La commune occupe un territoire en forme de « U » d’approximativement trois kilomètres de long et deux kilomètres de large, totalisant cinq cent dix huit hectares.
Cette ville nouvelle a été implantée à vingt-quatre kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, excentrée dans le département puisqu’à vingt et un kilomètres au nord-ouest d’Évry, six kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-huit kilomètres au nord d’Étampes, neuf kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, vingt et un kilomètres au nord-est de Dourdan, trente-huit kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[5] et seulement quatorze kilomètres au sud-est de Versailles.
Communes limitrophes
La commune est bien sûr limitrophe des deux communes dont elle a hérité des terrains pour sa création. Orsay au nord, presque au centre puisqu’elle entre profondément dans le territoire ulissien avec son quartier de Mondétour, bordant la route nationale 118 jusqu’à la limite de la route départementale 35. Au nord-ouest et à l’ouest se trouve l’autre commune d’origine, Bures-sur-Yvette, en partie séparée par la route départementale 988 au nord. Au sud-ouest et au sud est implanté le village de Saint-Jean-de-Beauregard, au sud-est, la commune dispose d’une petite frontière avec Marcoussis puis est séparée par l’autoroute A10 de Villejust à l’est, le ruisseau du Rouillon matérialisant aussi une petite partie de cette frontière, avant que les deux communes ne se partagent le territoire du parc d'activités de Courtabœuf avec Villebon-sur-Yvette au nord-est.
Le ruisseau Le Rouillon prend sa source dans la commune voisine de Villejust et marque au début de son cours la frontière avec la commune, à l’est. À l’ouest, à quelques centaines de mètres de la frontière communale, le ruisseau d’Angoulême marque la frontière entre les communes voisines de Bures-sur-Yvette et Gometz-le-Châtel, sans passer sur le territoire des Ulis.
L’unique point d’eau « naturel » présent est un vaste étang au centre du parc nord, en lisière de la forêt séparant Les Ulis et Bures-sur-Yvette. L’association « Ulis Pêche Passion » y organise des concours de pêche sportive[6]. Trois petites mares ont été creusées pour marquer l’entrée du quartier résidentiel de l’Ermitage, en bordure de la route nationale 118.
Voies de communication et transports
Cette ville nouvelle a paradoxalement été bâtie à l’écart des lignes ferroviaires de transport en commun, la ligne B du RER passe cependant dans la vallée, des services intercommunaux et départementaux d’autobus permettent l’accès aux gares d’Orsay-Ville ou de Bures-sur-Yvette.
De larges avenues complètent l’offre routière et découpent la commune en plusieurs quartiers, correspondant à la grande zone industrielle à l’est, le parc d'activités de Courtabœuf en grande partie sur la commune et les résidences à l’ouest, dont une large part constituent des HLM.
De cette bonne desserte routière découle la présence de diverses lignes de bus[7]. Une gare routière a été aménagée à proximité du centre commercial. Le principal fournisseur de transports de la commune est le réseau de bus Paris-Saclay qui dispose de quatre lignes parcourant la commune au départ ou à l’arrivée de la gare routière. Les lignes 2, 22 et 23 circulent en ville et dans le parc d'activités de Courtabœuf avant d’emprunter l’autoroute pour mener à la gare de Massy - Palaiseau. La ligne 3 au départ de la gare d'Orsay - Ville dessert tout le centre-ville jusqu’au centre commercial. La ligne 4 au départ de la gare de Bures-sur-Yvette irrigue à la fois les centres-villes de Bures-sur-Yvette et Les Ulis. La ligne 5 au départ de la gare d’Orsay-Ville mène directement au parc industriel. La ligne DM10S mène à Montlhéry via la gare d’Orsay-Ville depuis le lycée de l’Essouriau et la ligne DM10A passe par le parc d’activités dans son trajet entre Orsay et Marcoussis. Le réseau de bus Centre et Sud Yvelines propose les lignes 39-08 depuis la gare de Gif-sur-Yvette, 39-014 depuis la gare d’Orsay-Ville et 39-019 depuis la gare de Courcelle-sur-Yvette. Enfin le réseau de bus Essonne Sud Ouest dessert la commune, et plus spécifiquement le parc d’activités, avec ses lignes 91.02 entre Dourdan et Orsay, 91.03 entre Dourdan et Massy, 91.05 entre Évry et Massy et 91.08 entre la mairie des Ulis et le centre commercial Vélizy 2 via la gare du Guichet.
Le territoire s’étage entre quatre-vingt-sept mètres à la frontière avec Bures-sur-Yvette à l’extrême nord-ouest et cent soixante dix mètres au sud, à proximité du village de Saint-Jean-de-Beauregard au sud. Il s’élève rapidement depuis le point bas situé au niveau de la route départementale 988 pour atteindre cent cinquante-sept mètres dans le Parc Nord à seulement soixante-dix mètres de distance.
Comme tout le Bassin parisien, le sous-sol est constitué de couches successives de sable, meulière et calcaire, déposés sur des argiles et de la marne d’origines marine[8]. Aucun cours d’eau ne traversant le territoire, l’érosion est peu marquée et ne laisse ainsi apparaître que les couches supérieures.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gometz-le-Châtel à 2 km à vol d'oiseau[11], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,7 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Statistiques 1991-2020 et records GOMETZ-LE-CHAT. (91) - alt : 159m, lat : 48°40'36"N, lon : 2°08'08"E Records établis sur la période du 01-01-1964 au 03-12-2023
Source : « Fiche 91275001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Les Ulis est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[17]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
Plus de 65 % de ce territoire sont urbanisés et construits, 17 % sont urbanisés mais libres, l’espace rural ne représente que 16 %, en majeure partie constitués de parcs et jardins familiaux[Quand ?].
La commune des Ulis, dans le cadre d’une zone à urbaniser en priorité, fut imaginée et créée au milieu des années 1970 sur des terrains pratiquement vierges de construction. Ce sont les architectes et urbanistesRobert Camelot et François Prieur puis Georges-Henri Pingusson qui conçurent en grande partie les plans de la commune, utilisés par la Société d'économie mixte d’Aménagement de Bures, Orsay et Étampes (Samboe) pour édifier la ville nouvelle. Pour répondre aux besoins importants de logements en Île-de-France, l’habitat collectif et les grands ensembles furent privilégiés, ne laissant la place aux pavillons qu’en périphérie, imitant ainsi l’urbanisme nord américain. Les terrains obtenus par démembrement des communes voisines de Bures-sur-Yvette et Orsay laissent un territoire en « U », largement imbriqué avec le quartier orcéen de Mondétour.
La moitié ouest fut donc urbanisée pour accueillir plus de dix mille logements, implantés selon les préceptes de Le Corbusier. Un vaste parc urbain est aménagé au nord, dans le prolongement de la vaste forêt de la vallée de Chevreuse, il marque l’entrée de ville et répond aux espaces agricoles et aux jardins familiaux au sud, complétés par un petit parc au sud. Au sud-est en périphérie, un secteur pavillonnaire, séparé de la voie rapide par une coulée verte, assure la continuité sociologique avec le quartier résidentiel de Mondétour à Orsay et permet un passage visuel doux entre les bâtiments industriels et l’agglomération. Ici, les rues prennent l’appellation d’artistes, d’oiseaux et d’arbres. En bordure de la rocade sud sont installés le centre commercial régional Ulis 2 et l’incinérateur de déchets assurant le chauffage urbain de toute l’agglomération. Là aussi, la transition visuelle à l’entrée sud de la ville est douce, le bâti se faisant d’abord avec des pavillons puis de petites tours. Le centre-ville avec l’hôtel de ville et les services administratifs fut effectivement placé au centre de l’espace de vie, à proximité immédiate d’un nouveau parc urbain permettant l’accès piéton au centre commercial.
Les constructions résidentielles et collectives ont été implantées sur des dalles, selon la mode de l’époque, isolant les bâtiments du niveau de la rue. Le cheminement piéton est ainsi sécurisé entre les différents quartiers par dix-neuf passerelles ou des tunnels mêlant les noms des résidences (Amelines et Courteraines) ou des noms d’astres (Lune, Soleil) et de saisons (Automne, Printemps), de sorte qu’il est, en théorie, possible de traverser la commune sans jamais croiser un véhicule à moteur[21].
Cet urbanisme a cependant très tôt montré ses limites, la concentration urbaine, l’absence de mixité sociale et paradoxalement les difficultés de circulation, notamment des services de police ou d’entretien, ont entraînés le classement de la moitié du territoire urbain en zone urbaine sensible dès 1996[22], la signature en 2000 d’un contrat de ville sur l’état des lieux formulé ainsi : « Un tissu urbain postérieur à 1968 qui constitue une poche de pauvreté relative dans un environnement à forte potentialité. »[23] et le déclenchement en 2002 d’une opération de renouvellement urbain total pour endiguer « une paupérisation et une baisse sensible de sa population » et « un vieillissement de son urbanisme »[24].
Lieux-dits, écarts et quartiers
La commune, récente et presque totalement urbanisée, est divisée en nombreux quartiers, correspondant aux diverses résidences et grands ensembles construits, et ne laisse aucun écart ou lieu-dit excentré.
Toute la moitié est du territoire, au-delà de la route nationale 118, est occupée par le vaste parc d'activités de Courtabœuf.
À l’ouest et au centre, la mairie a institué un découpage pour créer des conseils de quartier regroupant plusieurs résidences :
Berry-Saintonge qui lie les résidences des Avelines, du Bosquet, de la Daunière, des Fraisiers, de la Vaucouleur et le foyer Adoma[25] ;
Nord et Centre-Est qui regroupe les résidences Arepa, Arlequin, Barceleau, des Bathes, du Bois du Roi, des Champs-Lasniers, de Chanteraine, des Chardons, de la Châtaigneraie, de Courdimanche, des Millepertuis, des Pampres, de la Treille, des Vignes de Bures[26] ;
Nord-Ouest où se retrouvent les résidences des Amonts, des Hautes Bergères, des Hautes Plaines, Équinoxe et Tournemire[27] ;
Plein Sud qui regroupe les résidences du domaine des Ulis, de l’Ermitage, du Jardin des Lys, du Luberon, du Mas Laurent, du Mont Ventoux, des Pendants de Villeziers et de la Queue d’Oiseau[28].
L’Insee découpe la commune en huit îlots IRIS soit Champagne, Bourgogne, Cévennes, Franche-Comté, Saintonge, Anjou, Île-de-France et Queue d’Oiseau[29].
Plusieurs de ces quartiers sont en proie aux difficultés sociales ou sécuritaires et sont classés prioritaires au titre de la politique de la ville.
De sorte, l’ensemble des quartiers ouest, implantés entre l’avenue de Guyenne à l’ouest, l’avenue de Dordogne au sud, l’avenue des Champs-Lasniers à l’est et l’avenue de Normandie au nord relèvent de la catégorie de zone urbaine sensible (ZUS), comprenant les résidences de la Daunière, des Bosquets, des Amonts, des Avelines, des Hautes Bergères et des Hautes Plaines, et totalisant 14 028 habitants sur quarante-trois hectares[30] soit 54 % de la population communale sur seulement 8 % du territoire. En outre, les quartiers Nord-Est, groupant 4 881 habitants sur dix-huit hectares, compris entre les avenues d’Alsace et de Bourgogne sont eux en contrat urbain[31], là où sont implantées les résidences Chanteraine, la Châtaigneraie, Courdimanche, les Bathes et le Barceleau. Pour corriger cette situation, un projet de rénovation urbaine, signé avec l’agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a été réalisé dans le centre-ville et les quartiers ouest[32],[33]. Depuis la réforme de 2015, seule une partie des quartiers Ouest est intégrée au sein du dispositif de quartier prioritaire de la politique de la ville, avec 5 457 habitants en 2018[34].
Au total, trente-trois résidences regroupées en quatre grands quartiers sont réparties aux Ulis. L’ensemble de la commune fut construit et conçu dans les années 1970 selon les préceptes de Le Corbusier par les architectes Robert Camelot, François Prieur et Georges-Henri Pingusson, avec les habitations sur des dalles, rehaussées par rapport au niveau des avenues et accessibles par des passerelles piétonnes.
Habitat
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 2009, sur les 9 679 logements répartis sur le territoire[35], 4 479 constituaient le parc HLM, réparti entre neuf bailleurs sociaux[36], soit 46 % du parc, une concentration de logements sociaux bien supérieure aux préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
Toponymie
Attesté As Usleiz en 1231[37], c'est un terme issu du latin ustulare (brûler)[37], Ullys au XIVe siècle, nom issu de l’ancien français usler, signifiant brûler, défricher par écobuage[37]. Le plateau, autrefois boisé, fut en effet dégagé au Moyen Âge pour être cultivé.
Le nom de la commune est celui d’un ancien fief du XIVe siècle.
Trois anciennes fermes ont donné leurs noms aux quartiers emblématiques de la commune, Courtabœuf à l’est, une « cour à bœuf » et le dernier point de repos avant les Halles de Paris, Mondetour au centre et Montjay à l’ouest.
L’occupation humaine de la région remonte très certainement à l’âge du bronze comme en témoignent les découvertes d’outils en 1977 dans la commune voisine de Villejust. À l’époque gallo-romaine, des villa rustica sont implantées sur le vaste plateau de Courtabœuf, dont une, la Villa Bona a donné son nom à Villebon-sur-Yvette. Certains prêtent la même origine au nom Ulis, un propriétaire foncier nommé Uslo.
Au Moyen Âge, les différentes abbayes possédant les lieux ordonnèrent le défrichement par écobuage du plateau pour l’installation de grandes cultures. Une seigneurie aux lieux-dits Courtabœuf et Grand Vivier apparaît d’abord au XIIe siècle dans le cartulaire de l’abbaye de Longpont. Le fief des Ullys apparaît pour la première fois dans un inventaire dressé en 1382.
Pour accompagner cette urbanisation de la grande vallée de Chevreuse, est créée par arrêté ministériel du une zone à urbaniser en priorité (ZUP) de dix mille logements sur deux cent soixante-cinq hectares répartis sur les communes de Bures-sur-Yvette et Orsay, sur les terraions dépendant des fermes de Montjay, Mondétour, Courtabœuf et Grand Vivier.
En juillet 1966, l’ensemble des infrastructures sont achevées, conduites d’eau, d’électricité, de téléphone, d’égouts, de chauffage urbain alimenté par l’incinérateur de déchets Thermulis et les routes. La première entreprise, AtoChem s’installe sur le parc d’activités en 1967, suivie en 1968 par Hewlett-Packard. En mai 1968 s’installlent aussi les premiers résidents sans que l’eau courante ne fût disponible dans tous les logements.
Un recensement distinct en 1975 attribuait à la ZUP des Ulis 20 283 habitants. Bures-sur-Yvette seule n’en comptait que 6 889 et Orsay 13 544. La question d’une scission est alors évoquée. Le , les habitants des deux communes sont appelés à se prononcer sur trois propositions : « le maintien de la situation administrative telle quelle », « la fusion de Bures-sur-Yvette et d’Orsay en englobant Les Ulis » ou « la création d’une troisième commune appelée Les Ulis ». Les Buressois et les Orcéens votent respectivement à 52,88 % et 50,28 % pour la création d’une nouvelle commune, tandis que les Ulissiens votent majoritairement pour la fusion. Les deux conseils municipaux choisirent également de leur côté la création d’une nouvelle commune (22 élus sur 33).
Actant ce fait, le préfet de l’Essonne, Paul Cousserand, signa le l’arrêté préfectoral de création de la 196e commune du département, Les Ulis.
En mars 1977, Paul Loridant est alors élu maire de cette nouvelle ville encore en travaux, qui poursuit son équipement avec l’hôtel de ville, la médiathèque, le centre culturelBoris-Vian, le marché, la poste, les commerces de proximité. En 1982, la commune comptait 28 223 habitants et en 1985 fut créé le canton des Ulis.
Décadence et renouveau
Dès 1990, outre les problèmes de délinquance et d’insécurité, un premier signe montrait le relatif échec du projet.
En 2000, un rapport analysait[Lequel ?] la situation ainsi : « Un tissu urbain postérieur à 1968 qui constitue une poche de pauvreté relative dans un environnement à forte potentialité. » et conduit à la signature d’un contrat de ville pour renforcer la cohésion sociale, suivit en 2002 du lancement d’une importante opération de renouvellement urbain pour stopper « une paupérisation et une baisse sensible de sa population » et remédier à « un vieillissement de son urbanisme ».
D’importants travaux sont alors entrepris, démolition de barres d’immeubles et de tours, remplacées par de petits immeubles, équipements nouveaux avec un centre aquatique et un réaménagement du centre-ville, création d’une zone d'aménagement concerté (ZAC), aménagement de nouveaux espaces de vie, implantation de maisons de villes et pavillons, création d’un nouveau pôle de santé pour un coût global estimé à 87 000 000 euros[40].
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2008)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Commune relativement « populaire », Les Ulis sont fortement ancrés à gauche sans toutefois verser à l’extrême gauche, se singularisant des communes alentour, plus contrastées.
En 2001, le sénateur-maire Paul Loridant, ancien socialiste passé au Mouvement des citoyens, en poste depuis le premier conseil municipal en 1977 est réélu dès le premier tour avec 52,50 % des suffrages, contre seulement 28,08 pour le candidat RPR, le candidat aux élections cantonales (le canton ne comprenant que la commune) remportait lui une victoire écrasante avec 65,59 % des voix.
De la même manière, lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2002, le candidat Lionel Jospin (PS) était arrivé largement en tête avec 23,43 % des suffrages, dix points de plus que pour le candidat Jacques Chirac (RPR), ce dernier bénéficiant d’un large report des voix au deuxième tour, le candidat Jean-Marie Le Pen (FN) n’obtenant que 10,22 % des voix contre 15,04 % dans le reste du département[45] et 14,43 % dans la région[46].
Le phénomène se reproduit à la présidentielle de 2007, les électeurs Ulissiens votant à 65,97 % pour Ségolène Royal (PS) contre 34,03 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), le département et la région choisissant le second, respectivement à 52,08 %[47] et 52,49 %[48]. puis, aux législatives qui ont suivi, la candidate socialiste aux législatives Maud Olivier remporte aux Ulis l’élection avec 67,44 % alors que l’ensemble de la circonscription reconduit Pierre Lasbordes (UMP) à 50,25 %[49].
Le choix du candidat de gauche est aussi fait aux Ulis lors de l’élection européenne en 2004, le candidat Harlem Désir (PS) remportant 35,56 % des suffrages, 26 points devant la seconde, Marielle de Sarnez (UDF), cependant avec une partition faible de 43,38 % des électeurs, traduisant le relatif faible intérêt des Ulissiens pour les institutions de l'Union européenne, dont ils rejetèrent à 55,40 % le traité constitutionnel alors qu’ils avaient largement approuvé le traité de Maastricht en 1992 à 60,03 %[50].
En 2008, la candidate Maud Olivier (PS) remporte le canton dès le premier tour avec 50,49 % des voix et la mairie, malgré une triangulaire défavorable, avec le maintien au second tour du maire sortant Paul Loridant (MRC). Des sections du parti socialiste[51] et du MoDem[52] sont installées dans la commune.
Au second tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste menée par la maire sortante (SE) Françoise Marhuenda est largement battue, avec 37,55 % des suffrages exprimés (1 967 voix, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) par la liste DVG+PCF menée par Clovis Cassan — Sa liste avait manqué la majorité absolue des suffrages au premier tour de seulement 3 voix, et au second tour, la liste menée par le communiste Gabriel Laumosne l'avait rallié[76] —, qui obtient 62,44 % des suffrages (3 271 voix, 29 conseillers municipaux dont 5 communautaires), lors d'un scrutin marqué par 59,38 % d'abstention[77].
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : Qu'a-t-il été réalisé depuis 2008 ?
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1975. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[91],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 25 253 habitants[Note 5], en évolution de +1,97 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La construction de la ZUP des Ulis démarra durant l’été 1968 avec une première tranche de dix mille logements, intégrée aux communes de Bures-sur-Yvette et Orsay. Alors qu’une fusion de ces deux communes était envisagée au début des années 1970, cinq ans plus tard, il était plus probable de créer une nouvelle commune distincte. En 1975, année de recensement national, un recensement différencié fut donc réalisé pour la zone des Ulis, qui regroupait alors 20 283 habitants, quand Orsay ne comptait que 13 544 résidents et Bures-sur-Yvette seulement 6 889. La commune est officiellement créée par arrêté préfectoral le . Elle poursuivit une croissance rapide puisqu’en 1982, on y dénombrait 28 223 Ulissiens, aujourd’hui point culminant démographique. En effet, les difficultés sociales apparues très tôt entraînèrent une décroissance continue durant les vingt dernières années, la commune ne comptant plus que 24 962 habitants lors du recensement des personnes intervenu en 2006, elle a ainsi perdu près de 12 % de sa population quand les deux communes d’origines croissaient de 25 % pour Bures-sur-Yvette et 18 % pour Orsay.
L’immigration représente une part relativement importante de la population communale, ainsi en 1999, 14,7 % des habitants étaient étrangers, ce qui fait d’elle une commune relativement multiculturelle, on y trouve 3,9 % de Portugais, 2,4 % de Marocains, 2,3 % d’Algériens, 0,9 % de Tunisiens, 0,2 % d’Italiens et de Turcs et 0,1 % d’Espagnols[93]. En 2009, la ville comptait 5 154 immigrés (nés étrangers à l'étranger) sur une population totale de 24 691 habitants soit 20,1% de sa population[94].
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 12 063 hommes pour 12 701 femmes, soit un taux de 51,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[95]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,1
90 ou +
0,6
4,1
75-89 ans
4,4
12,0
60-74 ans
13,9
18,0
45-59 ans
17,7
21,1
30-44 ans
22,0
19,5
15-29 ans
18,4
25,2
0-14 ans
23,2
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[96]
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La commune ne dispose d’aucun établissement de santé sur son territoire depuis la fermeture dans les années 1990 de la clinique.
En partenariat avec l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France et le Centre Hospitalier d’Orsay, la communauté d’agglomération Paris Saclay lance en 2015 un Conseil Local de Santé Mentale.
Autres services publics
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La commune dispose de divers équipements sportifs répartis sur le territoire. Les vastes parcs accueillent des équipements divers : le parc Nord est équipé d’un parcours de santé, le parc Urbain d’un skatepark, d’une plaine de jeu pour le basket-ball et le handball et d’un terrain de football à 7, le parc Sud dispose d’un terrain de football et de deux courts de tennis couverts. Le plus important équipement est le stade Jean-Marc-Salinier avec deux terrains de football dont un d’honneur et un stabilisé, deux courts de tennis et un skatepark. La piscine est équipée d’un bassin de nage de vingt-cinq mètres, d’un bassin à vagues de deux cent cinquante mètres carrés et d’une pataugeoire de quarante mètres carrés. Les autres équipements sont disposés dans chaque quartier, avec quatre gymnases à Courdimanche, l’Essouriau, les Amonts et l’Épi d’Or, un boulodrome à Courdimanche, un dojo et une salle polyvalente aux Bathes, sept courts de tennis et deux courts couverts, ainsi qu’un pas de tir à l'arc à Courtabœuf, deux terrains de football aux Pampres, trois terrains de basket-ball et handball à l’Essouriau, à Courdimanche et aux Amonts, deux courts de tennis aux Amonts et trois à Courdimanche, et un poney-club à proximité du centre-ville. La plupart des disciplines sont affiliées au club omnisports des Ulis[123]. Plusieurs sportifs internationaux sont d’anciens Ulissiens, dont le footballeur Thierry Henry qui a débloqué en 2009 200 000 euros à travers sa fondation (the one 4 all foundation) et la ville 255 000 euros, pour la construction d’un stade à 7 dans le quartier des Bosquets[124].
Lieux de culte
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Le territoire de la paroissecatholique des Ulis, rattachée au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes[125], dépasse le périmètre de la commune puisque lui sont rattachés les quartiers de Mondétour, du Bois du Roi et du Bois Persan, situé sur la commune d'Orsay et de Montjay, situé sur la commune de Bures-sur-Yvette. Elle est le siège du secteur pastoral de l’Yvette-Gif-Orsay[126]. Le centre Jean-XXIII accueille l’administration paroissiale et l’égliseSaint-Jean-Baptiste. Elle est complétée pour l’accueil des fidèles par la chapelle Notre-Dame de Montjay (située sur la commune de Bures) ; l’ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine, qui était située à Mondétour (commune d’Orsay) n’est plus en service depuis 2010.
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2006)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
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Ces atouts économiques ne profitent cependant pas à l’ensemble des Ulissiens puisque 10,9 % d’entre eux étaient au chômage en 1999[143] et que le revenu net imposable moyen ne s’élevait qu’à 19 967 euros, 41,5 % de la population ne payant pas d’impôt sur le revenu et que 65,4 % des résidents n’étaient que locataires de leur logement, dont 52,2 % en HLM[138]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 15 571 euros, ce qui plaçait Les Ulis au 17 550e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent quatre vingt-troisième rang départemental[144].
En 1960 est décidé par le gouvernement l’implantation d’un parc d’activités sur le plateau de Courtabœuf. La commune d’Orsay comme ses voisines doit alors céder des espaces de culture pour accueillir en 1967 la première structure : Atochem, la ZUP des Ulis devant accompagner l’essor industriel. Ce parc d’activités, aujourd’hui premier parc tertiaire d’Europe[146], est connu sous le nom de Parc d'activités de Courtabœuf.
Pour accompagner l’essor industriel et urbain, la construction d’un vaste centre commercial fut décidée. Le centre, ouvert en 1973, est équipé de trois mille deux cents places de stationnement et accueille cent dix boutiques et une grande surface à l’enseigne Carrefour.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Ville nouvelle entre urbanisation et campagne, Les Ulis furent conçus avec de vastes espaces verts entre les grands ensembles, totalisant près de cent hectares de parcs et jardins.
Trois parcs jalonnent ainsi le territoire :
le Parc des Ulis au nord, à la limite des communes de Bures-sur-Yvette et Orsay se compose d’une large prairie bordée par un bois et agrémentée d’un lac de vingt sept mille mètres carrés ;
le Jardin des Lys, parc urbain, au centre, est équipé d’un théâtre de verdure et de serres pédagogiques ;
Plusieurs squares ou jardins publics sont aménagés dans les résidences et aux pieds des immeubles collectifs. Cette mise en valeur des espaces naturels et le fleurissement de la commune lui valent d’arborer trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[147].
Les Ulis sont une commune récente. L’occupation humaine antérieure, principalement agricole, n’a pas laissé beaucoup de monuments. Cependant, deux fermes subsistent, celle de Courtabœuf, dont les bâtiments en meulière datent du XVIIIe siècle[149] et celle du Grand Vivier, elle aussi en meulière du XVIIe siècle qui est devenu le centre de secours[150]. Elle fut équipée dans les années 1950 de serres, aujourd’hui transférées dans le parc Urbain[151].
La ville nouvelle fut ensuite construite par des architectes de renom, c’est ainsi Georges-Henri Pingusson qui conçut les immeubles des Hautes-Plaines. Les parcs communaux furent en outre agrémentés d’œuvres d’art comme les menhirs d’ardoise de Trélazé, aussi appelés les « causeurs des Bathes », installés par le sculpteur Haber en 1968[152], l’« Arche à Palabre » par Frédéric Jaudon inaugurée le [153].
D’azur à la barre d’or, chargée en chef d’un besant soudé d’argent, en cœur d’un tourteau d’azur et en pointe d’un besant en ombre d’or, accompagnée en chef de trois tours modernes accolées et issantes de tailles décroissantes, celle de sénestre en ombre d’azur, celle du centre d’or et celle de dextre d’argent, et en pointe d’un brasier d’or sommé d’un épi de blé du même posé en barre et chargé du nom des ULIS en lettres capitales d’argent.
Détails
Alias
Logo Le logotype reprenant le panorama urbain de la commune, la barre jaune en bas symbolisant la plaine cultivée de Saint-Jean-de-Beauregard au sud, changé en 2009 pour une figuration artistique d’un visage humain sur fond de paysage.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Cécile Chevallier, « Municipales aux Ulis : l’opposition de la maire sortante veut ouvrir « la voie du changement » : Clovis Cassan a loupé la victoire au premier tour à trois voix près. Mais Françoise Marhuenda n’a pas dit son dernier mot et veut « sauver la ville ». », Le Parisien, édition de l'Essonne, .
↑ a et bMélina Fritsch, « Municipales : Aux Ulis, Marhuenda perd sa place : La maire sortante largement vaincue. Aux Ulis, le second tour des élections municipales se solde par le départ de la maire Françoise Marhuenda. Sa place sera désormais prise par Clovis Cassan, conseiller municipal de l’opposition », Le Républicain de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Chevallier, « Paul Loridant, premier maire des Ulis... et toujours élu 43 ans plus tard : Élu depuis 1977 à l’âge 29 ans, année de création de cette ville en Essonne, Paul Loridant, 72 ans, reste une figure locale estimée. Portrait. », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Élu en 1977 premier maire de la ville, il siégera ce vendredi soir au conseil municipal pour le 6e andat consécutif. Depuis les bancs de l'opposition puisque la liste Alternative républicaine et citoyenne menée par la maire sortante (sans étiquette) Françoise Marhuenda sur laquelle il figurait a été battue en 2e tour. Avec Gilbert Piantoni, adjoint du nouveau maire (PS) Clovis Cassan, Paul Loridant est le seul politique élu non-stop depuis la création des Ulis il y a 43 ans ».
↑Gérald Moruzzi avec Cécile Chevallier, « Essonne : tristesse unanime après la mort de Paul Loridant, maire bâtisseur des Ulis : Paul Loridant, premier maire de la commune en 1977, vient de mourir à l’âge de 72 ans. Encore élu conseiller municipal aux dernières élections municipales, il aura marqué la ville de son empreinte », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cécile Chevallier, « Municipales aux Ulis : l’opposition de la maire sortante veut ouvrir « la voie du changement » : Clovis Cassan a loupé la victoire au premier tour à trois voix près. Mais Françoise Marhuenda n’a pas dit son dernier mot et veut « sauver la ville » », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Avec une possibilité que la ville bascule. La liste de Clovis Cassan a loupé la qualification au premier tour à trois voix près. « Osons Les Ulis » a en effet récolté 49,96 %, soit 2 288 voix. Pour le second tour, il devrait pouvoir s'appuyer sur les 10,66 % (488 voix) de « Ulis citoyens 2020 », menée par Gabriel Laumosne (PCF) puisque les deux listes ont fusionné ».
↑Cécile Chevallier, « Clovis Cassan est le nouveau maire des Ulis : Plus de 300 personnes ont assisté au conseil municipal d’installation de la nouvelle majorité ce samedi midi », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« C'est surtout en convainquant 3 271 électeurs que sa liste « Osons Les Ulis », fusionnée avec « Ulis citoyens 2020 » menée par Gabriel Laumosne (PCF), a réussi à remporter plus de 62 % au second tour des municipales dimanche dernier, ne laissant que six des 35 sièges à la liste de la maire (SE) sortante Françoise Marhuenda. Après une conquête démarrée il y a deux ans autour du collectif « Osons Les Ulis », avec pour ambition de « changer la vie des gens » et « offrir une nouvelle dynamique ».
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