Ses travaux de recherche portent sur le financement des entreprises et de l'innovation, sur les réseaux de production et le crédit inter-entreprises et sur l'interaction entre les marchés de capitaux et les marchés de biens et de services.
Le , il est chargé par le Premier ministre Jean Castex d'une mission de 6 mois auprès du ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, ayant pour objet l'accompagnement de la sortie crise et le rebond économique des territoires[14].
Il est réélu député lors des élections législatives de 2022.
Le , il est nommé ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, où il est chargé de la Transition numérique et des Télécommunications dans le gouvernement Élisabeth Borne[18],[19], prenant ainsi le même titre que son prédécesseur Cédric O au sein du gouvernement Jean Castex alors que le poste était vacant dans le gouvernement Borne. Bien que peu connu pour son action dans le secteur, sa nomination permet de donner des gages à son parti, le MoDem, au sein de la majorité[2].
Le , il envisage de se décharger des dossiers concernant Uber, sa sœur occupant le poste de directrice de la communication de cette entreprise[20]. L'enquête journalistique des Uber Files est publiée le 10 juillet suivant[21],[22].
Sa suppléante Anne Grignon qui l'avait remplacé au Palais-Bourbon démissionne quelques jours plus tard à la suite d'un recours devant le Conseil constitutionnel d'un de ses concurrents aux dernières législatives pour infraction au Code électoral qui interdit à un « remplaçant d'un membre d'une assemblée parlementaire » de se présenter comme suppléant d'un député[23]. Or Anne Grignon avait été candidate en seconde position sur la liste LREM lors des élections sénatoriales de septembre 2017 dans les Yvelines. Non élue, elle était de fait devenue la remplaçante de son colistier élu, Martin Lévrier, notamment en cas de démission ou décès de celui-ci. Cela provoque alors une législative partielle qui se déroule début octobre 2022. Jean-Noël Barrot est à nouveau candidat avec comme suppléante Anne Bergantz[24], qui siégera à sa place en cas de victoire. Le , il arrive en tête du premier tour avec 42,29 % des voix devant la candidate de la NUPES, Maïté Carrive-Bedouani, 18,60 % et le candidat Les Républicains Pascal Thévenot, 17,80 % dans un scrutin marqué par une faible participation (26,67 % des inscrits)[25].
↑ ab et c« Remaniement : le numérique confié au député du MoDem Jean-Noël Barrot, peu connu pour son action dans le secteur », Le Monde.fr, (lire en ligne).
↑(en) Sous la dir. de David Thesmar, Essays in Empirical Financial Economics (thèse de doctorat ès sciences de gestion), Jouy-en-Josas, École des hautes études commerciales, (SUDOC169716538).
↑« Membres », sur Île-de-France Mobilités (consulté le ).
↑Julie Ménard, « Gouvernement : Jean-Noël Barrot devient ministre 44 ans après son père : Le député (MoDem) vient d’être nommé ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications. Son père Jacques Barrot, fut successivement ministre du Commerce, de la Santé puis du Travail entre 1978 et 1997 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Visée par un recours, la députée Anne Grignon, suppléante du ministre Jean-Noël Barrot, démissionne : Suppléante de Jean-Noël Barrot (MoDem), Anne Grignon était devenue députée après l’entrée de celui-ci au gouvernement. Mais elle était déjà suppléante d’un sénateur, un cumul interdit. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑Le Figaro avec AFP, « Yvelines : le ministre Barrot candidat à la législative partielle d'octobre », Le Figaro, (lire en ligne)