Christelle Dubos est née le [1] au Coteau, dans le département de la Loire. Elle est la fille d'un ingénieur et d'une couturière[2].
Elle est nommée médiatrice de la CNAF et des CAF à compter du 23 juin 2022[3].
Parcours politique
Élue locale
Sa carrière politique débute en 2014 lorsqu'elle est élue conseillère municipale de Sadirac(Gironde) : elle devient adjointe au maire, Daniel Coz (divers gauche)[4], chargée des affaires sociales, du logement et des solidarités[5].
En 2017, après avoir été élue députée, elle démissionne de son mandat d'adjointe pour se conformer à la loi en vigueur sur le non-cumul des mandats, mais reste conseillère municipale jusqu'aux élections municipales de .
Le , elle est investie par La République en marche pour être candidate à l'élection législative sur la douzième circonscription de la Gironde. Elle l’emporte le avec 56,71% des voix devant Christophe Miqueu, candidat La France insoumise[8]. Elle succède ainsi à la socialiste Martine Faure, qui avait décidé de ne pas se représenter.
À la suite de cette élection, en application de la règle de non-cumul des mandats, elle quitte ses fonctions d'adjointe au maire de Sadirac pour se consacrer à son mandat de députée, mais reste conseillère municipale.
Elle est, en parallèle, membre du conseil d'administration du fonds d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée[9].
En tant que députée, elle est co-rapporteure du projet de loi ELAN, notamment sur les volets liés au logement et à la mixité sociale[10].
Secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé
Le , elle est nommée secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé dans le second gouvernement Philippe, auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn[11].
Chargée par la ministre des Solidarités et de la Santé des questions sociales et des politiques familiales[12], Christelle Dubos s'est vu confier la mise en place de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté[13], présentée par Emmanuel Macron le .
À la suite du Grand débat national, Christelle Dubos a conduit la mise en place du Service public de versement des pensions alimentaires[14].
Après la nomination d'Olivier Véran, Christelle Dubos a poursuivi aux côtés du nouveau ministre des Solidarités et de la Santé les travaux sur les politiques sociales et familiales, notamment pendant la crise liée au COVID-19. La secrétaire d'Etat a notamment annoncé le la mise en place d'un plan d'urgence pour soutenir l'aide alimentaire à hauteur de 39 millions d'euros[15], afin de permettre aux associations d'aide alimentaire de répondre à l'augmentation du recours à l'aide alimentaire face à l'épidémie[16].
Le , Christelle Dubos annonce un nouveau renfort de l'aide alimentaire de 55 millions d'euros supplémentaires pour l'année 2020[17].
En , dans le contexte de la pandémie de Covid-19, Marianne la présente comme une « ministre fantôme », estime qu'« elle est peut-être la ministre la plus méconnue du gouvernement » et relève qu'elle « n'intervient jamais dans les médias nationaux », « s'exprime très rarement au Parlement et pas plus auprès des acteurs du secteur sanitaire, comme ceux des Ehpad »[18].
Retour à l'Assemblée nationale
Elle retrouve son siège de députée à compter du [19].
↑Présidence de la République, « Communiqué de presse - remaniement et composition du nouveau gouvernement », www.elysee.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Pauvreté, famille, soin: nouvelles attributions de la secrétaire d'Etat Christelle Dubos », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )
↑Aude Boilley, « Législatives : « Un engagement riche mais aussi très violent », la députée de Gironde Christelle Dubos revient sur son parcours », Sud Ouest, (ISSN1760-6454, lire en ligne, consulté le )