Le XIXe siècle vit l’installation de deux lignes ferroviaires d’importance régionale. Bourg partiellement détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, parsemé de bidonvilles dès les années 1950, il fut transfiguré avec l’installation de l'un des premiers grands ensembles de la région, et équipé avec, par exemple, l’implantation du centre de formation Air France au château de Vilgénis, du site de l’école AgroParisTech, de la gare de Massy TGV et de l’opéra de Massy, qui en fait aujourd’hui, avec ses 50 644 habitants en 2019, le premier pôle économique du département, le second carrefour ferroviaire régional hors de Paris après Juvisy, et la seule commune disposant d’un opéra en banlieue parisienne. Elle est en outre connue à l’étranger pour accueillir chaque année depuis 1993 le Festival international du cirque de Massy.
Le territoire de Massy est installé au sud de la rivière la Bièvre. Celle-ci matérialise la frontière nord-nord-ouest avec Verrières-le-Buisson. Au nord-est est implantée la sous-préfecture des Hauts-de-Seine, Antony, en partie séparée de Massy par le tracé de la route nationale 20 qui prend l’appellation d’« avenue du Maréchal-Leclerc » et se poursuit vers le sud en traversant la commune. À l’est, Massy partage une zone d’activités commerciales avec Wissous implantée en bout des pistes de l’aéroport Paris-Orly entre les autoroutes A6 et A10 et qui se poursuit vers le sud-est sur la frontière avec Chilly-Mazarin. Le sud de la commune est totalement limitrophe du village de Champlan, le sud-ouest, composé pour partie d’une zone industrielle et de quartiers résidentiels est à la frontière avec la sous-préfecture de l’Essonne, Palaiseau et l’ouest est pour une petite partie limitrophe de la commune voisine d’Igny.
Massy est implantée à l’extrémité nord du plateau de Saclay, en bordure de la rivière la Bièvre. Le territoire s’étage entre une altitude de 110 mètres au sud-sud-ouest (dans le quartier du Pileu) et 55 mètres au nord-ouest en suivant le cours de la rivière vers le nord. Le vieux Massy était ainsi installé dans une cuvette en bordure de la rivière, au pied de ce qui est encore appelé le « Mont Gaudon » qui culmine à 101 mètres. Les quartiers pavillonnaires modernes furent bâtis sur deux monticules vers le sud-ouest et les frontières avec Palaiseau ou Igny, les grands ensembles communs avec Antony furent eux construits sur le plateau nord séparant les vallées de la Bièvre de celle de la Seine plus à l’est. Située au nord du pays Hurepoix, la commune est installée sur un sous-sol typique du Bassin parisien, composé de diverses couches, de sable de Fontainebleau et de meulière, puis de marne mêlée au gypse et enfin de calcaire[17], mis au jour lors des travaux de la tranchée du TGV Atlantique[18].
Hydrographie
La Bièvre
La commune est bordée au nord par le cours de la Bièvre sur 1,52 km[19].
À son entrée à Massy par l’ouest à la limite de Verrières, la Bièvre comprend deux bras, comme sur une grande partie de son parcours, le cours naturel de la rivière, généralement nommé Bièvre morte dans d’autres localités, et un bras artificiel surélevé, la Bièvre vive.
Le bras naturel passe sous la rue de Paris à Verrières et la voie de la vallée de la Bièvre à la jonction de ces 2 routes, parcourt le parc de Vilgénis, puis entre dans un parcours souterrain à côté d'un gymnase, continue le long de la D 60 au sud de cette route et rejoint l’autre bras au niveau de la rue de Villaine pour former un bras unique en aval. Cette traversée du parc de Vilgénis a fait l’objet de travaux du Syndicat intercommunal d'assainissement de la vallée de la Bièvre en 2017 qui ont permis de restituer le cours originel de la rivière et de ses anciens méandres, en améliorant la qualité de l’eau et de la biodiversité. Ces travaux devraient également assurer une protection contre les inondations.
Le bras artificiel, surélevé, qui actionnait les roues des moulins de Gray et des Migneaux, longe la voie de la vallée de la Bièvre (route D 60) en formant la limite entre les communes de Massy et de Verrières-le-Buisson. Recouvert lors de la création de la route, il a par la suite été remis à jour sauf un tronçon de 200 mètres entre la rue de Villaine et la rue du Pré à Verrières rouvert en . Ce bras a été légèrement dévié lors des travaux du Syndicat intercommunal d'assainissement de la vallée de la Bièvre dans les années 1960. Ces travaux ont permis la construction des immeubles du nouveau Villaine et du quartier de la Poterne dans une zone anciennement inondable. Ce bras alimentait le moulin Migneaux qui était situé à l’angle de l’allée du Moulin et de la rue du Pré à Verrières.
De la rue du Pré à la rue du Pont de Pierre à la limite des trois communes de Massy, de Verrières et d’Antony, ce bras unique à l’air libre longe le square de la Bièvre puis passe derrière les pavillons de l’avenue des Bleuets.
La Bièvre quitte le territoire municipal, juste après la traversée souterraine de la voie à grande vitesse pour ressortir sur le territoire d’Antony dans le parc du Breuil et de la Bièvre[20].
La Bièvre.
Bras vif le long de la D 60
Bras vif à la limite de Verrières et de Massy
Dans le parc de Vilgénis
la Bièvre dans le parc de Vilgénis
Entrée du bras naturel en souterrain
Le ru des Gains
Un affluent de la Bièvre, le ru des Gains parcourt le territoire de Massy. Ses sources situées au sud du parc Georges-Brassens se déversent dans le plan d'eau au sud du parc bassin de retenue des eaux. Son cours est encore à l'air sur environ 100 mètres de cet étang jusqu'à son passage sous l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny puis entièrement souterrain jusqu'à son confluent avec la Bièvre. Il passe sous la zone d'activités de la Bonde, sous le centre commercial, alimente le bassin du bois de Briis (qui correspond au plan d'eau de l'ancien parc du château de Massy, actuel parc de la Tuilerie), passe sous la ligne du RER C jusqu'à la mairie et l'espace Liberté prés duquel il alimente le bassin des Goachéres, traverse le centre sportif de la Poterne, dont le nom conserve le souvenir d'une ancienne porte d'eau, jusqu'à son confluent à l'actuel square de la Bièvre[21]. Ce petit cours d'eau visible sur carte de 1954 sous le nom de ruisseau du Grand étang a été recouvert lors des aménagements des années 1960, 1970 et 1980. Sa gestion dépend du Syndicat intercommunal pour l'assainissement de la vallée de la Bièvre SIAVB. Son débouché dans la Bièvre est visible sur la rive maçonnée en contrebas du square de la Bièvre. Son cours sera rendu visible à l'automne 2023 à l'emplacement du bassin de la tuilerie ou bassin du bois de Briis qui sera vidé et remplacé par une prairie.
Ru des gains sur carte de Cassini (XVIIIe siècle).
Ruisseau du Grand Etang sur carte de 1954.
Bassin de retenue du parc Georges-Brassens.
Ru des Gains entre le bassin de retenue et la D 120.
Débouché du ru des gains sur la Bièvre en 2017.
Plans d'eau
Diverses pièces d’eau sont réparties sur le territoire, trois vastes bassins furent creusés lors de la reconstruction de la ville, le premier derrière l’hôtel de ville, le bassin des Goachères, un second derrière le centre commercial en bordure de l’avenue de l’Europe aujourd'hui en cours de transformation, à l'origine plan d'eau du parc de l'ancien « château d'en-bas », transformé au cours de l'été 2023 en espace végétalisé traversé par le ruisseau des gains, le bassin de la Tuilerie ou bassin du bois de Briis, le troisième dans le parc urbain Georges-Brassens, le bassin de retenue des eaux. Subsiste l’étang naturel de la Blanchette en bordure de la route départementale 188 et du parc des Sports.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 653 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 7 km à vol d'oiseau[24], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].
Voies de communication et transports
Village agricole jusqu’au début du XXe siècle, Massy est aujourd’hui un nœud de communications routières et ferroviaires majeur au niveau départemental et régional.
Plus au nord, la commune de Massy est également desservie par la gare de Massy - Verrières sur une branche de la ligne de Sceaux ouverte en 1854 jusqu'à Orsay ultérieurement prolongée à Limours, terminus ramené à Saint-Rémy-lès-Chevreuse en 1938, actuellement ligne B du RER. La ligne C dessert cette station au rythme de 2 trains par heure.
S’ajouta en 1886 la ligne de Grande Ceinture dont la gare de Massy - Palaiseau assurait la liaison avec la ligne de Sceaux et l'éphémère ligne Paris - Chartres par Gallardon dont elle fut le terminus de 1930 à 1939, la construction du prolongement jusqu'à Paris ayant été abandonnée après la construction de plusieurs ouvrages d'art, notamment les ponts de Chartres et de Gallardon au croisement avec la ligne de Sceaux et de la grande ceinture.
Massy est au centre d'un nœud ferroviaire particulièrement complexe avec cinq ponts enjambant l'avenue du Général-de-Gaulle, ponts de Chartres et de Gallardon des RER B et C remplacés au cours de l'été 2023, pont des voies principales du TGV et ceux des 2 voies de la ligne de TGV intersecteurs, jusqu'à six sur la rue Victor-Basch comprenant le saut de mouton du RER C qui passe au-dessus du RER B et des voies principales du TGV et des voies du TGV intersecteurs.
Une navette gratuite relie deux extrémités du territoire communal, le rond-point du Pileu et le Petit Massy, en desservant les quartiers des Graviers, Villaine, Centre et Opéra.
Ce réseau de transports en commun utilise en partie le maillage de routes important sur le territoire massicois, traversé par plusieurs grands axes.
Les deux routes anciennes antérieures au XVIIIe siècle, la route nationale 20 héritière de la grande route royale de Paris à Toulouse, actuellement route départementale 920 à l’extrême est et la route départementale 188 ancienne route nationale 188 de l’est au sud-ouest (ancienne route de Chartres axe principal du vieux Massy constitué de l'avenue du Président-John-Fitzgerald-Kennedy, de la rue Gabriel-Péri, de la rue du et de la rue de Paris) ont été complétées par des axes autoroutiers à partir des années 1960.
L’autoroute A10 fait une boucle au sud-est pour passer de l’est vers l’ouest du territoire (cette déviation est due à l'abandon en 1974 du projet d'autoroute directe jusqu'à Paris-Montparnasse qui aurait utilisé l'emprise de la ligne inachevée Paris-Chartres par Gallardon où passe le TGV Atlantique en souterrain et la coulée verte du sud-parisien en surface),
La route départementale 60 au nord, la route départementale 59 à l’est et
Les routes départementales 120 et 156 en centre-ville.
L'ancienne route de Chartres qui traversait le centre ancien fut remplacée par une voie rapide, l'avenue du Maréchal-Koenig qui passe au sud de la zone urbanisée.
Un échangeur autoroutier entre l’autoroute A10 et la route nationale 20 fut construit à l’est du parc Georges-Brassens, quelques kilomètres en aval de l’échangeur entre les autoroutes A10 et A6 sur la commune voisine de Wissous.
Plusieurs pistes cyclables ont été réalisées dans les années 1960 le long de la route D 60 (voie de la vallée de la Bièvre), dans les années 1980 le long des voies routières créées à cette époque, avenue du Général-de-Gaulle, avenue de l'Europe, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (route D 120), rue de Vilgenis (D 117), avenue des Martyrs-de-Soweto dans le prolongement de la coulée verte du sud-parisien, plus anciennement le long de la route nationale 20. Une piste sur trottoir malcommode a été créée en 2019 le long de cette route à la limite d'Antony. Une courte piste bidirectionnelle a été créée en 2020 rue de la Division Leclerc sous le pont du RER C vers l'avenue Carnot établissant une liaison entre le Vieux Massy et la gare de Massy TGV, station Massy-Palaiseau.
Des doubles sens cyclables existent dans les quartiers Centre, Atlantis et Villaine-Graviers. Au sud, une piste bidirectionnelle a été créée le long de la route D 59 vers Champlan mais cette piste s'interrompt le long de cette route prés de l'accès au pont enjambant les voies de la ligne 12 du tramway d'Île-de-France entre les stations Massy-Europe et Champlan.
Urbanisme
Typologie
Au , Massy est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[31],[32]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[32]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].
Lieux-dits, écarts et quartiers
Plusieurs quartiers composent l’actuel Massy. Approximativement au milieu du territoire se trouve le centre-ville, correspondant au centre villageois ancien, autour de l'ancienne Grande-Rue actuelle rue Gabriel-Péri, desservi par la gare de Massy - Verrières. À l’ouest, séparé par la voie ferrée se situe le quartier de « Villaine » comprenant un hameau existant depuis plusieurs siècles le long de la rue de Versailles et un grand ensemble des années 1960, le "nouveau Villaine", à l’extrême ouest le château de Vilgénis, et plus au sud les quartiers des « Graviers », de « l’Épine Montain », de « Vilmorin » et des « Vergers ». La route départementale 444 sépare le quartier commun à Massy, Palaiseau et Igny, le « Pileu ». La gare de Massy - Palaiseau les sépare du quartier « Atlantis » (anciennement zone d'activité des « Champs Ronds »), lui-même séparé par la route départementale 188 de la zone artisanale de « la Bonde ». À l’extrême sud-est se trouve le lieu-dit « la Maison Rouge » avec plus au nord le lieu-dit le « Buisson aux Fraises » et en bordure de la route nationale 20 la zone industrielle des « Champarts » et le quartier du « Pérou ». Le vaste parc Georges-Brassens et la route nationale 188 les sépare du quartier Grand ensemble de Massy-Opéra datant dun début des années 1960, classé en tant que quartier prioritaire[35],[36]. Au nord-ouest se trouvent la zone industrielle du « Moulin de Massy » et le quartier pavillonnaire de la « Paix ». La municipalité a organisé un découpage en six quartiers disposant chacun de représentants et agglomérant diverses entités : Pileu/Graviers/Vilmorin/Clos-de-Villaine, Villaine/Vilgénis, Centre-ville/Bièvre-Poterne, Atlantis, Massy-Opéra/Massy-Europe/La Paix/Les Champarts[37]. L’Insee découpe la commune en quatorze îlots regroupés pour l'information statistique soit le Pileu, les Graviers, le Nouveau Vilaine, le Vieux Vilaine, Bièvre-Poterne, Centre-ville, Résidence du Parc, Place de France, Avenue Nationale, Avenue de Bourgogne, Descartes, Vilmorin et Atlantis-Massy Sud[38].
La croissance rapide et la construction de logements concentrés a entraîné des difficultés sociales et sécuritaires, conduisant au classement en zone urbaine sensible du grand ensemble commun avec Antony qui, en 1999, rassemblait 16 629 habitants sur soixante-dix huit hectares[39], classement commun au quartier de Vilaine qui rassemblait 7 840 habitants sur cinquante-huit hectares[40]. Les quartiers Bièvre-Poterne ont eux été classés prioritaires au titre de la politique de la ville[41]. Depuis une dizaine d’années, la ville a opéré de nombreuses rénovations urbaines dans ces quartiers sensibles qui permettent d’améliorer leur physionomie (square du clos de Vilaine, Grand ensemble). Parallèlement, la ville cherche à attirer de nouvelles familles et de jeunes actifs dans les nouveaux quartiers de Vilmorin et d’Atlantis, près des gares[42], de Vilgénis, le plus récent, en cours d'aménagement depuis 2019 sur une partie de l'ancien parc du château de Vilgénis.
Parc de logements
Le parc de logements de Massy compte 20 677 résidences principales, dont 8 795 (42,5 %) sont habitées par des propriétaires et 11 506 (55,6 %) occupées par des locataires. Parmi ces 11 506 résidences en location, 5 728 (27,7 % des résidences principales) sont des HLM, cette proportion est au-delà du seuil minimal fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains[43]. En 2009 il y avait 16 021 logements implantés sur le territoire, et 6 676 logements étaient des HLM répartis entre vingt-deux sociétés immobilières, soit près de 42 % du parc total[44],[45].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 17,22 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 16,36 % d'espaces ouverts artificialisés et 66,42 % d'espaces construits artificialisés[46]
Plus de 65 % de ce territoire sont urbanisés et construits, auquel il convient d’ajouter plus 15 % de domaine urbain non construit, ne laissant que moins de 20 % ayant conservé un caractère rural. Cet espace préservé est en quasi-totalité implanté au sud-est du territoire, en bordure de l’autoroute A10 et de la route nationale 20, et exclusivement consacré à l’agriculture maraîchère et céréalière.
Au nord de la commune coule la rivière la Bièvre, affluent de la Seine, en partie recouverte dans sa traversée du territoire municipal. Un étang et trois bassins agrémentent les parcs municipaux. Le point le plus bas de la commune est placé dans le creux de la vallée, à proximité d’Antony, à une altitude de 55 mètres tandis que le territoire s’élève doucement vers l’est à Wissous et le sud-ouest sur le plateau de Saclay où se trouve le point culminant à 110 mètres.
Toponymie
Attestée sous le nom Maziacum[47], Maciacum au IXe siècle, Macy au Xe siècle[48].
L’appellation du quartier « Épine Montain » est due à sa présence sur une légère crête, « montain » s’approchant de montagne entre les deux points culminants de la commune, proches de Palaiseau et du centre-ville, formant une fine bande, une épine[51].
Le château de Vilgénis tient son nom de la villa rustica du troisième fils de Jean de Macy, Jean qui donna villa Johanis, quand son frère donnait son nom à la villa Haymonis qui devint plus tard le quartier de Villaine.
Le peuplement originel de Massy se fit certainement sur une hauteur appelée le « Mont Gaudon », dominant la vallée de la Bièvre à proximité du centre-ville actuel. En l’an 300, à l’époque de la Gaule romaine, un légionnaire romain nommé Maccius reçut de l’empereurMaximien Hercule les terres entourant ce mont Gaudon pour y établir une villa rustica. Une propriété, le château d'en haut ou hôtel du Dauphin, qui a succédé à ce premier établissement sur le mont Gaudon fut achetée en 1802 par Nicolas Appert qui y établit son usine de conserves. Ce bien fut vendu en 1816 et le terrain loti[52].
Les seigneuries au Moyen Âge
Le territoire de Massy fut très tôt divisé en plusieurs seigneuries, dont une dépendait, depuis la donation faite par le roi de ParisChildebert Ier en 555, de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, qui y installa la ferme du premier seigneur, Vulfredus.
- Au Xe siècle s’établit la lignée des seigneurs de Massy (Macy), le domaine étant élevé au rang de baronnie. Une première agglomération se développa dès l’an 600. Au XIIe siècle, le seigneur Jean de Macy partagea son domaine entre ses trois fils, Guillaume de Macy prenant la suite sur le site historique ; Aymon qui fonda un domaine « villa Haymonis », actuel quartier de Villaine ; et Jean la « villa Joanis », actuel Vilgénis. En 1216 y fut construite une ferme fortifiée, ce qui serait plus tard le château de Vilgénis[53]. Au XIIIe siècle fut aussi construite l’église Sainte-Marie-Madeleine, dont ne subsiste aujourd’hui que le clocher.
Le château seigneurial de Massy descendit du Mont-Gaudon dans la plaine au cours du Moyen Âge à une date inconnue pour se rapprocher des paysans et assurer leur protection. Ce château entouré de fossés alimenté par les ruisseaux voisins était situé à l'emplacement du talus de la voie ferrée derrière la Mairie et l'espace Liberté. Il souffrit pendant la guerre de Cent Ans et fut reconstruit dans le style Renaissance vers 1450.
C'était un ensemble assez vaste autour d'une cour carrée avec, au fond, la maison seigneuriale à deux étages, une chapelle dédiée à Saint-Germain, les bâtiments des communs sur les côtés et une porte d'entrée coiffée d'une tourelle. On y accédait par une poterne qui donna son nom à l'actuel quartier de la Poterne[54].
En 1329, il y avait une léproserie, connue par un arrêt du de cette année, adjugeant son administration au seigneur de Macy[55]. Par son 1er mariage vers 1350 avec Jeanne de Beauvais († 1363 ; elle était dame de Massy par sa première union, car elle avait d'abord marié Guyot de Massy, disparu vers 1348, et leur fils Jeannot avait suivi de peu son père dans la tombe), la seigneurie originelle était revenue à Pierre de Villiersde l'Isle-Adam († 1386) ([56] ; voir aussi Racines&Histoire : Villiers de l'Isle-Adam, p. 14 à 17 ). Au XIVe et au XVe siècle, le village subit les ravages de la guerre de Cent Ans. Haymond, l'un des seigneurs de Massy, parut au procès de la Pucelle d'Orléans.
- En 1560, la seigneurie de Massy revint au connétableAnne de Montmorency (1493-1567), apparenté aux Villiers de l'Isle-Adam par sa grand-mère maternelle Marie de Villiers de L'Isle-Adam (arrière-arrière-petite-fille de Pierre de Villiers) ; sa femme Madeleine de Savoie (v. 1510-1586) est dame de Massy. Le château seigneurial fut occupé par un fermier à partir de 1635 lorsqu'il n'y eut plus de seigneur résidant à Massy, la baronnie de Massy étant passée dans les domaines des d'Effiat, marquis de Chilly et de Longjumeau (acquisition de Massy par Antoine Coëffier de Ruzé, marquis d'Effiat et maréchal de France (1581-1632), qui par ailleurs hérita en 1613 Chilly et Longjumeau de son grand-oncle Martin Ruzé). L'extérieur était resté à peu près intact mais les bâtiments intérieurs délabrés quand l'ensemble appelé le Vieux château fut démoli en 1910 lors de la construction de la voie ferrée de la Grande Ceinture derrière la Mairie actuelle[57]. Le puits du château, qui était le seul vestige du château après sa destruction, fut transféré en 1983 sur la place du Marché du centre face à l'église[58].
- En 1502, le château de Vilgénis fut reconstruit par la famille Fourquaud, magistrats au Parlement de Paris. En 1575, le domaine de Vilgénis revint à la famille de Vigny qui l’agrandit sur les terres voisines d’Igny. En 1719, Claude Glucq des Gobelins, magistrat et industriel, racheta le domaine de Vilgénis et l’agrandit encore. En 1765, le domaine échut à Louis V Joseph de Bourbon-Condé, qui l’équipa.
Au cours des années 1780, Massy était concerné par un projet de détournement d’une partie des eaux de l’Yvette et de la Bièvre pour les conduire par un canal dans un réservoir à Paris dans le quartier de l’Observatoire. Ce projet destiné à alimenter la ville en eau potable rencontrait des oppositions à Paris, notamment celles des tanneurs des bords de la Bièvre, et également dans la plupart des localités riveraines. Les travaux menés par l'entreprise de l'Yvette créée par Nicolas Defer de la Nouere (1740-1794), qui reprenait un projet présenté en 1775 par l’ingénieur Jean-Rodolphe Peronnet, avaient commencé. Le canal aurait eu deux branches, l’une captant l’eau de l’Yvette en amont de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, qui aurait comporté une partie souterraine de Palaiseau au sud de Villaine, l’autre l’eau de la Bièvre à Bièvres, qui auraient conflué au nord du vieux château (disparu en 1910) à l’emplacement de l’actuel quartier de la Poterne. Les travaux furent interrompus par des arrêts du Parlement des 26, , 3 et qui ordonnèrent leur suspension à la requête du syndic de la paroisse de Verrières, Vitalis de Migneaux, et « la remise en état de la Bièvre dans son ancien cours ainsi que de toutes les sources, fontaines et ruisseaux y affluant. ». Un arrêt du conseil d’État du annule ces arrêts mais les travaux ne furent pas repris[60]. Une autre paroisse riveraine de la Bièvre, Antony, et celle de Longjumeau, riveraine de l'Yvette, protestèrent contre ce projet dans leurs cahiers de doléance de 1789. Seule la paroisse de Massy y était favorable car ce canal lui aurait évité des inondations[61]
La Révolution française
Les électeurs de Massy (environ 200) se réunirent le dans la nef de l'église sous la présidence de François Denis Tronchet. Il y fut donné lecture d'un cahier de doléances du Tiers-État dont l'auteur inconnu était vraisemblablement Pierre Aragon, industriel propriétaire de la Tuilerie. Ce cahier de doléances auquel est annexé celui rédigé par Tenon fut adopté le 1er mai[62].
La Révolution française entraîna la déchéance des domaines de Vilgénis et de Massy, le château de Vilgénis devint en 1795 une filature textile. Le prince héritier de Monaco réclama en une indemnité pour la perte de ses droits seigneuriaux, puis le remboursement de la somme payée par un de ses prédécesseurs au roi Philippe III le Hardi en 1276 pour acquérir le droit de justice sur Massy[64].
La période de la Révolution fut calme à Massy[62].
Le XIXe siècle
Au XIXe siècle, Massy est resté un bourg rural d’Île-de-France, les habitants exerçant majoritairement leurs activités dans le maraîchage ou la viticulture. Celle-ci déclina comme dans toute l'Île-de-France à la fin du XIXe siècle[65].
Le seul établissement industriel important était une tuilerie, ouverte en 1640 utilisant l'argile de la vallée de la Bièvre. Le chemin du trou de Toulon, passage piétonnier qui relie la rue Fustel de Coulanges à l'avenue de l'Europe, conserve la mémoire d'une carrière de glaise dont l'extraction fut comparée au travail dans le bagne de Toulon[66].
En 1802, c’est à Massy que Nicolas Appert installa la première fabrique de conserves au monde. Cette fabrique qui était située à l'emplacement du centre Saint-Exupéry rue Gabriel-Péri employait une cinquantaine de personnes en saison. En 1814, lors de la campagne de France, l’armée prussienne ruina cette usine, qui fut revendue et lotie en 1816[67]. Il y mourut en 1841. Ce pillage entraina également la dispersion de la bibliothèque, de la collection d'appareils et de pièces anatomiques de Tenon[68].
Une enquête sur les établissements industriels en 1834 ne recense que 2 tuileries, l'une employant 30 ouvriers, l'autre de 1 à 5 ouvriers, un moulin à vent et 5 artisans tisserands[69].
Le château de Vilgénis fut à nouveau reconstruit et vendu en 1852 au prince impérial Jérôme Bonaparte.
Une école fut construite en 1856 sur la place de l'église.
Massy a beaucoup souffert de l'occupation des armées prussiennes en 1871 lors de destructions et pillages dans lesquels disparurent les archives de la commune. Une partie des habitants s'enfuirent à Paris en [70].
En 1883, l'historien Fustel de Coulanges acheta une maison construite au XVIIe siècle comme rendez-vous de chasse, situé à cette époque à l'écart du village. Le docteur Paul Bailliart, maire de Massy et auteur d'une Histoire de Massy, y habita. Cette maison est actuellement utilisée par la Cimade[71].
De la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale
L’arrivée de la ligne de Sceaux avec une gare ouverte en 1854, actuelle station SNCF de Massy-Verrières du RER C, complétée en 1883 et 1886 par la ligne de Grande Ceinture avec la station de correspondance de Massy-Palaiseau, favorise un développement industriel et démographique qui reste relativement modeste jusqu'au milieu du XXe siècle. Des équipements communaux sont créés à cette époque, dont le bureau de poste en 1881, la mairie en 1882. En 1884 fut créée la fanfare de Massy actuellement l'harmonie-fanfare de Massy comprenant, outre les cuivres de l'origine, des bois.
De nouveaux établissements industriels se sont ajoutés à l'ancienne tuilerie. Dès 1890, l’industriel Vilmorin Clause & Compagnie (pépinières), entreprise la plus importante de Massy, disposait d'un embranchement particulier raccordant directement l'entreprise à la grande ceinture pour exporter sa production. Avant la Première Guerre mondiale, l'entreprise Loyer de produits chimiques s'est établie derrière la ligne de Grande ceinture, côté Petits Champs Ronds, dans l'Entre-deux-guerres, l'entreprise chimique SEMPA et le laboratoire de produits pharmaceutiques Clin Comar et Compagnie à l'angle de la rue de Paris et de l'actuelle rue Victor Basch (la société SANOFI qui a absorbé ce laboratoire possédait à cet emplacement un immeuble vendu au Crédit Agricole). D'après une enquête de , la société Loyer employait de 10 à 40 ouvriers suivant la saison, l'entreprise SEMPA 37 salariés et les laboratoires Clin Comar 67 salariés[72]. Ces entreprises étaient les seules implantées sur le territoire des Petits Champs Ronds très peu construit jusqu'aux débuts des années 1950, future zone industrielle, actuel quartier Atlantis.
À l’époque du pavillon de banlieue, des lotissements s’installèrent aux Graviers et à Villaine, nécessitant entre autres, l’installation de l’électricité en 1923[74] et l’ouverture d’une nouvelle école dès 1927.
Au cours de l’électrification de la ligne de Sceaux, une nouvelle gare est construite entre 1934 et 1937 à la limite de Massy et de Palaiseau (ancienne station RATP désaffectée). L’école Gambetta fut achevée en 1937[75].
La période des années 1930 est marquée par la construction de la ligne Paris à Chartres par Gallardon dont la partie de Chartres à Massy fut exploitée de 1930 à 1939 avec un terminus à côté de la gare de Massy-Palaiseau. Le tronçon de Massy à Paris dont les travaux n'étaient pas achevés en 1939 sur le territoire de la commune de Sceaux fut abandonné. Après un projet autoroutier, la plate-forme de la ligne comprenant un viaduc parallèle à l'avenue de Verrières est utilisée depuis 1989 par la ligne du TGV-Atlantique et par la coulée verte.
Cette croissance fut stoppée par la Seconde Guerre mondiale, quatre bombardements importants des Alliés sur le nœud ferroviaire stratégique que constituait la gare de Massy - Palaiseau[76] détruisirent partiellement la ville, dont l'église Sainte-Marie-Madeleine de Massy, classée monument historique en 1920 et la tuilerie. Durant cette période sombre, le château de Vilgénis servit d’état-major à une unité de cavalerie de la SA du au et à nouveau en 1944. En , le commandant La Perrière de la 2e Division Blindée obtint leur reddition et l’Armée de l’air réquisitionna le domaine dès 1945, alors qu’Air France entamait en 1946 des négociations pour l’acheter.
Le développement à partir des années 1950
À la fin du conflit, la croissance démographique et la pénurie de logement en Île-de-France entraîna l’établissement de quatre bidonvilles au sud et à l’est de la commune, dont les plus importants étaient celui des Portugais route de Chilly ou celui des Goachères pour les Maghrébins, constitués d’habitations sommaires (baraques de bric et de broc construites à partir de matériaux de récupération) sans sanitaires ni adduction d'eau. Les derniers bidonvilles disparaissent en 1977. D’autres baraquements sont construits dans le parc du château de Vilgénis pour accueillir les étudiants du nouveau centre de formation Air France, dès 1951.
À la même époque, des habitations aux normes sanitaires sont construites, notamment dans le quartier des Graviers par le mouvement Castors.
La décision prise par l’État en 1958 d’implanter un Grand ensemble sur les territoires de Massy et d'Antony[78] modifia radicalement la morphologie urbaine durant les années 1960.
En 1956, l’église Sainte-Marie-Madeleine est reconstruite par l’architecte Pierre Pinsard, inaugurée en 1959, en 1963 la nouvelle église Saint-Paul est édifiée dans le grand ensemble[79] en même temps que la synagogue. À partir de 1961 fut entamée la construction du lycée du Parc de Vilgénis. Les dix années suivantes rééquilibrèrent la répartition urbaine vers le sud avec l’édification des logements sociaux dans le quartier du « Nouveau Villaine » sur des terrains anciennement inondables assainis par la régularisation du cours de la Bièvre.
Cette forte croissance démographique nécessite la construction d’équipements tels que le nouveau bureau de poste en 1962 ou la mairie en 1984. Le départ des pépinières de l'entreprise Vilmorin à partir de 1967 libère des terrains progressivement urbanisés.
Au cours des années 1950 et 1960, la zone industrielle des « Champs-Ronds » se développe au sud sur d'anciens terrains agricoles du territoire communal entre la gare de Massy-Palaiseau et la ligne de grande ceinture.
En 1969 fut ouvert le site d’entretien du matériel roulant, largement agrandi en 1977 lorsque la ligne de Sceaux fut intégrée à la ligne B du RER d'Île-de-France[80]. En 1972 se développa l’église réformée évangélique.
En 1991[81], l’implantation de la gare de Massy TGV redonna un nouveau souffle à l’activité économique municipale avec la possibilité d’interconnexion TGV[82], amenant l'aménagement à partir de 2010 du nouveau quartier « Atlantis » sur le site de l'ancienne zone industrielle « des Champs-ronds» avec installation ou reconversion de nombreuses entreprises, construction de logements et d'un palais des Congrès[83] accompagné du développement du quartier Vilmorin. Cette même année, Massy était en lice pour accueillir le projet de « Grand Stade parisien » de 80 000 places[84], finalement construit à Saint-Denis. L’inauguration en 1993 de l’opéra de Massy acheva de doter la commune en équipements structurants d’envergure régionale, malgré les lourds investissements qu’elle représenta[85].
Ancienne commune de la « Ceinture Rouge » de Paris, Massy est traditionnellement ancrée à gauche. Elle fut ainsi dirigée par deux maires socialistes successifs durant près de quarante ans, Massy étant notamment la ville où Jean-Luc Mélenchon exerça son premier mandat politique comme adjoint au maire dès 1989.
La ville sera cependant remportée en 1995 par Vincent Delahaye, de centre droit.
Pourtant, tous les derniers scrutins ont placé des candidats de gauche en tête, exception faite de l’élection présidentielle de 2002 où Jacques Chirac (RPR) obtint 88,12 % des voix, soit six points de plus qu’au niveau national[94], bénéficiant d’un fort report de voix des électeurs de Lionel Jospin (PS), arrivé à Massy en tête avec 22,88 % des suffrages au premier tour. Cette même année, le député socialiste François Lamy était d’ailleurs largement sorti vainqueur du duel face à la candidate de la majorité présidentielle avec plus de dix points d’avance, score encore accru en 2007 où il l’emporta avec près de 60 % des suffrages contre à peine moins de 42 % pour Véronique Carantois (UMP). Ce dernier chiffre correspond aussi approximativement au score de Nicolas Sarkozy (UMP) à Massy alors qu’il remportait dix points de plus au niveau départemental[95], régional[96] et national[97]. L’année 2004 fut aussi une année faste pour la gauche massicoise avec les larges victoires d’Harlem Désir (PS) aux élections européennes avec vingt-et-un points d’avance sur la seconde, Marielle de Sarnez (UDF), la victoire importante de Jean-Paul Huchon (PS) avec près de 60 % des suffrages face à Jean-François Copé (UMP) et les deux victoires des conseillers généraux Jérôme Guedj (PS) et Marie-Pierre Oprandi (PS) avec respectivement 56,96 % et 51,74 % des suffrages. Lors des élections présidentielle de 2017, Emmanuel Macron arrive en tête dans la commune lors des deux tours, réalisant un score de 83 % face à Marine Le Pen lors du second tour. Toujours en 2017, les massicois élisent en majorité la candidate LREMAmélie de Montchalin députée de la circonscription.
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La commune a mis en place en cinq conseils de quartier pour l’amélioration de la concertation et de l’implication des résidents[135] et un conseil municipal des enfants
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Elle a en outre fondé en 1990 le réseau « CINTE » (Cités Intermédiaires Européennes) qui regroupe huit villes européennes pour des accords de coopération décentralisée[140]. En plus de Massy, Ascoli Piceno et Faro, les autres villes faisant partie du réseau sont :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[141],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 50 597 habitants[Note 5], en évolution de +1,35 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Troisième commune du département en nombre d’habitants, Massy, comme de nombreuses communes de banlieue, a connu une croissance vertigineuse durant la seconde moitié du XXe siècle. Elle n’était ainsi qu’un gros village agricole lors du premier recensement des personnes en 1793, avec 1 056 personnes comptabilisées, connaissant même une première baisse pour ne plus compter que neuf cent soixante neuf habitants en 1800. La démographie fut relativement stable durant la première moitié du XIXe siècle, variant peu entre mille cinquante deux et mille cent onze résidents au cours des sept études menées, pour entamer une progression marquée à partir de 1856, passant de mille cent vingt et un habitants à mille deux cent trente en dix ans. Une première chute fut alors enregistrée à la suite des pertes durant l’occupation prussienne causée par la guerre franco-prussienne de 1870. La progression repris lentement pour atteindre mille trois cent soixante-quatre Massicois recensés au début du XXe siècle en 1901, en partie grâce au développement dans le dernier quart du XIXe siècle du chemin de fer et des lignes de Sceaux et de Grande Ceinture. Elle se poursuivit plus rapidement, presque insensible aux lourdes pertes du premier conflit mondial puisque la commune dépassa en 1921 le cap des deux mille résidents fixes, suivit en 1926 du cap des trois mille et en 1931 du stade des quatre mille habitants. Une légère chute marqua l’année 1936, prémisse des lourdes pertes dues aux quatre bombardements alliés en , la commune perdant quand même cent soixante-quatre personnes au cours des deux conflits mondiaux[143].
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la proximité de la capitale et les infrastructures de transports routiers et ferrés attira une population nombreuse, la commune atteignant six mille cent quatre-vingt-dix-huit habitants dès 1946 et six mille trois cent quatre-vingt en 1954, ce qui entraîna une urbanisation anarchique et l’implantation de bidonvilles à proximité du nœud ferroviaire. Face à cette problématique critique en Île-de-France, l’État décida en 1956 de confier à la Sonacotra la construction de foyers de travailleurs et l’édification sur les communes de Massy et Antony d’un vaste grand ensemble. Dès lors, la population « explosa », passant en 1962 à 19 137 habitants, puis 37 055 résidents en 1968, dépassant de quinze mille habitants la sous-préfecture voisine de Palaiseau. Elle atteignit en 1975 un premier pic démographique avec 41 344 habitants, suivi d'une lente décroissance jusqu'en 1999 où la population de la commune retrouva le niveau enregistré trente ans plus tôt. Depuis le tournant des années 2000 Massy enregistre à nouveau une croissance démographique soutenue portée notamment par la densification du nouveau quartier Atlantis. Le pic de population a à nouveau été dépassé en 2011 et la commune s'approche désormais des 50 000 habitants (48 372 au dernier recensement de 2014).
Avec 12,2 % de la population de nationalité étrangère en 1999, l’immigration tient une part relativement importante dans la croissance démographique de la commune[144]. Parmi cette population étrangère, 2,4 % étaient originaires d’Algérie, 2 % du Portugal, 1,5 % de Tunisie, 0,8 % du Maroc, 0,3 % d’Italie, 0,2 % d’Espagne et 0,1 % de Turquie[145].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,7 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 25 268 hommes pour 25 364 femmes, soit un taux de 50,09 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[146]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,0
4,6
75-89 ans
6,2
10,3
60-74 ans
10,9
17,1
45-59 ans
16,7
24,7
30-44 ans
23,7
21,8
15-29 ans
20,9
21,1
0-14 ans
20,7
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[147]
S’ajoutent l’école de langue française Les Cèdres[150] à destination des adultes[151], l’Institut francilien de formation en alternance (IFFA). Le Greta est implanté au lycée du Parc de Vilgénis, à proximité d’un institut médico-éducatif[152]. Un centre d'information et d'orientation est implanté à Massy. Neuf structures accompagnent les élèves en difficulté scolaire, pour certaines au sein de maisons de quartier. Quatorze centres de loisirs sont installés dans les écoles de la commune. Cinq crèches collectives et deux crèches familiales accueillent les jeunes enfants. Quatre foyers socio-éducatif animent les établissements du second degré, la Peep et la Fcpe sont représentés dans les établissements.
Le principal lieu de culture de Massy est son opéra construit en 1993, dirigé par Jack Henri Soumère[155]. Elle dispose de deux salles, la grande disposant de 800 places et l’auditorium de 133 places[156]. L’orchestre de Massy a sa résidence dans ce lieu. L’opéra s’intègre dans un vaste centre culturel de 14 200 mètres carrés, où se trouve aussi la salle de cinéma CineMassy, disposant de trois salles pour un total de 420 places et la médiathèqueJean Cocteau, complétée dans le quartier de Villaine par la médiathèque Hélène Oudoux pour un total de 200 000 documents et ouvrages[157]. S’ajoute le centre culturel Paul Bailliart qui propose divers spectacles pour enfants et adultes[158] et organise le festival de musique Les Primeurs de Massy, dont les vingt éditions depuis 1997 permettent aux jeunes artistes de se produire. Le centre Paul-Bailliart et l’opéra de Massy sont tous deux conventionnés par le ministère de la Culture[159]. L’espace Lino Ventura propose des cours et représentations de théâtre et d’art plastique et accueille une ludothèque, complétée en centre-ville par la ludothèque « Ludo Pinocchio ». Le conservatoire de musique fondé en 1966 permet lui l’apprentissage musical et historique avec quarante-huit professeurs. La commune accueille chaque année depuis 1993 le Festival international du cirque de Massy[160]. En 2018, un palais des congrès et un cinéma Pathé ouvrent dans le quartier Atlantis, au cœur de la place du Grand-Ouest[161].
http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-un-palais-des-congres-ouvre-ses-portes-ce-mardi-a-massy-02-04-2018-7642404.php
L’opéra de Massy.
Le centre culturel Paul Bailliart.
Le conservatoire de musique et de danse.
Sports
La commune est résolument tournée vers la promotion de la pratique sportive, diffusant même un écran publicitaire sur la chaîne de télévisionEurosport avec le slogan« Plus qu’une ville, un (e)sprit »[162]. Elle dispose ainsi d’un nombre important d’infrastructures à caractère sportif, la plus importante étant le parc des sports, avec le stade Jules-Ladoumègue avec un terrain de rugby d’honneur, une piste d'athlétisme et deux tribunes de 800 places dont une couverte, le stade Maurice Lamarre avec un terrain de rugby et une tribune couverte de 300 places, le stade Paul Nicolas avec un terrain de football stabilisé et une tribune couverte de 300 places, une piste de roller quatre courts de tennis et un terrain de pétanque. Le centre omnisports Pierre de Coubertin, équipé d’un bassin olympique de cinquante mètres et d’un de vingt-cinq mètres, d’une salle omnisports de 558 places, d’une salle de boxe, d’un dojo, d’une salle de musculation et de deux courts de tennis. Le complexe sportif de Villaine dispose d’un bassin de vingt-cinq mètres, d’un gymnase de 170 places assises, de huit courts de tennis et d’un fronton de pelote basque. Le complexe sportif de la Poterne est équipé d’un gymnase de 180 places, d’une salle de judo, d’un terrain de football synthétique et d’un skatepark. Il est attenant au centre régional d’escalade offrant une surface de 400 mètres carrés sur une hauteur de 15 mètres avec 240 places assises pour les spectateurs. S’ajoutent les gymnases Albert Camus, Jean Moulin, Léon Gambetta, René Descartes, le terrain Montésouris équipé de deux terrains de football et d’une aire de tir à l'arc et cinq « city stades » permettant la pratique quotidienne. Le parc urbain Georges Brassens dispose lui aussi de trois terrains engazonnés, deux terrains synthétiques, une piste de bicross et un practice de golf[163]. Au total, cinquante-sept clubs assurent la formation et la pratique sportive dans la commune, dont certains renommés tels le Rugby club Massy Essonne évoluant en Pro D2, le Massy Essonne HB évoluant en première division, le club de judo FLAM 91 1er club de France en termes de résultats[164] et l'ESM Escalade 1er club de France en termes de résultats et d'adhérents[165]. La commune fut ville-étape du premier tour cycliste de l'Essonne en 1975.
Le centre omnisports Pierre de Coubertin.
Le roller-park.
Le stade Jules-Ladoumègue.
Santé
Massy accueille depuis 1996 l’institut hospitalier Jacques Cartier, à la suite de la fusion des cliniques de Massy, Vigier de Savigny-sur-Orge et Francilienne des Ulis. Avec deux cent soixante-douze lits, vingt et un mille hospitalisations, mille cent cinq naissances et le traitement de dix sept mille urgences en 2007, c’est un pôle de santé majeur du sud-francilien spécialisé entre autres en cardiologie et chirurgie cardiaque, géré par la Générale de Santé[166].
La commune de Massy a longtemps été principalement tournée vers l’agriculture. En 1988, cinq exploitations agricoles étaient encore en activité, occupant une superficie de quarante-huit hectares et employant dix-neuf personnes à temps plein[191]. En 2007 encore, quarante-quatre personnes travaillent la terre à Massy. Quatre marchés sont organisés dans la commune, les mardis et vendredis allée de Narbonne, le vendredi soir et le dimanche matin à Vilmorin (place de l'Union Européenne), les mercredis et samedis à la halle Villaine et les jeudis et dimanches matin en centre-ville (face à l'église Sainte-Marie-Madeleine)[192].
Au total, en 2009, ce sont 1 932 entreprises de toutes tailles qui sont implantées à Massy dont 1 464 sièges sociaux, 65,5 % du total ayant leur activité principale dans le secteur des services, entreprises qui employaient en 2004 plus de vingt-quatre mille personnes alors que la population active communale n’était estimée qu’à 19 046 personnes[191]. Cette présence importante d’entreprises et les nombreux moyens d’accès présents s’accompagnent d’infrastructures dédiées au tourisme d'affaires avec la présence de cinq hôtels pour un total de trois cent cinquante huit chambres dont cent seize classées trois étoiles au Novotel[191]. L’importance économique qu’elle représente dans le département vaut à Massy de disposer d’une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne. Le commerce représente une part importante de l’activité économique dans la commune avec trois centres commerciaux d’importance, par ordre de taille le centre E.Leclerc dans le quartier du Pileu, le centre des Franciades réalisé par l’architecteJean Balladur dans le quartier du grand ensemble et le vaste centre conjoint à -X %, Cora et Leroy Merlin en bordure de l’autoroute A10. Depuis , la commune est au cœur de l’opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[208].
Emplois, revenus et niveau de vie
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2007)
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Malgré ces atouts économiques indéniables, en 2007, 1 159 personnes étaient en recherche d’emploi, le taux de chômage en 1999 était fixé à 10,4 %. La commune souffre ainsi de différences sociales marquées, en 1999, les cadres sont statistiquement les plus nombreux avec 30,6 % de la population active[191], cent deux contribuables étaient assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune avec un patrimoine moyen fixé à 1 284 974 euros, mais le revenu moyen des ménages ne s’élevait qu’à 17 321 € par an[209], chiffre relevé à 22 838 € en 2006, 26,4 % des ménages n’étaient pas imposés, 58,8 % d’entre eux étaient locataires de leur logement dont 38,5 % dans le parc HLM en 1999[191]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 18 943 euros, ce qui plaçait Massy au 5 114e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent soixante-douzième rang départemental[210].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 362 €, ce qui plaçait Massy au 7 303e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[211].
La commune compte cent vingt hectares d’espaces verts comprenant, au nord-est le parc urbain Georges Brassens et le parc Descartes, au centre l'espace Liberté près de la Mairie, le parc de la Tuilerie sur une partie de l'ancien parc du château près du centre commercial, à l’ouest le parc de Vilgénis ouvert au public le , et la coulée verte du sud parisien qui s’achève à proximité du centre-ville et dont le prolongement jusqu'à la gare de Massy-Palaiseau est projeté.
Afin de préserver et d'enrichir ce patrimoine, la commune s’est engagée en 2009 dans une démarche de développement durable avec un « Agenda 21 » groupant cent actions dont l’extension des espaces verts et la revégétalisation du talus en bordure des voies ferrées[214], engagement qui lui a permis de remporter en 2010 le grand prix de l’Environnement des villes et territoires d’Île-de-France[215]. Les actions d’embellissement de la commune par la mairie lui ont valu d’obtenir en 2009 trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[216].
Patrimoine architectural
Malgré les destructions importantes lors de la Seconde Guerre mondiale, le patrimoine architectural de Massy est relativement riche. Deux édifices sont classés au titre des monuments historiques :
le château de Vilgénis reconstruit en 1823, dont les communs datant de 1755 sont classés en 1948 et le bâtiment principal le , aujourd’hui propriétés d’Air France[217] ;
l’ancienne maison de Nicolas Appert construite en 1802, aujourd’hui le centre culturel Saint-Exupéry[220] et complété par un buste du savant par le sculpteur Richard Bruyère en 1999 ;
Les ornements extérieurs de l’écu sont une couronne murale d’or à trois tours crénelées maçonnées de sable et soutenu par deux branches de chêne aussi d’or englantées d’argent, croisées et liées en pointe en sautoir.
Ce blason fut adopté par une délibération du conseil municipal le . Le lion léopardé est celui figurant au chef du sceau des seigneurs de Massy, utilisé aussi dans le blason de Palaiseau. Les trois fleurs de lys d’or sur azur symbolisent ici l’ancienne province d’Île-de-France. Il s’agit aussi du chef de France attribué aux localités ayant le statut de Bonne ville. La couronne murale à trois tours est traditionnellement utilisée par les simples villes[230]. Il apparaît sur la carrosserie de la motrice du TGV 391 au titre du parrainage du matériel SNCF par les communes[231].
Massy dans les arts et la culture
Renaud parle de Massy dans la chanson Le Tango de Massy-Palaiseau sur l’album Ma gonzesse sorti en 1979.
Depuis le mariage de Louise d'Aumont avec le prince Honoré IV de Monaco en 1771, les titres des Grimaldi de Monaco ont intégré celui de baron de Massy. La fille de la princesse Charlotte Grimaldi de Monaco, petite-fille de Louis II de Monaco fut faite baronne de Massy à titre personnel et non transmissible le , peu après son premier mariage, par le prince souverain Rainier III de Monaco, son frère cadet. Le nom de Massy a été transmis par la princesse à ses enfants, Élisabeth-Anne de Massy née le , Christian Louis de Massy né le , au 11e rang dans l'ordre de succession au trône de Monaco, Christine Alix de Massy née le et à ses petits enfants, Jean-Léonard Taubert-Natta de Massy né le , Mélanie-Antoinette Costello de Massy née le , Laetizia de Massy, Brice Gelabale de Massy, Antoine de Massy et Keith Sébastien Knecht de Massy.
Pascale Blin, Massy, Construire la ville ensemble : histoires urbaines, Vilmorin et le square du clos de Villaine, Paris, Épure, , 95 p. (ISBN978-2-35255-091-4)
Association Massy-Graviers, De Villaine à Vilmorin, Paris, BOD Book on Demand, , 142 p. (ISBN978 2 322 04204 3)
Association Massy-Storic, Histoires et histoires du nouveau Villaine, Paris, Le livre d'histoire, , 271 p. (ISBN978 2 322187201)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Références
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↑ouvrage collectif, Guide de recherche. L'industrialisation en Essonne, Ris-Orangis, Comité de Recherches Historiques sur les Révolutions en Essonne, , 416 p. (ISBN2-9506384-6-5), p. 90.
↑Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN978-2-9538890-8-6), p. 44.
↑Jérôme Glaize, « La candidature surprise de l'ancien maire », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Maire de Massy pendant 21 ans, Claude Germon paraissait indéboulonnable jusqu'à sa défaite surprise de 1995. Battu aux législatives de 1993, mis en cause dans les affaires de financement occulte du Parti socialiste (l'affaire Sages), il a connu une fin de règne difficile. D'autant que son bouillant adjoint à la culture, Jean-Luc Mélenchon, lui disputait la vedette et que l'écologiste Guy Bonneau, lui aussi membre de son équipe, lançait une liste dissidente. Condamné à un an de prison avec sursis
Admiré par les uns pour ses ambitions, critiqué par les autres pour sa folie des grandeurs, Claude Germon reste un personnage qui ne laisse pas indifférent ».
↑« Les nouveaux maires tout frais sortis des urnesPedigree express des élus franciliens qui entrent pour la première fois à l'hôtel de ville », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑Gérald Moruzzi, « Massy : « Je suis triste d’arrêter d’exercer une fonction que j’ai adorée » : Ce dimanche matin, Vincent Delahaye, désormais vice-président du Sénat, passera le flambeau à son successeur à la tête de Massy. A quelques heures de l’échéance, il revient sur plus de deux décennies d’action », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Marie-Charlotte Dutheil, « Massy : les larmes et les promesses du nouveau maire : Loi sur le non-cumul des mandats oblige, Vincent Delahaye, réélu sénateur il y a quelques semaines, a laissé ce dimanche son fauteuil de maire à son premier adjoint, Nicolas Samsoen », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).