Depuis décembre 2022, elle est salariée du Planning familial et occupe le poste de Chargée de plaidoyer.
Biographie
Origines, études
Après des études de droit à l'université Paris II (Assas), Albane Gaillot travaille à partir de 1999 dans le groupe de protection sociale Audiens. Elle y occupe différents postes, en commençant par celui de gestionnaire de comptes de retraite, en passant par le poste de chargé de mission retraite complémentaire avant de devenir chef de projet digital[1].
Mariée et mère de deux enfants, elle vit à Villejuif depuis 1976[2].
Parcours politique
Débuts
Albane Gaillot s'engage en politique à l'occasion des élections municipales de , en se présentant en quatrième position sur la liste « Villejuif notre ville » (liste citoyenne de centre-gauche et écologiste)[3] (DVG)[4]. Elle était par ailleurs directrice de campagne numérique[réf. souhaitée]. La liste recueille 10,64 % des suffrages au premier tour, et fusionne avec trois autres listes en vue du second tour. Albane Gaillot ne figure pas dans cette nouvelle liste conduite par Franck Le Bohellec (UMP) qui emportera la mairie. Elle quitte le mouvement « Villejuif notre ville » en .
Le , elle est élue députée de la 11e circonscription du Val-de-Marne (Villejuif, Arcueil, Cachan et Gentilly Ouest), avec 53,61 % des voix au second tour des élections législatives[5].
En , elle vote contre la ratification de l'Accord économique et commercial global, dit CETA : si elle salue les avancées obtenues par la majorité, elle affirme que le texte « ne va pas dans le sens de l'histoire » et que le réchauffement climatique devrait inciter les pays à développer les circuits courts plutôt que le libre-échange au niveau international[6].
Le , elle annonce se mettre en retrait du groupe LREM à l'Assemblée et siéger désormais parmi ses membres apparentés : dans une lettre, elle déplore le vote de « lois restreignant les libertés individuelles », évoquant l'exemple de la loi anticasseurs[7]. Son apparentement est acté le [8]. Elle quitte son parti dans le même temps[9].
En , elle co-signe une tribune avec dix autres députés LREM pour s'opposer aux mesures prévues par le gouvernement sur l’immigration concernant la santé et notamment l’aide médicale d’État (AME), plaidant pour ne pas céder « à l’urgence et à la facilité »[10].
En , elle est rapporteur, au nom du groupe EDS dans le cadre de leur « niche » parlementaire, de sa proposition de loi visant notamment à prolonger de deux semaines supplémentaires le délai légal pour une interruption volontaire de grossesse, qui est adoptée par l'Assemblée nationale en première lecture[13]. Puis après un long chemin parlementaire (2 lectures dans chaque chambre et une cmp non conclusive), est adoptée définitivement le 23 février 2022 et publiée le 2 mars suivant.
Lors de l'examen du projet de loi Climat-Résilience, elle plaide pour l’intégration de « la dimension de genre » dans les débats sur « les effets du changement climatique, qui ont un impact différent sur les hommes et sur les femmes »[14].