Repliée à Toulouse, puis dirigeante du bureau de la famille d'un arrondissement parisien (1942), elle délivre de fausses pièces d'identité et cartes d'alimentation aux réfractaires.
Résistante dans le mouvement Ceux de la Libération, elle est déléguée par celui-ci pour siéger à l'Assemblée consultative provisoire de à . Mais aux premières élections législatives tenues après la Libération (1re Assemblée nationale constituante) en octobre 1945, candidate en seconde place dans le département de la Haute-Garonne sur une liste d'Union républicaine conduite par André Hauriou, elle n'est pas élue (cette liste n'eut aucun élu[3]).
À l'Assemblée consultative, Marianne Verger soumet aux délégués une proposition[7] tendant à ouvrir aux femmes l'accès à la magistrature. Cette proposition signée par toutes les femmes déléguées à l'Assemblée, reprise par l'Assemblée Constituante, conduit à l'adoption de la loi du allant en ce sens[8].
↑Note biographique (date et lieu de naissance) dans la présentation de tous les conseillers de l'Union française, « Almanach Vermot », année 1951, p. 15
↑Pascale Robert-Diard, M le magazine du Monde, 17 décembre 2016, p. 102-104, compte-rendu de l'exposition « Présumées coupables » tenue aux Archives nationales (2016-2017)
↑Ordre de la Libération - Base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Marianne Verger » (consulté le )