Village marqué par la culturemaraîchère encore présente sur plus d’un tiers du territoire, complété par la forêt du Rocher de Saulx qui accueille un des sites géologiques départementaux protégés, Saulx-les-Chartreux, intégré aux grands espaces du Hurepoix apparaît comme un poumon vert au sein de l’agglomération parisienne.
La commune est située à l’extrême nord-est du plateau de Courtabœuf. Le massif du Rocher de Saulx en forme la pointe est. Il culmine à cent cinquante huit mètres d’altitude et domine le territoire. Le terrain est fortement dénivelé pour tomber à cent mètres d’altitude trois cents mètres plus au nord. Il s’étage ensuite en pente douce vers le nord-est jusqu’au lit de l’Yvette, situé à deux kilomètres au nord où l’altitude n’est plus que de quarante-trois mètres au point le plus bas.
Le terrain s’étage en pente relativement douce entre le point culminant à cent cinquante-huit mètres relevés au sud-ouest de la commune dans le massif forestier du Rocher et le point le plus bas au nord à proximité du lit de l’Yvette.
Hydrographie
Le territoire de Saulx-les-Chartreux est parcouru par de nombreux cours d’eau. Il est d’une part cerné par la rivière la Morte et le ruisseau la Boëlle au nord, le ruisseau des Paradis à l’ouest et le Rouillon au sud. Ce dernier prend sa source à Courtaboeuf et marque les limites communales entre Saulx, la Ville-du-Bois et Nozay sur 2 kilomètres environ au pied du versant sud du Rocher. S’ajoute l’Yvette qui traverse le nord du territoire, agrémentée d’un bassin de retenue des crues formant un lac de deux hectares et demi. Durant l’hiver 1995, la crue exceptionnelle de la rivière entraîna un remplissage record du bassin à quatre mètres quatre-vingts, à la limite du débordement. Du sud au nord court le ruisseau de Chauffour qui forme un petit bassin dans le parc du château de Monthuchet avant de se jeter dans l’Yvette.
Le ruisseau du Préau, très court, s’écoule dans les jardins de Saulx pour rejoindre certainement le ruisseau de la Cressonnière à hauteur du lavoir de la fontaine Sainte-Amélie. La Cressonnière parcourt environ 500 mètres dans les champs et rejoint le ruisseau du Paradis au niveau du lieu-dit les Glaises.
Le Paradis, infiltration du Rocher, prend sa source au lieu-dit les Paradis à Villejust. Il serpente à l'ouest de Saulx sur environ 2,6 km et reçoit l'eau de la fontaine de Fer (ancien lavoir réinstallé sur le mail). Le Paradis rejoint l'Yvette à hauteur de l'ancien lavoir de la Planche aux Vaches, lieu-dit situé au bassin de rétention d'eau.
Le lac de Saulx-les-Chartreux est un bassin de retenue de crues implantés sur le cours de la rivière l'Yvette, qui occupe une superficie moyenne humide de sept hectares pour une emprise totale de cinquante hectares. Il a la forme d'un ovale avec une large étendue d'eau triangulaire en amont du cours d'eau et deux bras de dix et vingt mètres embrassant deux îles marécageuse de cinq hectares.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 655 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Source : « Fiche 91216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Paysages
La commune est concernée par une partie de l'Espace naturel régional de l’Hurepoix, qui s'étend sur 2 291 hectares également sur Nozay, Villejust, Ollainville, Villebon-sur-Yvette, Marcoussis et Fontenay-lès-Briis, à la jonction des plateaux de Beauce et de Brie et présente une alternance de vallées, de coteaux abrupts et boisés et de vastes plateaux agricoles, spécialisés historiquement en maraîchage, et qui fait partie de la Ceinture verte régionale[9]
Saulx-les-Chartreux a reçu une Victoire du Paysage 2012, dans la catégorie Collectivités « Espace à dominante naturelle » pour le parc des Sources[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune, celle du bassin de retenue de Saulx, qui, bien que très fréquentée par les personnes, constitue une réserve naturelle ornithologique importante[17],[18].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Caunes-Minervois.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Saulx-les-Chartreux est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[20],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[I 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
La commune occupe un territoire approximativement trapézoïdal dont la plus grande base orientée au sud s’allonge sur quatre kilomètres, soit une superficie de sept cent soixante-cinq hectares. Près des trois quarts de ce territoire sont encore constitués d’espace rural et environ 20 % de la surface accueillent des constructions, concentrées au centre dans ce qui est encore un village
Lieux-dits, écarts et quartiers
Le village occupe un vaste territoire, principalement composé d’exploitations agricoles. On distingue, pour les parties habitées, la partie ancienne du Saulxier correspondant au site historique et le hameau du Rocher au sud.
Dans les années 1970, la résidence la Salucéenne a été construite par Paul Chemetov[24] comme un site d’habitat collectif expérimental.
Plusieurs résidences sont réparties sur le territoire de la commune : les Terrasses, l’Arpajonnais, la Crossarde, la Montagne, le Hameau du Moulin, Monthuchet, le Village, les Hauts du Pont-Neuf.
Depuis les années 2014-2015, des logements neufs ont été achevés dans le quartier de la Z.A.C. (zone d’activités concertées) du Moulin.
Habitat et logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 944, alors qu'il était de 2 199 en 2015 et de 2 018 en 2010[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saulx-les-Chartreux en 2020 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
1,1
1,8
9,7
Logements vacants (en %)
6,4
6,6
8,2
La commune ne respecte par les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées de logements sociaux, avec un taux de 14, 38 % en 2002, croissant lentement jusqu'à 16,23 % en 2019, avec 412 logements sociaux. Elle n'a pas été astreinte en 2020 au paiement d'une pénalité financière[25],[26].
La commune est traversée dans sa partie extrême est par la route nationale 20, axe d’importance régionale entre Étampes et Paris. La route départementale 118 aujourd’hui déclassée finit sa course à l’entrée nord-est de la commune pour la reprendre sur la commune voisine de Villejust.
La commune est à l’écart des voies ferrées. Les gares les plus proches sont celles de Massy (RER B, C, TGV) et de Longjumeau-Gravigny-Balizy (RER C).
La première mention de Saulx intervient dans un titre de propriété indiquant qu’en 622, les terres appartenaient au futur roiDagobert Ier qui en fit don à l’abbaye de Saint-Denis
Attestée sous le nom Salix au VIIe siècle[28], Saux au XIe siècle[28], Sauz vers 1080[29], Salices au XIIe siècle[28], Saud vers 1205[29].
Deux étymologies proches expliquent le nom de la commune. D’une part, Saulx viendrait de la présence abondante sur le territoire de saules (du gaulois salico, salix en latin, (saule), mais potentiellement aussi de la salinité des eaux du Rouillon (du latin salis). La mention les Chartreux, ajoutée une première fois au XIIIe siècle, est clairement en rapport avec l’implantation de l’Ordre des Chartreux sur la commune[30].
L’Ordre des Chartreux s'y est implanté du XIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle.
La graphie actuelle apparaît en 1801 dans le Bulletin des lois, le nom de « Saux les Chartreux » prévalait sous l’Ancien Régime et même à la constitution de la commune en 1793. Signe de l’anticléricalisme ambiant, sous la Révolution française, le village est alors appelé Saulx-le-Rocher[1].
En 1647, les Chartreux vendent le fief des Tournelles à Jean de Forbahure, écuyer du roi qui le cède en 1657 à Jean de La Bruyère, oncle de l’écrivain qui reçoit la maison en héritage.
Malgré cette longue possession du domaine par les Chartreux, ils cèdent le pouvoir spirituel aux bénédictins de l’abbaye du Mont-Glonne de Saint-Florent-le-Vieil qui étaient responsables de la paroisse.
En 1654 est construite la la Tuilerie de Mauljuchet, plus tard intégrée au domaine du château. En 1665, un accord permet le financement de la réfection du moulin à eau par François d’Harville, marquis de Palaiseau et Champlan. En 1779 la tuilerie est transformée en demeure.
En 1790, Germain Charpentier maintient encore une présence religieuse, la ferme étant exploitée par un Salucéen jusqu’en 1791, année où Charles-Pierre Salavette la rachète. Le , le moulin est vendu à Antoine Christophe Bloceau, dernier fermier des pères chartreux, . Après le départ du dernier moine, la commune n’eut plus d’office religieux jusqu’en 1808.
Si jusque dans les années 1970 la commune reste rurale, la construction de nombreuses résidences, dont la Salucéenne ou le Phalanstère par Paul Chemetov change le village en ville-dortoir, doublant le nombre d’habitants en trente ans sans accroître les activités économiques.
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La vie politique et les résultats obtenus à Saulx-les-Chartreux sont relativement conformes au reste du pays.Ainsi, en 2002, les résultats électoraux de l’élection présidentielle furent marquées par la présence au deuxième tour de Jean-Marie Le Pen, néanmoins son score de 14,21 % au second tour fut plus faible que dans le reste du département (15,04 %)[32] comme inférieur au résultat national (17,79 %)[33]. De même, lors des élections législatives, le candidat de droite l’emporta comme dans le reste du pays.
En 2004, conformément aux résultats nationaux les candidats socialistes arrivèrent en tête lors des élections européennes comme régionales, infligeant des écarts importants aux candidats de droite. On note tout de même un certain conservatisme ou pragmatisme des électeurs Salucéens, ces derniers choisissant de reconduire le mandat du conseiller généraldivers droite mais aussi plébiscitant le maire pour un troisième mandat dès le premier tour, faisant de Saulx-les-Chartreux une « exception » avec son maire communiste. Ce conservatisme apparaissait aussi en 2005 où les votants rejetèrent le traité constitutionnel européen comme en 1992 le traité de Maastricht à 50,32 %[34].
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Lors du premier tour de l'Élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont : Emmanuel Macron (24,17 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (21,09 %), Marine Le Pen (19,11 %) et François Fillon (19,05 %). Au second tour, , le candidat élu Emmanuel Macron recueille 1 811 voix (69,31 %) et Marine Le Pen 802 voix (30,69 %), lors d'un scrutin où 19,54 % des électeurs se sont abstenus[38].
Lors du premier tour de l'Élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont : Emmanuel Macron (27,26 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (24,04 %), Marine Le Pen (20,45 %) et Éric Zemmour (8,23 %. Au second tour, , le candidat élu Emmanuel Macron recueille 1 747 voix (61,75 %) et Marine Le Pen 1082 voix (38,25 %), lors d'un scrutin où 24,53 % des électeurs se sont abstenus[39]..
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
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Élections européennes de 2014 : 23,99 % pour la liste Bleu Marine - Non à Bruxelles, oui à la France (FN), 17,40 % pour la liste Pour la France, agir en Europe avec Alain Lamassoure - 44,23 % de participation[45].
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
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Élections cantonales de 2008 : 46,38 % pour Dominique Fontenaille (DVD) élu au premier tour, 30,74 % pour Thomas Chaumeil (PS), 63,81 % de participation[49].
Élections départementales de 2015 : 52,35 % pour Sandrine Gelot-Rateau et Claude Pons (UMP), 47,65 % pour Mireille Cuniot-Ponsard et Didier Varenne (Union de la gauche) - 47,34 % de participation[50].
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DVG menée par le maire sortant Jean Flégeo obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 221 voix (55,90 %, 23 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant largement celle UMP menée par Jacques Bisson, qui a recueilli 963 voix (44,09 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 37,51 % des électeurs se sont abstenus[52].
Lors du second tour des élections municipales partielles de 2016, intervenu après la démission d'une partie du conseil municipal[53],[54], la liste menée par le maire sortant, arrivée en troisième position au premier tour, se retire[55]. La liste DVD menée par Stéphane Bazile obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 056 voix (56,14 %), devançant largement celle DVG menée par Laurence Auffret-Deme, qui a recueilli 825 voix (43,86 %). Lors de ce scrutin, 45,59 % des électeurs se sont abstenus[56],[57]
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVD menée par le maire sortant Stéphane Bazile obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 323 voix (67,88 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle DVG menée par Didier Varenne, qui a recueilli 626 voix (32,11 %, 4 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19, 49,79 % des électeurs se sont abstenus[58].
Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal de la commune est composé de vingt-neuf membres, y compris le maire et ses adjoints[61].
La commune a également une mention au Grand Prix de l’Environnement 2008 pour la construction de la ZAC du Moulin, pour la « Haute Qualité Environnementale » (type de matériaux utilisés) de la réalisation[66].
Les activités périscolaires sont organisées à l’accueil de loisirs Les P’tits Loups qui fonctionne les mercredis en période scolaire et en semaine pendant les vacances scolaires, pour les enfants de 3 à 12 ans. Les jeunes de la 6e à 18 ans sont accueillis à l’espace Nelson-Mandela, inauguré en septembre 2014 dans le quartier de la ZAC du Moulin. Les jeunes de 18 à 25 ans peuvent se rendre à la Maison de la Jeunesse (M.D.J.) située en centre-ville, inaugurée en .
La propriété La Tuilerie accueille encore un centre de loisirs de la commune voisine de Massy.
Santé
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La commune dispose sur son territoire d’une médiathèque, installée dans la ferme des Tournelles grâce à un legs : cette ancienne résidence du sculpteur Pol Bury a été léguée à la commune par sa première épouse Claudine. La ferme des Tournelles est réputée pour avoir été la résidence de Jean de La Bruyère.
L’ancien C.M.L. (centre municipal de loisirs - ancienne propriété Bizot) a été rénové et renommé espace culturel Jean-Ferrat en . Il abrite aujourd’hui les activités culturelles municipales : conservatoire municipal de Musique, les ateliers de dessin-peinture ainsi que celui de poterie-céramique. Il comprend également la salle Boris-Vian, salle qui fait partie des deux lieux disponibles sur la commune pour l'organisation d'événements associatifs et publics.
La Barakt, lieu de fabrique pour les arts de la rue, est installée dans le centre de la ville. Depuis sa création en 2009, Animakt gère ce lieu, accompagne et soutient la diversité de la création dans le secteur des arts de la rue. Animakt accueille des artistes en résidence de création à la Barakt et dans les villes avoisinantes. Devenu pôle ressource pour les arts de la rue en Essonne, Animakt partage son engagement artistique avec les habitants en ouvrant régulièrement ses portes et à l'occasion de ses deux temps forts : les festivals Jeunes Pousses et Ceux d'en Face.[pertinence contestée]
Équipements sportifs
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Le territoire de la commune est doté d'un stade « Roger Giger », d’un boulodrome, d’une salle de danse, d'un skatepark, d’un terrain de tir à l'arc et d'un gymnase intercommunal qui permet de nombreuses activités sportives (gym, arts martiaux, badminton, etc.) Trois centres équestres sont présents sur la commune.[réf. nécessaire]
Services publics
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En 2012, la municipalité a créé le multi-accueil le Ber Saulx qui possède une capacité de 40 places.
La commune a créé une Maison de l’Emploi et de l’Économie en 2012. Complémentaire au Pôle Emploi, cette structure d'accompagnement et d'orientation professionnelle est en étroite relation avec les acteurs économiques locaux. Sa mission est de faire converger demande et offre d'emploi.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[75].
En 2021, la commune comptait 6 583 habitants[Note 5], en évolution de +27,06 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lors du premier recensement des personnes intervenu en 1793, le village de Saulx-les-Chartreux compte sept cent trente-et-un habitants. Après une forte croissance, portant ce nombre à mille quarante-deux âmes en l’an 1800, le village connait une chute démographique jusque huit cent vingt-cinq Salucéens en 1821, pour remonter à mille résidents dix ans plus tard et retomber à neuf cent quatre vingt-cinq en 1846.
L’occupation prussienne de 1870 fait à nouveau perdre cent trente-six résidents, la commune ne dépassant définitivement le seuil de mille habitants qu’en 1886. À partir de cette date, elle connait une relative stabilité malgré la perte de soixante-quinze Salucéens lors des deux conflits mondiaux[77], le nombre oscillant entre mille et mille cent habitants. La croissance continue n’intervient qu’à partir de 1931, démarrant à mille cent vingt-quatre résidents, mille cent quatre-vingt-treize en 1962, deux mille quatre cent trente-sept en 1975 et quatre mille huit cent soixante et onze Salucéens lors du recensement organisé en 2005.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 015 hommes pour 3 225 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[78]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,4
4,6
75-89 ans
5,6
13,4
60-74 ans
13,5
19,3
45-59 ans
18,9
22,0
30-44 ans
22,9
18,3
15-29 ans
17,3
22,2
0-14 ans
21,3
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[79]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,4
75-89 ans
7,2
12,9
60-74 ans
13,9
20
45-59 ans
19,4
19,9
30-44 ans
20,1
20
15-29 ans
18,2
21,3
0-14 ans
19,8
Sports et loisirs
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En 2012, la population active de Saulx-les-Chartreux représentait 3 489 actifs, entre 15 et 64 ans : composée à 71,8 % de travailleurs et à 5,4 % de chômeurs. Les actifs représentaient 77,2 % de la population totale. 7 % de la population salucéenne était au chômage. 41 entreprises ont été créées en 2014 dont 32 individuelles. Deux zones d’activité concentrent les entreprises : les Dévodes au nord et La Batte au sud.
Emplois, revenus et niveau de vie
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En 2012, le revenu annuel moyen imposable s’élevait à 25 403 euros, chiffre bien supérieur à la moyenne nationale mais 26,7 % des ménages n’étaient pas imposables.
lavoir de la fontaine Sainte-Amélie : situé derrière la mairie chemin de la haie de bruyère. Ses sources proviennent de ruisseaux venant du rocher de Saulx (l'Amoyard...). L’eau jaillit à une température quasi constante de 18e et n'est plus potable depuis 1980. Le lavoir public du XIXe siècle est resté en activité jusque dans les années 1970.
lavoir de Saulxier : situé rue Léon-Chartier, il est alimenté par le ruisseau l'Amoyard (qui prend sa source au rocher et se jette dans l'Yvette). Construction du XIXe siècle.
lavoir de la fontaine de Fer : alimenté par la Fontaine de Fer (alimentant le ruisseau des Paradis) détruit et reconstruit allée du Mail derrière le cimetière.
lavoir du pont de la Planche aux Vaches : route de Champlan sur l'Yvette. Deux lavoirs construits au XIXe siècle se faisaient autrefois face.
lavoir de Saulxier : ce lavoir privé rue Caroline-Roux, alimenté par deux sources, a été donné à la municipalité par M. Roux en souvenir de sa fille.
Des fontaines sont présentes sur le territoire de la commune du fait des nombreux ruisseaux.
La Grande Fontaine : au croisement des rues de la Division-Leclerc, de la Buhoterie et de Villebon, fut édifiée en 1873 et offerte par M. de Saint Paul. Alimentée à l'origine par les sources des Bouillons et des Gaudrais par un réseau de conduites souterraines ses eaux étaient distribuées à 12 bornes fontaines.
la fontaine des Savalette, place Adolphe-Adam, construite en par Charles Pierre de Savalette, conseiller du Roi.
Fief des Tournelles / Maison de la Bruyère, désormais occupée par la médiathèque Jean-de-La Bruyère.
Le moulin de Saulx : Le moulin à eau de Saulx a fonctionné du XIIIe siècle jusqu’en 1975. Paul Taveau (1901-1994) fut le dernier meunier, mais aussi le maire de Saulx de 1947 à 1959, et le président du syndicat de l’Yvette qui deviendra plus tard le SIAHVY. Le SIAHVY a fait l’acquisition de la propriété pour y établir son siège.
L’ancienne gare de l’Arpajonnais construite en 1894 (aujourd’hui centre technique municipal). À proximité, se trouve l'ancien café de la Couture qui sert aujourd’hui, après rénovation, à accueillir des personnes en grande précarité en partenariat avec l’association Solidarités nouvelles pour le logement (S.N.L.).
La résidence La Salucéenne, construite en 1970 et l’immeuble le Phalanstère en 1979 par Paul Chemetov matérialisent le nouveau Saulx-les-Chartreux.
Le moulin à eau des Chartreux.
La tour de la ferme de Monthuchet, dite tour Adolphe-Adam.
Le château de Monthuchet depuis l’extrémité du parc.
La tuilerie du château de Monthuchet.
La résidence La Salucéenne.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Saulx-les-Chartreux :
Selon Yves Chardac dans son ouvrage intitulé Louis XVII à Saulx-les-Chartreux, le jeune dauphinLouis XVII aurait vécu au village. Cette légende serait issue de la gravure de l’enfant faite par Barthélémy Roger, mort dans la commune, exposée au Salon de Paris de 1799 à 1819[93].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Sept élus de la majorité démissionnent », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Saulx : démissions en cascade dans le «village » qui refuse de grandir », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Election partielle à Saulx-les-Chartreux : le maire jette l’éponge », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« C'est une décision collégiale, précise Didier Varenne, son premier adjoint. Au vu de notre résultat [...] cela ne valait pas la peine de se battre pour n'obtenir qu'un seul siège ».
↑ a et bNolwenn Cosson, « Saulx-les-Chartreux : il a battu le maire en place depuis 21 ans », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thibaut Faussabry, « Cette ville de l'Essonne célèbre le premier jumelage de son histoire », Actu Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Saulx-les-Chartreux a décidé d’ouvrir ses relations à l’international. À l'occasion des vœux, la ville a fêté la signature de son premier jumelage avec la ville allemande Panketal ».