Les élections régionales de 2021 en Île-de-France ont lieu les 20 et afin de renouveler les membres du conseil régional de la région française d'Île-de-France.
Contexte régional
Élections régionales de 2015
Rappel des résultats des élections régionales de 2015 en Île-de-France
Au premier tour, la liste ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés remporte la prime majoritaire, et les sièges restants sont répartis à la proportionnelle selon la règle de la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant franchi le seuil électoral de 5 % des suffrages exprimés, y compris la liste arrivée en tête[3].
Si aucune liste n'a recueilli la majorité absolue au premier tour, un second tour est organisé entre toutes les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour. Les listes ayant obtenu au moins 5 % peuvent néanmoins fusionner avec les listes pouvant se maintenir.
La répartition des sièges se fait selon les mêmes règles qu'au premier tour, la seule différence étant que la prime majoritaire est attribuée à la liste arrivée en tête, qu'elle ait obtenu ou non la majorité absolue[3].
Une fois les nombres de sièges attribués à chaque liste au niveau régional, ceux-ci sont répartis entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département.
N.B. : Les têtes de liste régionales apparaissent en caractères gras.
Listes
Lutte ouvrière
Nathalie Arthaud, ancienne candidate aux élections présidentielles de 2012 et 2017 pour Lutte ouvrière, est tête de liste dans la région[11].
La France insoumise et Parti communiste français
Le l'Assemblée régionale interne de La France insoumise en Île-de-France lance un Appel pour une fédération populaire en Île-de-France. Cette « fédération populaire » correspond à l'appel de Jean-Luc Mélenchon à la suite des élections européennes de 2019, marquées par la défaite de LFI[12],[13],[14]. Clémentine Autain est désignée cheffe de file, en tandem avec Paul Vannier, le [15]. Elle obtient également le soutien du Parti communiste français (PCF) le , à la suite du vote des adhérents communistes franciliens qui se prononcent lors d'un vote interne à 58,37 % pour une liste de rassemblement dirigée par Clémentine Autain. Céline Malaisé, présidente du groupe Front de gauche sortant au conseil régional, est désignée cheffe de file PCF[16]. L'urgentiste et syndicaliste CGT Christophe Prudhomme est désigné tête de liste en Seine-Saint-Denis[17]. Le Parti animaliste et la Gauche démocratique et sociale rejoignent également la démarche[18]. Michel Jallamion, conseiller régional sortant pour République et socialisme, est candidat à Paris[19].
Parti socialiste
Dans une tribune du , l'adjointe à la maire de Paris, Audrey Pulvar, membre du groupe du Parti socialiste (PS) au Conseil de Paris, déclare avoir pour intention de rassembler la gauche. Cette démarche, soutenue par la maire socialiste Anne Hidalgo et nommée Île-de-France en commun, est immédiatement considérée comme une démarche socialiste concurrente de celle des Verts[20],[21]. Le , l'ex-journaliste officialise sa candidature de tête de liste du PS[22].
Le , Julien Bayou annonce être « prê[t] à discuter » avec les deux autres têtes de liste de gauche pour s’allier au premier tour face à Valérie Pécresse. Clémentine Autain y répond favorablement tandis qu’Audrey Pulvar décline. Les discussions n’iront pas plus loin[25].
Julien Bayou se positionne notamment contre le projet de gare sur les terres agricoles de Gonesse et en faveur de la préservation de l'Île Seguin[26],[27].
Jean-Michel Blanquer est dans un premier temps le principal candidat pressenti pour la République en marche (LREM). Il aurait été proposé aux élus macronistes de la région de coordonner le programme en vue de cette élection[30]. Sa candidature est toutefois abandonnée. Agnès Pannier-Runacher a également rendu public son intérêt pour le scrutin[31]. Jean-Noël Barrot, député des Yvelines et secrétaire général du Mouvement démocrate (MoDem), fait également savoir son intérêt pour cette élection, y compris pour potentiellement être la tête de liste d'une liste de rassemblement avec les autres membres de la majorité présidentielle[32].
Début , sept des treize élus MoDem, dont Yann Wehrling, annoncent ne pas soutenir la candidature de Laurent Saint-Martin contrairement à cinq autres élus, dont la secrétaire d'État Nathalie Élimas et le député Bruno Millienne[35].
Le , Le Figaro révèle qu'après le refus d'Agnès Pannier-Runacher, c'est Marlène Schiappa qui sera la tête de liste de la majorité présidentielle à Paris pour le compte de Laurent Saint-Martin. La ministre déléguée à la Citoyenneté souhaite faire campagne notamment sur les sujets de sécurité et de laïcité[10].
Volt Europa - Nous Citoyens - Parti des citoyens européens - À nous la démocratie !
La liste « Île-de-France, Île d'Europe » regroupe plusieurs petites formations europhiles : Volt Europa, Nous Citoyens, Parti des citoyens européens et À nous la démocratie !. Leur tête de liste est Fabiola Conti, membre de Volt Europa[36].
Soyons libres - Les Républicains - UDI - MoDem dissidents
Valérie Pécresse, présidente sortante du conseil régional d'Île-de-France et cheffe du parti Soyons libres, est candidate à sa réélection pour un second mandat[37]. Sa candidature est officialisée le . Elle est soutenue par Les Républicains[38],[39].
Sept des treize élus du Mouvement démocrate (MoDem), dont l'ambassadeur Yann Wehrling, annoncent soutenir sa candidature, à l'encontre des consignes nationales[35].
Au début du mois de , Alexis Villepelet, délégué national au projet et porte-parole de DLF, est annoncé tête de liste[47].
Le , la liste « La Révolution du bon sens » est annoncée. Nicolas Dupont-Aignan, président de DLF, écarte à cette occasion toutes possibilités d'alliances en Île-de-France. Alexis Villepelet annonce en même temps avoir comme objectif de constituer un « groupe de pression d'élus qui représentent la population de la région Île-de-France » qui soit « indépendant des querelles politiciennes ». La tête de liste axe notamment sa campagne sur la réduction de l'insécurité dans les transports, en garantissant la présence de deux membres des forces de l'ordre dans chaque TER, RER, Tramway et métro[48]. La liste n'est finalement pas déposée, DLF invoquant un manque de moyens financiers[49].
Campagne
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Afin d'éviter une trop grande proximité avec les deux tours de l'élection présidentielle et des législatives d'avril et , le mandat des conseillers élus en 2021 est exceptionnellement prolongé à six ans et neuf mois. Les prochaines élections auront par conséquent lieu en 2028 au lieu de 2027[52].
↑Denis Cosnard, « Régionales : Jean-Michel Blanquer se prépare à une partie difficile face à Valérie Pécresse », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Audrey Pulvar, les deux pieds déjà dans la campagne des régionales », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Régionales : l'ancienne journaliste martiniquaise Audrey Pulvar officialise sa candidature en Île-de-France », Guadeloupe La Première, (lire en ligne).
↑« Plusieurs médecins alertent contre un protocole anti-Covid-19 « criminel » inventé par un collectif médical », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).