curieux sur la question des disparus et Jean-Pierre Chevènement écrit avoir « bien failli disparaître dans la tourmente »[16]. Dans une lettre publiée par L'Humanité, il dénonce la torture « utilisée par certains éléments de l'armée française »[17].
Après avoir été en poste à Oran, il travaille à l'ambassade de France à Alger, jusqu'en [15]. Il est membre de l'association France-Algérie, qui entend œuvrer à l'amitié entre les deux peuples[18].
Parcours politique
Ascension
Les journalistes Joseph Confavreux et Marine Turchi écrivent à son sujet : « Jeune énarque, il fréquente […] le club Patrie et Progrès, un groupuscule de gaullistes de gauche, dirigé par l’énarque Philippe Rossillon, qui milite pour le maintien de l’Algérie française. Il s’y lie notamment à d’autres énarques tels Alain Gomez et Didier Motchane, avec lesquels il fondera ensuite le CERES »[19].
Membre de la SFIO à partir de 1964, il se montre partisan d'une rénovation du socialisme. Dans cet esprit, lors du congrès d'Épinay de 1971 qui fonde le PS, il apporte son soutien à François Mitterrand, qui prend la tête du nouveau parti. Dirigeant le Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste (CERES), qui constitue l'aile gauche du PS, il est chargé par Mitterrand d'élaborer le programme du PS et favorise le rapprochement avec le PCF, concrétisé par la signature du Programme commun de gouvernement en 1972. Cependant, son discours, jugé trop radical, ainsi que l'arrivée au sein du PS de Michel Rocard, auquel il s'oppose, entraînent sa mise à l'écart.
Il se forge par ailleurs une assise d'élu local en devenant député du Territoire de Belfort en 1973 (réélu en 1978 et 1981), conseiller régional de Franche-Comté (1974-1988), premier adjoint au maire de Belfort et président du conseil de district de l'agglomération belfortaine (1977-1983). À partir de mars 1983, il est constamment élu maire de Belfort ; il devient cependant premier adjoint de sa ville en 1997, lorsque Lionel Jospin demande à ses ministres de choisir entre leurs fonctions gouvernementale et locale. En tant que maire, il développe le tissu universitaire (notamment grâce à ses actions comme ministre de l'Éducation nationale), contribue à la fondation de la communauté d'agglomération belfortaine (grâce à la loi qu'il fait voter en tant que ministre de l'Intérieur), à la rénovation et à la colorisation du centre-ville, ainsi qu'à la promotion du projet de LGV Rhin-Rhône.
Le , il est nommé ministre d'État, ministre de la Recherche et de la Technologie, avec Claude Nicolet comme conseiller officieux[20]. Au conseil des ministres du 2 février 1983, Chevènement fut désavoué par le président Mitterrand qui rappela « fermement à l'ensemble des ministres que l'exigence d'une politique industrielle cohérente doit se garder d'une bureaucratie tatillonne, tendance ancienne qui a conduit les gouvernements précédents à pratiquer un dirigisme incompatible avec le développement de notre économie » et qui demanda au gouvernement « de veiller à la pleine autonomie de gestion des entreprises publiques et d'encourager à exercer pleinement leurs responsabilités économiques et sociales »[21]. C'est à l'issue de ce conseil des ministres que Chévènement lança sa célèbre phrase : « Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne »[22]. Dans le troisième gouvernement Mauroy formé le 22 mars 1983, Jean-Pierre Chevènement avait été remplacé par Laurent Fabius.
Le , il est nommé ministre de l'Éducation nationale, exerçant cette fonction jusqu'en . Il rétablit à cette occasion l'enseignement de l'éducation civique dans le primaire, abandonné depuis 1969. Il marque les esprits en annonçant en 1985 vouloir mener 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat[23]. Il est de nouveau élu député du Territoire de Belfort en 1986 et 1988.
Ministre de la Défense des gouvernements Rocard I et II, il démissionne le pour protester contre l'engagement de l'armée française dans la guerre en Irak. Il précise au sujet de cette guerre « qu'il n'y avait pas de gloire à frapper un petit peuple qu'on a déjà ramené cinquante ans en arrière »[24].
Il retrouve son siège à l'Assemblée nationale lors d'une élection partielle en 1991, et est réélu en 1993 et 1997. En 1992, il fait campagne contre la ratification du traité de Maastricht, puis, critiquant la « dérive gestionnaire » des socialistes, il quitte le PS en 1993, et transforme le Mouvement des citoyens (MDC), fondé en 1992, en parti politique, dont il prend la présidence.
Dans un contexte de mobilisation du mouvement de l'immigration et d'une partie de la gauche (Verts, PCF), ces derniers critiquent des critères trop stricts de régularisation[26]. À l'inverse, la droite dénonce des régularisations « massives ». Le , Chevènement déclare au Sénat, en réponse à une question de Jean-Pierre Camoin (RPR) : « Notre volonté est justement de mettre un terme aux situations inextricables et insupportables de personnes qui sont à la fois irrégularisables et inexpulsables. C'est, très largement, le produit d'une législation mal adaptée »[27].
Deux lois portent son nom : la loi Reseda du , sur le droit des étrangers, et la loi sur l'intercommunalité du . Cette dernière loi sera « un facteur significatif d'augmentation des taux d'impôts locaux en France »[28]. Lors des débats sur la loi Reseda, qui visent à assouplir les lois Pasqua-Debré[29], Chevènement s'oppose à Charles Pasqua qui déclare, en , à propos de la carte de séjour pour les étrangers malades, « la France n’a ni vocation ni intérêt à devenir l’hôpital du monde[30]. » Le Gisti note qu'un an plus tard, Pasqua réclame la régularisation de tous les sans-papiers[31].
Le , il est opéré de calculs à la vésicule biliaire à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce. Il est alors victime d'un grave accident d'anesthésie dû à une allergie au produit « curarisant » utilisé. Il est plongé dans le coma pendant huit jours, ne sort de l'hôpital que le 22 octobre, et est tenu éloigné de son ministère pendant quatre mois. Il se surnomme alors lui-même le « miraculé de la République ». L'intérim au ministère de l'Intérieur est assuré par Jean-Jack Queyranne.
Il est l'un des défenseurs d'une « politique sécuritaire de gauche », s'opposant notamment à la garde des Sceaux, Élisabeth Guigou, sur la question de la mise en détention des jeunes délinquants, et mettant en place la police de proximité. Manifestant une position « républicaine et souverainiste », il exprime aussi ses divergences de vue avec les autres membres du gouvernement à l’occasion du conflit au Kosovo[32], de la signature de la Charte européenne des langues régionales et au sujet de la Corse. S'exprimant en 2008 au sujet de la reconnaissance du Kosovo, il affirme que « c'est une triple faute »[33],[34] : il y voit une faute contre l'histoire, le pays n'ayant jamais été indépendant, une faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l'Otan ayant ignoré les principes du droit international, et une faute contre l'« Europe unie »[35]. Il déclare aussi que les Serbes ne devaient pas payer les fautes de Slobodan Milošević et que désarmer l'armée de libération du Kosovo est une obligation[36].
En désaccord avec le plan de Lionel Jospin sur l'avenir de la Corse, Jean-Pierre Chevènement démissionne le , protestant contre ce qu'il appelle les « accords de Matignon » (en référence aux accords de 1988 entre indépendantistes kanaks et loyalistes), qui reconnaissent les mouvements nationalistes corses sans attendre que ceux-ci aient préalablement renoncé à l'utilisation de la violence.
Élection présidentielle de 2002
Il retrouve son mandat de député du Territoire de Belfort en 2000, à l'issue d'une élection législative partielle provoquée par la démission de Gilberte Marin-Moskovitz.
Candidat à l'élection présidentielle de 2002, il se veut « ni de droite, ni de gauche » — notamment par son slogan « au-dessus de la droite et de la gauche, il y a la République » — et reçoit le soutien de partisans de la droite (royalistes, anciens partisans de Jean-Marie Le Pen ou souverainistes), de socialistes, ainsi que de proches de l'extrême gauche. Il est soutenu par des résistants comme Lucie et Raymond Aubrac, Robert Chambeiron ou Pierre Marie Gallois et par des intellectuels comme Jean-François Kahn, Régis Debray ou Max Gallo, son directeur de campagne, mais aussi par les jeunes Emmanuel Macron et Florian Philippot[37]. Il se réfère aux valeurs de la République, notamment à la laïcité, et se montre critique envers l'intégration européenne et l'alliance avec les États-Unis. Un temps présenté comme le troisième homme dans les sondages, il recueille 5,33 % des suffrages exprimés, se plaçant en sixième position sur les 16 candidats présents à ce premier tour. Sa candidature est présentée comme un élément explicatif de l'échec dès le premier tour du candidat du PS, Lionel Jospin, étant accusé d'avoir dispersé les voix des électeurs de gauche[38],[39].
Il annonce sa candidature à l'élection présidentielle le , avant de se retirer le mois suivant, après un accord politique intervenu entre le MRC et le PS qui accorde la priorité à la relance économique et qui offre la possibilité au MRC d'obtenir des représentants à l'Assemblée nationale à l'occasion des élections législatives à venir. Au cours de la campagne électorale de 2007, Jean-Pierre Chevènement occupe une place active auprès de Ségolène Royal. Aux élections législatives, il ne parvient pas à reprendre son siège de député à Michel Zumkeller. Il démissionne de son mandat de maire au lendemain de cette défaite, mais conserve la présidence de la communauté d'agglomération jusqu'en 2008, cédant son siège à Étienne Butzbach[41].
Jean-Pierre Chevènement est candidat à l'élection sénatoriale du 21 septembre 2008 dans le Territoire de Belfort contre notamment le sortant socialiste, Michel Dreyfus-Schmidt, qui décède le , et le candidat officiel du PS, Yves Ackermann[42]. Il est élu sénateur avec 42 % des voix au second tour[43]. Il siège sur les bancs du groupe RDSE et devient vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat.
Le , Jean-Pierre Chevènement est nommé représentant spécial pour la Russie dans le cadre de la « diplomatie économique » du Quai d'Orsay[51]. À ce titre, il se rend en Russie, en , pour négocier l'apaisement des relations entre Paris et Moscou après les sanctions adoptées par l'Union européenne après le début de la guerre russo-ukrainienne[52],[53]. Le , Jean-Pierre Chevènement est décoré de l'ordre de l'Amitié par le président russe Vladimir Poutine lors d'une cérémonie au Kremlin pour le remercier de ses efforts pour « renforcer la paix, l'amitié et la compréhension mutuelle entre les peuples ». Jean-Pierre Chevènement déclare : « En renforçant les liens de tout type entre la France et la Russie, nous permettons la création d'une meilleure Europe, d'un équilibre et de la paix en Europe »[54].
Jean-Pierre Chevènement quitte le MRC, dont il est jusqu'alors le président d'honneur, le , après avoir sans succès proposé de nouer un dialogue avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, classé à droite de l'échiquier politique[55]. Le lendemain, il prône un rassemblement allant de Jean-Luc Mélenchon à Nicolas Dupont-Aignan[56]. Il annonce d'ailleurs sa participation aux universités d'été de Debout la France fin [57]. Il y prononce un discours sur l'Éducation et demande à « réunir tous les patriotes de droite comme de gauche »[58].
En , François Hollande propose son nom pour prendre la tête de la Fondation de l'islam de France (FIF), créée en 2005 par Dominique de Villepin, organisme que le président de la République souhaite relancer[59]. Cette proposition est critiquée par la sénatrice écologiste de Paris Esther Benbassa qui estime que le choix par le gouvernement d'une personnalité politique « discrédite à l’avance » l'institution et qu'une telle nomination pouvait être perçue comme une « mise sous tutelle » des musulmans[60]. Le maire LR de Tourcoing Gérald Darmanin juge que « le nommer à la tête de cette fondation est une idée pour le moins paternaliste, presque coloniale »[61]. Pour la sénatrice UDI de l’Orne Nathalie Goulet, « Personne ne songerait à nommer un chrétien à la tête de la fondation pour le judaïsme »[60]. Malgré des propos contestés (appel à la « discrétion » des musulmans, disparition d'« une nationalité » à Saint-Denis), il est confirmé comme président de la fondation[62].
Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, Jean-Pierre Chevènement appelle à voter pour le candidat En marche[63]. Une fois président, Emmanuel Macron le maintient à la présidence de la Fondation de l'islam de France ainsi qu'à son poste de « représentant spécial de la France pour la Russie », et les deux hommes se parlent régulièrement[64],[65]. En , l'islamologue Ghaleb Bencheikh lui succède à la présidence de la FIF[66].
Lors de l'élection présidentielle de 2022, il soutient la candidature du président sortant Emmanuel Macron, critique Jean-Luc Mélenchon, estimant que la sixième république qu'il prône est « un retour au régime d’assemblée », et reproche aux autres formations de gauche un « social-libéralisme ». Il voit en Emmanuel Macron un alliage entre « tradition du progrès social » et « culture de l’État », estimant qu'Emmanuel Macron a évolué lors de la pandémie de Covid-19 sur la mondialisation et la politique industrielle, désirant « reprendre le contrôle » en la matière[67],[68].
Fin avril 2022, il lance une nouvelle formation nommée Refondation républicaine, inscrite dans la majorité présidentielle ; il vise l'investiture d'une dizaine de candidats pour les élections législatives[73].
Il se montre opposé au capitalisme financier. Il juge que le Parti socialiste s’est conformé au « dogme mondialiste néolibéral », qu’il rejette. Il estime que les politiques mises en place pour sauver l’euro dans le cadre de la crise de la dette sont des politiques d’austérité menant à la récession. Si les réformes appliquées ne permettent pas de sortir l’union monétaire de l'ornière, il se dit alors favorable à ce qu'un glissement d'une monnaie unique à une monnaie commune se mette en place. Il prône une relance salariale couplée à une politique de change visant à faire baisser le cours de l'euro. En cela, sa pensée peut être qualifiée de keynésienne. Il se fait par ailleurs le défenseur d'une politique de protectionnisme « raisonnable » : il reprend le concept de démondialisation marchande et financière visant à réindustrialiser la France. En effet, il est selon lui impossible de conserver des services publics et un système de protection sociale forts sans la solidité d'une base productive.
Il se montre favorable à une politique sécuritaire de gauche « non laxiste », étant par exemple hostile à la légalisation des drogues. Il met cependant en garde contre d'éventuelles dérives liberticides des politiques de sécurité : il a ainsi marqué son opposition au développement des systèmes de vidéosurveillance publique ou à la loi Hadopi.
L'école est un sujet important dans le projet de Jean-Pierre Chevènement. Il souhaite mettre l'accent sur la formation des enseignants, l'école primaire et l’enseignement supérieur. L'école publique doit, selon lui, reposer sur les valeurs de transmission et d'autorité du maître vers l'élève, ainsi que du travail et de l'égalité des chances.
Il est favorable à une laïcité assez stricte cantonnant la religion uniquement à la sphère privée. Il souhaite une intégration poussée des immigrés, en opposition au communautarisme. Pour cela il préconise que les immigrés soient assimilés culturellement à la population d'origine (langue, traditions), de manière à rendre pérenne l'idée d'une nation une et indivisible. Il est de fait opposé au concept de la discrimination positive. En 2019, il dénonce le « danger certain de fragmentation » de la société française et met en garde contre la possibilité d'une guerre civile[79].
L'énarchie ou les mandarins de la société bourgeoise, La Table Ronde, 1967 (sous le pseudonyme de Jacques Mandrin, qui cache aussi Didier Motchane et Alain Gomez).
Socialisme ou social-médiocratie, Seuil, collection « Combats », 1969 (sous le pseudonyme de Jacques Mandrin, avec Didier Motchane et Alain Gomez).
Le Vieux, la Crise et le Neuf, 1975.
Le Service militaire, face à face avec Pierre Messmer, 1977
↑1 519 euros par mois depuis le selon Élise Karlin, « La Ville de Paris ne peut plus déloger Chevènement », sur L'Express, , qui rapproche ce montant du loyer mensuel moyen au mètre carré dans l'arrondissement qu'ils estiment à 27,70 euros. Dans sa défense, telle que rapportée par l'article précité de 2008 du Nouvel Observateur, Jean-Pierre Chevènement fait observer que l'appartement n'excède que de peu la centaine de mètres carrés, est situé au troisième étage sans ascenseur et n'est doté que d'une salle de bain exiguë.
↑En 2007 pour la première, comme signalé par « Chevènement devrait quitter son appartement », sur Le Parisien.fr, (consulté le ), en mai 2011 pour la seconde comme signalé dans l'article précité La Ville de Paris ne peut plus déloger Chevènement.
↑La citation est de Pierre Aïdenbaum, cité dans l'article précité Quelques élus indélogeables ; les démarches de Jean-Yves Mano sont exposées dans l'article précité « Chevènement devrait quitter son appartement ».
↑Voir l'article précité La Ville de Paris ne peut plus déloger Chevènement.
↑« […] Car j'ai été arrêté ce jour-là vers midi par des policiers qu'on appelait ATO — auxiliaires temporaires occasionnels, une sorte de police supplétive composée à la va-vite de gens peu sûrs, qui n'avaient aucune formation. Je me revois coincé par un de ces ATO, appuyant sur moi le canon de son pistolet-mitrailleur MAT 49, culasse en arrière s'il vous plaît. Cf. Jean-Pierre Chevènement, Le Courage de décider, Robert Laffont, 2002, p. 23-28. »
↑Joseph Confavreux et Marine Turchi, « Aux sources de la nouvelle pensée unique: enquête sur les néorépublicains », Revue du Crieur, no 2, (lire en ligne, consulté le ).
↑Guy Dhoquois, « La pragmatique division des pouvoirs », dans François Houle, Gilles Labelle, André Vachet, Pensée, idéologie et politique : mélanges offerts à André Vachet, University of Ottawa Press, , 242 p. (lire en ligne), p. 103.
Laurent Chabrun et Franck Hériot, Jean-Pierre Chevènement : biographie, Paris, le Cherche Midi, 1999, 191 pages.
Michel Vovelle, Les jacobins : de Robespierre à Chevènement, Paris, La Découverte, collection « Textes à l'appui », 1999 (rééd. La Découverte/Poche, 2001).
Jean-Loup Coly, L'Énigme : dix ans avec Chevènement, Sekoya, 2002.
Régis Boulat et Renaud Meltz, Jean-Pierre Chevènement : le dernier des jacobins, Nouveau Monde éd., 2021.
Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Maret 2023. Jam bahagia atau masa ria (Bahasa Inggris : Happy hour) adalah istilah pemasaran untuk saat tempat seperti rumah makan atau bar menawarkan potongan harga minuman beralkohol . Item menu rabat seperti makanan pembuka sering disajikan selama masa ria b...
2003 book by Pranaba Ranjan Bhuyan The topic of this article may not meet Wikipedia's notability guideline for books. Please help to demonstrate the notability of the topic by citing reliable secondary sources that are independent of the topic and provide significant coverage of it beyond a mere trivial mention. If notability cannot be shown, the article is likely to be merged, redirected, or deleted.Find sources: Swami Vivekananda: Messiah of Resurgent India – news · n...
Yang MuliaJorge Arturo Medina EstévezPrefek Emeritus Kongregasi Ibadah Ilahi dan Tata-tertib SakramenMedina Estévez pada 2011GerejaGereja Katolik RomaPenunjukan21 Juni 1996Masa jabatan berakhir1 Oktober 2002PendahuluJean Jérôme Hamer O.P.PenerusFrancis ArinzeJabatan lainKardinal-Imam pro hac vice Santa Sabina (2008–21)ImamatTahbisan imam12 Juni 1954oleh Pio Alberto Fariña FariñaTahbisan uskup6 Januari 1985oleh Paus Yohanes Paulus IIPelantikan kardinal21 February 1998oleh Pau...
Komatsu College Komatsu College (小松短期大学, Komatsu tanki daigaku) is a private junior college in Komatsu, Ishikawa, Japan, established in 1988. External links Official website Archived 2020-02-20 at the Wayback Machine (in Japanese) References Komatsu University 36°21′16.7″N 136°25′1″E / 36.354639°N 136.41694°E / 36.354639; 136.41694 Authority control databases International ISNI VIAF National Japan This article on an Ishikawa Prefecture institute...
فن قوطيمعلومات عامةنسبة التسمية قوط البداية 1140 النهاية عقد 1530 البلد فرنسا — إيطاليا — الإمبراطورية الرومانية المقدسة التأثيراتفرع من الفن في القرون الوسطى تفرع عنها قوطية عالمية — عمارة قوطية[1] فن رومانسكي عصر النهضة[1] تعديل - تعديل مصدري - تعديل ويكي بيانات الب�...
WWII battle in the Pacific Theater Battle of RabaulPart of the New Guinea Campaign of the Pacific Theater (World War II)Late January 1942. Australian soldiers (right centre) retreating from Rabaul cross the Warangoi/Adler River in the Bainings Mountains, on the eastern side of Gazelle Peninsula. Photographer: Sgt L. I. H. (Les) Robbins.Date23 January – February 1942LocationRabaul, New BritainTerritory of New GuineaResult Japanese victoryBelligerents Australia JapanCommander...
Style of basketball play In basketball, small ball is a style of play that sacrifices height, physical strength and low post offense/defense in favor of a lineup of smaller players for speed, agility and increased scoring (often from the three-point line).[1] It is closely tied to the concepts of pace and space, which pushes the speed of the offense and spreads out the defense with extra shooters on the court.[2] Many small ball lineups feature a non-traditional center who off...
Hindu temple in Gaundar village, Uttarakhand, India MadhyamaheshwarMadhyamaheshwar TempleReligionAffiliationHinduismDistrictGarhwal DistrictDeityShivaFestivalsMaha ShivaratriLocationLocationGaundar Village, GarhwalStateUttarakhandCountryIndiaLocation in UttarakhandGeographic coordinates30°38′13″N 79°12′58″E / 30.63694°N 79.21611°E / 30.63694; 79.21611ArchitectureTypeNorth Indian - Himalayan ArchitectureCreatorPandavas, according to legendCompletedunknown Ma...
1978 United States Senate election in Maine ← 1972 November 7, 1978 1984 → Nominee William Cohen William Hathaway Hayes Gahagan Party Republican Democratic Independent Popular vote 212,294 127,327 27,824 Percentage 56.59% 33.94% 7.42% County results Cohen: 50–60% 60–70% 70–80% U.S. senator before election William Hathaway Democratic Elected U.S. Senator William Co...
Golf tournament Sanderson Farms ChampionshipTournament informationLocationJackson, MississippiEstablished1968Course(s)Country Club of JacksonPar72Length7,461 yards (6,822 m)Organized byCentury Club CharitiesTour(s)PGA TourFormatStroke playPrize fundUS$8,200,000Month playedOctoberTournament record scoreAggregate263 Dan Halldorson (1986)To par−24 Scott Stallings (2012)Current champion Luke ListLocation mapCC of JacksonLocation in United StatesShow map of the United StatesCC of JacksonLoc...
Dutch business executive Barthold Theodoor Willem van Hasselt in 1948 Barthold Theodoor Willem van Hasselt (7 November 1896, Leiden - 5 August 1960, Wassenaar) was a Dutch business executive in the Dutch East Indies and the chief executive of Royal Dutch Shell from 1949 to 1951. Family Van Hasselt was the son of Marie Elise Prins (1875-1949) and the physician Sjoerd Folkert Willem van Hasselt (1868-1934). He married Elisabeth Henriette Versteegh (1898-1957) in 1920 and Marion Elizabeth Davids...
For the album, see Cold War Kids. Los Feliz BoulevardLos Feliz Boulevard treelined with Deodar trees, heading east near Los Feliz and EdgemontMaintained byBureau of Street Services, City of L.A. DPWLength5 miles (8.0 km)LocationLos Angeles County, CaliforniaWest endWestern Avenue in Los Feliz34°06′28″N 118°18′33″W / 34.1077°N 118.3092°W / 34.1077; -118.3092MajorjunctionsVermont Avenue in Los Feliz I-5 in Atwater VillageEast endGlendale Avenue...
Ця стаття є сирим перекладом з іншої мови. Можливо, вона створена за допомогою машинного перекладу або перекладачем, який недостатньо володіє обома мовами. Будь ласка, допоможіть поліпшити переклад. (березень 2012) Рейтинг свободи преси Хоча свобода преси в Україні ніко�...
Voce principale: Associazione Calcio Legnano. AC Legnano SSDStagione 2016-2017Sport calcio Squadra Legnano Allenatore Simone Banchieri poi Fabrizio Salvigni poi Paolo Tomasoni Direttore sportivo Paolo Guidetti Presidente Vanessa Paolillo poi Gigi Cappelletti Vicepresidente e direttore generale Simone Fraietta Serie D15º posto nel girone A. Retrocesso in Eccellenza dopo i play-out Coppa Italia Serie DTurno preliminare Maggiori presenzeCampionato: Provasio e Rovrena (31)Totale: Provasio ...
Member of the Cabinet of the United Kingdom United Kingdom Secretary of State for Levelling Up, Housing and CommunitiesRoyal Arms of His Majesty's GovernmentIncumbentMichael Govesince 25 October 2022Department for Levelling Up, Housing and CommunitiesStyleLevelling Up Secretary(informal)The Right Honourable(within the UK and Commonwealth)TypeMinister of the CrownStatusSecretary of StateMember ofCabinetPrivy CouncilReports toThe Prime MinisterSeatWestminsterNominatorThe Prime MinisterAppo...
Kiew-Musikfest (ukrainisch Київ Музик Фест) Sinfoniekonzerte des Kiew-Musikfests werden oft in der Nationaloper der Ukraine aufgeführt Allgemeine Informationen Ort Kiew, Ukraina Genre Klassische Musik Zeitraum 1990–2021 Website kmf.karabits.com Das Kiew-Musikfest (ukrainisch Київ Музик Фест) ist ein jährliches internationales ukrainisches Musikfestival in Kiew, das moderne ukrainische Musik präsentiert und das Ziel hat, die ukrainische Musik in den Kontext der ...
برتيناكس (باللاتينية: Publius Helvius Pertinax) معلومات شخصية الميلاد 1 أغسطس 126(126-08-01)ألبا الوفاة 28 مارس 193 (66 سنة)روما مواطنة روما القديمة مناصب حاكم روماني في المنصب175 – 185 إمبراطور روماني في المنصب1 يناير 193 – 28 مارس 193 كومودوس ديديوس جوليانوس الحيا�...
1908 Croatian parliamentary election ← 1906 27–28 February 1908 1910 → 88 seats in the SaborTurnout73.51% First party Second party Leader Frano Supilo Josip Frank Party Croat-Serb Coalition Starčević's Party of Rights Seats won 56 / 88 24 / 88 Seat change 24 5 Popular vote 17,723 9,254 Percentage 49.64% 25.92% Results of the election in each of the electoral districts in 8 counties of the Kingdom of Croatia-Slavonia: the party with the p...