Au premier tour, la liste ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés remporte la prime majoritaire, et les sièges restants sont répartis à la proportionnelle selon la règle de la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant franchi le seuil électoral de 5 % des suffrages exprimés, y compris la liste arrivée en tête[5].
Si aucune liste n'a recueilli la majorité absolue, un second tour est organisé entre toutes les listes ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour. Les listes ayant obtenu au moins 5 % peuvent néanmoins fusionner avec les listes pouvant se maintenir. La répartition des sièges se fait selon les mêmes règles qu'au premier tour, la seule différence étant que la prime majoritaire est attribuée à la liste arrivée en tête, qu'elle ait obtenu ou non la majorité absolue[5].
Une fois les nombres de sièges attribués à chaque liste au niveau régional, ceux-ci sont répartis entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département.
Pascal Le Manach, ouvrier à l'usine Renault de Cléon, est désigné tête de liste LO pour ces élections[12].
Parti communiste français (PCF) - La France insoumise (LFI) - Parti radical de gauche (PRG)
Début janvier 2021 la France insoumise désigne le binôme Emma Salley-Maxime Da Silva pour mener une liste d'union de la gauche et des écologistes en Normandie. Pour ce faire, ils tendent la main à Europe Écologie Les Verts[13].
Le 15 mars 2021, la France insoumise annonce soutenir comme tête de liste le député PCF Sébastien Jumel[14].
Parti socialiste (PS) - Pôle écologiste (EÉLV - CÉ - GÉ - G·s)
L'ancienne députée de Seine-MaritimeMarie Le Vern a présenté un mouvement d'union de la gauche en vue des élections régionales de 2021 en Normandie, rassemblant des personnalités « de gauche, écologistes, radicaux, libres » et nommé le « Printemps Normand », sans être pour le moment candidate[15]. À la fin de l'année 2020, le mouvement s'amplifie en annonçant le soutien de 150 signataires dont la députée Chantal Jourdan, mais aussi du Parti radical de gauche[16].
Le 24 mars 2021, le bureau national du Parti socialiste désigne Mélanie Boulanger comme cheffe de file[19].
De son côté, le parti Europe Écologie Les Verts s'appuie sur un binôme « temporaire »[20], avant de désigner Laëtitia Sanchez, maire de Saint-Pierre-du-Vauvray, tête de liste[21].
Les adhérents de Génération.s ont désigné Bastien Recher comme chef de file[22]. Avant de rejoindre la liste menée par Laëtitia Sanchez[23].
Le 5 avril 2021, les composantes du Pôle écologiste annoncent une alliance avec le PS et leur ralliement à Mélanie Boulanger comme tête de liste[24].
Soutenue par le PS et EELV, la liste « La Normandie nous rassemble »[26] propose la gratuité des transports scolaires pour les lycéens et collégiens ainsi que des trajets ferroviaires pour les étudiants et les demandeurs d'emploi de moins de 26 ans[27]. Elle souhaite également retirer la participation financière de 205 millions d'euros de la région en faveur du contournement est de Rouen et réaliser un tram-train entre Rouen et Évreux[28].
Le parti LREM cherche une tête de liste capable d'affronter l'équipe sortante mais les personnalités normandes comme Édouard Philippe, Sébastien Lecornu ou Bruno Le Maire ne sont pas intéressées[29]. Laissant planer temporairement le doute[30], l'actuelle ministre du TravailÉlisabeth Borne finit par annoncer qu'elle ne sera pas candidate[31]. Le parti choisira de nommer un binôme composé de la députée européenne Stéphanie Yon-Courtin et de l’ancien ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert comme chefs de file en vue de ces élections[32].
Au mois d', le président Hervé Morin semble selon toute vraisemblance candidat pour un deuxième mandat[37]. En décembre 2020 Les Républicains, membres de la majorité sortante, chargent les députés de l'Orne Véronique Louwagie et Jérôme Nury de mener un dialogue avec les autres alliés de la coalition victorieuse de 2015 pour établir une liste renouvelée[38]. Le 4 mai 2021, Hervé Morin officialise sa candidature[39].
Rassemblement national (RN)
Nicolas Bay, tête de liste en Normandie lors des élections régionales de 2015, est à nouveau tête de liste du Rassemblement national pour les régionales de 2021[40],[41]. Olivier Pjanic est tête de liste dans la Manche[11]. Philippe Chapron est tête de liste pour le département du Calvados[9]. L'ex-député UDF de CherbourgYves Bonnet rejoint la liste de Nicolas Bay en Seine-Maritime[42].
Retrait de candidatures
Nathalie Goulet, sénatrice de l'Orne, est investie en septembre 2020 par l’UDI pour conduire une liste[43]. Elle annonce cependant son retrait le 11 mai, une semaine avant la fin du dépôt de candidatures, n'étant pas parvenu à s'imposer dans les sondages et craignant une dispersion des voix au centre et à droite[44]. Plusieurs candidats rejoignent en dernière semaine la candidate dissidente Stéphanie Kerbarh, bien que la tête de liste démente tout soutien personnel à celle-ci[45].
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Suites
Afin d'éviter une trop grande proximité avec les deux tours de l'élection présidentielle et des législatives d'avril et juin 2027, le mandat des conseillers élus en 2021 est exceptionnellement prolongé à six ans et neuf mois. Les prochaines élections ont par conséquent lieu en 2028 au lieu de 2027[48].
↑L'intitulé complet est : Rassemblement de la gauche combative, républicaine et écologiste, conduit par Sébastien Jumel, député, soutenu par la France Insoumise, le Parti Communiste Français, le Parti Radical de Gauche, et des milliers de Normandes et Normands. La Région qui prend soin, la Normandie qui nous ressemble
↑L'intitulé complet est : Faire gagner la Normandie, liste soutenue par le Rassemblement national