Delphine Bagarry est médecin urgentiste de formation. Elle travaille un an au conseil général d'Indre-et-Loire au service des personnes âgées et des personnes handicapées, puis en 2014 au conseil général des Alpes-de-Haute-Provence au centre de planification familiale de Digne-les-Bains. Depuis 2005, elle est installée en cabinet libéral à Riez[1]. Elle se mobilise, comme d'autres parlementaires de tous bords par ailleurs professionnels de santé, lors de la crise du Covid-19 en 2020[2].
Premiers mandats politiques
Delphine Bagarry commence à s'engager en 2001 en étant élue conseillère municipale à Saint-Christophe-sur-le-Nais dans l'Indre-et-Loire jusqu'en 2007. Elle s'occupe plus particulièrement des routes, de la gestion des employés communaux, de la mise en place d’une cantine scolaire et du Centre communal d'action sociale (CCAS). De 2008 à 2014, elle occupe à nouveau la fonction de conseillère municipale, mais cette fois à Riez[1].
Elle est membre du Collectif social-démocrate, l'aile gauche du groupe La République en marche. Avec d'autres députés de l'aile gauche, elle se singularise rapidement sur les sujets des demandeurs d'asile et des migrants[6], et publie en septembre 2019 une tribune appelant à répartir les migrants dans les zones rurales en pénurie de main-d'œuvre[7]. Elle se déclare « choquée » par le discours d'Emmanuel Macron sur l'immigration et explique avoir eu « l’impression d’écouter non pas l’homme de la campagne présidentielle mais un responsable du Front national »[8]. Pour avoir nommément visé Emmanuel Macron, elle est convoquée par Gilles Le Gendre, président du groupe LREM, pour un rappel à l’ordre ; L'Opinion relève que « ses collègues s’étaient immédiatement désolidarisés d’elle »[9]. En novembre 2019, elle co-signe une tribune avec dix autres députés LREM pour s’opposer aux mesures prévues par le gouvernement sur l’immigration concernant la santé et notamment l’aide médicale d’État (AME), plaidant pour ne pas céder « à l’urgence et à la facilité »[10].