Docteur d’État en sciences et universitaire de profession, elle a exercé dans les facultés des sciences puis de médecine-pharmacie de l'université de Rennes.
De 1983 à 1995, elle est conseillère municipale d’opposition à Fougères.
Elle prend, en 1987, la présidence nationale des Femmes Démocrates et participe activement à la campagne présidentielle de Raymond Barre dont elle est un des mousquetaires.
Aux élections législatives de 1988, elle accepte, au nom de l’union de la droite, d’être la suppléante d’un autre député sortant, Michel Cointat (RPR), et ne siège donc pas au cours de cette législature. La même année, elle est élue conseillère générale du canton de Fougères-Nord au premier tour et devient ainsi la première femme à siéger au conseil général d’Ille-et-Vilaine.
Lors des élections législatives de mars 1993, elle se présente en candidate indépendante contre Michel Cointat investi officiellement par l’UDF et le RPR. Devançant nettement au premier tour l’ancien maire de Fougères qui était député depuis 1967, elle l’emporte au second tour avec 59,40 % sur le candidat socialiste. Elle est réélue en 1997 avec près de 56 % des voix.
Elle œuvre au rapprochement RPR-UDF, appelle à voter Jacques Chirac dès le premier tour des élections présidentielles de 2002 et fait partie des membres fondateurs de l’UMP. Elle est, elle-même, réélue députée la même année, avec plus de 64 %.
Réélue conseillère régionale en 2004, elle perd son mandat de vice présidente à la suite d'un changement de majorité. Elle ne se représente pas lors des élections régionales de 2010.
↑Déclaration de Mme Marie-Thérèse Boisseau, secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, sur la réforme des droits sociaux des handicapés, l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, Paris le 24 février 2004.