Laurence Garnier commence sa vie professionnelle chez PSA Peugeot Citroën. Recrutée à la direction des ressources humaines en 2001, elle mène des missions de conduite du changement avant de devenir chef de projet des systèmes d'information (SAP) au service des achats[4]. Elle quitte l’entreprise en 2007.
Parcours politique
Après plusieurs années d’engagement associatif aux côtés de jeunes en difficulté scolaire et au sein de mouvements de jeunes, elle s’engage en politique au début des années 2000.
Elle s’installe en 2005 à Nantes, où elle a un ancrage familial et s’implique davantage dans le monde politique. Elle devient membre de la commission économie et finances de l’association Passion Nantes présidée par François Pinte[5].
En 2009 à l’UMP, elle lance le réseau « Interp'elles »[5], qui rassemble des femmes de Loire-Atlantique issues de différentes sensibilités de la droite et du centre, investies dans le monde professionnel, associatif et politique.
Pour les élections municipales de 2014 à Nantes, l’UMP fait réaliser un sondage pour départager les candidats potentiels, elle arrive alors en tête des sondés[6] ; la commission nationale des investitures lui ouvre la voie en dépit de la candidature de Marie-Anne Montchamp, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Sa liste est devancée par Johanna Rolland au second tour, obtenant 43,8 % des voix[7]. Elle devient alors conseillère municipale et métropolitaine, ainsi que présidente du groupe des élus de la droite et du centre – ville de Nantes[7],[8].
Le mandat de l’opposition menée par Laurence Garnier est notamment marqué par la restauration de la vente du ticket réduit de la TAN[9], les questions de sécurité[10] et sa défense de l'aéroport Notre-Dame-Landes[11],[12]. Elle s'exprime également sur les sujets culturels de la ville de Nantes[13].
En , elle renonce à son mandat de conseillère régionale pour devenir sénatrice de Loire-Atlantique[17], en remplacement de Christophe Priou[18].
Le , elle est réélue sénatrice de la Loire-Atlantique. La liste d'union de la droite et du centre, « À vos côtés pour nos communes ! » remporte 23,3 % des suffrages (soit 699 grands électeurs). Elle siège à la commission de la culture, de l'éducation, de la communication et du sport. Vice-présidente de la délégation aux entreprises, elle est rapporteur du crédit recherche pour le PLF2024. Elle siège également au comité de déontologie parlementaire du Sénat[19].
En , elle vote au Congrès contre la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse, affirmant que celle-ci « n’améliorera concrètement la vie d’aucune femme en France »[26] et que les Français « attendent du Gouvernement qu’il s’occupe de redresser notre pays, plutôt que de problèmes qui n’existent pas »[27].
Lors des élections législatives de 2024, elle fustige le front républicain, dans lequel elle voit un « exercice, inédit par son ampleur, de confiscation démocratique »[29]. Au lendemain du second tour des élections, elle blâme la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, en notant que le président « aura réussi l’exploit de dégager une majorité relative de gauche »[30].
↑Jean-Pierre Tenoux, « Municipales La candidate PS est première adjointe au maire Patrick Rimbert. Nantes tourne la page Ayrault », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Municipales 2014 - Nantes : Laurence Garnier, un caractère bien trempé" », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑Tom Hollmann, « Mariage gay, IVG… pressentie ministre de la Famille, Laurence Garnier fait polémique pour ses prises de position », Le Parisien, (lire en ligne)
↑« Laurence Garnier pressentie au ministère de la Famille du gouvernement Barnier ? Une victoire pour la Manif pour tous », Libération, (lire en ligne)