Les Forces aériennes suisses (en allemandSchweizer Luftwaffe, en italienForze aeree svizzere et en romancheAviatica militare svizra[1]) sont, avec les forces terrestres, l'une des deux branches des forces armées suisses.
Histoire
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Cette force est créée le au sein de l'armée et devient un service séparé à partir du . Les Troupes d’aviation et de DCA sont placées alors sous la responsabilité d’un Commandant et Chef d’arme, avec rang de divisionnaire. Le premier titulaire est Hans Bandi, qui occupe ce poste de 1936 à 1943. Parallèlement, le Service de l’aviation et de la défense contre avions est mis sur pied, et placé sous la direction du Chef d’arme. Ce nouveau service est destiné à gérer les activités d’instruction et les tâches administratives des Troupes d’aviation et de DCA ; il conservera ce nom jusqu’en 1979.
En 1940, durant la bataille de France, elle mena des combats aériens avec la Luftwaffe au-dessus du Jura du au , les appareils allemands essayant de passer par la Suisse pour rentrer en Allemagne après leurs missions au-dessus de la France.
Les forces aériennes sont indépendantes de la structure militaire terrestre depuis le .
Le projet « Ilana » lancé en 2014 à redonner à la Suisse, le 31 décembre 2020[2], la capacité de police aérienne 24h/24h[3]. Au même titre que l'Autriche, la Suisse a signé des accords de coopération de police aérienne avec les pays voisins.
En 2017, Fanny Chollet devient la première femme pilote militaire professionnelle brevetée des Forces aériennes suisses[4],[5].
Missions
Les missions des Forces aériennes suisses sont la sauvegarde de la souveraineté sur l’espace aérien (service de police aérienne et défense aérienne), le transport aérien et la reconnaissance aérienne.
Organisation
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La Centrale des opérations des Forces aériennes réunit les commandements des cinq bases aériennes, la brigade d’instruction et d’entraînement des Forces aériennes (br IE FA) et la formation d’application de la défense contre avions 33 (FOAP DCA 33).
La Centrale des opérations assure la disponibilité opérationnelle des Forces aériennes et mène des opérations en Suisse et à l'étranger.
Formations
État-major des Forces aériennes
fraction état-major du remplaçant du commandant (rempl cdt FA)
fraction d’état-major du chef de l’État-major des Forces aériennes (CEM FA)
A1 : Personnel de la troupe ; A2 : Renseignement ; A3/5 : Opérations/Planification ; A4 : Logistique ; A6 : Aide au commandement ; A7 : Formation ; A9 : Coopération entre organes civils et militaires
Service de commandement FA
Base aérienne Dübendorf
Commandement
Centre des opérations de défense aérienne (Air Operations Center, AOC)
Skyguide (services de la navigation aérienne militaires et civils)
Commandement d’aérodrome 2 / Flugplatzkommando 2 (Cdmt BA ALP/ DUB) basé à Alpnach
transport aérien/logistique hélicoptère et maintenance
Compagnie de sûreté Base aérienne 14 (Cp sûr BA 14)
Support Service de vol (SSV) : fonctions et ateliers liés au service de vol et à la maintenance des aéronefs (jets de combat, avions à hélices et hélicoptères), piquet de sauvetage (pompier d'aéronefs). Les centres de compétence d'exploitation « F/A-18 » et « Munition aéronefs » sont subordonnés au SSV. Leurs spécialistes en ingénierie appuient les domaines de l‘engagement, de la maintenance et de l'instruction de la bases aériennes et de l'école de recrues.
Support Simulation et Formation (SSF) : simulateurs de vol F/A-18, simulateurs de maintenance Simulated Aircraft Maintenance Trainer (SAMT), systèmes de planification et de débriefing des missions et centre de formation des apprentis (16 polymécaniciens et 16 électroniciens), centre de formation des apprentis polymécaniciens de Sion (32 apprentis).
Brigade d'instruction et d'entraînement des Forces aériennes
La brigade d'instruction et d'entraînement des Forces aériennes (br IE FA) est responsable de la formation de l'ensemble des troupes d'aviation des Forces aériennes[6]. Directement subordonnée au commandant des Forces aériennes, elle est partie intégrante du commandement des Opérations, chargé de la planification et de la conduite des opérations et engagements de l’armée.
formation de la milice dans les fonctions de l'aviation au sol ;
formation de base des pilotes militaires professionnels ;
maintien du savoir-faire opérationnel dans le domaine des drones ;
maintien des compétences dans le domaine du parachutisme militaire (service de saut) pour l'armée ;
conduite et instruction des militaires de milice en service long pour ses propres besoins ainsi que pour les besoins du commandement des Opérations ;
soutien à SPHAIR (sélection des pilotes et parachutistes)[7].
La br IE FA est également active dans le domaine du renseignement :
formation de base des cadres et de la troupe des formations de renseignement des Forces aériennes ;
acquisition de renseignements et aide à la conduite au profit de l'Engagement des Forces aériennes ;
École d'aviation 81 (E av 81), Payerne : instruction de la grande majorité des spécialistes dans les domaines des avions de combat, du transport aérien ainsi que dans le domaine aérodrome.
Commandement d'entraînement des Forces aériennes 82 (cdmt ent FA 82) situé à la base aérienne de Dübendorf : formation des miliciens sur les systèmes d’acquisition de renseignements, de communication et de conduite. Ces systèmes soutiennent entre autres les pilotes des Forces aériennes dans leurs engagements au quotidien.
Commandement drones 84 (cdmt dro 84), base aérienne d'Emmen : maintien du savoir-faire opérationnel dans le domaine des drones.
École de pilotes des Forces aériennes 85 (E pil FA 85), Emmen : assure la sélection des futurs pilotes ainsi que la formation de base et continue des pilotes jusqu’à l’obtention du brevet de pilote militaire.
État-major de milice
Groupes de renseignement des Forces aériennes 1 et 2 (gr rens FA 1 et 2, 5 compagnies chacun), Dübendorf : assurent l’acquisition de renseignements ainsi que l’aide à la conduite pour l’engagement des Forces aériennes. Ils opèrent des postes météo et de renseignement, des systèmes radio et de conduite afin d’assurer la conduite des formations subordonnées, et soutiennent l’exploration radio pour les Forces aériennes.
Groupe radar mobile des Forces aériennes 2 (gr radar mob FA 2), Dübendorf : assure la surveillance de l’espace aérien qui lui est attribué et soutient la mise à disposition des données radar des Forces aériennes. Ils opèrent des systèmes radar mobile TAFLIR permettant notamment de couvrir les ombres radar dans les vallées.
Formation d'application DCA 33
La Formation d’application de la défense contre avions 33 (Lehrverband Fliegerabwehr 33) réunit l’ensemble des moyens de DCA de l’Armée suisse. La mission de la FOAP DCA 33 consiste à préparer des formations à la défense sol-air (DSA).
La FOAP DCA 33 élabore la doctrine d’engagement et d’instruction de la défense sol-air, en collaboration avec les Forces aériennes et les Forces terrestres. L’engagement de protection aérienne de troupes, d’objets et de secteurs est effectué sous forme de missions dans un dispositif mixte de DCA constitué de plusieurs systèmes et formations et dirigé par un état-major.
La FOAP DCA 33 est chargée de l’instruction de base générale (IBG), de l’instruction de base spécifique à la fonction (IBF) et de l’instruction en formation (IFO) de la DCA tout temps et de la DCA à vue. Elle instruit les groupes d’engins guidés de défense contre avions mobile (Rapier) et léger (FIM-92 Stinger), les groupes de défense contre avions moyen (Oerlikon 35 mm avec système de conduite de tir Oerlikon Skyguard) et se charge du service d’instruction des formations (SIF)[8].
Trois groupes de défense contre avions moyenne : M Flab Abt 32, 34 et 45
Deux groupes de défense contre avions mobile avec engins guidés : Mob Flab Lwf Abt 4 et 11
Trois groupes de défense contre avions légère avec engins guidés : Groupe engins guidé de défense contre avions légère (DCA Gr eg L DCA/L Flab Lwf Abt) 1, 5 et 7
Anciennes formations
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Quinze groupes défense contre avions moyenne (90 unites de feu DCA moyenne), chaque groupe est compose d'une batterie d'état-major (bttr EM) et de 3 batteries de pièces, il compte 6ix unités feu (UF) comprenant un appareil de conduite de tir 75 Skyguard (ACT 75) et deux canons DCA 35 mm 63/90.
Brigade DCA 33
1 régiment radar
7 régiments équipés
régiment d'engins guidés mobile DCA 9 (Rapier), créé le , formé des trois groupes Rapier des ex-divisions mécanisées : 56 unités feu (UF) reparties dans 7 batteries d'engins guidés mobile DCA
Brigade Informatique 34
Brigade Informatique 34 ad hoc
Effectif
Le personnel professionnel militaire comprend 1 600 personnes. Les forces aériennes peuvent faire appel à 24 000 miliciens en temps de guerre. Elles disposaient d'environ 250 aéronefs en 2009 et d'environ 200 aéronefs en 2014 [réf. nécessaire].
base aérienne de Dübendorf(en) (LSMD) : centre des opérations de défense aérienne (Air Operations Center, AOC), escadrilles de transport aérien 3 et 4, escadrille de vol aux instruments 14, STAC, SAR, PC-7 Team ;
École de pilotes des Forces aériennes 8 (Emmen), instruction de base et avancée pour pilotes de jet, instruction au combat aérien, instruction au vol sans visibilité et à la voltige aérienne
Zielflugstaffel 12(en)/Escadrille vol de pointage 12 (Emmen), principalement utilisé pour le remorquage de cibles d’exercice en faveur de la DCA, entraînement du brouillage (conduite de la guerre électronique). Retirés du service le [12].
Le , le peuple suisse a refusé en votation, par 53,4 %, le mode de financement de l'achat de vingt-deux avions de combat suédois Gripen NG, pour un coût de 3,126 milliards de francs suisses, pour remplacer les F-5E/F Tiger II[13].
En réaction, une coalition de partis politiques de gauche (Parti socialiste suisse, Les Verts (Suisse), Groupe pour une Suisse sans armée) lance l'initiative populaire « Stop F-35 » visant à faire interdire une telle acquisition par la Confédération en raison de « l’explosion des coûts du F-35, des conséquences en matière de politique étrangère et des nombreux défauts de cet avion de combat »[17]. Le 27 mai 2022, celle-ci annonce avoir récolté le nombre de signatures nécessaires pour soumettre l'achat des F-35A à la votation populaire[18].
Il est prévu de renouveler la flotte d'hélicoptères moyens Super Puma et Cougar à l'horizon 2029-2030. Outre l'acquisition d'hélicoptères moyens, il est envisagé d'acquérir des hélicoptères gros porteurs de type CH-47 Chinook ou Sikorsky CH-53E Super Stallion, principalement pour des missions à l'étranger[19] mais également pour les missions en haute altitude ou la charge utile est réduite à cause de la baisse de la densité de l'air ou dans des zones chaudes, pour la même raison[20].
pour le guidage des unités de feu de canons DCA 35 mm 63/12, 130 Appareil de conduite de tir 75 achetés entre 1980 et 1985 pour 724 millions de francs suisses[21]
Acquisition de 2024 à 2028, missiles : Raytheon GEM-T et Lockheed Martin PAC-3 MSE (PA 2023)
Le programme d'armement Bodluv 2020 vise à renouveler les armes antiaériennes de l'armée suisse à l'horizon 2020, pour la moyenne et longue portée surtout, le Bristol Bloodhound n'ayant pas été remplacé.
Une unité de feu Can DCA 35 mm 63/90 à la base aérienne de Meiringen (2008).
Une unité de feu Can DCA 35 mm 63/12 (2015).
Démonstration de tir d'une batterie de deux Can DCA 35 mm 63/90 sur un PC-9, à blanc avec simulation laser.
A partir de 1915 avec le préfixe « K- » dans l'identifiant. Les ballons étaient généralement désignés par un nom, par exemple Vagabond, Bise, Föhn, etc. La numérotation des troupes de ballons était indépendante et n'avait rien à voir avec les numéros du service de vol.
A partir de 1915 avec le préfixe « D- » dans l'identifiant. Il existe cependant une certaine confusion sur la numérotation, car le 7 octobre 1918 est abattu près de Miécourt, un ballon captif qui appartenait à la catégorie des ballons Drachens mais qui portait l'identification D 6 (sans trait d'union). Ce ballon d'observation a été lancé à environ 500 mètres de la frontière allemande sur le territoire suisse. Un avion de chasse allemand a incendié le ballon, tuant le lieutenant Walter Flury de la Ballonpionierkompagnie 2. Les ballons étaient généralement désignés par un nom, par exemple Vagabond, Bise, Föhn, etc. L'effectif des troupes de ballons était indépendant et n'avait rien à voir avec l'effectif des troupes d'aviation
N ° 13 à 18, double commande, 1re série construite sous licence par A+C Thoune. Moteur Mercedes D-1 W.T.S. = Avion école à double commande Wild / A + C Thoune
Construit sous licence par A+C Thoune, 1re série. Travail. N ° 21, moteur Argus As II (licence SLM / Bühler). W. T. = Wild / A + C Thoune. 2 W.T. sont restés en service pour les vols de contrôle pilote jusqu'en 1934.
6e série construit sous licence par A+C Thoune. Ces trois biplans, construits en 1924, ont été commandés à l'origine par la Chine mais ne purent être livrés faute de payement[24],[23].
No 64 : interné, uniquement quelques vol d'essais. No 703 : acquis formellement en mars 1920 via la CMIC, retiré en raison de problèmes techniques insolvables.
Chasseur acquis auprès des surplus italiens et entièrement révisés. Entraînement au combat aérien et au vol en formation Le 635 est exposé au Flieger Flab Museum
C-311 à C-369 depuis 1934. 24 avions construits par les A+C Thoune et 24 par Doflug Altenrhein, le 359 est assemblé en 1939 avec des pièces de rechange par la Direction des aérodromes militaires (DAM) à Dübendorf.
Entraînement, liaison
CV-E Tr
5
1934
1951
C-801 à C-803, C-805, C-808
C-801 devient HB-FAM en 1936. A+C Thoune
Reconnaissance, liaison
CV-E Tr-1
1
1934
1951
C-804
A+C Thoune
École de pilotage sans visibilité, entraînement
CV-E Tr-2
2
1934
1951
C-806, C-807
A+C Thoune
Reconnaissance à longue distance, bombardier
CV-E-1
1
1933
1951
333
C-332 depuis 1934. Transformation d'un CV-E par A+C Thoune pour essais.
Remorquage de cible
CV-E « Schlepp »
1
1932/1934
1947
302
C-302 depuis 1936. Modifié en avion remorqueur (DAM) pour cible de pointage « Udet » (air-air et sol-air) en 1934.
CV-E « Schlepp »
2
1932/1943
1954
C-303, C-305
Modifiés en avion remorqueur (DAM) pour cible de pointage avec un nouveau treuil permettant de sortir 6 cibles de l'appareil sans atterrir, série pilote en essais auprès de la troupe.
U-280 depuis 1934. Prototype de A+C Thoune : cellule du D-27 (260) équipée d'un moteur radial Wright R-975A de 250CV, premier vol le 04 décembre 1929.
D.26
6
1931
1948
281 à 286
U-281 à U-286 depuis 1934. Série 1, équipés du moteur Wright 9 Qa radial construit sous licence par Hispano-Suiza.
D.26
4
1931
1948
287 à 290
U-287 à U-290 depuis 1934. Série 2.
D-26-1
2
1931
1948
280, 290
U-280, U-290 à depuis 1934. A+C Thoune (licence), équipé de moteurs de 300 CV et d'une mitrailleuse photographique pour l'entraînement au combat aérien.
sn 2301 à 2310, série pilote commandées avec les Bf-108, destinés à l'adaptation des pilotes.
Combat
Bf-109 E-1 et E-3 « Emil »
89
1939
1948
J-311 à J-399
J-391 assemblé à l'aide de pièces de réserve, J-392 à J-399 construit sous licence.
Chasseur
Bf-109 F-4/Z « Fritz »
2
1946
1947
J-715 et J-716
Internés en 1942, cédés à la Suisse après la guerre, immatriculés en 1946, soumis chacun à un vol d'essai et remis à F+W à Emmen. Les Troupes d'aviation n'en voulant pas, ils sont liquidés en 1947.
Chasseur
Bf-109 G-6 « Gustav »
14
1944
1947
J-701 à J-714
12 achetés en échange d'un Me-110, équipé d'un nouveau type de radar, qui s'était posé à Dübendorf, J-713 et J-714 ont été internés.
Morane Saulnier M.S. 406 H C-1, 601Doflug D-3802 MS-540, prototype No. J-401
Série sous licence (F+W Emmen, Doflug Altenrhein et SWS à Schlieren), plus 2 appareils à partir de pièces détachées (1942), 84 D-3800 en tout. Servant à l'instruction après leur retrait des escadrilles de front.
EKW D-3801 MS.412 ou MS. 506 C1?
207
1941
1959
J-91 à J-297
Série sous licence (F+W Emmen, Doflug Altenrhein et SWS à Schlieren). Servant à l'instruction et comme avion de pointage pour la DCA après leur retrait des escadrilles de front.
A-96 est réquisitionné, A-97 et A-98 se sont posés en mars 1943 à Samedan par suite de mauvais temps, A-99 est acquis neuf en 1948 en France et A-100 a atterrit le 8 mai 1945 à Coire en provenance de Hongrie. Modifiés (skis) pour les premiers atterrissages sur glacier.
142 de série, puis C-555 à C-560 construits en 1948 avec des pièces de rechange.
École de pilotage et essais de parachute
C-3603-1 Tr
2
1945
1974
C-553, C-554
Remorquage de cibles
C-3603-1 « Schlepp »
21
1946
1987
Entre C-411 et C-560
C-3603-1 convertis, prototype (C-501) en 1945
Remorquage de cibles pour tir sol-air de jour et de nuit
C-3603-1 « Schlepp-Leucht »
1
1946
1973
C-447
Prototype d'un C-3603-1 remorqueur de cible (1946), équipé d'éclairage pour pointage nocturne en 1949.
Reconnaissance et appui tactique au sol
C-3604-1
12
1947
1956
C-601 à C-613
Série pilote, C-601 prototype non acquis par la troupe.
Remorquage de cibles pour tir sol-air de jour et de nuit
C-3603-1 « Schlepp »
40
1953
1970
C-3603-1 convertis
Entraînement et service de sauvetage
C-3603-1 « Lastenträger »
20
1953
1973
Entre C-482 à C-530
C-3603-1 aménagés pour le largage de conteneurs (avec ou sans parachute). Ils furent engagés à de multiples reprises, surtout en hiver après des chutes de neige abondantes et dans les régions touchées par les avalanches. La tâche fut reprise plus tard par les hélicoptères des escadrilles légères.
Remorquage de cibles pour tir sol-air de jour et de nuit
C-3603-1 « Firefly »
1
1953
1955
C-489
Essais avec un treuil britannique Firefly. L'appareil est normalisé en 1955.
B-4 (P3-T, bombardier) et B-5 (G-LY, reconnaissance). Internés en 1942 (G-LY) et 1944 (P3-T) et mis en service après un accord avec le gouvernement britannique. Le B-5 a été utilisé comme banc d'essais moteur pour le EFW N-20(en).
A-250 est réquisitionné comme avion-école en automne 1944 et rendu en novembre 1945, A-251 à A-256 sont des appareils internés et acquis en 1945. Un Bü 181 exposé au Flieger Flab Museum porte le numéro A-251.
Acquis pour des essais au début de 1940. Le A-291 tomba lors du vol de réception. Le second appareil n'entra en service qu'en 1944 en raison de l'enquête consécutive à l'accident et des modifications et des vols d'essais qui s'ensuivirent.
J-1101 à J-1200, série construite sous licence par F+W Emmen, Doflug Altenrhein et Pilatus à Stans. J-1080 à J-1082 montés par F+W Emmen en 1960 avec des pièces détachées.
Plus tard J-1301. Utilisé à partir de 1956 pour les testes courants des instruments et des installations lors de la construction de la série Venom. Il est ensuite remis aux troupes d'aviation pour des engagements particuliers. Ne pouvant recevoir le siège éjectable en montage sur les autres Venom il fut liquidé.
Mesure topographique et surveillance de la sécurité aérienne
C-45F Expeditor
2
1948
1967
B-6 (HB-GAI depuis 1952) et B-7
2 C-45F acquis des surplus de l'USAF en Europe, et 1 C-18S acquis en Écosse, modifiés par Pilatus pour la prise de vue aérienne. L'Office fédéral de l'air a participé pour 50 % de cet achat pour pouvoir les utiliser comme réserve pour le contrôle des installations de sécurité sur les aérodromes civils, d’où leur immatriculation civile.
L'un des deux Nord 1203 (HB-DAI) acquis par le Service technique militaire (STM(de)) et immatriculé civilement pour des vols à l'étranger, rendu au STM.
Version améliorée du Vampire avec de nouvelles ailes. FB.50 suisse = RAF FB.1, FB.54 = FB.5. Construit sous licence par F+W Emmen, Doflug Altenrhein et Pilatus à Stans.
(L Flab Kan 54 Oe), 1300 canons acquis entre 1953 et 1961, 240 autres en 1986 (ou 250 en 1983?) pour le remplacement du canon DCA 20 mm 38 W + F des batteries de forteresse et du canon DCA tritubes 20 mm 43/57 de la DCA d'aérodrome.
versions GDF-001/002, guidé par radar DCA. Modernisé en Can DCA 35 63/75, 188 unités modernisées en Can DCA 35 mm 63/90 (GDF-007) en service à partir de 1991, puis 45? unités modernisé en Can DCA 35 mm 63/12, en service avec l'Appareil de conduite du tir 75/10
Le système a été utilisé par les Alliés lors du débarquement de Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale. En Suisse, il n'y avait pas d'utilisation tactique. Le système fut utilisé seulement pour la définition des emplacements du système de surveillance de l'espace aérien SFR. Fabricant : Bendix.
De 1955 à 1966, une station d'instruction à Dübendorf et trois installations d'altitude étaient en service comme première surveillance par radar de l'espace aérien suisse (remplacés par le système FLORIDA aux alentours de 1969). Fabricant : SFR
Le radar de conduite de tir MK VII livre en mode de poursuite les éléments du point de mesure angle de dérive, angle de site et distance des buts pour le calcul par l'appareil directeur 43/50R des éléments de tir dérive, élévation et tempage nécessaires pour le tir de la DCA lourde. Dans la cabine-remorque climatisée à deux essieux sont installés le radar, le pupitre de commande avec deux écrans radar, les servos pour commande de l'antenne parabolique, le calculateur de parallaxe META, la station radio SE-411 et un téléphone de campagne. Fabricant : British Thomson Houston (BTH), Leicester
Le radar de recherche à impulsions rotatif fut acquis à la fin des années cinquante pour les groupes de DCA lourdes. Les données du but étaient transmises soit par téléphone ou radio aux batteries de pièces, soit aux radars de conduite de tir MK VII avec transformation en coordonnées locales par le calculateur de parallaxe Meta, ou pour acquisition optique directe dans le cas des batteries sans radar. Pour la DCA moyenne, les ZZR furent utilisés dès 1963 avec la nouvelle centrale d'engagement 63 dans, le même rôle. Après l'introduction des appareils de conduite de tir 73 Skyguard, les appareils et les servants furent transférés dans les nouvelles compagnies de radar d'aviation mobiles jusqu'à l'introduction des systèmes TAFLIR en 1989. Fabricant : Microlamda SpA, Neapel, licence de Raytheon (États-Unis)
Le Flt Gt 63 (Super Fledermaus) commande simultanément deux pièces, il surveille l'espace aérien avec le radar, suit avec le radar ou optiquement le but à combattre et transmet instantanément les données de tir aux pièces raccordées. L'acquisition du but venant du ZZR se fait par l'intermédiaire du calculateur de parallaxe. Avec l'appareil d'acquisition optique (OZ), des buts peuvent être attribués directement à l'appareil de pointage. Fabricant Contraves AG, Zürich.
Première surveillance par radar de l'espace aérien suisse 24h, 365 jours par an. Remplacés en 2003 par le système FLORAKO. Fabricants : Hughes Aircraft Company, Fullerton Californie.
4 ou 7 pièces acquises, avec 1 dispositif de commande (Sperry, USA), 2 télémètres 3 m Basis (Barr and Strout, GB) et 1 projecteur avec dispositif d'écoute Elaskop (Siemens, All)
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Cette liste non exhaustive regroupe les aérodromes avec piste en herbe abandonnés pour la plupart en 1945. Les autres aérodromes ont vu la construction de piste en dur (sauf Elms). Une partie des champs d'aviation existaient déjà comme aérodrome civil, parmi eux la plupart demeure aujourd'hui et certains sont devenus des aéroports.
Le voit l'inauguration de l'aérodrome sur le terrain de l’Estivage et la fondation d'une école de pilotage. Le lendemain est organisé le 1ermeeting d’aviation en Suisse.
Le 31 mai 1924, un contrat est signé entre le DMF et commune de Bex : surface de 25 000 m2, droit de construire un hangar (démonté à Dübendorf) et deux réservoirs à benzine. Le 23 avril 1925, la place d’aviation militaire de Bex est officiellement ouverte. Le 31 mai 1935, le contrat liant l’armée à la commune est résilié, mais le hangar est provisoirement maintenu. En 1948, avant d’être mis à la disposition de l’aviation sportive, le hangar est vidé de 700 tonnes de munition et d’explosifs[53].
Actuel aérodrome de Langenthal (LSPL) : l'aérodrome est occupé par des escadrilles à partir de 1939. En 1940, la piste a été prolongée vers l'est afin que des avions un peu plus rapides puissent décoller de Bleienbach. En 1942, les Troupes d'aviation quittent l'aérodrome devenu insuffisant pour les avions encore plus rapides[54].
Septembre 1939 : Une partie de la cp av 13 équipée de CV-E vole depuis Dompierre. En 1940, on dénombre 355 à Dompierre. Le point d’appui de Dompierre est désaffecté dès 1943, avec le transfert des avions de combat dans le Réduit national.
piste en herbe de 1 200 mètres de long et 300 mètres de large, utilisation dès la fin de la Première Guerre mondiale, aérodrome durant la 2e Guerre mondiale, puis de 1973 à 2003, place de ravitaillement carburants et
hangar hélicoptères, héliport civil durant quelques années puis abandon.
En 1938 le service en campagne dune partie de l'école de recrue d’aviation de Payerne est à La Joux (secteur Les Eterpis, Sâles). En 1943, la place d’aviation de Riaz est intégrée dans le dispositif du Réduit avec la cp av 2. Cette cp opère aussi depuis le point d’appui de La Joux.
Le 17 août 1930, le capitaine vaudois William Tardy pose son biplan Häfeli à la Tourangelle. En 1934, une escadrille des Troupes d'aviation manœuvre sur le terrain de la fin août à début septembre. En 1939, les militaires surveillent ce terrain, alors définitivement fermé à l’aviation[55].
1942 : construction d'un atelier de réparation et de 4 abris dits "légers" pour avions.
1943 : cp av 14
1978 : la place quelque temps « endormie », donne des signes de vie : la piste en herbe, la voie de circulation et le parking sont consolidés grâce à la pose de plaques métalliques.
2005 : l'aérodrome sert de base pour les vols d'école de pilotage sur PC-7 ou Alouette III ainsi que pour les engagements des explorateurs parachutistes.
Remarques : Jusqu’en 1995, 53 U-43 étaient encore exploité pour les escadrilles légères Alouette II et III sur les aérodromes de Frutigen (8), Kägiswil (8), Lodrino (4), Münster (8), Reichenbach (8), Saanen (7), San Vittore (2), Zweisimmen (8).
U-43/68
Années de construction : 1968 - 1970
Nombre d'abris construits : 26 U-43 transformés[62]
Type de construction : U-43 transformé, béton armé avec revêtement de terre, partie de l’entrée agrandie avec portails en acier, volume simple sans cantonnement, avec issue de secours
Payerne : 8 en service en 1976[65] (transformation en aérodrome de guerre entre 1972 et 1975[66],[56],), avions : Mirage IIIS (1976 - 1999), Mirage IIIRS (1976 - 199?), Tiger (depuis 1979), F/A-18 (depuis 1999?)
St. Stephan(de) : 1 en 1978[65], en service en 1979[56],[60], avec logements pour les mécaniciens et groupe électrogène de secours ; avions : Venom (1978 - 1979), Hunter (1980 - 1994?)
U-77
Abris alarmes situés en bout de piste
Années de construction : 1977
Type de construction : 1 halle en béton armé avec revêtement de terre engazonnée, portails d’acier, volume simple sans cantonnement. Planifié en tant qu'abri pour avion et volume pour assurer la mise en œuvre ; ouverture à l’arrière permettant d’évacuer les gaz d’échappement des réacteurs.
Abris alarmes situés en bout de piste (Alarmunterstand U-80)
Années de construction : 1980 - 1988 ou 1989 (Tourtemagne)?
Type de construction : analogue U-77, 2 halles (2 abris juxtaposés) béton armé avec revêtement de terre engazonnée, différentes formes de construction : U-80 R?
Les cavernes de rétablissements étaient des tunnels creusés dans la roche permettant la maintenance des avions à l'abri. À la suite du développement des aérodromes militaires dans les années 1950, les sept cavernes ont été soit transformées en magasin local (Ortsmagazin), soit agrandies en caverne d'aviation.
Années de construction : 1943 - 1945,
Type de construction : simple tunnel avec entrée séparée pour le personnel
Nombre de tunnels construits : 7
Planifié pour type d’avions : C-36, Me-109. Aussi utilisé pour P-51 Mustang, Vampire DH-100 et Venom DH-112?
Saanen : construit en 1944, transformé en magasin local en 1974[57], avions : C-36 (1943), Morane (1945), Vampire (1950 - 1967), Venom (1968)
Pour les travaux de réparation et de maintenance sous protection (Flugzeugstollen/Retablierstollen).
Caverne d'aviation (Flugzeugkaverne)
Un aérodrome à cavernes dispose d’un poste de commandement protégé (sous roc) et de deux cavernes sous roc pour la protection des avions de deux escadrilles d’aviation. Chacune est accessible par un tunnel en forme de S, l'ensemble est relié à diverses installations sous roc. [vidéo]caverne MeiringenCaverne d'aviation
Années de construction : 1952 - 1959[69] et 1998 - 2003
Alpnach(en) : début de la construction en 1952[69], mise en service en 1960[70], conversion pour Hunter en 1973[69], transformation pour Tiger en 1978 ; avions : Venom (1958 (Aplnach) - 1972), Hunter (1973 - 1979), Tiger (1980 - 2003 ?)
Ambrì(en) : début de construction d'une caverne prototype en T en 1949; avions : Venom ( - 1972), Hunter (1973 - 199x), [vidéo] Cp Av 10 (1992)
Meiringen(en) : construction 1952 - 1957[68], en service en 1958[69] ; avions : Venom (1958 - 1959) : Hunter (1959 - 1984), Tiger (1979 - 1998), transformation d'une des deux cavernes et construction en parallèle d'une nouvelle caverne entre 1998 et 2003 (mise en service) pour F/A-18 Hornet[68],[71]
Rarogne : construction en H, PC en service en 1966 ; avion : Hunter (1959 - 1994), stockage de Hunter jusqu'en septembre 2006
Des sections d'autoroutes suisses ont été aménagées pour servir de piste en cas de besoin. Certaines d'entre elles se trouvent à proximité d'une base aérienne et servent alors de piste d'envol de secours (NOLA : atterrissages d'urgence, NOSTA : décollages d’urgence). Plusieurs de ces pistes d'envol de fortune sur des autoroutes ont été supprimées, certaines n'ont jamais vu d'exercice.
16 septembre 1970 : exercice STRADA du groupe d’aérodrome 9 Flpl Abt 9 (Alpnach(de)) principalement avec la compagnie avion 18 Fl Kp 18, avec 12 Venom (de) « 1970: Autobahn Landung » [vidéo]
26 septembre 1974 : exercice STRADA des groupes d’aérodrome 12 Flpl Abt 12 (Interlaken(de)) avec des Venom, et 13 Flpl Abt 13 (Meiringen(de)) avec des Hunter. Également participation de Pilatus P-3
24 mars 1982 : exercice TAUTO du régiment d’aérodrome 2 Flpl Rgt 2 (Oberland bernois) avec des Hunter de Meiringen et d'Interlaken? et des Tiger de Meiringen. Également participation de Pilatus P-3
28 septembre 1977 : exercice NOLA des groupes d’aérodrome 9 Flpl Abt 9 (Alpnach) et 13 Flpl Abt 13 (Meiringen) avec des Hunter, et d'une unité de DCA L Flab Fo
: exercice NOLA du groupe d’aérodrome 9 Flpl Abt 9 (Alpnach), tractage de 6 Hunter depuis la base et décollage depuis la semi-autoroute.
29 septembre 1988 : exercice TUTTI (avec ex. INTERUPA) du groupe aérodrome 9 Flpl Abt 9 (Alpnach), tractage de 12 Tiger depuis la base et décollage depuis l'autoroute.
14 novembre 1991 : exercice STRADA du groupe aérodrome 8 gr aero 8 (Ambri) avec le régiment d'aérodrome 9 Flpl Rgt 9, avec des Hunter d'Ambri et de Mollis et des Tiger d'Alpnach. (en) « Hawker Hunter jets taking off from motorways » [vidéo], sur youtube
5 juin 2024 : exercice ALPHA UNO avec des atterrissages et décollages de F/A-18[76] dans le but d'entraîner les capacités de décentralisation sur des sites improvisés. L’exercice a été mené par la formation d'aviation 11 (fo av 11), qui, outre la mise en œuvre des aéronefs, s'est chargé de la préparation de l'autoroute, notamment en démontant la berme centrale, en collaboration avec l'OFROU, et de sa remise en fonction. Le tronçon autoroutier a été fermé du 4 juin, 21h, au 6 juin, 4h30[77].
Musées
Plusieurs musées en Suisse et à l'étranger exposent du matériel des Forces aériennes suisses (liste non exhaustive):
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Engagements en Suisse
Le déploiement de l'armée est basé sur l’ordonnance sur l’aide militaire en cas de catastrophe. Elle intervient à la demande des autorités civiles (cantons).
Liste non exhaustive des engagements d'aides en cas de catastrophe des Forces aériennes en Suisse
Le 19 novembre 1946, à l'est des Alpes bernoises, un Douglas C-53 Skytrooper américain subit un atterrissage brutal involontaire. L'accident fut un tournant dans le domaine du sauvetage alpin et un événement médiatique international. L’accident marqua la naissance du sauvetage aérien alpin. Le 23 novembre, le capitaine Victor Hug et le major Pista Hitz, ont réussi à faire atterrir deux avions Fieseler Storch équipés de ski sur le glacier à côté des sauveteurs, et après huit vols, tout le monde fut ramener dans la vallée à l’aérodrome de Meiringen. L'armée suisse avait testé des atterrissages et des départs sur neige durant l'hiver 1944/45[78].
Incendie de forêt provoqué par l'incendie d'une piste de char près de Grono. Lors des travaux d'extinction, un hélicoptère de l'armée et deux avions légers ont été utilisés[79].
Un vaste incendie s'est déclaré dimanche matin 1er décembre sur les monts au dessus de Gudo et Cugnasco. Les pompiers de montagne de la région, et le major Monzeglio au commande d'un avion Pilatus Porter de l'aérodrome militaire de Magadino(it) ont combattu l'incendie[80].
Des foyers d'incendie qui avaient débutés deux semaines auparavant dans la forêt de montagne au-dessus de Losone ont fusionné et ont provoqué un incendie de forêt sur la Colina di Maia. Les pompiers de la région, ainsi que d'un Pilatus Porter de l'aérodrome militaire de Magadino sont intervenus. Si le feu avait semblé maîtrisé, le dimanche soir 26 octobre, il a repris dans la soirée du lundi 27, et en dépit du renfort des grenadiers de la caserne de Losone, l'incendie continuait le mardi matin 28 octobre[81],[82].
L'incendie, qui s'est déclaré vendredi 5 décembre, s'est rapidement propagé et a détruit plusieurs refuges de montagne et de nombreux hectares de forêt, attisé par le vent très fort du Nord. L'incendie a été combattu par les pompiers de la région de Locarno, aidés par de nombreux volontaires, et avec l'intervention d'un Pilatus Porter, de l'aérodrome militaire de Magadino(it), qui a largué un agent extincteur spécial pour lutter contre l'incendie[83],[84].
À chaque vol, les deux avions ont déversé environ 600 litres d'eau dans les flammes, qui trouvent sans cesse de nouveaux aliments dans le sol des châtaigniers, recouverts de feuilles sèches[85].
Un incendie de forêt s'est déclaré dimanche après-midi dans la région de Lavertezzo, détruisant quelque 100 000 mètres carrés de forêt. Les pompiers de Locarno et de la région, ainsi qu'un Pilatus Porter de l'aérodrome de Magadino spécialement équipé pour la lutte contre le feu ont pu maîtriser l'incendie[86].
Dans la partie orientale du Val Colla, au nord-est de Lugano, un avion Pilatus Porter a été utilisé mardi pour cinq heures de vol et 18 missions de lutte contre les incendies de forêt[87].
Deux Pilatus Porter ont été déployés pour aider les pompiers locaux dans les travaux d'extinction. Vingt vols ont été nécessaires pour maîtriser l'incendie[88].
Au cours du week-end du 8 et 9 juillet, un avion Pilatus Porter a combattu avec succès un incendie de forêt dans la vallée de Maggia, dans la région d'Avegno. En 24 vols totalisant 197 minutes de vol, le PC-6 a déversé 16 800 litres d'eau[89].
Un feu de forêt et de broussailles provoqué par les tirs d'une école de recrues stationnée à Drognens a éclaté dans la région du Lac Noir. L'incendie s'étendait sur une surface d'environ 5000 mètres carrés dans un secteur difficile d'accès, à proximité du Breccaschlund. Le feu a été combattu par les pompiers de Schwarzsee (Plaffeien) aidés par un avion Pilatus Porter appelé pour pallier le manque d'eau de la région[90].
Un violent incendie s'était déclaré le lundi 2 avril à la montagne d'Osogna, à quelque 800 m au-dessus de la localité du même nom. Des soldats transportés sur place par hélicoptère et un Pilatus Porter sont intervenus. Mardi 3 avril, l'incendie s'était propagé et avait atteint les pentes des montagnes de Sementina et de Lodrino. Des étables et des granges ont été incendiées et le village de Lodrino a été directement menacé. Par ailleurs, au même moment, de nombreux foyers d'incendie avaient été signalés dans le Mendrisiotto, au sud du Tessin, où il n'avait pas plus depuis longtemps. Un vent violent du nord soufflait sur le Tessin avec des pointes de 70 à 108 km/h[91].
Un grand incendie de forêt s'est déclaré au-dessus de Gandria, puis s'est étendu au sommet du Monté-Bré et du MonteBroglia. En raison du terrain impraticable, un avion Pilatus Porter a dû être utilisée pour combattre l'incendie afin d'empêcher le feu de se propager aux zones habitées[92],[93].
Le plus important feu de forêt de Suisse, 1600 hectares de forêt avaient brûlés, marqua un tournant dans la lutte contre les incendies. Deux Pilatus PC-6 Porter, pouvant transportés 700 litres d'eau, furent engagés en soutien à l'action terrestre et aux moyens civils. Le ravitaillement en eau se faisait par les pompiers à l'aéroport de Lugano-Agno. Toutes les 15 à 20 minutes, deux avions larguaient 1400 litres d’eau à une hauteur maximale de vingt à trente mètres du sol[94],[95].
Un incendie de forêt favorisé par la sécheresse s'est déclaré samedi soir 3 janvier dans le village de Golino, près d'Intragna, à Centovalli, et s'est propagé sur plusieurs hectares. Les travaux d'extinction ont été rendus difficiles par le vent du nord fort et irrégulier. Les pompiers de Locarno, qui ont déployé 60 personnes, ont demandé le dimanche matin 4 janvier le renfort d'hélicoptères à la REGA, à l'armée et à la compagnie privée d'hélicoptères Eliticino[97],. Brûlant quelque 300 hectares de forêt, cet incendie de forêt avait été qualifié du plus important que le Tessin ait jamais connu[98].
[99]Les intempéries des 24 et 25 août 1987 provoquent des glissements de terrain et des inondations dans tout l’arc alpin, en particulier dans le canton d’Uri, à Goms ainsi que dans le Val Poschiavo et la Valteline. La plaine de la Reuss uranaise est inondée, et huit personnes perdent la vie.
Alors que plusieurs feux de forêt avait éclaté en Suisse, un incendie qui sévissait depuis cinq jours dans la Valteline au nord de l'Italie avait atteint le Val Poschiavo dans les Grisons. Trois hélicoptères, dont un Super Puma de l'armée, avaient transporté de grandes quantités d'eau afin d'empêcher le feu de s'étendre dans le Val Poschiavo[101].
Service d'appui de dix jours. Jusqu'à huit Super Puma engagés, deux Alouette III pour l'observation, drone ADS 95 pour des prises de vue à haute résolution afin de localiser avec précision les foyers d'incendies[102],[103],[104],[105],[106].
L'armée intervient à partir du printemps 2000 pour des travaux de nettoyages dans les zones sinistrées sous la forme de transport aérien dans un premier temps dans les cantons de Lucerne, Berne, Jura, Fribourg et Argovie[102].
Les feux de forêts ont été particulièrement violents au Tessin en juillet et en août 2003. Les Super Puma ont effectuer 200 heures de vol et déverser 4400 tonnes d'eau. Les interventions étaient suivies de service de piquet de plusieurs jours[102].
Deux Super Puma pour l’extinction du feu (1600 tonnes d'eau en 100 heures de vol) ainsi que pour la recherche de foyers d'incendie avec caméra infrarouge FLIR, et trois Alouettes III pour des missions logistiques[102],[114],[115].
Transport aérien : au 8 septembre, plus de 180 heures de vol avec des hélicoptères Alouette III, plus de 240 heures de vol avec des hélicoptères Super Puma, transport de plus de 9400 personnes et de plus de 330 tonnes de matériel et de vivres. Trois hélicoptères Alouette III engagés pour des vols de reconnaissance[116]. Pont aérien pendant dix jours depuis l'aérodrome de Buochs pour apprivoiser la commune d'Engelberg dont les voies d'accès ont été coupées par de nombreux éboulements[102]. Le pont aérien de et vers Engelberg a fonctionné entre le 26 août et le 7 septembre. Durant les 13 jours qu'a duré leur engagement, les Forces aériennes ont effectué plus de 200 heures de vol avec des hélicoptères Super Puma et plus de 80 heures avec des hélicoptères Alouette III. Elles ont transporté plus de 8600 personnes et plus de 290 tonnes de matériel. Ce sont plus de 660 personnes et plus de 22 tonnes de biens qui ont, en moyenne, été transportées chaque jour[117].
Sur demande de l'inspecteur cantonal des pompiers, les Forces aériennes sont intervenues pour l'extinction de plusieurs anciennes halles industrielles en feu[122]. Vidéo[123]
Jusqu’à sept hélicoptères Super Puma engagés pour des missions d’extinction et des vols avec appareil à images thermiques FLIR. Les Forces aériennes ont accompli environ 1200 rotations en 210 heures de vol et transporté au total 2400 tonnes d’eau[124].
A la demande de la police cantonale de Schwyz, un Super Puma équipé d’une caméra d’imagerie thermique FLIR a aidé les pompiers à chercher des feux couvants[125].
La forêt près de Merishausen a brûlé en dix endroits après un incendie majeur dans un atelier de menuiserie. Un Super Puma était encore engagé le 9 juillet[130].
Évacuation en quatre rotations d’hélicoptère, de la Cabane du Fenestral jusqu’à Ovronnaz, de 32 personnes qui participaient à un camp de ski de randonnée organisé par Jeunesse+Sport (J+S). Le risque d’avalanches s’étant rapidement renforcé (degré 4) durant leur séjour à la Cabane du Fenestral, il n’était pas prudent de descendre à ski dans la vallée comme prévu à la fin du cours[131].
Les forces d’intervention civiles, notamment les pompiers de Locarno et trois hélicoptères civils, n'ayant pas réussi à circonscrire l’incendie, le canton du Tessin a demandé l’aide de l’armée. Le soir du 25 mars, un Super Puma et de son équipage constitué de deux pilotes et deux mécaniciens ont acheminé 53 tonnes d’eau sur le lieu de l’incendie en moins de deux heures de vol. Un deuxième Super Puma est intervenu le 26 mars. Les deux appareils ont ensuite été maintenu en service de piquet[133].
Suite à une demande du canton du Valais, l'armée a appuyé la lutte contre l'incendie avec un hélicoptère Super Puma depuis le 17 juillet 2023. Deux autres hélicoptères étaient prêts à être engagés le 18 juillet 2023. La coordination des vols d'extinction était assurée par les autorités civiles[134],[135].
À la demande des autorités autrichiennes, le département militaire fédéral (DMF) a envoyé en Autriche deux avions Pilatus Porter spécialement équipés pour l'extinction des incendies. Ils ont participer à la lutte contre le violent feu de forêt qui s'est déclaré en début de semaine près de Bludenz, dans le Vorarlberg. Quelque 300 pompiers étaient sur place pour éteindre l'incendie qui avait déjà ravagé environ 70 hectares de forêt[137].
À la demande de l'ambassade d'Autriche à Berne et avec l'accord du Département militaire fédéral, le directeur des aérodromes militaires du Tessin, le major Ettore Monzeglio, et son adjoint, le capitaine Reto Salzborn, ont quitté l'aérodrome militaire de Magadino(it) à bord de deux Pilatus Porter en direction d'Innsbruck le 29 mars. Les appareils, équipés d'équipements spéciaux de lutte contre l'incendie, ont été utilisés pour contenir un incendie de forêt qui faisait rage depuis plusieurs jours près d'Innsbruck[138].
Transport de personnes et de fret : 2 635 heures de vol depuis les bases de Sarajevo et de Banja Luka et transportés ainsi 12 900 passagers. En 2020, l'armée suisse poursuit son engagement avec des Liaison and Observation Teams (LOT) et une Mobile Training Team (MTT).
40 personnels de l'armée précédés d'une équipe d’intervention rapide de 10 personnes (Corps suisse d’aide humanitaire (DFAE), spécialistes de la lutte contre les incendies de la Formation d’application génie/sauvetage/NBC de l’armée, équipe avancée des forces aériennes)[144]
lutte contre les feux de forêt, puis depuis le 7 septembre, transport de personnes et de matériel lors des inondations dans la région de Thessalie. Équipe de reconnaissance dès le 1er septembre[146].
Coopération internationale
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Le 25 novembre 1996 le Conseil fédéral a adopté un «Memorandum of Understanding» (MOU) entre la Suisse et les Pays-Bas, signé par le Commandant de corps Fernand Carrel, commandant des forces aériennes. Il fixe les règles de l'engagement d'instructeurs de vol militaires, lors de l'introduction d'hélicoptères Cougar aux Pays-Bas et pour l'entraînement au combat aérien sur avions F-16 à deux places. Le programme destiné au pilotes débuta le 2 décembre 1996[147]. Dans le cadre de ce MOU, un pilote suisse est actuellement engagé comme instructeur de vol aux Pays-Bas. Un premier «Memorandum of Understanding» a été conclu avec les Pays-Bas concernant la campagne de la Mer du Nord « NORKA »[148].
Le 28 mai 1999, la Suisse et la Belgique ont conclu un accord permettant la coopération dans le domaine de l'entraînement[149].
En 2003, la Suisse et l’Allemagne ont conclu un accord-cadre de coopération dans le domaine de la formation. Dans le cadre de ces formations, les équipages allemands d'hélicoptères s'entraînent en vol alpin environ dix semaines par an en Suisse. En retour, les équipages suisses bénéficient d'opportunités de formation en Allemagne[150].
Le , la Suisse et le Royaume-Uni signe un Memorandum of Understanding (MOU)[151].
Exercices des Forces aériennes suisses à l'étranger
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Exercices des Forces aériennes suisses à l'étranger
Liste non exhaustive des exercices des Forces aériennes suisses à l'étranger
tests opérationnels du missile à guidage infrarouge AIM-9B Sidewinder (nom de code suisse SIWA). La cible était un missile équipé d'une source infrarouge, qui avait été tiré par un deuxième Hunter quelques secondes avant le tir réel[152],[153].
Le système de navigation et de contrôle de tir Hughes « TARAN » installé dans le Mirage IIIS a été couplé au missile guidé air-air tous temps Hughes AIM-4/HM-55S Falcon (nom de code suisse FALCO). Au printemps 1966, 40 HM-55S furent testés à Holloman contre diverses cibles[153].
Deux pilotes de la Troupe d'aviation ont été invités par la Force aérienne israélienne à venir se familiariser avec les méthodes de combat sur Mirage III en effectuant trois vols d'endoctrinement sur Mirage III BJ de l'Escadron 117(en).
[154],[152],[153] 2 Tiger de Dübendorf et 2 Mirage IIIS du Groupement de l'armement, buts : tirs, essais de missiles, les tactiques d'emploi et la préparation opérationnelle ont été testées[155].
Campagnes d'entraînement au combat aérien (appareils suisses uniquement) avec analyse télémétrique des données de tir fictif sur le polygone ACMI (Air Combat Manoeuvering Instrumentation(en)) de l'OTAN, à l'époque la seule installation de ce type en dehors des États-Unis[153].
Dernière campagnes en Sardaigne de deux à trois semaines d'entraînement au combat aérien avec analyse télémétrique des données de tir fictif sur le polygone ACMI (Air Combat Manoeuvering Instrumentation(en)) de l'OTAN. Dès 1990, la Troupe d'aviation doit renoncer à Decimomannu en raison du surencombrement et des problèmes environnementaux que connaît cette base.
Participation à l'exercice britannique North Sea Campaign pour des entraînements au combat aérien avec analyse télémétrique des données de tir fictif sur le polygone ACMI (Air Combat Manoeuvering Instrumentation(en)).
Participation à l'exercice britannique North Sea Campaign pour des entraînements au combat aérien avec analyse télémétrique des données de tir fictif sur le polygone ACMI (Air Combat Manoeuvering Instrumentation(en)). Un F-5F a été remplacé le 18 octobre.
Séjour de 17 candidats et 4 candidates de l'école de pilotes militaires suisses à l'école d'aviation de Zeltweg à l'invitation du Ministère de la défense nationale autrichien dans le cadre des échanges entre l'aviation militaire suisse et la Force aérienne autrichienne[158].
entraînement au combat aérien supersonique à des altitudes se situant au-dessous de 10'000 mètres. Départ de Payerne le 31 mai, deux Mirage ont été remplacés par deux F-5E mi-juin. Trois F-5E ont prolongés leur séjour pour participer à la RAF Mildenhall Air Fete le 25 juin[155].
Dans le cadre du nouveau protocole d´accord signé avec la France une délégation des Forces aériennes suisses est reçue par l´Armée de l´Air française pour un séjour de quatre jours. Service de vol commun avec des exercices de défense aérienne aux côtés des Mirages 2000 français.
essentiellement pilotes de milice en trois détachements
Partenaires d'entrainement : Tornado RAF, F-15 US Air Force Europe, F-16 Royal Netherland Air Force[159]. Un F-5E supplémentaire a rejoins les exercices le 14 mai[155].
Tirs de vérification d'un prototype missiles sol-air Rapier modernisé dans la Deep Sea Range (Hébrides extérieures) par le Groupement de l´armement[160].
128 : 13 contrôleurs d'interception, 55 spécialistes d'exploitation des Forces aériennes et 70 pilotes, dont 22 de milice
Partenaires d'entrainement : Tornado RAF et F-16 Royal Netherland Air Force, 440 engagements de combat aérien, à vitesse supersonique, entre 1500 et 12 000 mètres au-dessus de la mer du Nord[162].
Entraînement au combat aérien et à la défense aérienne aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne et au-dessus des eaux internationales, partenaires d'entrainement : Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni[162]
Exercice de surveillance de l'espace aérien[167] avec les forces aériennes autrichiennes (19 Draken (Zeltweg, Graz et Linz) dont des marqueurs et 8 Saab 105OE) et françaises (4 Mirage 2000 (Zeltweg) et 1 AWACS) dans le cadre d'une crise hypothétique, survenue dans un État imaginaire situé en Europe. Le scénario retenu introduisait une zone d'interdiction de vol décidé par les Nations unies en raison de l'escalade de la crise. La mission était la surveillance de cette zone d'interdiction, tout en s'appuyant mutuellement dans leurs opérations de maintien de la paix (simulées) respectives et dans la transmission des données radar (Goldhaube(de) autrichien et FLORIDA suisse). Deux F/A-18 étaient engagés depuis Zeltweg (plus un en réserve) et deux depuis Dübendorf (Suisse)[168].
40 pilotes, 11 contrôleurs d'interception, regroupés en deux relèves
82 engagements de combat aérien à vitesse supersonique entre 1'500 et 12'000 mètres d'altitude. Partenaire d'entrainement : Belgique, France, Pays-Bas, RAF et USAFE[155],[171],[172].
27 juin au 13 juillet 2000
NOMAD 2000 North Sea ACMI Organised Multinational Air Defence
meeting international puis premier entrainement au combat aérien en Belgique avec des F-16 du 2e Wing tactique. Ce séjour fait suite à une visite similaire rendue l'an dernier par des F-16 belges à leur base de Payerne, qui était également une première pour des avions de combat belges[175].
Exercice de surveillance de l'espace aérien (No-fly zone) dans un contexte d'une opération de maintien de la paix multinationale avec les forces aériennes autrichiennes, françaises et italiennes.
Exercice de défense aérienne bilatéral avec des Mirage 2000-5. L'exercice a eu lieu à dans le cadre d'une visite de retour, après la venue au printemps 2002 de quatre Mirage 2000-5 français à Payerne[178],[179].
Dans le cadre de la collaboration dans le domaine de l'instruction entre les forces aériennes de Norvège, Suède, Finlande et Suisse. Norvège : 4 F-16 Suède : JAS 39 Gripen, Finlande : 4 F/A-18.
Exercice commun de défense aérienne dans le cadre de la collaboration en matière d'instruction entre l'Armée de l'Air française et les Forces aériennes suisses[184].
Exercice commun de défense aérienne sur invitation de la France dans le cadre de la collaboration en matière d'instruction existant entre l'Armée de l'Air française et les Forces aériennes suisses[185].
Entraînement (partie théorique et engagements aériens communs) de certains aspects de la conduite et de la coordination des engagements notamment pour mieux connaître les processus de fonctionnement de leur partenaire[188].
Partenaires : Norvège et Suède. Entraînement dans le domaine de la défense aérienne : tactiques et procédures des forces aériennes permettant d’augmenter la performance et le niveau de standardisation et d’interopérabilité des opérations aériennes.
12 dont 1 pilote d'essai d'armasuisse, 3 pilotes des essais opérationnels des FA, des spécialistes d'armasuisse et 5 spécialistes de RUAG Aerospace pour le service de vol et l'entretien
Tirs de vérification de missiles air-air AIM-9X Sidewinder et AIM-120B AMRAAM contre des drones-cibles sur le terrain de tir de la Naval Air Weapons Station China Lake en Californie (premier vol le 17 avril) et sur le Polygone d'essais de missile de White Sands au Nouveau-Mexique. L'équipe a également effectué 30 autres vols pour la vérification d'ensemble des systèmes actuels et l'évaluation d'autres systèmes dont l'introduction est prévue ultérieurement pour la sauvegarde de la valeur de combat des F/A-18[193].
Avec des éléments de l’aide au commandement pour l’engagement des Forces aériennes (AC eng FA) et de la guerre électronique (GE)[194]. Participants : Allemagne Tornado ECM, RAF Tornado GR.4, Grèce F-16, Norvège F-16 20ECM, Italie Tornado ECR, Turquie F-4 et F-16, Pologne Su-22, Roumanie MiG-21[155].
Le principal but de l’exercice était de vérifier la doctrine d’instruction et d’engagement, en collaboration avec l’escadre de missiles de défense aérienne 5 allemande (Flugabwehrraketengeschwader 5(de)), dans le cadre d’une campagne de tir tactique avec tirs réels sur des drones cibles modernes[196].
Dans le cadre du Partenariat pour la paix, la Suède, la Finlande, la Norvège, le Royaume-Uni, l'U.S. Air Force et la Suisse participent à l’exercice NoAM 07.
En tout dans l'exercice est engagé : 1 500 militaires dans les différentes bases, 17 système Stinger, Roland, Ozelot to Skyguard, Mistral, Crotale, SA-6, SA-7 et SA-8, 42 jets, 10 hélicoptères, 14 avions de transport, presque 1 700 militaires au terrain d'exercice de Heuberg.
module d’instruction à l’étranger «Nightway» : vols de nuit et exercices de défense aérienne avec la Force aérienne royale norvégienne (Squadron 33 F-16)
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
50 pilotes et une centaine de personnel au sol en rotation
entraînement au combat aérien à basse altitude avec comme sparring partners les F-4 Phantom II allemand de la Taktisches Luftwaffengeschwader 71, entraînement à la police aérienne QRA (Quick Reaction Alert) en lien avec le partenariat de défense transfrontalière, tirs réels de missiles air-air courte portée avec qualification quelle que soit la situation, coopération de formation entre l’Allemagne et la Suisse.
40 pilotes, 76 membres du personnel au sol et 16 personnes chargées de la sécurité en deux relève
module d’instruction à l’étranger «Nightway» : vols de nuit et exercices de défense aérienne avec la Force aérienne royale norvégienne (Squadron 33 F-16).
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
40 pilotes, 76 membres du personnel au sol et 16 personnes chargées de la sécurité en deux relève
module d’instruction à l’étranger «Nightway» : vols de nuit et exercices de défense aérienne avec la Force aérienne royale norvégienne (Squadron 33 F-16).
Perfectionnement sur PC-21 de l'École de pilotes des Forces aériennes suisses et échanges d'expériences et d'informations avec leurs collègues suédois.
Le principal but de l’exercice était de vérifier la doctrine d’instruction et d’engagement, en collaboration avec l’escadre de missiles de défense aérienne 5 allemande (Flugabwehrraketengeschwader 5(de)), dans le cadre d’une campagne de tir tactique avec tirs réels sur des drones cibles modernes.
Exercice tactique de l'Escadron de chasse 2/4 La Fayette sous l’égide du centre d’opérations des forces aériennes stratégiques (COFAS) avec pour objectif l’entraînement des équipages aux différentes phases tactiques d’une mission aérienne complexe (notamment ravitaillement en vol, pénétration basse et moyenne altitude, combat aérien) dans la zone d’entraînement aérienne la plus étendue de France (espace maritime entre Perpignan et Solenzara). 190 sorties en neuf raids aériens, composés chacun de 20 à 35 avions de chasse, ont été effectués. Participants : Mirage 2000N du «La Fayette», Rafale du «Gascogne», du «Provence» et des Mirage 2000 RDY du «Cigognes», des Mirage 2000 B/C de «l’Île de France» et les Mirage 2000D du «Navarre», du «Champagne» et de l’ «Ardennes». Alphajet du «Côte d’argent», du «Côte d’or», du «Saintonge» et du «Nice», Mirage F1 du «Savoie», les C135 du «Bretagne», et un E-3F du «Berry», avions de transport tactique C130 du «Franche-Comté» et un CN235 du «Ventoux», Hawkeye et bâtiments de la marine nationale. F-18 suisses et espagnols, Typhoon italiens, F-16 belges et un E-3F britannique[204].
Dans le cadre du Partenariat pour la paix. Participants : forces aériennes de Suède (Grippen), du Danemark (F-16), de Finlande (F/A-18), de Grande-Bretagne (Tornado GR.4), des États-Unis (F-16 et KC-135) et de Suisse.
Arrangement technique porte sur le vol annuel de navigation en Italie au près de l'Aeronautica Militare des élèves pilotes de l’école de pilotes des Forces aériennes suisses.
entraînement international de défense aérienne (13 au 28 septembre 20129, France : Rafale C et Mirage 2000-5, Espagne : Mirage F1 et Alpha Jet E, Italie : Eurofighter et AMX, Pays-Bas : F-16AM, Allemagne : Tornado IDS.
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
Campagne d'entraînement couplé à un exercice multinational de défense aérienne (Air Defense Week) en compagnie de quatre autres participants militaires.
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
La France ne disposant pas d'un simulateur Super Puma, ses aviateurs se forment et entretiennent leurs qualifications de longue date en Suisse. En compensation, La France offre notamment des possibilités d’entrainement en Corse. Entraînement avec l'escadron d'hélicoptères 01.044 Solenzara: partage du savoir-faire et de leurs expériences respectives, notamment dans le domaine de la recherche et du sauvetage (Search and Rescue – SAR). Vols d’instruction sur Super Puma, notamment au cours de vols de montagne et de SAR maritime. Les français se sont familiarisés notamment avec les techniques de lutte contre les incendies. Le Super Puma suisse a participé aux côtés des Français, le 12 octobre, aux recherches d'un Cessna 210, puis de ses occupants, abîmé au large de la Corse. Ils ont été secourus après avoir survécu plus de cinq heures dans une mer très agitée.
entraînement international de défense aérienne. France : Rafale C et Mirage 2000-5, Espagne : Mirage F1 et Alpha Jet E, Italie : Eurofighter et AMX, Pays-Bas : F-16AM, Allemagne : Tornado IDS.
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
Hôte de l’école de pilotes de la Royal Air Force (No. 4 Flying Training School RAF(en)), entraînement à l'organisation de vols et à la navigation aérienne à l’étranger.
4 500 participants, dont plus de 800 d'autres pays : Pays-Bas, Italie, France, Finlande, Slovénie, Grèce, Autriche, Suisse, Turquie, Hongrie et États-Unis.
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
Staffel 11(en), hôte : Ala 15 de la Ejército del Aire. Exercice international de défense aérienne : 20 escadrilles en provenance de 14 pays européens, 96 aéronefs et près de 1 300 personnes. Plus grande rencontre d’escadrilles à l’emblème de félin jamais organisée jusqu’ici.
L’école de pilotes des Forces aériennes suisses effectue sur la base aérienne de Deblin (École de pilotes de la Force aérienne polonaise(en)) des vols d’entraînement et de navigation dans le cadre du programme de perfectionnement sur l’avion école Pilatus PC-21.
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages.
Organisée par l’école de pilotage de l’Armée de l’air (EPAA) 315 « général Jarry ». Elle s’inscrit dans le cadre de la transformation de la base aérienne qui accueillera dès l'été 2018 des PC-21. L’objectif était de rassembler des instructeurs de différentes nationalités pour un partage d’expérience et de culture afin d’entretenir les liens forts qui unissent les deux armées.
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
Plusieurs utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages. Douzième année d'entrainement dans ce centre en attendant la construction du nouveau centre de lutte contre le feu Phénix de la Base aérienne de Payerne[207]
sapeurs-pompiers du piquet de sauvetage des bases aériennes
Plusieurs utilisation du Centre de lutte contre le feu de Woensdrecht, pour exercer les techniques de lutte contre l’incendie dans des aéronefs ayant pris feu et le sauvetage des équipages. Treizième année d'entrainement (500 personnels) dans ce centre en attendant la construction du nouveau centre de lutte contre le feu Phénix de la Base aérienne de Payerne[207].
Exercice de défense aérienne réunissant une cinquantaine d’avions et 750 personnes de six pays, en coopération avec l'exercice de ravitaillement aérien European Air Refuelling Training (EART 18)[211],[212]: Pays-Bas (16 x F-16, ravitailleur), États-Unis (F-16), Allemagne (8 x Eurofighter), France (4 x Mirage 2000D), Pologne (8 x F-16), Royaume-Uni (Cobham, Falcon 20C) et OTAN (E-3 AWACS).
Mission d’entraînement à l’Entry Force (entrée en premier) dans le Nord-Est de la France organisée par l’escadron de chasse 3/3 « Ardennes ». Les forces de la coalition « Blue Force » ont effectués des manœuvres offensives d’Air Interdiction, en tentant d’atteindre leurs objectifs à l’aide de frappes dans la profondeur pendant que la Red Force s y'oppossait. Les « Blue » ont fini par prendre le dessus mais en essuiant quelques pertes[214].
Participation depuis la base aérienne de Meiringen en Suisse à l'exercice multinational de défense aérienne (opérations aériennes complexes, ravitaillements en vol) ayant lieu au nord de l'Allemagne et au-dessus de la mer du Nord. Participants : Allemagne (Eurofighter, Tornado, 1 A310 et 1 A400M), Etats-Unis (F-16 de Spangdahlem Air Base et 1 KC-135), Pays-Bas (F-16 de Leeuwarden Air Base), Royaume-Uni (Eurofighter Typhoon de RAF Coningsby et 1 A330 Voyager de RAF Brize Norton).
Échange avec l'école de pilote 61º Stormo(it) de l'Aeronautica Militare offrant la possibilité de perfectionner la technique de vol dans un contexte international[216]
Participation à l'entraînement annuel majeur de préparation au combat de l'Armée de l'air et de l'espace, avec plus de 50 aéronefs français et étrangers. Participants, sur sol français : Allemagne (4 Eurofighter), Belgique (commandos), Canada (C-130J), Danemark (commandos) et Royaume-Uni (commandos); depuis leurs bases respectives : Belgique (A400M), Espagne (2 F-18) et Suisse (2 F/A-18 depuis Payerne?)[218],[219].
Personnels des escadrilles 11, 17 et 18 : 2 relèves de quelque 55 pilotes et 120 membres du personnel au sol
Instruction intensive au vol de nuit et entrainement aux opérations tactiques avancées notamment dans la Low Flying Area (LFA) 17(en) (Lake District). Hélicoptères : entraînement au vol tactique à basse altitude, de jour comme de nuit, associé à l’utilisation de systèmes de la guerre électronique[220],[221],[222].
Entrainement interalliés majeur de préparation opérationnelle au combat de haute intensité organisé par le groupe aérien embarqué (GAé) sur la façade Atlantique avec la participation de bâtiments de la Marine nationale, de l’armée de Terre et d’aéronefs des forces aériennes britanniques (F-35), grecques (F-16), suisses et françaises[223],[224].
Exercice international de recherche et sauvetage de victimes de crash d’aéronefs. La France (Fennec), l'Espagne (Puma) et la Suisse y participent ainsi que des observateurs en provenance de huit pays[227]
32 personnes : 10 pilotes, 3 loadmasters, 2 officiers de renseignement, 5 mécaniciens, 7 policiers militaires et 5 collaborateurs d’état-major pour l’appui de la mission
Exercice international organisé par la Force aérienne portugaise sur mandat de l’Agence européenne de défense (AED) dont l'objectif est notamment de tester la défense aérienne au-delà des frontières (joint force operating scenario) et d’échanger des expériences. Six pays y participent avec environ 1’000 militaires et 25 moyens aériens (15 hélicoptères et 10 aéronefs à voilure fixe)[228].
Compétition pour les troupes au sol des forces aériennes réunissant des équipes de plusieurs Etats qui se mesurent dans le domaine de la maintenance et de l’entretien d’aéronefs ainsi que dans d'autres compétences militaires, comme la survie sur le terrain et le tir.
Le module d’instruction nommé PALUX permet de comparer les capacités des Forces aériennes avec celles de l’Armée de l’air française, de les développer et de les améliorer sur le plan de l’interopérabilité[229].
exercice international d’interopérabilité au niveau opérationnel, participation de la Suisse dans le cadre du Partenariat pour la paix (PPP) : 15 pays, plus de 10 avions de combat, 3 hélicoptères, 7 avions de soutien, 6 navires, divers systèmes sol-air et quelque 480 membres des forces armées[230].
entraînement international de défense aérienne avec l’Italie (Eurofighters), la France, la Grèce (F-16), l’Espagne (Eurofighters et EF-18) et la Tchéquie (JAS-39), OTAN (E-3A AWACS)[232]. Une trentaine d’avions de combat, divers systèmes de défense sol-air et plus de 300 militaires y prennent part[233].
Compétition pour les troupes au sol des forces aériennes réunissant des équipes de plusieurs Etats qui se mesurent dans le domaine de la maintenance et de l’entretien d’aéronefs ainsi que dans d'autres compétences militaires, comme la survie sur le terrain et le tir[234].
Instruction tactique au Multinational Helicopter Training Centre (missions tactiques complexes de transport aérien) en collaboration avec des partenaires internationaux (40 avions et hélicoptères, des unités de l’armée, de la marine et des forces spéciales, au total près de 1000 participants d'une dizaine de pays européens et des États-Unis[234],[235].
Deux semaines d’instruction sur les principes et procédures répondant aux standards internationaux pour le sauvetage d’équipages d’avions militaires[234].
Lors du concours de reconnaissance de l'OTAN Recce Meet 2003, deux des trois Mirage de reconnaissance IIIRS l'ayant remportés étaient les Black & White de l'Escadrille 10(en) de Dübendorf, peints ainsi pour leur dernière année de service[183].
Les appareils français ont mené 42 incursions adverses dans l´espace aérien suisse à partir de bases françaises. Les interceptions ont été menées par des F/A-18 et des Hawk. Les Forces aériennes suisses ont également engagé des F-5E de l'escadrille 6 (Turtmann) et des Mirage IIIRS de l'escadrille 10 (Dübendorf) pour des incursions adverses en France. Les Forces aériennes suisses ont engagé 6 030 personnes, environ 70 jets ainsi que 20 hélicoptères et avions de transport légers. Visite du général de brigade Jacques Sivot, remplaçant du commandant de la Force aérienne de combat de l'Armée de l´air française[155].
Dans le cadre de cet exercice, des données ont été collectées en France par les militaires français, en Suisse par les militaires suisses. Ces données émanant de diverses sources, comme des postes d'observation et des radars, ont été traitées dans un centre de commandement commun situé à l'aéroport de Genève. L'objectif était d'obtenir une vision claire de la situation aérienne grâce à l'exploitation coordonnée de ces informations. L'Office fédéral de l'aviation civile, swisscontrol et les Forces aériennes représentaient la Suisse dans cet exercice[239].
Conférence préparatoire à l´exercice NOMAD (campagne d´entraînement au combat aérien au-dessus de la mer du Nord) et entraînement en commun avec des F/A-18 suisses[240].
Exercice commun de défense aérienne dans le cadre de la collaboration entre les forces aériennes allemandes et suisses (F/A-18)[241],[178]. Vidéo[242].
Formation des pilotes et du personnel au sol autrichiens sur des F-5E Tiger suisses pour la location de 12 Tiger pour une période de quatre ans. Les quatre premiers Tiger ont été transférés en Autriche le 9 juillet.
Visite d'un équipage allemand d'hélicoptère pour des entretiens préliminaires concernant un possible échange de pilotes d'hélicoptère. Au Kosovo, les Forces aériennes suisses travaille en étroite collaboration avec le groupe des aviateurs de l'armée allemande stationné sur place. L'aérodrome d'Alpnach sert sporadiquement d'étape pour les hélicoptères allemands se déplaçant d'Allemagne au Kosovo et retour[246].
Formation de huit pilotes (en deux rotations) et du personnel au sol autrichiens (Fliegerwerft 2) sur des F-5 Tiger pour la location de 12 Tiger suisses à l'Autriche pour une période de quatre ans. Les quatre premiers Tiger ont été transférés en Autriche en le 7 juillet[250].
Suite à arrangement portant sur les activités communes des Forces aériennes suisses et de la Royal Netherlands Air Force, des hélicoptères néerlandais ont effectué plusieurs missions d’entraînement au vol en montagne en Suisse[251].
Swiss air Force Snow Tiger mini Meet 2005 organisé par l'escadrille d'aviation 11. Visites (Champ de tir d'Axalp, usine Pilatus à Buochs) et cours de survie en montagne.
Formation de quatre pilotes autrichiens sur des F-5E Tiger pour la location de 12 Tiger suisses à l'Autriche sur la période 2004 - 2008. Les premières formations ont eu lieu à Dübendorf en 2004.
La flottille 32F de la base de Landévoc (Brest) est en visite à Sion, tournage avec Air Glaciers de l'émission de la RTSPasse-moi les jumellesMer et montagne : le sauvetage en partage diffusée 17 janvier 2007.
Exercices de tir d'aviation d'Axalp avec passes de tirs aux canons de 30 mm. Dans le cadre d’échanges d’escadrons entre la France et la Suisse, l’un des pilotes des Mirage F-1 était un pilote suisse. Le 12 octobre, les 2 Mirage F1 sont en dégagement à Sion pour raison de météo défavorable à Payerne.
12 pilotes, 2 agents d’opérations et 24 mécaniciens
Invités par l'école de pilote suisse qui vole sur F-5E/F dans le cadre d'un échange entre écoles de pilotes suisse et française, l'école de transition opérationnelle (ETO) de la base aérienne 120 Cazaux a rendu visite à ses homologues suisses[197].
Visiteurs régulier des Alpes suisses pour des entrainements aux vols en milieu alpin[258] dans le cadre de la coopération en matière d’instruction entre la Suisse et l’Allemagne[150]. Un hélicoptère a été accidenté le 28 novembre 2008 dans la région du Titlis à une altitude d'environ 2 300 mètres. L'appareil a été dégagé le et héliporté à la base aérienne d'Alpnach[259].
Exercices de combat aérien (courte et longue distance) contre des F/A-18 de l'escadre aviation 11 et des F-5E/F de Payerne. Ravitaillements en carburant en vol avec un C-130 Hercules français (opération champagne)[261].
entraînement : protection de zone, escorte en territoire ennemi, ravitaillement en vol avec le Transall (Escadron de transport 2/64 Anjou) et combat aérien en patrouille constituée (Mirage 2000 contre F/A-18 de l'escadre d'aviation 11 ou en MFFO Mixed Force Fighter Operatio, soit des patrouilles mixtes Mirage 2000 / F/-18 avec, ponctuellement, le renfort de F-5 Tiger[264],[265].
Délégation de l’école de pilote suédoise en visite à Sion pour des entraînements en commun et des échanges d’expériences avec l'école de pilotes suisse sur PC-21[266].
entraînements conjoints avec les pilotes suisses sur les hélicoptères Cougar/Super Puma suisses (notamment vol en montagnes avec atterrissages jusqu’à 12 000 pieds, soit environ 3 660 m)[267].
Dans le cadre de la coopération en matière de formation avec l’Armée de l’Air française, l’école d’Aviation de Chasse (EAC) de Tours rend visite à l’école de pilotes 85 des Forces aériennes suisses.
Exercice d’ensemble des troupes des Forces aériennes : formation d'engagement air (fo eng AIR) (État-major FA, centre d'opération des FA, bases aériennes de Payerne et d'Alpnach, un groupe de combat de DCA, une formation d'aide au commandement et commandement de drones des FA). Renforcée par le bataillon d'exploration 2 des Forces terrestres et par l'Armée de l'Air française.
Visiteurs régulier des Alpes suisses pour des entrainements aux vols en milieu alpin[272]. Visite amicale chez Air Zermatt à l'héliport de Rarogne en septembre[273]
Mission de navigation de la Flottille 11F avec engagement des F/A-18 et des F-5 Tiger de la Staffel 11 en combat aérien, lors des vols aller et retour (BAN Landivisiau). Appartenant toutes deux à la Tiger Association les deux escadrilles se connaissent depuis de nombreuses années[274].
Entrainement avec l’escadre d’aviation 11 sur F/A-18, missions de défense aérienne de niveau complexe de type mixed fighter forces operation (MFFO) ou patrouilles mixtes (Mirage et Hornet). Les pilotes jouent les blue air (forces amies) et red air (forces ennemies) à tour de rôle. Une rencontre qui permet aux deux pays de maintenir le niveau de compétences de leurs équipages et de renforcer encore un peu plus l’interopérabilité franco-suisse[275],[276].
Des pilotes du Centre Logistique d'Armement et d'Expérimentation (CLAEX) et des mécaniciens de l'Académie Générale de l'Air (AGA) ont effectué un stage sur PC-21 chez Pilatus Aircraft à Stans[277].
Instruction en vol (et simulateur) de deux mois et demi (2 x 4 pilotes) sur PC-21 (espagnols avec immatriculations suisses) d'instructeurs de vol du 793 Squadron (école de base) chez Pilatus Aircraft à Stans[278].
Test de transport d'un hélicoptère AS.532 Cougar suisse permettant de développer les capacités aux engagements en faveur de l’aide en cas de catastrophe à l’étranger et de la promotion militaire de la paix. L'hélicoptère Cougar, en partie démonté, est transféré de Dübendorf à Emmen à bord d’un avion de transport allemand A400M.
Exercices de saut en parachute en montagne, de jour comme de nuit, à partir de différentes altitudes. Par réciprocité, l’Armée suisse invite des pays partenaires à participer à un cours de deux semaines[234].
En collaboration avec le Centre de compétences du service alpin de l’armée, les Forces aériennes organisent, en été et en hiver, le stage multinational Advanced Survival Instructors Standardisation Seminar – Mountain Survival (processus standard internationaux de sauvetage des équipages aériens). Le stage permet aux pays partenaires d'obtenir la certification adéquate pour la coopération entre pays lors des opérations de sauvetage[234].
Les forces aériennes slovènes louent chaque année le simulateur Super Puma à Emmen pour parachever l’instruction de leurs pilotes. La force aérienne bulgare loue le simulateur depuis 2023. L’Irlande envisage dès 2024 d’instruire ses pilotes sur simulateur EC635 à Emmen[234].
6 pilotes composent l'équipe de démonstration[289]. À partir de 2025, la démonstration portera de plus en plus sur de ses capacités en matière de transport aérien tactique5[287].
Existant en pratique depuis des années, il est nommé ainsi en 2024. A partir de 2025, il a pour mission de présenter lors de manifestations choisies la formation des pilotes militaires réalisée sur PC-21[287].
9 parachutistes composent l'équipe de démonstration[290]. Supprimé dès le 1 janvier 2025, la compagnie d’éclaireurs parachutistes 17 réalisera des sauts tactiques en parachute lors d’événements choisis[287].
Accidents d'aéronefs
Le taux d'attrition, mesure le nombre d'avions perdus pour 100 000 heures de vol. En Europe sur la période 1994-2003, ce taux s'élève en moyenne entre 1 et 3 accidents pour 100 000 heures de vol, soit un taux historiquement bas par rapport aux décennies précédentes. L'United States Air Forces in Europe (USAFE), ainsi que la Force aérienne royale danoise et les Forces aériennes suisses pour les avions de combat, ont les taux d'attrition les plus bas d'Europe[291].
Hawker Hunter
En tout 160 Hawker Hunter, un avion d'interception et d'appui tactique au sol, ont été en service dans les Troupes d'aviation et de DCA à partir de 1958 jusqu'à 1994[292]. Parmi les 22 utilisateurs militaires du Hawker Hunter, les Troupes d'aviation suisses, l'un des plus importants utilisateurs de l'appareil, ont l'un des taux d'accident le plus bas. Le taux d'attrition du Hawker Hunter en Suisse est de 10,5 pour 100 000 heures de vol, soit 33 accidents en 312 900 heures de vol[293] (approximativement 483'000 engagements). Ces accidents (panne, collision avec le sol, collision en vol avec un autre appareil ou des oiseaux, etc.) entrainèrent la perte de 30 Hunter (29 Mk 58/58A et 1 T Mk 68), 15 pilotes y trouvèrent la mort et 13 furent sauvés par leur siège éjectable. Un autre appareil fut détruit au sol par un incendie lors de travaux de réparation[294].
Au niveau mondial le taux d'attrition du Hawker Hunter est estimé à 32,5 accidents pour 100 000 heures de vol, soit 650 accidents de classe A en 2 000 000 d'heures de vol. Il est de 15,9 accidents pour 100 000 heures de vol pour la force aérienne royale néerlandaise, 20 pour la force aérienne suédoise, 33 pour la force aérienne Indienne, 40 pour la force aérienne chilienne (chiffres de 1968-1977), plus de 50 pour la Force aérienne de la république de Singapour et 87 pour la Force aérienne belge. Dans la Royal Air Force, de 1971 à 1980, le Hunter accumula 202 486 heures de vol. Pendant cette période il eut 26 éjections, ce qui donne un taux d'attrition de 12,8 pour 100 000 heures de vol. Mais ce chiffre n'inclut pas les accidents n'ayant pas mené à une perte de l'avion ou à une éjection. Selon une estimation, ce taux serait en réalité de 17 accidents pour 100 000 heures de vol durant cette période. Dans la Royal Navy (Fleet Air Arm), le taux d'attrition du T8 est de 17,7 accidents pour 100 000 heures de vol en ne prenant en compte que les avions détruits[293].
Dassault Mirage III
En tout 61 Dassault Mirage III équipèrent les Forces aériennes suisses[295] à partir de 1964 jusqu'en 1999 pour les Mirage IIIS (chasseur) et 2003 pour les Mirage IIIRS (reconnaissance) et les Mirage IIIBS et DS (biplace). Durant cette période d’activité, ces appareils totalisèrent quelque 155 000 heures de vol. Sept Mirage III S, deux III RS et deux III BS ont été perdus par accident, entraînant la mort de trois pilotes[296]. Le taux d'attrition du Mirage III dans les Forces aériennes suisses est donc de 7 accidents pour 100 000 heures de vol.
L'Armée de l'air française a perdu 55 Mirage IIIC (chasseur), détruit en vol ou accidentés et réformés, sur les 95 d’origine sur une période d’environ 25 ans[297]. Rapporté au nombre d'heures de vol, le taux d'attrition est de 14,5 accidents pour 100 000 heures de vol pour le Mirage IIIC. Il est de 9,1 pour l'ensemble des Mirage III français, tout type confondu[298]. La Force aérienne royale australienne perdit 40 Mirage IIIO dans des accidents sur le 114 reçus sur une période s’étalant de 1965 à février 1989[299],[300].
Northrop F-5 Tiger II
En tout 110 Northrop F-5 Tiger II ont équipé les Forces aériennes suisses depuis 1978[301] et 27 sont en service en 2019. En janvier 2010, la flotte de Tiger suisses avait atteint les 250 000 heures de vols[302]. De 1978 à 2010, 9 appareils ont été perdus (entre 1981 et 1996) et un pilote a perdu la vie. Le taux d'attrition du F-5 Tiger II dans les Forces aériennes suisses est donc de 3,6 accidents pour 100 000 heures de vol sur la période 1978 - 2010.
Liste non exhaustive des principaux accidents depuis 1969
Liste non exhaustive des principaux accidents depuis 1969[303],[304],[305],[306]
En raison de problèmes moteur, l'instructeur de vol décida de se poser à Buochs(en) (LSZC). Durant la phase d'approche l'équipage perdit complètement le moteur et s'éjecta. L'instructeur de vol se posa sans encombre mais l’élève-pilote, trop bas lors de l'éjection, se noya dans le lac.
Collision lors d'un entraînement au combat rapproché dans le secteur Blüemlisalp-Aigle, les deux pilotes parviennent à s'éjecter. Le Mirage s'écrase sur une maison de Zweisimmen tuant une femme de 87 ans en en blessant deux autres, le Tiger s'écrasa à 6 km de là dans le massif du Spillgerte(en) à 2 000 m d'altitude.
Le pilote perdit l'orientation dans le brouillard, percuta des arbres et l'appareil s'écrasa au sol. Le pilote est blessé et trois mécaniciens décèdent. Le pilote est condamné pour négligence à 14 jours de prison avec sursis.
Il percute violemment le sol durant un entraînement en atterrissage. Les deux occupants en ressortent sans dommage et l’hélicoptère est réparé. La Journée noire.
Le pilote effectuait une approche aux instruments de l'aérodrome de Dübendorf(de). Après avoir percuté des arbres, il s'éloigne du flanc de montagne et perd le moteur, le pilote parvient à s'éjecter.
Durant une mission d'entrainement de reconnaissance par mauvais temps l’appareil percuta le sol entrainant la mort du pilote. Ce fut le seul Mirage IIIRS perdu.
Les deux membres d'équipage sont décédés. L'accident est très vraisemblablement dû à une désorientation spatiale du pilote (accumulation fatale de facteurs négatifs).
Le pilote et son passager sont décédés. L'accident est très vraisemblablement dû à une désorientation spatiale du pilote (accumulation fatale de facteurs négatifs).
Vers 11 h 30, en vol dans le secteur d'entraînement EUC 25 commun à la Suisse et à la France, l'appareil a soudainement perdu de l'altitude pour une cause encore inconnue et s'est écrasé dans une zone non habitée dans le Doubs en France. Le pilote, seul occupant de l'appareil biplace, est parvenu à s'éjecter.
Une patrouille composée de deux F/A-18C a décollé de la base aérienne de Meiringen(de) peu après 16h à un intervalle d’une quinzaine de secondes en direction de l’est. Sa destination était l'espace aérien au-dessus du Sustenhorn et du Dammastock, alors dans les nuages, pour y effectuer un exercice de combat aérien avec un F-5 Tiger II. Faute de visibilité, les appareils se sont envolés aux instruments et non à vue. Par conséquent le second pilote (trailer) suivait le premier (leader) par l'intermédiaire du radar de bord, sans que les deux avions ne puissent établir un contact visuel direct.
Quelques minutes après l’envol de la patrouille en phase initiale de montée, le second pilote a perdu le contact radar avec son leader. Il demanda alors au contrôle aérien à Meiringen, assumé par Skyguide sur mandat des Forces aériennes, l’altitude de franchissement à laquelle il pouvait continuer son vol comme le lui indique les règles en vigueur dans le cas d’une rupture par contact radar. Celui-ci lui a alors indiqué une altitude de 10 000 pieds (3 050 mètres environ) et transmet dans la foulée le guidage de l’avion au service de sécurité aérienne à Dübendorf(de), le pilote règle alors sa fréquence radio sur ce dernier.
Peu après, le contact radio avec le deuxième pilote a été perdu. L'avion est retrouvé 24 heures plus tard, le transpondeur ayant probablement été détruit à l'impact, dans des conditions météo difficiles dans la région de Hinter Tierberg à une altitude de 3 300 mètres. Le pilote de 27 ans est décédé dans l'accident. Le siège éjectable ne semble pas avoir été actionné. L’enquête a démontré que l’altitude transmise par le contrôleur aérien était inférieure à l’altitude minimale de sécurité de 14 300 pieds (ou 4 360 mètres environ) prévue pour cet espace[308]. L’enquête est en cours.
L'avion a décollé vers 8h00 de Payerne (VD) et aurait dû se poser à Locarno (TI) peu après 9h00, il n'est pas arrivé à Locarno à l'heure prévue et son trajet n'était pas suivi par radar, le Pilatus PC-7 ne dispose pas de siège éjectable. Les mauvaises conditions météo et la neige était présentent dans cette région. Le pilote, seul occupant de l'appareil biplace décède dans l'accident.
Au retour d’un vol d’entraînement effectué dans le cadre de l’école de pilotes des Forces aériennes, deux PC-21 s’apprêtaient à se poser à Emmen. Au moment de l’atterrissage, le deuxième appareil a dévié de la piste pour une raison encore inconnue. Le pilote et l’élève-pilote qui se trouvaient à bord ont pu quitter l’appareil grâce à leurs sièges éjectables. L’avion s’est immobilisé, endommagé, dans la prairie qui borde la piste. L’équipage est sain et saufs[309].
↑ ab et cPour ces trois séries, la désignation correcte et le nombre de machines diffèrent selon la source. Par conséquent, les numéros d'identification de ce type se chevauchent ou sont dupliqués.
↑Le représentant chinois Hsu avait dépensé une grande partie des fonds destinés au paiement et le gouvernement chinois avait refusé un nouveau financement.
↑Maj Victor Dario, 25 ans brigade d'aérodrome 32, 1993, Flpl Br
↑(de) Peter Lewis, Peter Gunti et Oliver Borgeaud, « Militärflugplatz Autobahn : Vor 25 Jahren war die N3 bei Walenstadt für einen Tag eine Piste », [skynews.ch], (lire en ligne, consulté le )
↑100 F Mk 58 et 52 Mk58A (monoplaces) ainsi que huit avions d'entraînement biplaces T Mk68
↑ a et b(en) Miguel Vasconcelos, United States Department of Transportation, Federal Aviation Administration, Civil Airworthiness Certification : Former Military High-Performance Aircraft : Hawker Hunter Airworthiness Certification, Washington DC, (lire en ligne), Attachment 2-3.