Avec plus d'un siècle d'exploitation de l'aérodrome sur lequel elle était implantée, cette prestigieuse base aérienne figure parmi les bases françaises les plus chargées d'histoire. Toutefois, frappée par les mesures de restructuration de la Défense, elle a vu ses derniers avions – les Alphajet de l'escadron d'entraînement 2/2 « Côte-d'Or » – quitter sa plate-forme à l'été 2014, et fut dissoute le , après 102 ans d'existence.
Missions
La base aérienne 102 "Capitaine Georges Guynemer" - nom de baptême qu'elle porte depuis plus d'un demi-siècle - aura été, avant tout, un outil de combat. La sécurité de l'espace aérien français et de ses abords constituait le cœur de ses activités. Ses escadrons de chasse tenaient la permanence opérationnelle 24 heures sur 24 depuis le , Noël et Nouvel An compris, et ce jusqu'au transfert à Luxeuil de l'escadron 1/2 "Cigognes" en . Le personnel de la BA 102 participait régulièrement à la sécurisation des installations aéroportuaires parisiennes dans le cadre des missions intérieures. Il est également engagé en opérations extérieures (OPEX), que ce soit en Afrique ou en Asie centrale, en particulier par l'intermédiaire de l'implantation sur le site du Commando parachutiste de l'air n° 20.
Historique
Création de la base
Deux événements peuvent être considérées comme prémices aux débuts de l'aviation à Dijon:
les premières journées de l'aviation organisées à Dijon du 22 au , un événement rassemblant jusqu'à 35 000 spectateurs (la ville compte alors 75 000 habitants environ) sur un terrain de la Maladière mis à disposition par l'armée.
l'accueil d'une étape de la course Paris-Rome-Turin les 28 et
Ces événements créent un véritable engouement pour l'aviation et Dijon offre à l'armée française, le , un Farman HF.20(en) baptisé «Ville de Dijon» et financé par souscription populaire[1].
Le ministère de la Guerre décide dans le même temps de doter Dijon d'un aérodrome militaire. Le terrain de la Maladière étant trop exigu et rapproché des habitations, c’est sur le sud de Dijon, plus précisément le territoire des communes d’Ouges et de Longvic, que la chefferie du génie porta son choix pour aménager l’aérodrome militaire de Dijon, retenant une vaste zone de terres maraichères planes, laquelle permettra par ailleurs de futures extensions. Au départ, neuf hectares de terrain localisés sur la commune d’Ouges furent déclarés d'utilité publique par le décret du ; ils furent acquis par voie d'expropriation le . C’est sur cette première parcelle située entre les kilomètres 4 et 5, à gauche de la route menant à Saint-Jean-de-Losne, que furent installés les premiers hangars – des hangars démontables type Bessonneau – et plusieurs baraquements en bois nécessaires à l’accueil des premières escadrilles. Le premier hangar, construit de nouveau grâce à une souscription populaire, fut inauguré par le député et futur président de la République Albert Lebrun le [1]. Le Progrès de la Côte-d’Or, dans son édition du , annonça la création du centre d’aviation en publiant la lettre de messieurs Camuset et Muteaux, députés de la Côte-d’Or. Le , le même quotidien se fit l’écho de l’entérinement définitif par le ministère de la Guerre, précisant que le centre était appelé à devenir le plus important de France : « Les terrains acquis seront nivelés et roulés pour permettre les atterrissages faciles en tout temps. L’autorité militaire se dispose à acquérir une centaine d’hectares supplémentaires et à construire sur la partie droite de la route un casernement pour un régiment d’aviateurs, soit 400 hommes de troupe et les sous-officiers avec leur ménage. Les 20 ou 25 officiers auront leur habitation en ville. »
Les mois qui précédèrent l’entrée en guerre s'avérèrent décisifs pour le centre d’aviation. La construction des bâtiments en dur prit le pas sur les installations provisoires. La zone de casernement fut dénommée « quartier Ferber », du nom du capitaine Ferdinand Ferber (1862-1909), pionnier à la fois précurseur et visionnaire de l'aviation militaire. L’aboutissement des travaux et l’état des installations permirent l’inauguration officielle du centre d’aviation le .
Première Guerre mondiale
Cet aérodrome était opérationnel au printemps 1914 et il accueillit le centre du 1er groupe d'aviation, pour lequel furent construits hangars d'aviation et casernement. Quatre escadrilles y étaient stationnées lorsque la Première Guerre mondiale éclata : les BR 17, BL 18, HF 19 et MF 20. C'est sur cet aérodrome militaire que siégea pendant toute la durée de la guerre la 2e réserve d'aviation, unité dédiée à la centralisation des livraisons effectuées par les usines travaillant pour l'aéronautique et à l'acheminement jusqu'au parcs d'aviation des escadrilles du front des marchandises entreposées. Y fonctionna également, à partir de 1917, une école de pilotage dédiée au pilotage des avions de la firme Voisin. Le , sous la présidence du lieutenant-colonel Léon Adolphe Girod, inspecteur général des écoles et dépôts d’aviation, y fut présenté aux troupes le drapeau de l'Aviation militaire par le sous-lieutenant Georges Guynemer, as de guerre, blessé deux mois plus tôt à Verdun, porte-drapeau, devant le front des troupes du 1er groupe et une délégation d’officiers de tous les centres d’aviation, de la marine et des autorités civiles et militaires locales[2].
Le dimanche , quelque deux-cents appareils « ayant participé à la guerre » étaient rassemblés sur l’aérodrome pour y être présentés et se prêter à des démonstrations organisées à l’occasion de la « grande fête militaire » proposée ce jour-là par les aviateurs pour célébrer la fin de la guerre. Le terrain, dans les mois qui s’ensuivirent, devait devenir le lieu de regroupement d’un grand nombre d’appareils retirés des escadrilles et destinés à la ferraille.
Entre-deux-guerres
Son emprise importante permit au terrain d'aviation d'être, après-guerre, le lieu de déploiement de plusieurs unités de chasse et d'observation.
En 1920, Dijon vit naître le 2e régiment d'aviation d'observation (renommé un peu plus tard 32e RAO), doté de Breguet XIV .
Cette même année, en lisière de l'aérodrome, une zone fut réservée à l'aviation civile et le terrain devint « aérodrome mixte ». Pour l'aviation civile fut édifié non loin de la future base 102, à l'extrémité nord de la Côte et au sud-ouest de Dijon, le phare aéronautique de grande puissance du mont Afrique, idéalement situé sur la route aérienne Paris-Lyon-Marseille.
Preuve du fort attachement des aviateurs du « centre aérien de Longvic » – nom officiellement porté par le champ d’aviation depuis le – au plus célèbre des as français, un monument à la mémoire du capitaine Guynemer fut érigé en lisière de l’aire d’envol et solennellement inauguré le .
Cette même année, une réorganisation de l’arme aérienne intervint et, à Dijon même, fut créée la 2e brigade aérienne, entité ayant autorité sur plusieurs formations parmi lesquelles trois escadres installées sur l’aérodrome : la 32e escadre d’observation (disposant de Breguet 19), la 7e escadre de chasse dotée successivement de Wibault 72 (1932), de Morane-Saulnier 225 (1933) et de Spad 510 (1937) et la 52e escadre de grande reconnaissance équipée de Potez 25, Breguet 19 et Lioré et Olivier 20, puis de Potez 540.
En 1934, année qui vit la création de l’Armée de l’air, une nouvelle organisation territoriale fut arrêtée ; les « régions aériennes » firent leur apparition et au centre-ville de Dijon, place Wilson, s’installa l’état-major de la « 1re RA ».
Cette même année fut créée une patrouille acrobatique dont la notoriété devait finir par dépasser les frontières. Baptisée du nom de son créateur, le commandant de la 7e escadre de chasse, René Weiser, la « patrouille Weiser » s’illustrait par ses périlleuses évolutions effectuées avec un nombre sans cesse croissant d’avions, trois à ses débuts, et jusqu’à dix-huit en 1937. Particularité remarquable : ses Morane-Saulnier 225 évoluaient attachés entre eux trois par trois.
Seconde Guerre mondiale
À la suite de l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, les escadres dijonnaises quittent la base pour leurs terrains d'opération, pendant que d'autres y transitent ou séjournent à Dijon-Longvic. Le , c'est la fin de la drôle de guerre pour la base comme d'autres du nord-est. À partir de cinq heures du matin jusque dans l'après-midi, trois vagues de bombardement détruisent les installations de la base et font 5 victimes. Le , une quarantaine de bombes sont à nouveau lâchées, augmentant les dégâts. Le sergent-chef Emile-Adrien Boymont meurt aux commandes de son Morane 406 en tentant de défendre la base.
Le , les Allemands prennent possession de la base et y installent le Frontstalag 155. Pendant un an, 35 000 à 40 000 prisonniers transiteront par ce camp, pour l'essentiel des soldats des troupes coloniales, parqués dans des conditions inhumaines avant d'être déportés en Allemagne[3]. Quelques initiatives, dont celle du chanoine Kir, permettent l'évasion de certains d'entre eux.
La base est progressivement remise en état et dotée d’une piste d’envol bétonnée longue de 1 400 m, pour devenir une base allemande essentielle sous l'occupation. Elle accueille diverses unités navigantes de la Luftwaffe dont, en , une école de pilotage de bombardiers (IV/KG10) et, plus tard, en , un groupe de chasse de nuit, le 5./NJG4, équipé successivement de Messerschmitt Me 110 et de Dornier Do 217.
Compte tenu de sa position géographique, la plate-forme aéronautique sera aussi utilisée pour les transports aériens de matériel lourd et y stationneront des planeurs géants Messerschmitt 321 ainsi que des Heinkel 111 Z, leurs remorqueurs pentamoteurs à fuselage double.
À la fin de la guerre, la base est de nouveau bombardée, par les Alliés cette fois ci. les , , , 14 et , la base est attaquée par des chasseurs. L'occupant se résout a évacuer la base le , emportant avec lui un maximum d'appareils et après avoir saboté les installations subsistant après les bombardements[3]. Les forces allemandes se repliant en direction du Rhin, Dijon est libérée le . Si l’Armée de l’air reprend aussitôt possession de son aérodrome d’Ouges-Longvic, elle cède rapidement la place aux unités aériennes de la 12e Air Force américaine qui lui donneront pour désignation « Y-9 ». Parmi elles figurent les 17th et 320th Bomb Groups du 42th Bomb Wing dotés, chacun, d’une centaine de bombardiers B-26 Marauder qui passeront l’hiver à harceler les lignes allemandes dans les Vosges et en Alsace. Des avions américains de tous types passeront par Dijon et, parmi eux, le plus moderne des chasseurs de nuit, le Northrop P-61 Black Widow.
Après-guerre
Si la remise en état des infrastructures de l’aérodrome demanda plusieurs années, la base dijonnaise – successivement dénommée « base équipée 102 » (1944), « base escale principale » (1946) et « détachement de base aérienne » (1947) – ne tarda pas à renouer avec les heures fastes qui furent les siennes avant-guerre.
C’est à cette époque qu’est constituée l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, organisation militaire internationale créée pour répondre à la menace d’une invasion soviétique de l’Ouest européen. Dans ce cadre, en France, quatorze bases aériennes – dont Dijon – sont rénovées ou construites et dotées d’une piste au standard de cette alliance : 2 400 m de long sur 45 m de large. À Dijon, l’impossibilité de prolonger la piste en service en raison de ses extrémités trop proches du canal de Bourgogne à l’ouest et de l’Ouche à l’est, imposera l’expropriation de 70 hectares supplémentaires pour construire, à l’été 1955, une nouvelle piste plus à l’est de la plate-forme.
Dès 1956, l’escadre dijonnaise se sépara de ses Ouragan et perçut un nouveau chasseur construit par Dassault : le MD 454 Mystère IV A. À l’automne, en toute discrétion, cet avion supersonique en piqué s’envola à destination du Proche-Orient pour y prendre part, sous les couleurs de l’aviation israélienne, aux opérations déclenchées pour reprendre le contrôle du canal de Suez, nationalisé par le président égyptien Nasser (opération Mousquetaire).
C’est cet avion qui, à partir de 1957, équipa la Patrouille de France, formation acrobatique dont le nombre d’appareils – qui passa de cinq à douze en quelques années – stationnèrent à Dijon jusqu’à leur transfert en 1962 (l’escadre dijonnaise fut choisie pour constituer cette patrouille sous une forme permanente, alors qu’auparavant une unité volante différente était désignée chaque année pour ce rôle de représentation par le chef d’état-major de l’Armée de l’air)[5].
Les unités aériennes de la base furent, en 1961, dotées de Mirage III C. Equipé d’un radar de bord, d’un missile air-air à guidage électromagnétique Matra R530 et capable de recevoir une fusée d’appoint SEPR 941 qui lui permet d’atteindre la stratosphère (22 000 m d’altitude), c’est le premier intercepteur français, tout temps, volant à Mach 2.
L'immense succès commercial du Mirage III contribuera à faire connaître la BA 102 sur le plan international. En effet, les 21 pays acheteurs enverront en Bourgogne pilotes et mécaniciens pour y être formés.
C’est à cette même époque qu’apparaît la dénomination d’« Académie de la chasse » conférée à l’escadron 2/2 « Côte-d’Or », dissout pendant la guerre d’Algérie et reformé en 1965 pour assurer la formation des pilotes à bord de Mirage III B, version biplace de l’avion.
Au Mirage III C succédera en 1968 le Mirage III E, version plus évoluée équipée d’un radar plus performant, apte aussi bien à l’interception qu’à l’appui tactique par tout temps (cet avion étant doté d’un armement amélioré, le Sidewinder étant remplacé par un missile français plus manœuvrant et d’une portée accrue : le Matra Magic 1).
C'est à cette époque que la base aérienne de Dijon servit de décor à l'une des plus célèbres séries télévisées françaises : Les Chevaliers du ciel.
Le , jour du cinquantième anniversaire de la création de l’Armée de l’air, la 2e escadre de chasse est la première escadre à recevoir le dernier-né des chasseurs Marcel Dassault, le Mirage 2000 C. Doté d’un nouveau turboréacteur d’une poussée de 9 tonnes avec post-combustion (contre 6 pour le Mirage III), il est aussi le premier appareil français équipé de commandes de vol électriques. C’est un appareil destiné aux opérations de supériorité aérienne à toutes les altitudes, par tout temps et en ambiance de guerre électronique.
Depuis 1990
Devenue « Académie de la chasse » par le biais de la spécialisation de l'un de ses escadrons, le 2/2 "Côte-d'Or", dans le pilotage des chasseurs Mirage à aile delta, elle entre dans l'ère moderne de l'aviation de combat en 1984, avec le déploiement à Dijon d'appareils qu'elle fut la première à mettre en œuvre : le Mirage 2000 C. En 1999, dotée de la version la plus aboutie du Mirage 2000 - le Mirage 2000-5F doté d'un radar RDY - la BA 102 est la première base d'Europe à disposer d'un intercepteur multi-cibles et d'un système d'armes d'une telle technologie.
En 2008, après avoir envisagé la fermeture de la BA 102, les autorités gouvernementales décrètent finalement son maintien et, localement, on s’efforce de renforcer l’aérodrome dijonnais. À cet effet, le projet Renaissance est lancé, avec pour ambition de développer l’aéroport de Dijon-Bourgogne par l’accroissement de son activité aérienne, tant civile que commerciale.
Malgré tout, à l’été 2011, les derniers Mirage présents à Dijon – ceux de l’escadron de chasse 1/2 « Cigognes » – sont transférés sur la base aérienne 116 de Luxeuil, et il ne reste plus sur le site militaire qu’une quinzaine d’appareils : les Alphajet de l’escadron d’entraînement 2/2 « Côte-d’Or », unité sans équivalent dans l’Armée de l’air, qui avait été créée quelques années plus tôt pour maintenir en condition opérationnelle les pilotes de l’ensemble des escadrons de la chasse française. Des appareils qui, dans les derniers jours de , cent ans très exactement après l’arrivée sur l’aérodrome de ses tout premiers avions, quitteront définitivement Dijon, à destination de la base aérienne 120 de Cazaux, laissant seuls sur l’aérodrome les deux avions de liaison TBM 700 mis en œuvre par le dernier des escadrons à être stationné sur la base : l’escadron de transport 41 « Verdun ».
La base aérienne a été dissoute officiellement le , cédant la place à un organe liquidateur 102 qui s'est chargé des ultimes opérations de liquidation du site.
Est cependant demeuré sur le site militaire le bureau des archives et des réserves de l’armée de l’air 24.501, unité non frappée par les mesures de restructuration
[Note 1].
L’aéroport devient exclusivement civil et se spécialise sur l'aviation d'affaires. Des avions militaires français ou étrangers reviennent parfois sur le terrain, pour du refuelling entre autres, ou entraînement.
En octobre 2021, la piste secondaire de l'aéroport, la 01/19 est raccourcie du tiers de sa longueur initiale, passant alors de 1 800 mètres à 1 200 mètres. Celle-ci subit également une réduction en largeur, de 36 m à 23 m.
Insigne
L’insigne de la base aérienne 102 de Dijon-Longvic, homologué le sous le n° A-1175, a la définition héraldique suivante : « Écu moderne de gueules à un Mirage d’argent posé en barre, le chef parti au premier d’azur semé de fleurs de lys d’or à la bordure componée d’argent et de gueules, au deux bandé d’or et d’azur à la bordure du premier émail, le chef également d’or chargé de l’inscription GUYNEMER de sable. »
L’insigne reproduit les armoiries de la ville de Dijon (sans, toutefois, la Légion d’honneur, médaille décernée à la ville en 1899), en y ajoutant deux éléments symboliques qui sont, d’une part, un « Mirage delta » rappelant les aéronefs qui furent stationnés sur la base aérienne de 1961 à 2011 et, d’autre part, le nom de tradition « Guynemer », qui, à une date indéterminée, fut donné à la base en référence au capitaine Georges Guynemer (1894-1917), as aux cinquante-trois victoires homologuées de la Première Guerre mondiale.
On notera que cet insigne est le seul qui ait été homologué pour la base aérienne 102, même si, antérieurement, plusieurs autres insignes reprenant le même schéma mais présentant d’autres appareils – successivement un De Havilland 100 Vampire, un Dassault Mystère IV, un Dassault Mirage IIIC et un Dassault Mirage IIIE – ont été fabriqués et portés, avec les mentions « BAT 102 » (base aérienne tactique), « BAO 102 » (base aérienne d’opérations) et, finalement, « BA 102 » (base aérienne).
Drapeau
Le drapeau conservé par la base aérienne 102 de Dijon, depuis la fin des années quarante jusqu'à sa dissolution en 2016, était celui de la 2e escadre de chasse.
Le drapeau de cette escadre est constitué d'un tablier à trois bandes verticales (bleue, blanche et rouge) fixé à une hampe de bois terminée par un fleuron doré en forme de pique de fer de lance sur lequel figurent deux cartouches à l’intérieur desquels apparaissent les inscriptions « RF » (pour République française) et « 2e ESCADRE DE CHASSE ». Une frange constituée de fils métalliques dorés et tordus borde les trois côtés libres du tablier.
L’avers du tablier porte l’inscription suivante, encadrée par quatre couronnes de feuilles de chêne et de laurier (au centre desquelles figure l’inscription « 2e ») :
REPUBLIQUE FRANCAISE / 2e ESCADRE DE CHASSE. Sur le revers du tablier apparaissent les principales guerres, campagnes et opérations auxquelles la 2e escadre de chasse, dont les traditions remontent à la Première Guerre mondiale, a participé, encadrées par quatre couronnes de feuilles de chêne et de laurier (au centre desquelles figure l’inscription « 2e ») : HONNEUR / ET / PATRIE / GRANDE GUERRE 1914-1918 / FRANCE 1940 / LIBYE 1941 / DIEPPE 1942 / NORMANDIE 1944 / HOLLANDE 1944 / ALLEMAGNE 1945
/ EXTREME-ORIENT 1946-1947 / AFN 1952-1962.
La cravate à deux pans, large ruban attaché à la hampe sous le fleuron, est tricolore et porte à chacune de ses extrémités la reproduction d’une broderie dorée figurant une couronne de chêne et de laurier avec, au centre, la mention « 2e » qui est le numéro de l’escadre de chasse.
Organisation
Autrefois, la BA 102 accueillait l'escadron de transmission « ET 801 » qui formait les opérateurs télex de l'Armée de l'air pour la région Est.
La base aérienne 102, dans ses dernières années, était le lieu de stationnement des unités suivantes :
La réorganisation de la carte militaire annoncée en 2008 par le gouvernement devait entraîner la fermeture de la base[7]. Début intervint la migration prévue de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, avec ses Mirage 2000-5F ainsi que les techniciens et mécaniciens chargés de leur maintenance. Ceux-ci sont partis à destination de la base aérienne de Luxeuil[8]. Ce départ sera concomitant avec l'arrivée des escadrons d'avions TBM du Commandement des Forces aériennes[8].
Depuis l'été 2012, la base accueillait l'état-major du Commandement des Forces aériennes, anciennement stationné à Metz[8] et qui, à l'été 2015, a été transféré sur la base aérienne 106 de Bordeaux.
Après la fermeture de la BA-102 à l'été 2016, la seule unité navigante militaire est la SAG.
Manifestations grand public
1961 - Journée portes ouvertes
Le.
1963 - Journée portes ouvertes
Le.
1965 - Journée portes ouvertes
Le , journées « portes ouvertes », plus exactement « journée des bases » à la BA 102, avec exposition statique de T-33, de Fouga Magister, de Morane-Saulnier 760 "Paris", de Mirage IIIR de Strasbourg, d'hélicoptères H-34 et des démonstrations en vol de Mirage IIIC (capitaine Fille-Lambie), de F-100 Super Sabre et de RF 84F, des lâchers de parachutistes depuis des avions Max Holste 1521 Broussard & Dakota.
1968 - Journées portes ouvertes
Les et , portes ouvertes à la BA 102
portes ouvertes particulières à la BA 102 les 4 et , fort du succès du circuit de vitesse de Bourgogne de 1967, elles seront placées sous le signe de l'Aviation et de l'Automobile, on dénombrera près de 35 000 spectateurs. On notera la participation de quatre Lightning du 111e squadron de la RAF, et la présentation au sol d'un Mirage IIIR camouflé.
1978 - Journée portes ouvertes
Le.
1980 - Journée portes ouvertes
Le.
1982 - meeting national de l'Air
Le jeudi , la base de Dijon accueille le meeting national de l'Air, le thème retenu sera : Dijon 1912-1982, 70 ans d'aviation. Malgré une météo très peu favorable, la manifestation attirera quelque 35 000 visiteurs.
Le , un meeting au profit de la Fondation des Œuvres Sociales de l’Air est organisé sur la base. Pour la première fois seront présents des appareils venant des pays de l'Est parmi un plateau de 110 avions de 9 nationalités différentes. On notera une participation record avec plus de 33 000 entrées payantes.
Le . Dans le plateau, on assistera à la première présentation dijonnaise des Albatros à réaction de la Breitling Jet Team, à un superbe vol en formation de Mirage 2000-5 conduit par un avion spécialement peint pour l'occasion aux couleurs des « Cigognes ». Le public put assister à la dernière évolution à Dijon d'un biréacteur Mirage IV.
Le . Le meeting de l'Air "Entrez dans la légende" organisé sur la base de Dijon le fera date en Bourgogne. Plus de 50 000 visiteurs répondront à l'invitation du colonel Erschens et de l'Armée de l'air. Ce succès et ce remarquable plébiscite observé et souligné par la presse régionale constitue une indéniable preuve d'attachement de la population à la base aérienne de Dijon, ainsi qu'un véritable hommage rendu à l'Armée de l'air et à ses personnels.
Le , la base aérienne 102 a accueilli le public toujours au rendez-vous, à l'occasion de la deuxième édition du meeting de France, deux ans après le premier.
2021 - 60e Anniversaire de l'arrivée du Mirage III
Du 5 au juillet 2021, l'association des Anciens et Amis de la BA 102, a organisé le 60e anniversaire de l'arrivée du Mirage III sur le site de la base. Des visites commentées du site de la base et de certaines infrastructures ainsi que du musée 102 ont été organisées. Cette anniversaire a accueilli près de 2000 visiteurs.
Commandants de la base
Source : Daniel Gilberti et Bernard Regnier, BA 102, Paris, Editions Dominique Guéniot, , 208 p. (ISBN978-2-87825-663-5), p. 199.
le commandant Gildas Tison (dit Mike), 1979-2015, mort dans le crash du F16 grec à Albacete (Espagne) avec huit autres aviateurs français le lundi à 15h16 (la place de vie de la base de Los Llanos (Espagne) a été baptisée place du Commandant Tison) ;
Daniel Gilberti et Bernard Regnier, BA 102, Éditions Dominique Gueniot, 2014, préface du chef d'état-major de l'armée de l'air (ISBN978-2-87825-663-5, présentation en ligne)
Frédéric Lafarge, « La "102" a 100 ans ! », revue trimestrielle Pays de Bourgogne (no 240), 2014, p. 5-13.
↑Le 1er septembre 2002, le bureau des archives et des réserves de l’armée de l’air 24.501 est créé sur la base aérienne 102 de Dijon, par le regroupement de deux unités : le bureau central d’incorporation et d’archives de l’Armée de l’air (BCIAAA) et le centre d’administration de la réserve de l’Armée de l’air (CARAA). Unité sans équivalent au sein de l’Armée de l’air, le BARAA, centre d’archives intermédiaire, assure la conservation des archives individuelles (100 ans) et collectives (80 ans) avant leur versement au « département collecte et recherches administratives » du Service historique de la Défense de Vincennes ou au Centre des archives du personnel militaire de Pau. Capacité de stockage : 17 kilomètres de rayonnage (3,5 km pour les archives collectives et 13,5 pour les archives individuelles).
Références
↑ a et bPatricia Conchon, « Les ailes du désir », Bourgogne Magazine, no Hors-série « 1914-2014, un siècle de BA 102. La base aérienne Dijon-Longvic, de l'envol des Cigognes au chant des cygnes. », , p. 8-11 (ISSN2103-2807)
↑Cérémonie à laquelle prirent part les diverses troupes de la garnison de Dijon (deux compagnies du 27e régiment d’infanterie, un escadron à cheval du 26e dragon, un bataillon du 85e régiment d’artillerie, une batterie montée de quatre pièces du 48e régiment d’artillerie) et au cours de laquelle le lieutenant-colonel Girod prononça une vibrante allocution empreinte d’un grand patriotisme qui resta dans les mémoires : « Officiers, sous officiers, élèves pilotes, mécaniciens, soldats. J’ai le fier honneur de vous présenter le drapeau de l’aviation française aux mains d’un vaillant parmi les vaillants, le lieutenant Guynemer, vingt ans, chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, cité sept fois à l’ordre de l’armée. Levez vos fronts vers ses couleurs, élevez vos âmes jusqu’à ses gloires et voyez luire à travers ses plis glorieux la victoire de nos armes. Elèves pilotes qui m’écoutez, aviateurs de demain dont les ailes frémissantes se préparent déjà au suprême sacrifice, prenez dans vos mains ardentes votre cœur de français et donnez le au drapeau dans l’amour commun de tout ce qui est grand et sacré ! Soldats de toutes armes et de tout âges qui communiés ici dans le serment du devoir, chevronnés et briscards, recrues et bleuets, moustaches grises et fronts d’enfants, tous animés de la même foi vive, élevez vos âmes vers notre emblème, pensez à nos morts, à nos foyers et jurez à jamais de venger les uns, de défendre et de libérer les autres. Emblème adoré qui fit le tour du monde, drapeau de France, de nos héros et nos morts, je te salue au nom de tous les soldats qui devant toi s’inclinent et te présentent nos armes. » Source : Frédéric Lafarge, Un as pour parrain, Dijon, 2016 (préface du colonel Pierre Réal, commandant de la base aérienne 102).
↑ a et b« En zone occupée », Bourgogne Magazine, no hors-série « 1914-2014, un siècle de BA 102. La base aérienne de Longvic, de l'envol des Cigognes au chant du cygne. », , p. 28-31 (ISSN2103-2807)
↑Point Fixe : 2014-2015, vol. 12, , 340 p. (lire en ligne), p. 46.
↑Michel Giraud, « Acrobates dans le ciel », Bourgogne Magazine, no hors-série « 1914-2014, un siècle de BA 102. La base aérienne Dijon-Longvic, de l'envol des Cigognes au chant du cygne. », , p. 24-27 (ISSN2103-2807)
↑Mobilisé en 1914 dans l’infanterie, il connut d’abord la guerre de tranchées. Puis il demanda à servir dans l’Aviation militaire, et devint pilote en 1917. Il « croqua » le quotidien de la vie de son escadrille sur des carnets dont il tira, après-guerre, un album de croquis qui connut un grand succès : Sous les cocardes, scènes de l’aviation militaire, publié chez Hachette en 1919. Source : « Guynemer : un as pour parrain », catalogue de l'exposition proposée en l'hôtel du Chancelier Rolin, siège des Archives départementales de la Côte-d'Or, du 11 mai au 24 juin 2016, 36 pages.
AndalehNagariPemandangan Alam AndalehNegara IndonesiaProvinsiSumatera BaratKabupatenTanah DatarKecamatanBatipuhKode Kemendagri13.04.02.2001 Luas21,00 km²Jumlah penduduk1.829 jiwa Andaleh merupakan salah satu nagari yang termasuk ke dalam wilayah kecamatan Batipuh, Kabupaten Tanah Datar, Provinsi Sumatera Barat, Indonesia. Nagari ini terletak di dekat Batusangkar, ibu kota dari kabupaten Tanah Datar. Nama Andaleh berasal dari nama sebatang pohon tua yang telah hidup lebih dari seratus ta...
PsikologiGreek letter 'psi' Garis besar Sejarah Cabang Dasar ilmu Abnormal Eksperimental Evolusi Kepribadian Kognitif Matematika Neuropsikologi Neurosains perilaku Perkembangan Positif Psikofisik Sosial Terapan Forensik Kesehatan Klinis Industri dan organisasi Pendidikan Okupasi kesehatan Olahraga Sekolah Daftar Ikhtisar Publikasi Terapi Topik Portal PsikologilbsPsikologi sekolah adalah praktik umum psikologi pelayanan kesehatan yang berkaitan dengan anak-anak, remaja, keluarga, dan...
American boxer (1921–1989) For other boxers named Sugar Ray, see Sugar Ray (disambiguation). Sugar Ray RobinsonRobinson in 1947BornWalker Smith Jr.(1921-05-03)May 3, 1921Ailey, Georgia, U.S.DiedApril 12, 1989(1989-04-12) (aged 67)Los Angeles, California, U.S.StatisticsWeight(s) Lightweight Welterweight Middleweight Light heavyweight Height5 ft 11 in (180 cm)Reach72+1⁄2 in (184 cm)StanceOrthodox Boxing recordTotal fights201Wins174Wins by KO109Losses19Draws...
Jude Bellingham Bellingham bermain untuk Borussia Dortmund pada 2020Informasi pribadiNama lengkap Jude Victor William Bellingham[1]Tanggal lahir 29 Juni 2003 (umur 20)[2]Tempat lahir Stourbridge, Inggris[3]Tinggi 1,80 m (5 ft 11 in)[4][5]Posisi bermain Gelandang[2]Informasi klubKlub saat ini Real MadridNomor 5Karier junior2010–2019 Birmingham City[6]Karier senior*Tahun Tim Tampil (Gol)2019–2020 Birmingham City 41...
This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Air Force Times – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (January 2013) (Learn how and when to remove this template message) Air Force TimesAir Force Times cover 10 April 2017TypeTabloid-sized newspaperFormatTabloidOwner(s)Sightline Media GroupPublisherMic...
Questa voce o sezione sugli argomenti chimica e biologia è priva o carente di note e riferimenti bibliografici puntuali. Sebbene vi siano una bibliografia e/o dei collegamenti esterni, manca la contestualizzazione delle fonti con note a piè di pagina o altri riferimenti precisi che indichino puntualmente la provenienza delle informazioni. Puoi migliorare questa voce citando le fonti più precisamente. Segui i suggerimenti dei progetti di riferimento 1, 2. Si definisce aerobiosi la con...
Part of a series on the History of theEuropean Union Timeline Pre-1948 ideas 1948–1957 1958–1972 1973–1993 1993–2004 2004–present Organisation European Communities (1958–2009) European Coal and Steel Community (1952–2002) European Economic Community (1958–1993) European Atomic Energy Community (1958–present) European Community (1993–2009) Justice and Home Affairs (1993–2003) Police and Judicial Co-operation in Criminal Matters (2003–2009) Common Foreign and Security P...
كولن إل. ماسترز معلومات شخصية الميلاد 5 فبراير 1947 (77 سنة)[1] برث مواطنة أستراليا عضو في الكلية الملكية لعلماء الأمراض، والأكاديمية الأسترالية للعلوم، والأكاديمية الأسترالية للعلوم والهندسة التقانية [لغات أخرى] الحياة العملية المدرسة الأم �...
American basketball player Jared RhodenRhoden with Seton Hall in 2021No. 8 – Detroit PistonsPositionShooting guard / small forwardLeagueNBAPersonal informationBorn (1999-08-27) August 27, 1999 (age 24)Baldwin, New York, U.S.Listed height6 ft 5 in (1.96 m)Listed weight210 lb (95 kg)Career informationHigh school Baldwin(Baldwin, New York) Our Saviour Lutheran(The Bronx, New York) CollegeSeton Hall (2018–2022)NBA draft2022: undraftedPlaying career2022–...
Public university in Canada UBC redirects here. For other uses, see UBC (disambiguation). University of British ColumbiaCoat of armsMottoTuum Est (Latin)[1]Motto in EnglishIt is up to youIt is yoursEstablished1908; 116 years ago (1908)Academic affiliationsACU, APRU, ASAIHL, Universities Canada, U15EndowmentCA$2.8 billion (2023)[2]BudgetCA$3.4 billion (2023)[3]ChancellorSteven PointPresidentBenoit-Antoine BaconProvostGage Averill (Vancou...
Football match2021 Taça de Portugal finalEstádio Cidade de CoimbraEvent2020–21 Taça de Portugal Braga Benfica 2 0 Date23 May 2021VenueEstádio Cidade de Coimbra, CoimbraMan of the MatchGaleno (Braga)[1]Fair Player of the MatchRicardo Horta (Braga)[1]RefereeNuno AlmeidaAttendance0[note 1]← 2020 2022 → The 2021 Taça de Portugal final was the final match of the 2020–21 Taça de Portugal, which decided the winner of the 81st edition of the Taça de Port...
For the rugby union team, see Barnes RFC. Football clubBarnesFull nameBarnes Football ClubNickname(s)KnightsFounded1862; 162 years ago (1862)GroundQuintin Hogg River PitchesChairmanRanko DavidovManagerBenjamin LewisWebsiteClub website Home colours Barnes Football Club is an association football club in Barnes, London. The club had great importance in the development of the game in the nineteenth century and was the first team ever to win a match in the FA Cup.[1] His...
American politician (1822–1907) Bancroft Davis9th Reporter of Decisions of the Supreme Court of the United StatesIn office1883–1902Preceded byWilliam Tod OttoSucceeded byCharles Henry ButlerJudge of the Court of ClaimsIn officeDecember 20, 1882 – November 5, 1883Appointed byChester A. ArthurPreceded byhimselfSucceeded byLawrence WeldonIn officeDecember 14, 1877 – December 9, 1881Appointed byRutherford B. HayesPreceded byEdward G. LoringSucceeded byhimself7th, 9th...
National park in the Sahara Desert in Algeria For the album by Tinariwen, see Tassili (album). Tassili n'AjjerUNESCO World Heritage SiteAerial photograph of Tassili n'AjjerLocationAlgeriaIncludesTassili National Park, La Vallée d'Iherir Ramsar WetlandCriteriaCultural and Natural: (i), (iii), (vii), (viii)Reference179Inscription1982 (6th Session)Area7,200,000 ha (28,000 sq mi)Coordinates25°30′N 9°0′E / 25.500°N 9.000°E / 25.500; 9.0...
Annibale de Gasparis Annibale de Gasparis (pelafalan dalam bahasa Italia: [anˈniːbale de ˈɡasparis], 9 November 1819 – 21 Maret 1892) adalah seorang astronom asal Italia. Dari tahun 1864 hingga 1889, dia adalah direktur Observatorium Astronomi Capodimonte di Napoli. Dia memenangkan medali emas dari Royal Astronomical Society pada tahun 1851. Asteroid 4279 De Gasparis, kawah bulan de Gasparis (diameter 30 km), dan Rimae de Gasparis (retakan sepanjang 93 km...
Painting by Leonardo da Vinci, 1489–1491 Lady with an ErmineItalian: Dama con l'ermellino, Polish: Dama z gronostajemArtistLeonardo da VinciYear1489–1491MediumOil on walnut panelSubjectCecilia GalleraniDimensions54 cm × 39 cm (21 in × 15 in)LocationCzartoryski Museum, Kraków, Poland The Lady with an Ermine[n 1] is a portrait painting widely attributed to the Italian Renaissance artist Leonardo da Vinci. Dated to c. 1489–1491, th...
Álvaro Colom Presiden GuatemalaMasa jabatan14 Januari 2008 – 14 Januari 2012Wakil PresidenRafael EspadaPendahuluÓscar BergerPenggantiOtto Pérez Molina Informasi pribadiLahir(1951-06-15)15 Juni 1951Kota Guatemala, GuatemalaMeninggal23 Januari 2023(2023-01-23) (umur 71)Kota Guatemala, GuatemalaPartai politikPersatuan Nasional untuk PengharapanSuami/istriSandra Torres (2003–2011)Alma materUniversitas San Carlos GuatemalaSunting kotak info • L • B Álvaro Colom ...
U.S. high-speed air-to-surface anti-radiation missile AGM-88 HARM An AGM-88 loaded on an F-4 PhantomTypeAir-to-surface anti-radiation missilePlace of originUnited StatesService historyIn service1985–presentUsed bySee list of operatorsWars Cold War Action in the Gulf of Sidra (1986) Bombing of Libya (1986) Gulf War Kosovo War Iraq War First Libyan Civil War 2011 military intervention in Libya Russo-Ukrainian War 2022 Russian invasion of Ukraine 2023 Israel–Hamas war Red...