Après ses études, elle intègre en 1997 l'agence de communication Seppa, dédiée au secteur public et gérée par Christian Panonacle. Ce dernier, né le , ancien assistant parlementaire[2] du député-maire PS de Mérignac, Michel Sainte-Marie, qui a été aussi son professeur de physique-chimie au lycée, a créé l'agence en 1981 et l'a revendue en 2007 à Xavier Pineau[3].
Sophie Dupiol épouse son patron en 1999. En 2000, rejoignant le département événementiel de l'agence, elle travaille au lancement du premier « Salon de l'Environnement » de Bordeaux. En 2001, à la suite de la naissance de leur fils Hugo, le couple s'installe à Arcachon. Avec son mari, elle dirige d'abord un établissement hôtelier et de restauration (« L'Escale du Bassin » à Arcachon). Leur fils Hugo est admis à Sciences-Po Paris[4].
Son mari, Christian Panonacle, se présente aux élections municipales 2020 à Arcachon avec l'étiquette LREM. Arrivé en quatrième position au premier tour, il obtient un siège au conseil municipal dans l'opposition.
Engagements politiques
Sophie Panonacle fait partie des nombreux députés de LREM novices en politique et issue de la société civile, mais pourtant pas étrangère à l'univers politique en raison de l'engagement familial de son père[5], maire PS de Saint-Symphorien (Gironde), conseiller général de la Gironde (de 1998-2004) et vice-président de la communauté de communes du Sud-Gironde.
En , soit quelques mois avant son élection en , elle rejoint le mouvement En marche, son mari, Christian Panonacle, étant le responsable des comités EM du bassin d'Arcachon. À la suite du discours d'Emmanuel Macron du appelant à ce que des femmes soient candidates à l'investiture aux élections législatives, ceci afin d'assurer une « parité réelle » à l'Assemblée nationale[6], elle décide de se présenter à la place de son mari, d'abord pressenti pour cette circonscription[7], bénéficiant aussi du fait qu'Arnaud Leroy, alors député des Français de l’étranger, élu sous l’étiquette socialiste mais porte-parole d’Emmanuel Macron, et résident à Andernos-les-Bains, ait finalement décidé de ne pas se présenter sur le bassin d’Arcachon[8]. Le , Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche, chargé de la sélection des investitures de son parti, annonce que Sophie Panonacle sera candidate sur la circonscription du bassin d'Arcachon, insistant sur la parité parfaite hommes-femmes des candidats[9].
Parcours politique
Elle est élue députée en , recueillant 59,75 % des voix au second tour face au député sortant Yves Foulon (LR)[10].
Dès , une polémique se fait jour sur le rôle de son mari, Christian Panonacle, qui pour contourner la loi sur la moralisation de la vie publique, à la suite de l'affaire Pénélope Fillon, interdisant désormais les emplois familiaux par les parlementaires, serait recasé par la députée en tant que son « directeur de cabinet » mais bénévole[2],[11]. Cette situation, originale à l'Assemblée nationale, d'un bénévole dirigeant l'assistante parlementaire de la députée, est légale selon les déclarations de l’intéressé[12].
En , à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein de la majorité, elle se porte candidate à la questure de l'Assemblée[13].
En , dans le cadre du projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique (loi ASAP), elle dépose deux amendements repris en un seul par le gouvernement, visant à accélérer les délais des projets d'éoliennes en mer, consistant notamment à confier au Conseil d'État la compétence de « connaître en premier et dernier ressorts les litiges relatifs à l'éolien en mer »[14].[pertinence contestée]
Le 7 juillet 2024, elle est réélue députée avec 56,41% des voix[15].