Aristide Pierre Henri Briand[4] est issu d'une famille modeste. Il naît à Nantes au 12 de la rue du Marchix, donc dans un quartier très populaire et miséreux, au domicile et lieu de travail de ses parents, Pierre-Guillaume Briand et Madeleine Bouchaud, aubergistes[b]. Avant son mariage, Madeleine avait été lingère au château de Blain, chez le baron Clément de Lareinty.
Deux ans après la naissance d'Aristide, ils s'installent à Saint-Nazaire où ils gèrent plusieurs établissements, notamment « Le Grand Café ». Ils reviennent à Nantes en 1894.
Après avoir été élève du collège de Saint-Nazaire, Aristide Briand entre comme élève boursier au lycée de Nantes (actuellement lycée Georges-Clemenceau)[5]. Il fait une très bonne année scolaire, avec les premiers prix de version latine et de version grecque et les deuxièmes prix d'histoire et d'anglais, et le premier prix de version grecque au concours général. Aussi, il passe directement en rhétorique en 1878-1879 (il y obtient seulement 3 accessits). Durant ces années, il semble qu'il ait fait la connaissance de Jules Verne.
Après le baccalauréat, il entreprend des études de droit et devient clerc de notaire en revenant à Saint-Nazaire. En 1886, il s’inscrit comme avocat stagiaire au barreau de cette ville portuaire, il rencontre Fernand Pelloutier, figure de l’anarcho-syndicalisme et secrétaire de la Fédération des Bourses du travail. Il décide alors de s’engager en politique[6] et se lie d'amitié avec Eugène Couronné, ancien ouvrier typographe, fondateur et directeur du journal La Démocratie de l'Ouest qui lui a demandé son premier véritable article, daté du . Devenu directeur politique de l'Ouest Républicain, il s'engage aux côtés des radicaux-socialistes. Il est élu conseiller municipal de Saint-Nazaire le et démissionne le . Il fait ensuite élire des « candidats-ouvriers » au sein du premier municipe socialiste de la ville[7].
D'août 1900 à , il est inscrit au Barreau de Pontoise. Son cabinet est installé près du lac d'Enghien, où il aime pêcher à la ligne avec ses amis, le dimanche. Il se fait connaître comme journaliste, notamment dans le journal anticléricalLa Lanterne[8], et également en assurant la défense dans des procès emblématiques pour le monde ouvrier, comme celui des employés de l'horlogerie Crettiez de Cluses[c]. Célibataire, il multiplie les conquêtes ; il a eu un temps pour compagne la princesse Marie Bonaparte[9], future disciple de Freud. Par amour pour lui, celle-ci acheta le château des Lareinty à Blain.
Selon Christian Morinière, président de l'association Aristide-Briand, dont l'objet est d'œuvrer à la mémoire du Nantais et de gérer son fonds d'archives personnel, Aristide Briand « s'est toujours réclamé de la Bretagne ». Il était ancré à Nantes, à Saint-Nazaire et dans le Trégor, sur l'île Milliau, au large de Trébeurden, où il séjournait souvent. Morinière indique : « Il ne ratait pas une occasion de revenir. C'était sa patrie. On disait : Briand le Breton. Quand d'autres se disaient Alsaciens ou Provençaux, lui, il se définissait comme Breton »[10]. Et c'est en tant que tel que le quotidien L'Ouest-Éclair parle de lui[11],[12].
Néanmoins, par opportunisme, il se fait élire en 1902, comme député de Saint-Étienne dans le Massif central.
En [15], il se voit confier le ministère de l'Instruction publique dans le gouvernement du radicalSarrien contre l'avis de Jean Jaurès qui redoute que Briand suive la même évolution que Millerand au contact du pouvoir. Plus encore que celle de Millerand dans le gouvernement Waldeck-Rousseau en 1899, la nomination de Briand est très mal perçue dans les rangs de la SFIO, où l'on parle de trahison. Il fréquente à cette époque le salon de Madame Arman de Caillavet, égérie d'Anatole France. C'est Briand qui exige la venue du radical Clemenceau dans le cabinet, préférant l'avoir avec lui que contre lui. Clemenceau, autre habitué de Mme Arman de Caillavet, est nommé ministre de l'Intérieur, et devient très impopulaire chez les socialistes en tant que « briseur de grèves ». H.-P. Gassier signe alors une affiche désignant Briand comme « Le Jaune ».
De 1906 à 1913, Briand est constamment au gouvernement : de l'Instruction publique, il passe à la Justice en , dans le gouvernement Clemenceau (il tente alors d'obtenir l'abolition de la peine de mort), puis devient président du Conseil avec le portefeuille de l'Intérieur en ; il conserve cette fonction jusqu'en , à l'exception de l'année 1912, où il est de nouveau ministre de la Justice de Raymond Poincaré.
Durant cette période, il se montre hostile au droit de grève des fonctionnaires ; en , alors qu'il est chef du gouvernement, il dénonce une grève dans les chemins de fer de l'Ouest, récemment nationalisés, parlant d’« entreprise criminelle de violence, de désordre et de sabotage »[16]. Il réquisitionne les agents de la compagnie qui continuent quelques jours la grève en portant un brassard indiquant qu'ils sont mobilisés contre leur gré[réf. nécessaire]. Il se déclare prêt à « recourir à l'illégalité » contre les « grèves insurrectionnelles »[17]. Cette action antisyndicale suscite des critiques, dont celle de Jean Jaurès qui l'apostrophe : « Pas ça ou pas vous » ajoutant que Briand, par son « jeu de duplicité, souille et décompose successivement tous les partis ». De son côté, Maurice Barrès le qualifie de « monstre de souplesse ». Mais la grève, par ailleurs impopulaire auprès d'une frange de la population, est ainsi arrêtée au bout d'une semaine[18].
Le 20 novembre 1910, alors qu'il inaugure un monument en l'honneur de Jules Ferry, il est giflé par un artisan royaliste, Camelot du Roi, membre actif de l'Action Française, Lucien Lecour, qui a voulu exprimé son désaccord sur la politique anti-patriotique et anti-catholique du ministre.
Briand va également présenter durant l'année 1913 un projet de loi afin de rallonger le service militaire à trois ans. A la suite de l'augmentation drastique du budget militaire allemand, Briand organise une réunion en présence du ministre de la guerre Eugène Étienne et des principaux chefs de l'armée française, dont le général Joffre, afin de préparer la France à faire face à son ennemi germanique de plus en plus menaçant. Ceux-ci présentent l'idée des trois ans comme un des seuls moyens alors pour préparer efficacement la défense de la France. Réticent du fait de l'impopularité de cette mesure, Briand finit tout de même par accepter. Comme prévu, la Chambre des Députés réagit très mal à ce projet de loi que ce soit à droite où l'on va entendre des « à bas la commune » ou à gauche où l'on entendra des injures dont des « à bas l'empire ». Après le rejet du projet, le 4e gouvernement Briand démissionne.
Briand revient au gouvernement fin , d'abord comme ministre de la Justice de René Viviani, puis d' à , comme président du Conseil, détenant le portefeuille des Affaires étrangères. Il joue donc un rôle actif dans la première phase de la guerre. Briand va d'ailleurs en 1914 être un des organisateurs de la bataille de la Marne, en effet alors que Joffre et Millerand considèrent Paris comme peu important lors de la grande retraite qui fait suite à la Bataille des Frontières, Briand s'insurge et prône ardemment l'organisation d'une défense de la capitale, car selon lui, la perte de Paris serait effroyable pour le moral des Français et pourrait également servir de moyen de pression des Allemands pour imposer leurs conditions à la France en menaçant par exemple de détruire des bâtiments emblématiques de la ville tels que la tour Eiffel.
Durant la bataille de Verdun, il est un efficace[19] président du Conseil, montrant ses capacités à faire face dans les moments les plus difficiles. Le , au début de son sixième gouvernement, dont le ministre de la Guerre est maintenant Lyautey, Joffre est remplacé comme commandant en chef par Nivelle, favorable à la reprise de la stratégie offensive et qui va préparer une grande opération pour le printemps 1917. En , Briand est confronté aux débuts de la révolution en Russie. Le départ de Lyautey en mars entraîne la chute du ministère, avant que Nivelle ait lancé l'offensive du Chemin des Dames, qui va d'ailleurs être un échec.
Combattu depuis des mois avec acharnement par Clemenceau, meneur des jusqu’au-boutistes, il cesse d'être ministre en . Dès , sa situation face au gouvernement Clemenceau est loin d'être excellente, alors que le chef du gouvernement s'attaque aux « défaitistes », que Malvy — ministre de l'Intérieur depuis mars 1914 — et Caillaux sont déférés à la justice et que plusieurs espions ou supposés tels sont condamnés à mort (Bolo Pacha, Mata Hari). Il est clair que Clemenceau et Briand sont devenus des adversaires durant la Première Guerre mondiale. Clemenceau a dit de lui qu'il était un « imbécile ».
À l'élection présidentielle de , il fait en sorte de bloquer l'élection de Clemenceau, proposant celle de Paul Deschanel. Il convainc ainsi la droite catholique du danger d'élire le vieil anticlérical, tandis que la SFIO n'apprécie guère le « premier flic de France ». Briand va jusqu'à rencontrer Bonaventura Cerretti, représentant officieux du Vatican à Paris, pour qu'il soutienne Deschanel[20].
Entre-deux-guerres
Personnage phare des années 1920 et du début des années 1930, comme son rival Raymond Poincaré, il est président du Conseil à cinq reprises (1921, -, juillet-), occupant le poste de ministre des Affaires étrangères en 1921 et d' à . Durant cette période il se rapproche des socialistes avec qui il était en froid depuis la seconde moitié des années 1910. Pendant ses années au ministère des Affaires étrangères, il est épaulé et appuyé par le secrétaire général du Quai d'Orsay, Philippe Berthelot[21]. Leur proximité entraîne la mise en cause d'Aristide Briand dans l'affaire de la Banque industrielle de Chine.
C'est à son rôle international qu'Aristide Briand doit sa renommée. Personnage phare du pacifisme français de l'entre-deux-guerres, il est un partisan de la politique de paix et de collaboration internationale, président du Conseil de la Société des Nations, médiateur lors de l'incident de Pétritch[22], coauteur du pacte Briand-Kellogg en 1928[23] qui mettait « la guerre hors-la-loi ». Il parvient à convaincre ses contemporains qui saluent son éloquence, notamment sa « voix de violoncelle »[24],[25],[26]. Sa volonté de rapprochement avec l'Allemagne afin de créer une réelle entente, le mène, appuyé par le Président du ConseilPaul Painlevé, à effectuer le retrait des troupes françaises de la Ruhr pendant l'été 1925. Les accords de Locarno comptent parmi ses plus grands succès diplomatiques. Signés le 16 octobre 1925, ils reconnaissaient notamment les frontières occidentales de l’Allemagne (mais pas ses frontières orientales). Aristide Briand joue également un rôle dans l’entrée de l’Allemagne à la Société des Nations en septembre 1926, à l’occasion de laquelle il prononce un discours : « Messieurs, la paix pour l’Allemagne et pour la France, cela veut dire : […] c’en est fini des longs voiles de deuil sur des souffrances qui ne s’apaiseront jamais ; plus de guerres, plus de solutions brutales et sanglantes à nos différends ! »[27]. Le prix Nobel de la paix lui est décerné en 1926, ainsi qu'à son homologue allemand Gustav Stresemann, en reconnaissance de ses efforts pour l'établissement d'une paix durable résultant de négociations librement consenties. Il faut toutefois souligner que, pour la France comme pour l’Allemagne, ce rapprochement sert avant tout des intérêts nationaux.
Le , quelques jours après la chute de son neuvième gouvernement à la suite de la démission de Raoul Péret, le président de la République, Gaston Doumergue, le charge de former un nouveau gouvernement. Il songe alors à former un gouvernement d'union nationale, en s'appuyant sur les modérés de la SFIO et faire entrer dans le gouvernement des personnalités politiques importantes. Cependant, le refus d’Édouard Herriot et de la SFIO de participer et soutenir cet éventuel gouvernement entraîne l’échec d’Aristide Briand[28].
En 1931, il est convié à l'inauguration du monument en l'honneur de Clemenceau érigé dans la cour du lycée de Nantes, mais il se fait représenter par son chef de cabinet, Georges Suard, lui aussi ancien élève, officiellement en raison d'une charge de travail trop importante. Il échoue à l'élection présidentielle française de 1931 face à Paul Doumer.
En 1926, il écrit dans un message envoyé a l'association France-Palestine :
« Il est certainement désirable que les Juifs sachent qu'ils pourront trouver en Palestine un refuge contre les mauvais traitements qui trop souvent les accablent, un foyer national pour abriter leurs souvenirs et leurs espérances : nous l'avons dit à San-Remo. […]
Le foyer national est un remède, encore imparfait sans doute et pourtant nécessaire, à un mal qui se serait guéri de lui-même si aucun État n'avait fait de différence entre ses ressortissants juifs et les autres, si tous les Juifs s'étaient montrés prêts à se considérer comme citoyens des États où ils s'étaient établis ; si les enseignements du Sanhédrin réuni à Paris en 1807, avaient été partout compris bref, si tout le monde s'était rallié à la saisissante formule de l'Empereur Napoléon : « Je veux faire trouver aux JuifsJérusalem dans la France ». Les nationsdémocratiques ne pourront donc que vous louer d'avoir voulu tenter cette généreuse expérience et se féliciter du succès qui déjà couronne vos efforts. Vous avez raison de souhaiter que les Juifs français, qui ont trouvé Jérusalem dans la France, et avec eux tous les autres Français, sachant aider de leur secours ceux des fils d'Israël qui n'ayant pas eu ce bonheur, ont dû se retourner vers la Jérusalem antique[32]. »
Il abandonne ses fonctions gouvernementales seulement deux mois avant sa mort, le au no 52 avenue Kléber[35]. Après un bref passage au cimetière de Passy, ses cendres reposent, depuis le , au petit cimetière de Cocherel, commune d'Houlbec-Cocherel (Eure), devant un paysage qu'il aimait tout particulièrement. L'oraison funèbre est prononcée par Édouard Herriot, président du Conseil.
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Ayant quitté le socialisme, il est considéré par les socialistes comme un « renégat »[36], un « social-traître »[37].
Pour les monarchistes de l'Action française, il est l'incarnation de la « démocrasouille » républicaine[réf. nécessaire]. Pour Léon Daudet, il est un « voyou de passage », une « fille publique, avec ses ruses, sa veulerie, son ignorance, sa sentimentalité banale et son souple avachissement »[réf. nécessaire].
Sa politique de rapprochement et de réconciliation avec l'Allemagne lui est reprochée. Jacques Bainville l'accuse d'oublier le « péril germanique », qu'il dénonce. Cependant, l'opinion française, majoritairement pacifique, l'approuve[réf. nécessaire] et pense que cette politique de paix a des chances de réussir. Toutefois, il semble que Briand ait lui-même des doutes quant à la paix : « La paix, j'y travaille, mais je n'en suis pas le maître. S'il y a la guerre, il faut être prêt ». Son successeur trouve une fortune de 23 millions de francs-or « mois par mois, économisé sur les fonds spéciaux ».[non neutre]
Le grand reproche fait à la politique d'apaisement de Briand est d’avoir défendu inlassablement une paix « impossible » à construire durablement à son époque, d'avoir tenté de « rendre la guerre hors-la-loi », d'avoir défendu le pacifisme.
D'autres personnalités partagent les positions pacifistes de Briand, même après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler (un an après la mort de Briand) et le réarmement de l'Allemagne. L'opinion publique française les suit : Édouard Daladier, signataire des accords de Munich en 1938, reçoit un triomphe à sa descente d'avion bien qu'il pensait initialement que la foule était là pour le lyncher. Même en 1939, Marcel Déat dit qu'il ne veut pas « mourir pour Dantzig ».
Les diplomates français, notamment Alexis Leger (Saint-John Perse), secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 1940 et ancien collaborateur de Briand, veulent jusqu'au bout croire possible qu'une politique d'arbitrage et de désarmement mène à une réconciliation, voire à la naissance d'une fédération européenne.
Max Gallo qualifie Briand de « modèle le plus achevé de parlementaire français de la IIIe République », qui illustre « l'incapacité de toute une classe politique à saisir la nouvelle donne qui change le jeu du monde ». Il pense que Briand (né en 1862), comme Philippe Pétain, sont des hommes, nés sous le Second Empire, qui n'ont pas à « passer le témoin à des hommes » plus jeunes, morts dans les tranchées de 14-18, et ils « tenaient encore la barre » dans les années 1930 et 1940. Finalement, ils sont de « trop vieux capitaines pour une mer déchaînée. Elle les a engloutis »[réf. nécessaire].
Les chiffres habituellement retenus concernant la carrière ministérielle d'Aristide Briand sont : 11 fois président du Conseil et 23 fois ministre.
Sans tenir compte des cabinets éphémères tels que le gouvernement Alexandre Ribot (4) (9-), le gouvernement Frédéric François-Marsal (8-) et le gouvernement Édouard Herriot (2) (19-), dont nous ignorons la composition, le nombre de postes ministériels (en dehors de la présidence du Conseil) atteint les 26. On peut supposer que les auteurs de décompte ont considéré les cabinets Laval terminant la présidence Doumergue et commençant la présidence Doumer comme un seul gouvernement, mais il reste des différences…
une plaque signale l'emplacement de sa maison natale à l'emplacement de l'hôtel des Postes, place Bretagne et qui fut détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
À Pacy-sur-Eure, un monument en son honneur, orné de statues également dues à Émile Guillaume, inauguré le .
Un buste d'Aristide Briand, également dû à Émile Guillaume, est exposé au Musée de la Société des Nations à Genève[39]. Un autre exemplaire de l'œuvre, offert par l'ancien président Conseil à son ancien collège de Saint-Nazaire, fut fondu par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale[40].
En mars 2008, une vente aux enchères d'archives et d'objets ayant appartenu à Aristide Briand a eu lieu à Nantes ; l'intervention des Villes de Nantes et Saint-Nazaire et de l'État a permis d'éviter une totale dispersion du fonds[43].
Œuvres
La grève générale et la révolution, Le Havre, édition à bon marché, 1899
↑La mention antérieure du « communisme » ne paraît pas appropriée : le communisme (URSS) est antérieur au briandisme, et durant les années 1930, il s'oriente dans une voie plutôt favorable à la sécurité collective, celle des Fronts populaires.
↑Le café sera ensuite transformé en épicerie ; les bâtiments ont été détruits pendant la guerre. Plaque commémorative sur le mur de la Poste de la place Bretagne.
↑Section d’information et de coopération intellectuelle du Secrétariat de la Société des Nations, La Société des Nations, ses fins, ses moyens, son œuvre, Secrétariat de la Société des Nations, 1935, p. 104.
↑Sylvain Gouguenheim et Isabelle Dumielle, « L’entre-deux-guerres », dans Histoire de la France en 365 dates, Perrin, coll. « Pour l'histoire », , 197–214 p. (ISBN978-2-262-06530-0, lire en ligne)
↑Philippe de Villiers, Les Cloches sonneront elles encore demain ?, Paris, Albin-Michel, (ISBN9782226393784), « Bien sûr, il y a aussi les Briand du moment qui, comme celui qu'on appelait le « violoncelle, déclarent « la guerre hors-la-loi ». Avec le succès que l'on sait. »
↑Jean-Michel Guieu, Gagner la paix (1914-1929), Seuil
↑René Leboutte, Histoire économique et sociale de la construction européenne, Bruxelles, Peter Lang, , 711 p., poche (ISBN978-90-5201-371-8, BNF41271618), p. 33.
↑Courrier de remerciements adressé le 11 août 1949 par M; MODERON, directeur de l'Office européen des Nations-Unies à Genève à M. Robert Schuman, ministre des Affaires 2trangère de la France - Cote: 5 VII/3/5/3740
↑« Inauguration d'un buste d'Aristide Briand au collège de Saint-Nazaire », Le Matin, no 17834, , p. 3
Yvert Benoît (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.
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Aristide Briand, l'Europe et la Société des Nations
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Christophe Bellon, Le Rapport Briand, Paris, Assemblée nationale, 2005.
(en) Biographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
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