Sandrine Hurel est la fille de Gilbert Hurel, ancien maire de Touques (Calvados).
Membre du Parti socialiste depuis sa jeunesse, Sandrine Hurel a obtenu son premier mandat électoral en 2001 en étant élue conseillère municipale de Dieppe (Seine-Maritime).
Proche de l'ancien Premier ministreLaurent Fabius et homme fort du département, elle a été élue en 2004 conseillère générale du canton de Dieppe-Est et conseillère régionale de Haute-Normandie. À la suite de ces deux élections, elle a quitté le conseil municipal de Dieppe pour se conformer à la loi sur le cumul des mandats.
Battue aux élections législatives de 2002 à Dieppe, elle a été élue le députée de la 11e circonscription de Seine-Maritime avec 52,20 % des voix contre 47,80 % à Jean Bazin (UMP) dans un contexte local relativement favorable, à la suite des dissensions internes au sein de droite locale. Elle reprend alors le siège détenu par le maireCNI de Dieppe, Édouard Leveau (éliminé dès le premier tour) et autrefois par le gaullisteRaymond Offroy.
Elle se représente en 2012 sur un nouveau territoire issu du redécoupage de 2010. Après le premier tour, dont elle sort en tête, elle l'emporte face au député sortant UMP, Michel Lejeune, avec 54,6 % des suffrages exprimés.
Le , elle épouse Alain Le Vern, alors président du conseil régional et sénateur PS.
Fin , sa mission parlementaire sur la politique vaccinale française est prolongée pour dépasser six mois, ce qui entraîne son remplacement par sa suppléante et belle-fille Marie Le Vern, conseillère générale du canton de Blangy-sur-Bresle de 2011 à 2015, devenue conseillère départementale du canton d'Eu[2]. Cette passation de pouvoir permet au Parti socialiste d'éviter une élection législative partielle[3] et est commentée de manière critique dans la presse[4] et par l'opposition politique[5],[6].