Le département de l’Essonne est situé dans la régionÎle-de-France, il est pour 40 % de son territoire intégré à l’agglomération parisienne[3] et géologiquement implanté dans le Bassin parisien. Quatre régions naturelles occupent le territoire, délimitées par des cours d’eau. Sur les deux tiers nord-ouest du département, à l’ouest de la rivière l’Essonne et au nord de la Louette se trouve le Hurepoix, au sud-ouest, délimité par la Louette et l’Essonne s’étendent les larges plaines de la Beauce, à l’extrême sud-est, approximativement dans la vallée de l’École se trouve le Gâtinais français et au nord-est, sur la rive droite de la Seine commence le plateau de la Brie. Ce territoire fertile est aujourd’hui encore fortement disparate, avec une urbanisation relativement dense au centre-nord dans la pénéplaine de l’Orge, la Seine et l’Essonne, la présence conjointe de bourgs, de culture maraîchère et d’espaces boisés protégés dans les vallées, de vastes espaces de grande culturecéréalières sur les plateaux de l’ouest et du sud où se trouvent des villagesruraux. En 2003, ce sont ainsi près de 78 % du territoire qui étaient encore considérés comme ruraux.
Ces rivières et ruisseaux ont creusé le sous-sol sédimentaire du territoire, caractéristique du bassin parisien et composé principalement de sable, de marne et de calcaire, par endroits complété par de l’argile, du gypse et de la craie ou compacté pour former de la meulière. Le terrain s’étage ainsi en un vaste plateau sur la moitié ouest, descendant en pente douce vers la pénéplaine de la Seine au nord-est et entrecoupé de vallées plus ou moins encaissées. Le point culminant du département est ainsi situé à cent soixante-dix-huit mètres à Pecqueuse tandis que le point le plus bas, en bord de Seine est positionné à trente-et-un mètres à Vigneux-sur-Seine.
Le point le plus bas est d’ailleurs situé à la frontière avec le département limitrophe nord et nord-est du Val-de-Marne, tandis que le plateau ouest s’étend des Hauts-de-Seine au nord-ouest à l’Eure-et-Loir au sud-ouest en passant par les Yvelines à l’ouest. Au sud, la Beauce occupe une large part du nord du Loiret, complétée par le Gâtinais qui s’étend aussi au sud-est en Seine-et-Marne. À l’est, la Brie constitue le paysage typique de cette même Seine-et-Marne. Aujourd’hui, les communes extrême-cardinales sont Bièvres au nord, Varennes-Jarcy à l’est, Angerville au sud et Chatignonville à l’ouest.
Elles sont, encore aujourd’hui, reliées au maillage d’infrastructures de transport qui parcourt le département, constitué par les routes nationales118 au nord-ouest, 20 au centre, 7 à l’est, 6 au nord-est et 104 d’ouest en est, l’autoroute A10 du nord au sud-ouest et A6 du nord au sud-est, le réseau express régional d'Île-de-France avec les lignes B au nord-ouest, C au centre et D à l’est, les lignes d’autobus et l’aéroport de Paris-Orly implanté au nord du département, à cheval sur le Val-de-Marne.
Paysages de l'Essonne :
Allée royale de Sénart, à la limite est avec la Seine-et-Marne.
Plusieurs sous-affluents du fleuve sont ensuite répartis sur le territoire. Rejoignant la Bièvre à l’extrême nord, la Sygrie coule depuis le plateau de Vélizy, grossissant la Bièvre par sa rive gauche, au nord-ouest l’Yvette alimentée par la Mérantaise, le Vaularon et le Rouillon trace la vallée de Chevreuse, à l’ouest la Salmouille et la Rémarde alimentée par la Prédecelle descendent du plateau de Limours, sur la rive droite la Renarde descend de la Beauce. Au sud, rejoignant l’Essonne par sa rive gauche coule la Juine, alimentée par la Louette et la Chalouette. À l’extrême nord-est coule enfin le Réveillon qui se jette dans l’Yerres à Yerres.
L’aqueduc de la Vanne et du Loing à Viry-Châtillon.
Relief et géologie
Le département de l’Essonne occupe un territoire orienté en pente relativement douce de la Beauce au sud-ouest vers la vallée de la Seine au nord-est. Le point culminant du département se trouve à l’ouest sur le territoire de Pecqueuse à cent soixante-dix-huit mètres d’altitude au lieu-dit Chaumusson à proximité de l’ancienne ligne Paris - Chartres par Gallardon (48° 39′ 20″ N, 2° 04′ 49″ E)[4]. Le point le plus bas est lui situé à trente-et-un mètres d’altitude à Vigneux-sur-Seine à proximité de la station d’épuration en bord de Seine (48° 43′ 26″ N, 2° 26′ 08″ E)[5]. La moitié sud du département est occupée par le large plateau de la Beauce, creusé par les vallées de l’Essonne et l’École à l’est, de la Juine au centre et la vallée de l'Orge au nord-ouest. Le nord-ouest du département alterne plateaux et vallées encaissées avec du sud au nord, le plateau de Limours, la petite vallée de la Salmouille, le plateau de Courtabœuf, la vallée encaissée de l’Yvette, le plateau de Saclay, la vallée encaissée de la Bièvre (affluent de la Seine) et enfin les contreforts du plateau de Villacoublay. Le nord-est du département est occupé par la pénéplaine de la Seine, de l’Essonne et de l’Orge, au relief relativement peu marqué jusqu’au lit du fleuve. Sur la rive droite commence le plateau de la Brie, traversé par la vallée peu profonde de l’Yerres[6].
Géologiquement intégré au bassin parisien, le sous-sol est relativement homogène sur l’ensemble du territoire avec quelques variations entre le sud et le nord-est. Au sud-est le sous-sol est constitué de couches successives de sable de Fontainebleau et de calcaire. Au nord-ouest et à l’est, le calcaire est remplacé par de la marne et dans les vallées de l’Yvette et de la Bièvre, le sable compacté forme des blocs de meulière. Au centre du territoire, le gypse se mêle au calcaire et la marne. Dans la vallée de l’Essonne et la vallée de l’Orge s’ajoutent une couche d’argile à silex, et à l’extrême est du territoire, dans le Gâtinais, en profondeur une couche de craie. Au nord-est de la Seine, le plateau briard est composé de couches successives de marne, de sable et de calcaire[7].
Départements limitrophes
Le département de l’Essonne est une portion de l’ancienne Seine-et-Oise, comme ses départements limitrophes que sont les Yvelines à l’ouest, les Hauts-de-Seine au nord-ouest et le Val-de-Marne au nord et nord-est.
Le département de l’Essonne, situé en Île-de-France et dans le bassin parisien, se caractérise par un climat océanique dégradé, principalement sous l’influence des régimes d’ouest - sud-ouest, aux hivers frais et aux étés doux. Cela se traduit par une fréquence élevée des pluies, environ cent soixante jours par an. Mais paradoxalement l’Essonne figure parmi les départements les plus « secs » de France, le mot sec étant relatif aux quantités de pluie reçue avec seulement 598,3 millimètres par an à la station météorologique départementale de Brétigny-sur-Orge contre 770 millimètres à Nice[14] ou 660 millimètres à Toulouse[15]. Les précipitations sont cependant bien réparties tout au long de l’année, toutefois l’été connaît des précipitations surtout sous forme d’aversesorageuses brèves mais intenses. L’ensoleillement est pour sa part conforme aux moyennes relevées au nord de la Loire avec un cumul de 1 798 heures par an, un ensoleillement maximum en juillet et minimum en décembre.
Les températures sont typiques des plaines du bassin parisien avec des moyennes en janvier entre 0,7 °C et 6,1 °C, en juillet entre 13 °C et 24,5 °C à Brétigny-sur-Orge. La température moyenne annuelle est fixée à 10,8 °C avec une moyenne haute à 15,2 °C et une moyenne basse à 6,4 °C, le mois le plus chaud est juillet avec une moyenne haute mensuelle fixée à 24,5 °C et le mois le plus froid, janvier avec une moyenne basse à 0,7 °C. L’influence du climat continental entraîne cependant des écarts parfois importants et des records de température élevés avec 38,2 °C relevés le et très bas à −20,6 °C le . À noter que les températures minimales sont systématiquement plus élevées d’un à deux degrés celsius dans le nord du département du fait de la densité urbaine plus forte.
Le département dispose d’un maillage important d’axes de transport d’envergure nationale, des routes en partie héritées des voies romaines et de l’ancien régime, des voies ferrées majeures et un aéroport international.
Transport aérien
Implanté pour 60 % de sa superficie à l’extrême nord du département, l'aéroport de Paris-Orly constitue une plaque tournante importante du transport aérien. Deuxième aéroport de France avec un trafic d'environ 29,6 millions de passagers et 231 000 mouvements en 2015.
Malgré la présence de la Seine à l’est du département, le transport fluvial est relativement peu développé avec la seule présence du port d'Évry, installation de quatre hectares gérée par le port autonome de Paris, qui a permis le traitement en 2001 de 154 600 tonnes de marchandises et qui devrait voir sa capacité augmenter par l’adjonction d’un terminal à conteneurs[18]. Il est complété un peu en amont par les installations des grands moulins de Corbeil dont le nouveau terminal inauguré en 1995 est adapté aux convois fluviaux et par des installations d’entreprises privées à Viry-Châtillon, Grigny et Athis-Mons. En 2008, le trafic fluvial dans les ports du département s’est élevé à 1 031 735 tonnes[19].
Ligne , communes de Paray-Vieille-Poste et Athis-Mons
Ligne , communes de Massy, Palaiseau, Champlan, Longjumeau, Chilly-Mazarin, Épinay-sur-Orge, Morsang-sur-Orge, Viry-Châtillon, Grigny, Ris-Orangis et Évry-Courcouronnes
Autres moyens de transport :
Ligne Tzen 1, communes de Corbeil-Essonnes, Saint-Germain-lès-Corbeil et de Saint-Pierre-du-Perray
Dans le futur, le département sera desservi par :
Des nouvelles stations métropolitaines :
Ligne (6 stations), communes de Saclay, Saint-Aubin, Orsay, Gif-sur-Yvette, Massy, Palaiseau et Paray-Vieille-Poste (mise en place en 2027)
Des nouvelles stations de tramway :
Prolongement de la ligne , communes d'Athis-Mons et Juvisy-sur-Orge
De nouveaux moyens de transport :
Ligne Tzen 4, communes de Corbeil-Essonnes, Évry-Courcouronnes, Ris-Orangis, Grigny et Viry-Châtillon (mise en place en 2025)
Le territoire de l’actuel département de l’Essonne fut occupé de façon certaine dès le Néolithique, comme en témoignent les découvertes en divers points du département de silex taillés et l’élévation de menhirs comme dans la forêt de Sénart à Brunoy. À l’époque gauloise, le territoire était à la frontière entre les domaines des Parisii au nord, des Carnutes au sud-ouest et des Sénons au sud-est. Des premières villes commencèrent alors à se démarquer, dont Dourdan, réputée pour son activité de poterie. L’invasion romaine permit l’édification d’une multitude de villa rustica sur les plateaux dominant les riches vallées, comme en témoignent les résultats de fouilles archéologiques à Orsay. D’autres villages se transformèrent en oppidum à la croisée des routes, tel Arpajon.
Le début du XXe siècle vit une nouvelle révolution pour le département, qui devint un des berceau de l’aviation, Viry-Châtillon accueillant en 1909 le premier aéroport organisé du monde à Port-Aviation, en 1910Louis Blériot et Maurice Farman ouvraient des écoles sur l’aérodrome d'Étampes - Mondésir, Brétigny-sur-Orge disposait dès 1938 de la base aérienne 217, lieu de nombreux records. Autre site emblématique de la course à la vitesse, l’autodrome de Linas-Montlhéry créé en 1924 resta le lieu des plus célèbres courses automobiles jusque dans les années 1960. Relativement épargné par les deux conflits mondiaux, malgré la présence du camp de concentration de Linas-Montlhéry construit en 1940 par les nazis pour l’enfermement des Tsiganes, le futur département connu dès les années 1950 une forte poussée démographique, touché comme ces voisins par l’édification de bidonvilles aux portes de Paris, situation plus tard aggravée par la nécessité d’héberger les nombreux rapatriés d’Algérie venus s’installer dans la région. Ces bouleversements démographiques allaient entraîner le redécoupage administratif.
Le , le décret no 67-792[34] fixait à la date du l’entrée en vigueur de la loi du 10 juillet 1964, prévoyant effectivement la création du nouveau département, dont le territoire faisait partie jusqu'ici de celui de la Seine-et-Oise. Ainsi, le département de l’Essonne fut officiellement créé le 1er janvier 1968, les élus du nouveau conseil général désignés lors des élections de 1967 entraient en fonction à cette date. Il fallut cependant attendre 1969 pour l’entrée en fonction du préfetMichel Aurillac. Le un décret détacha les communes de Châteaufort et Toussus-le-Noble qui sont rattachées au département voisin des Yvelines. Le , un décret actait la fusion des communes d’Angerville et Dommerville, cette dernière quitte alors le département d’Eure-et-Loir pour intégrer l’Essonne. Le intervient un redécoupage administratif, le décret no 75-1116 portant le nombre de cantons à trente-cinq[35] en ajoutant les cantons de Chilly-Mazarin, Draveil, Gif-sur-Yvette, Morsang-sur-Orge, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Michel-sur-Orge, Vigneux-sur-Seine, Villebon-sur-Yvette et Yerres et en supprimant le canton de Juvisy-sur-Orge. Le , le préfet de l’Essonne Paul Cousserand signait l’arrêté portant création d’une nouvelle commune, Les Ulis. Le , un nouveau décret no 85-83[36] modifiait encore les limites administratives en portant le nombre de cantons du département à quarante-deux par l’ajout des cantons de Corbeil-Essonnes-Est, Épinay-sous-Sénart, Évry-Nord, Grigny, Juvisy-sur-Orge, Massy-Est et Les Ulis.
Depuis la création du département, sa morphologie s’est considérablement modifiée, créant deux paysages radicalement différents entre le Nord urbanisé et le Sud rural du territoire. L’explosion démographique entraînant une forte demande de logements, a entraîné comme ailleurs dans la région de grands travaux et la construction de grands ensembles, certains villages devenant en dix ans des grandes villes. Cas typique, Grigny qui ne comptait que 1 700 habitants en 1962 en comptait plus de 25 000 en 1975, en grande partie logés dans la nouvelle cité d’habitat social de La Grande Borne. Le chef-lieu du département, Évry connut la même évolution sur une période plus longue, passant de 5 000 habitants en 1962 à plus de 50 000 en 2006. Cette dernière fut, en même temps que se forgeait le nouveau territoire, intégrée dès 1965 au grand programme de Paul Delouvrier qui ambitionnait d’y construire une ville nouvelle, menant à la création en 1969 de l’établissement public d’aménagement de la ville d’Évry. Cette ville nouvelle dépassait largement les limites de la petite commune d’Évry-Petit-Bourg puisqu’elle englobait aussi Bondoufle, Courcouronnes et Lisses avec l’objectif d’accroître le pôle urbain que constituait déjà Corbeil-Essonnes, où s’était élevée la vaste cité des Tarterêts. De fait, presque toutes les villes moyennes, quasiment chaque chef-lieu de canton ou leurs périphéries, virent leurs territoires lotis, par des barres d’immeubles, des tours ou des pavillons individuels. Palaiseau, Étampes, Massy, Longjumeau, Sainte-Geneviève-des-Bois, Vigneux-sur-Seine, Épinay-sous-Sénart, Athis-Mons, Saint-Michel-sur-Orge, Brétigny-sur-Orge devinrent des villes de banlieue typiques. Autre exemple de cette course à la construction, Les Ulis, commune créée en 1977 sur les champs de blé du plateau de Courtabœuf, atteint plus de 28 000 habitants en 1982.
En 2019, le Conseil départemental de l'Essonne a lancé le projet d'un franchissement de la Seine au niveau d'Athis-Mons et de Vigneux.
En 2020, l'École normale supérieure Paris-Saclay, établissement-composante de l'université Paris-Saclay, s'installe à Paris-Saclay et inaugure son nouveau théâtre.
Depuis la création du département le , sa population a crû rapidement, passant de 673 325 habitants lors du premier recensement de 1968 à 923 063 résidents en 1975, puis a connu une croissance moins rapide, pour atteindre 988 000 personnes en 1982 et pour ne dépasser le million qu'en 1990.
En 2022, le département comptait 1 324 546 habitants[Note 2], en évolution de +2,89 % par rapport à 2016 (France hors Mayotte : +2,11 %).
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
271 094
286 896
293 932
350 987
479 225
673 325
923 063
988 000
1 084 824
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1999
2006
2011
2016
2021
2022
-
-
-
1 134 238
1 198 273
1 225 191
1 287 330
1 313 768
1 324 546
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[38] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[39] puis population municipale à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Le ralentissement de la croissance démographique depuis 1990 est dû au solde apparent des entrées-sorties, devenu négatif (- 0,4 % par an de 1990 à 1999, - 0,1 % par an de 1999 à 2006 et - 0,5 % par an de 2006 à 2011)[41]. En d'autres termes, il y plus d'habitants qui quittent le département pour habiter ailleurs que de personnes qui viennent y résider. L'augmentation de la population est donc à mettre au compte d'un solde naturel (différence entre les naissances et les décès) encore très largement positif. La proportion d'immigrés dans la population essonnienne (13,8 % en 2011) est supérieure à la moyenne nationale (8,7 %) : en 2011, parmi les immigrés habitant dans l'Essonne, 31,2 % proviennent d'un pays européen (17,9 % du Portugal), 25,4 % d'un pays du Maghreb (11,3 % d'Algérie, 9,5 % du Maroc et 4,6 % de Tunisie), 24,8 % d'autres pays d'Afrique, 4,6 % de Turquie, 10,2 % d'autres pays d'Asie[42].
Département jeune par sa date de création, l’Essonne l’est aussi relativement par sa population avec une nette différence de répartition des tranches d’âges comparativement à l’ensemble du territoire national. Ainsi, pour les deux catégories les plus jeunes, entre un et deux points supplémentaires caractérisent la pyramide des âges essonnienne et à l’inverse pour les trois dernières tranches, deux points de moins approximativement séparent les taux de l’Essonne de ceux de la France.
L’Essonne est un département qui vieillit, dans une proportion cependant moindre qu’à l’échelle nationale. La population des 60 à 74 ans dans l'Essonne ne représente que 12,3 %[46] en 2010 (151 000 personnes), tandis qu’au niveau national cette tranche d’âge représente près de 15 % de la population. Par ailleurs, le département compte quelque 80 000 personnes âgées de 75 ans et plus.
Répartition de la population
En 2022, la densité moyenne de population s'établissait à 734,2 habitants par kilomètre carré, taux très supérieur à celui de la moyenne nationale fixée à 107,1 hab./km2 mais inférieur à la moyenne de la région Île-de-France établie à 1 030,7 hab./km2. La densité de peuplement est cependant très inégale sur le territoire départemental, avec une concentration forte au Nord-Est, autour du chef-lieu départemental et des axes majeurs, une densité légèrement moindre au nord-ouest, exception faite des pôles urbains de Massy, Longjumeau et Les Ulis et une densité faible dans une large moitié sud, où les communes conjuguent vaste territoire et faible population, Étampes jouant là le rôle de pôle urbain. La commune la plus densément peuplée en 2022 est Juvisy-sur-Orge avec 8 472,3 hab./km2, et la moins dense est Chatignonville avec 13,8 hab./km2.
Le département de l’Essonne compte cent quatre-vingt-quatorze communes. Parmi les 10 communes les plus peuplées du département, les maires sont les suivants :
En 2009, le département de l’Essonne est subdivisé en trois arrondissements :
à l’est, l’arrondissement d'Évry autour du chef-lieu départemental regroupe cinquante-deux communes sur quatre cent soixante-neuf kilomètres carrés et comptait en 2008 503 140 habitants ;
au sud-est, l’arrondissement d'Étampes regroupe soixante-dix neuf communes sur huit cent soixante-seize kilomètres carrés et comptait en 2008 134 730 habitants ;
au nord-ouest, l’arrondissement de Palaiseau regroupe soixante-cinq communes sur quatre cent cinquante-neuf kilomètres carrés et comptait en 2008 567 980 habitants ;
particularité notable, la commune de Corbeil-Essonnes avait conservé son statut de sous-préfecture sans qu’elle soit chef-lieu d’aucun arrondissement[47]. Ses services sont néanmoins sous la responsabilité du préfet d’Évry.
Cette même année, les services de l’État dans le département étaient dirigés par le préfetJacques Reiller et les sous-préfets Pascal Sanjuan, secrétaire général et sous-préfet de l’arrondissement d’Évry, Daniel Barnier, sous-préfet de Palaiseau, et Thierry Somma, sous-préfet d’Étampes. Le préfet délégué pour l'égalité des chances est Pierre Lambert.
le canton d'Yerres qui regroupe une commune et une fraction et 48 630 habitants.
Enfin, le département est divisé en cent quatre-vingt-seize communes dont la plus récente, Les Ulis a été créée le . La plus petite commune est Villiers-sur-Orge avec seulement 1,78 kilomètre carré, la plus étendue est Étampes avec 40,98 kilomètres carrés. D’après les données du recensement intervenu en 2008, la moins peuplée était Chatignonville avec seulement 61 habitants, la plus peuplée était le chef-lieuÉvry avec 52 500 habitants.
L’analyse des derniers résultats électoraux d’envergure supra-départementale montre que le département de l’Essonne suit les tendances nationales avec une propension légère au vote à gauche comme en témoignent les nettes avances des candidats du Parti socialiste lors des scrutins de 2004 et le score légèrement supérieur au national de la candidate Ségolène Royal lors de l’élection présidentielle de 2007. Cette tendance se traduit aussi lors des échéances départementales, le conseil général de l'Essonne est ainsi dirigé par l’alliance de gauche depuis 1998, même si l’on assiste depuis la dernière élection de 2008 à un rééquilibrage et une concentration des forces, légèrement en faveur de la droite. Cette propension au vote de gauche toutefois absente lors des élections législatives puisque les députés de gauche ne sont plus majoritaires dans le département depuis 1988 en n’étant plus que trois sur dix depuis 2002. De la même façon, les élections municipales amènent traditionnellement une majorité d’élus de droite au pouvoir, constat confirmé en 2008 avec cent deux communes à droite et seulement cinquante-cinq à gauche, avec une très nette différence entre le sud du département, presque exclusivement à droite et le nord, plus diversifié.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
Les établissements scolaires du département de l’Essonne dépendent tous de l’académie de Versailles, ils sont sous la direction de l’inspection académique de l’Essonne. En 2009, huit cent trente-trois écoles maternelles et élémentaires publiques sont réparties sur le territoire[69], découpé en cinq bassins d’éducation, complétées par vingt-neuf écoles privées[70]. Les collèges sont gérés et entretenus pas le conseil départemental, eux aussi répartis entre cinq bassins, le département en compte cent sur l’ensemble du territoire dont vingt-trois disposant d’une section d'enseignement général et professionnel adapté. Les lycées, sous la responsabilité de la région, sont au nombre de quarante-quatre répartis dans le département[71]. La direction diocésaine de l’enseignement catholique gère en plus seize collèges et treize lycées privés[72]. Deux Greta sont installés à Massy et Corbeil-Essonnes[73]. Onze centres d’information et d’orientation sont répartis sur le territoire[74].
Enseignement supérieur
Plusieurs établissements d’enseignement supérieur d’envergure régionale ou nationale sont implantés dans le département de l’Essonne, constituant deux pôles étudiants d’importance. Au total, en 2006, le département comptait ainsi 93 302 élèves et étudiants de cycle supérieurs[75], soit 16 % du total francilien[76], Paris intra-muros absorbant à lui seul plus de 50 %.
Le pôle scientifique et technologique Paris-Saclay
Au nord-ouest, le cluster scientifique et technologique Paris-Saclay et ses alentours concentrent un important centre d'enseignement de pointe avec la présence de l'université Paris-Saclay et ses établissements-composantes :
La santé et le social sont deux thèmes qui entrent dans les compétences du conseil départemental. À ce titre, il est chargé de coordonner les actions en faveur des personnes âgées, des handicapés, des enfants, des familles et des personnes en difficulté.
Au 1er janvier 2012, l'Essonne comptait près de 142 lits pour 1 000 personnes âgées de 75 ans et plus - taux d'hébergement largement supérieur à la moyenne nationale. Ce taux prend en compte toutes les structures d'hébergement pour séniors: maisons de retraite, foyers-logement, unités de soins de longue durée (USLD) et hébergement temporaire. Près de 101 lits pour 1000 sont disponibles en EHPAD et USLD uniquement[87]. À noter que le taux national de structures médicalisées pour seniors s'élève à 103 ‰.
La sécurité départementale relève de la préfecture de l’Essonne qui coordonne les services de police et de gendarmerie. Les services de police sont organisés autour des trois districts d’Évry, Palaiseau et Juvisy-sur-Orge et de quatorze circonscriptions. La gendarmerie nationale compte trois compagnies à Étampes, Évry et Palaiseau et trente-et-une brigades territoriales[102]. Deux compagnies républicaines de sécurité sont stationnées dans le département à Massy et Bièvres[103], commune qui accueille aussi le centre de formation et de commandement du Raid[104]. L’organisation des secours dépend du service départemental d'incendie et de secours qui regroupe 3 067 agents dont 56 % de volontaires[105] répartis dans cinquante-et-un centres de secours[106].
En 2008, 645 370 tonnes de déchets ont été collectés dans le département soit une moyenne de cinq cent trente-trois kilogrammes par habitant dont 47 % étaient incinérés et 13 % stockés, vingt-quatre déchèteries étaient opérationnelles sur le territoire gérées par neuf syndicats intercommunaux[108].
Le département s’est aussi engagé depuis 1996 dans un programme d’appui au développement du cercle de Diéma au Mali[110] et dans un programme de codéveloppement avec les départements de Nippes et du Sud en Haïti depuis 2004[111].
La Politique culturelle est une des compétences du conseil départemental, à ce titre, il dispose d’un service spécialisé, chargé de soutenir les initiatives locales et les lieux d’expression culturelle.
Le Département est labélisé Terre de Jeux 2024, le label de Paris 2024 dédié aux collectivités, et accueillera le passage du Relais de la flamme sur son territoire[116].
L’église orthodoxe Notre-Dame-de-la-Dormition de Sainte-Geneviève-des-Bois.
L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours à Évry.
Médias
Plusieurs groupes de médias diffusent les informations locales. La presse écrite est représentée par l'hebdomadaire Le Républicain de l'Essonne et les éditions locales du quotidien Le Parisien. Sur la toile, le web-journal Essonne Info publie une édition quotidienne consacrée à l'actualité politique, économique, sociétale, sportive et culturelle[122].
Après 25 années d'activités, la chaîne de télévision locale Téléssonne a cessé d'émettre le 30 septembre 2014[123].
Intégré à la région Île-de-France, plus importante région européenne par son produit intérieur brut (PIB)[124], le département de l’Essonne bénéficie de son attrait économique et y participe pleinement, avec un PIB départemental fixé en 2008 à 26 111 000 000 euros, soit 22 922 euros par habitant[125], cependant en régression puisqu’il était fixé à 26 774 euros par habitant en 2005[126]. En 2008, l’Essonne participait à hauteur de 4 121 millions d’euros aux exportations nationales avec en tête des productions exportées les produits pharmaceutiques et les produits d’entretien ou de parfumerie, et pour 10 951 millions d’euros aux importations nationales avec en tête des produits importés les machines de bureau, matériels informatiques et appareils d’émission ou réception de son et d’image[127]. Avec un total en 2006 de 426 901 emplois, dont 81,5 % relevant du secteur tertiaire, elle suit l’évolution économique et sociologique régionale avec cependant une certaine propension à conserver des activités industrielles (11,5 % des emplois) et dans une moindre mesure agricoles (0,8 % dans l'Essonne pour 0,3 % en Île-de-France). Avec une population active évaluée à 597 837 personnes, le département apparaît cependant comme déficitaire en nombre d’emplois, entraînant un taux de chômage de 8,9 % en 2006 (53 031 demandeurs d’emploi) et des déplacements pendulaires de résidents allant travailler hors du département (42,5 % des Essonniens travaillaient en 2006 hors de l’Essonne)[75]. Cette situation implique le développement d’un réseau de transports en commun fortement orienté vers Paris et sa proche banlieue, trois lignes du RER d'Île-de-France, deux lignes à grande vitesse, deux autoroutes et trois routes nationales traversant le territoire pour converger vers la capitale[128].
Cette présence dans la « région capitale », ces infrastructures et l’histoire récente du département lui permettent aujourd’hui de concentrer sur son territoire une diversité et une richesse économique relativement importante. L’agriculture occupe ainsi une place toujours importante, avec près de trois mille cinq cents hectares cultivés aux portes de l’agglomération parisienne, sur près de 50 % du territoire consacrés pour, 80 % des exploitations se consacrant à la grande culture céréalière au sud et 16 % au maraîchage. Le commerce occupe lui aussi une place importante et historique, occupant 15,4 % des employés, pour la plupart dans de vastes centres commerciaux, dont le plus grand de la région, La Croix-Blanche sur plus de 700 000 mètres carrés. L’industrie constitue le troisième pilier économique historique du département, elle y est aujourd’hui prioritairement tournée vers la haute technologie, notamment grâce à la présence concentrée de plusieurs universités et grandes écoles. Ainsi, la recherche scientifique a peu à peu pris une importance majeure dans l’économie départementale, au point d’employer plus de 14 000 personnes en 2005. Le tourisme enfin, d’agrément ou d’affaires occupe une place non négligeable dans l’économie locale avec la présence de deux bases régionales, de châteaux, d’édifices religieux classés aux monuments historiques, de parcs et jardins remarquables, du parc naturel régional du Gâtinais français, certains secteurs du département ayant conservé un caractère rural, vingt-sept communes comptaient en 2006 plus de 10 % de résidences secondaires.
En 2006 les catégories socioprofessionnelles les plus représentées dans les ménages essonniens étaient les cadres (20,7 %) suivis des professions intermédiaires (20,5 %), puis les retraités (18,6 %) et les ouvriers (18,2 %). Cette même année, 92,6 % des actifs ayant un emploi étaient salariés, dont 80,8 % titulaires d’un emploi fixe. Le revenu net imposable moyen du département était alors fixé à 26 556 euros, mais seul 66,1 % des foyers étaient effectivement assujettis à l’impôt sur le revenu avec un revenu net imposable moyen à 35 000 euros[75].
Bien que le département soit situé en Île-de-France et intégralement inclus[réf. nécessaire] dans l’agglomération parisienne, l’agriculture occupe encore une place importante dans l’économie locale, au point de modeler le paysage départemental. Si elle n’occupait en 2006 que 1 062 agriculteurs exploitant, soit seulement 0,2 % des actifs, au total ce sont 3 454 personnes qui occupait un emploi dans l’agriculture, soit 0,8 % de la population active. En 2000, 1 109 exploitations étaient réparties sur le territoire, d’une superficie moyenne de soixante-dix-neuf hectares et pour un total de 87 823 hectares soit 49,45 % de la superficie totale du département. Cette agriculture, organisée sur les plaines de Beauce et les vallées du Hurepoix et du Gâtinais, est tournée pour 805 exploitations vers la grande culture céréalière, pour 164 d’entre elles vers le maraîchage et pour trente-huit vers l’élevage, le cheptel départemental étant constitué cette année-là de trente-trois bovins et cent dix-sept volailles[75]. Alimentant la région en produit frais, de nombreuses exploitations ont fait le choix de l’agriculture raisonnée comme pour celles adhérentes à l’association du Triangle vert du Hurepoix[150] ou biologique, malgré leur quasi intégration au centre d’espaces urbains, d’autres comme la ferme de Viltain sur le plateau de Saclay[151] ont choisi de proposer leurs productions directement aux consommateurs, ajoutant une fonction pédagogique à leurs activités. Trente communes du sud-est du territoire sont intégrées à la région d’indication géographique protégée de la « Volaille du Gâtinais »[152]. Quarante pour cent de la production nationale française de cresson est originaire d’Essonne, à tel point que cette plante est surnommée « l’or vert » du département[153].
Le département occupe encore 11,5 % de sa main-d’œuvre dans l’Industrie, mais il s’agit maintenant principalement d’industrie de pointe, implantée à proximité des grands centres de recherche, notamment dans le parc d'activités de Courtabœuf. En , la répartition des établissements donnait 0,1 % pour l’industrie extractive, 6,8 % pour l’industrie manufacturière, 0,1 % pour la production d’énergie et 0,3 % pour la production et le traitement des eaux[161]. Les centres de production et de recherche de Nokia Networks France (ex-Alcatel-Lucent) à Marcoussis, Arianespace à Évry, Altis Semiconductor à Corbeil-Essonnes, Faurecia à Étampes bénéficient de la présence de personnels bien formé (45 % de la population dispose d’un diplôme supérieur ou égale au baccalauréat), d’infrastructures de transports de qualité et variées.
Afin d’aider ces acteurs, le conseil départemental a développé le dispositif d’action de soutien à la technologie et à la recherche dans l'Essonne. Plusieurs pôles de compétitivités ont en outre été développés par l’État et sont actifs sur le territoire départemental dont System@tic Paris-Région[162], Medicen[163], ASTech et Opticsvalley[164]. Enfin, la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne a développé un site consacré à la recherche dans le département, centralisant les laboratoires et les organismes et la promotion du transfert de compétences[165]. Cette même chambre de commerce a recensé entre 2004 et 2006 le dépôt de 1 811 brevets, le secteur employant en 2005 14 040 personnes[166].
Le département de l’Essonne n’est pas intrinsèquement réputé pour être un lieu touristique, cependant le patrimoine dont il dispose sur son territoire et les infrastructures développées permettent au département de recevoir un nombre relativement important de visiteurs. Ainsi, les services du conseil départemental dénombre plus de huit cent mille visiteurs chaque année, plus de deux cent mille pour le seul site du château de Chamarande et la création en 2003 de cent vingt-sept entreprises directement liées au tourisme[167]. Selon le comité départemental du tourisme, le chiffre d’affaires du tourisme s’élève globalement à trois cent soixante-et-un millions d’euros, répartis en soixante-trois millions consacrés aux loisirs dans le département et deux parts approximativement égales (151 millions et 146 millions d’euros) pour le tourisme d’agrément et le tourisme d'affaires. En 2008, divers sites ont ainsi accueilli plus de vingt mille visiteurs, le trio de tête étant la verreried’art de Soisy-sur-École avec 96 528 visiteurs, l'île de loisirs d'Étampes avec 90 952 visiteurs et Koony Parc à Bondoufle avec 70 000 visiteurs[168].
Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires
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Le département de l’Essonne, pour moitié intégré à l’agglomération parisienne dispose néanmoins d’un environnement préservé sur une large part de son territoire. Ainsi, près de cent trente-neuf mille hectares, soit près de 78 % du territoire sont encore classés par l’Iaurif comme des espaces ruraux. Les quatre régions naturelles qui composent le département, le Hurepoix, la Brie, le Gâtinais et la Beauce présentent chacune des paysages typiques et bien distincts. Au nord-est, la Brie en Essonne est couverte par la vaste forêt de Sénart aux essences de chêne, de châtaignier, de charme et de bouleau, le Hurepoix mélange vallées boisées et plateauxagricoles, le Gâtinais est pour sa plus grande partie recouvert par l’importante forêt de Fontainebleau et sa forêt annexe de Milly, dont le sol sablonneux et rocailleux est couvert de chêne, de pin sylvestre et de hêtre, la plaine de Beauce est elle presque entièrement recouverte de grandes cultures céréalières.
Au sud du département, Étampes, ancienne ville royale, concentre sur son territoire un patrimoine remarquable, bénéficiant ainsi du label « Villes et pays d'art et d'histoire »[247]. Au total, ce sont cinquante-et-un châteaux et quatre-vingt-quatorze monuments religieux répartis sur le territoire qui bénéficient d’un classement ou d’une inscription aux monuments historiques.
Le château de Montlhéry.
Portail de la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde de Longpont-sur-Orge.
La halle de Méréville.
Le château du Marais au Val-Saint-Germain.
L’église Saint-Germain-d’Auxerre de Dourdan.
Le lavoir de La Ferté-Alais.
La façade occidentale des Grands moulins de Corbeil-Essonnes.
Ce blason est notamment présent sur l’écusson des uniformes des sapeurs-pompiers du département[258],[259],[260] mais n’a pas été officialisé par l’assemblée délibérante départementale.
Charles Péguy cite le nom des communes de Palaiseau, Orsay et Gometz-le-Châtel dans son poèmePrésentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres : « Nous arrivons vers vous du lointain Palaiseau, Et des faubourgs d’Orsay par Gometz-le-Châtel, Autrement dit Saint-Clair; ce n’est pas un castel, C’est un village au bord d’une route en biseau. »
La marquise de Sévigné cite Savigny-sur-Orge dans l’une de ses lettres à sa fille : « Je ne suis pas surprise que Savigny vous ait paru beau, c’est une situation admirable. »[266]
En 1927, Adrien Demont séjournant à Montgeron écrivait dans son ouvrage Souvenances, Promenade à travers ma vie« Montgeron ressemble à une ville d'eau. Il y a des gens du crû, et l'élément qui vient la plupart du temps de Paris, habiter les villas »[268].
Le peintre Gustave Caillebotte réalisa plusieurs toiles dans sa propriété d'Yerres dont Portraits à la campagne conservé au musée Baron Gérard à Bayeux.
Enluminure du mois d’avril du livre d’heures Les Très Riches Heures du duc de Berry représentant peut-être le château de Dourdan.
Palaiseau est citée dans la chanson de Gavroche dans la strophe : « On est laid à Nanterre, C’est la faute à Voltaire, Et bête à Palaiseau, C’est la faute à Rousseau. »
Le chanteur Ricet Barrier cite Ris-Orangis dans sa chanson La dame de Ris-Orangis sur son album La Servante du château, reprise par Marcel Amont.
Le groupe de RapPNL (groupe), Ademo cite dans le son Différents, issu de leur premier EP Que La Famille : « 94 c'est l'Barça, 91 c'est l'Brésil... ».
Le rappeur Koba LaD est originaire d'Évry, dans l'Essonne. Il évoque souvent son quotidien difficile dans son bâtiment qu'il surnomme "Seven Binks", qui correspond au bâtiment no 7 de la Place du Parc aux Lièvres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Raymond Cazelles et Johannes Rathofer, Les Très Riches Heures du Duc de Berry, Tournai, La Renaissance du Livre, coll. « Références », (ISBN2-8046-0582-5), p. 223-224
Michel de La Torre, Essonne : Le guide complet de ses 196 communes, Éd. Deslogis-Lacoste, , 50 p. (ISBN978-2-7399-5091-7)
Collectif d'auteurs, Vallons de l'Essonne, Milly-la-Forêt : Saint-Michel-sur-Orge, GR 111, Éd. Fédération française de la randonnée pédestre, , 64 p. (ISBN978-2-85699-532-7)
Roger Bailly, Les routes, le rail et l'eau dans le canton de Milly-la-Forêt, Amattéis, , 256 p. (ISBN978-2-86849-120-6)
Roger Bailly, Cent cinquante ans de chemin de fer en Essonne, Éd. Amattéis, , 255 p. (ISBN978-2-86849-147-3)
Geneviève Averso, L'Essonne autrefois, Éd. Hovarth, , 135 p. (ISBN978-2-7171-0589-6)