Anne-Marie Schell, née Entzmann, voit le jour à Moyeuvre-Grande, en Lorraine annexée, le [1]. Ouvrière, elle adhère au Parti communiste français (PCF) en 1936[2]. Du fait de l'annexion de la Moselle à l'Allemagne, elle doit fuir la Lorraine. À la libération, elle devient conseillère municipale, puis maire de Moyeuvre-Grande. Appartenant au bureau fédéral du PCF, Anne-Marie Schell se présente aux élections législatives de 1947 sur la liste communiste de Pierre Muller[2]. Ce dernier ayant démissionné, elle siège à l'Assemblée nationale à partir du .
Son action au Parlement est particulièrement intense. Elle dépose dix-neuf textes de loi, soit dix propositions de loi, six propositions de résolution et trois rapports[1]. Elle souligne notamment les difficultés administratives rencontrées dans les départements annexés du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Elle échoue à se faire réélire en 1951, puis tente sans succès d'être élue sénatrice en 1959[3], et se retire finalement de la vie politique.
↑ a et bPierre Schill, « SCHELL Anna », dans née ENTZMANN Anne-Marie, dite ENTZMANN Anna, épouse SCHELL Anna, puis épouse CLERC Anna, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)