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Le nom du massif est attesté sous les formes Monte Jura altissimo, qui est inter Sequanos et Helvetios « le Jura, haute montagne qui s'élève entre la Séquanie et l'Helvétie » au Ier siècle av. J.-C. (Jules César, De bello gallico, 1, 2) ; Ἐν δὲ τοῖς Σηκοανοῖς ἐστι τὸ ὄρος ὁ Ἰουράσιος, διορίζει δ' Ἐλουηττίους καὶ Σηκοανούς « Le mont Juraise, situé dans le pays des Séquanes, sert de ligne de démarcation entre ce peuple et les Helvètes » au Ier siècle av. J.-C. (Strabon, Géographie, IV, III, 4) ; Jures et Jura au Ier siècle (Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, IV, 31) ; Ἰουράσσος ὄρος « le mont Jurasse » au IIe siècle (Ptolémée, Géographie, II, 10) ; mons Jurassus, Jurum en 859 (M. R. XXIX) ; silvam quae vocatur Juris en 862 (donation de l’empereur) ; montem Juri, montem Jure en 1079 (Cart. Laus.) ; Jurim en 1150 (Cart. Oujon), montem de Jour en 1282 (M. G. VII, 342)[2].
Étymologie
L’étymologie de l'oronymeJura ne fait pas l'unanimité chez les toponymistes et les linguistes. Si la piste ligure semble définitivement écartée, la plupart des toponymistes font remonter le radical Jur- à un hypothétique élément celtique (gaulois) *jor[3],[4],[5]. L'hypothèse gauloise initialement développée dans la Revue celtique[6] a d’abord été reprise dans le glossaire gaulois de Georges Dottin : iura, iuri-, thème de nom de montagne ; lémanique jour « forêt de sapins », moyen gallois ior « chef », peut-être anciennement « sommet »[7]. À leur suite, des toponymistes y ont vu un francoprovençaljuris, du bas latin juria qui signifiait « forêt de montagne »[réf. nécessaire]. Lui-même serait issu du gaulois *jor, *jore qui signifierait « hauteur boisée » et qui a également donné son nom aux joux, vastes forêts de montagne, car ce massif en est recouvert depuis très longtemps[2],[4],[5].
Cependant aucune attestation ancienne ne permet de rattacher *iura- au protoceltique et le thème a disparu des glossaires celtiques modernes[8]. Il est également absent de l'édition 2003 du Dictionnaire de la langue gauloise par Xavier Delamarre.
Le même radical semble cependant se retrouver dans d'autres toponymes : les Petites et les Grandes Jorasses. Jorasse est la forme correspondant à l’adjectif : Ἰουράσιος (Juraise) chez Strabon et Ἰουράσσος (Jurasse) chez Ptolémée, tous deux se rapportant à ὄρος « mont » ; Jours (Côte-d'Or, Jorx en 1170, Jugi en 1174 et Jorz en 1246), qui semble bien être un dérivé de iura, confondu avec jugum « hauteur » ; Jureuge, avec le second terme gaulois *ialo- « clairière »[8] et, précédé du latin per- « à travers », Perjuret, un quartier de Fraissinet-de-Fourques (Lozère).
Appellation officielle en France
En France, l'appellation administrative officielle reste « Massif du Jura », qui englobe des communes des départements du Territoire de Belfort, du Doubs, du Jura et de l'Ain[9]. Le périmètre a été fixé par décret (décret 2004-69 du relatif à la délimitation des massifs[9]). L'appellation « Montagnes du Jura » est une marque créée par les départements de l'Ain, du Doubs et du Jura, les régions Franche-Comté et Rhône-Alpes et le commissariat de massif du Jura pour assurer la promotion touristique du massif, au travers de campagnes de communication, principalement sur Internet en lien avec les offices de tourisme et les « pays »[10].
Paysage typique de la Haute-Chaîne du Jura, vu depuis Le Chasseron.
Géographie
Situation
Le massif du Jura forme une chaîne en forme de croissant longue de plus de 360 km (le long de sa crête principale, soit entre 340 km dans son arc interne et 400 km dans son arc externe) entre Dielsdorf (Zurich, Suisse) et Voreppe (Isère, France). Sa largeur varie de quelques kilomètres, à ses extrémités, pour atteindre un maximum de 65 km entre Besançon et Neuchâtel[11]. Divisé par la frontière entre la France et la Suisse, le massif est traditionnellement séparé en deux entités, le « Jura français » et le « Jura suisse ». Sa superficie est estimée à environ 14 000 km2, avec 9 860 km2 en France, où il est l'un des six massifs de montagne de la métropole, et 4 140 km2 en Suisse, où il constitue l'une des trois grandes régions[12].
Le massif du Jura est délimité par un ensemble de dépressions : la Bresse à l'ouest ; le Plateau suisse à l'est, qui le sépare des Alpes ; le fossé rhénan au nord, ainsi que la trouée de Belfort qui le sépare du massif des Vosges. Il est bordé au nord-ouest par un ensemble de bas-plateaux, rattachés au Bassin parisien, et par le petit massif de la Serre. Au sud, les reliefs du massif se confondent progressivement avec ceux de la Chartreuse et du Vercors. Sa limite géographique méridionale est considérée comme étant le saillant du Rhône, à la limite entre le Bugey et la Savoie. Cependant, les reliefs de l'avant-Pays savoyard, ainsi que le Salève, considérés géographiquement comme appartenant aux Préalpes, ont été identifiés par les géologues comme faisant partie intégrante du Jura, au vu de leurs caractéristiques lithologiques et structurales[13].
Carte topographique coupant le massif à la frontière :
partie française
partie suisse
Carte administrative ; le massif est en contour rouge.
Topographie
Le Jura est un relief plissé d'une longueur de 300 kilomètres environ et relativement jeune du point de vue géologique.
Le pli du Jura le plus au sud est l'anticlinal du Ratz (plateau du Grand-Ratz et dent de Moirans) qui commence à Voreppe (près de Grenoble), en France, sur l'Isère et qui se prolonge vers le nord-nord-est en suivant les montagnes préalpines de la Chartreuse. Cette chaîne est certes nettement plus basse que la Chartreuse, mais n'en est séparée que par une petite vallée.
Le deuxième pli du Jura, la chaîne de l'Épine, commence près des Échelles et se sépare des Alpes près de Chambéry, en Savoie, se prolongeant en direction du nord.
Plus on remonte vers le nord, plus nombreux sont ces plis qui forment un système de montagnes complet. Le Jura atteint déjà une largeur de 40 kilomètres à l'ouest de Genève. C'est ici qu'a lieu le changement de direction générale de la chaîne vers le nord-est. Le Jura atteint sa plus grande largeur sur la ligne Besançon - Yverdon-les-Bains où elle est de 70 kilomètres.
À partir de Bienne, les plis se dirigent toujours plus vers l'est et le nombre de plis parallèles commence à décroître, le système montagneux devenant plus petit. Le pli le plus oriental, le Lägern, se trouve dans un axe ouest-est exact et se termine à Dielsdorf, dans le canton de Zurich, où les couches géologiques jurassiennes passent sous la molasse du Plateau suisse.
Selon un mémoire de géologie de l'Université de Lausanne consacré au point culminant du massif du Jura[14] le point considéré comme culminant varie selon les époques et les cartes. Les altitudes données par les 12 cartes analysées donnent au crêt de la Neige une altitude entre 1 715,83 et 1 720 m, et au Reculet entre 1 716,40 et 1 722,80 m. Cette incertitude a motivé une nouvelle campagne de mesure en juillet 2024 qui a découvert un nouveau point culminant à 1 720,83 ± 0,05 m. Ce point culminant a été nommé « J1 » par analogie avec l’origine du nom du sommet K2. L'endroit exact de la pointe J1 n’est pas communiqué au grand public par souci de protection de la nature, car il se situe dans la réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura qui contient des zones de quiétude pour la faune sauvage.
Le Jura a donné son nom à une période célèbre de notre planète, le Jurassique, deuxième système du Mésozoïque. C'est à cette époque que les sédiments allant former la chaîne du Jura se sont déposés. Pendant le Jurassique, la région était composée d'îlots coralliens avec des lagons peu profonds situés à la bordure de l'océan Téthys (Océan alpin), avec une profusion biologique comparable à l'actuelle Micronésie[15],[16].
Au cours du Crétacé, le Jura va peu à peu émerger. Bien plus tard, à la fin de l'ère Tertiaire (Néogène), la poussée du massif alpin va entraîner la déformation des séries sédimentaires, qui vont se plisser et se failler. Le Jura va alors acquérir sa forme actuelle de « croissant », lequel contourne le nord-ouest du massif alpin.
Le Jura, composé de roches calcaires, donc généralement perméables, peine à retenir l'eau en son sein. Il en résulte un système karstique complexe où l'alternance de bancs calcaires et marneux conditionne la présence ou l’absence d’eau en surface. Les zones où le calcaire affleure sont en effet caractérisées par une infiltration des eaux météoriques vers un réseau hydrographique souterrain important, processus qui se traduit en surface par la présence des formes géomorphologiques caractéristiques des zones karstiques (dolines, lapiaz, gouffres…). Au contraire, les zones d’affleurement marneux (substrat imperméable argileux) se caractérisent par une restitution de l’eau au réseau hydrographique de surface (résurgences, fontaines, sources…) ou par la présence de zones de stagnation de l’eau (lacs, tourbières, marais…) qui ne peut s’infiltrer vers les aquifères calcaires. On trouve aussi dans le Jura de nombreux lacs d’origine glaciaire qui se situent au fond de combes où un substrat morainique datant des grandes glaciations quaternaires (Günz, Mindel, Riss, Würm) garantit l’imperméabilité du sous-sol.
Le massif du Jura reçoit de très grandes quantités d'eau, entre 1 000 mm et plus de 2 000 mm par an sur les plus hauts sommets. Cela a pour conséquence de créer de nombreuses rivières puissantes comme l'Ain, le Doubs, la Loue, l'Areuse, l'Orbe ou encore l'Ill.
Le Jura comporte de nombreux lacs d'origine naturelle, ainsi que des retenues utilisées pour la production hydroélectrique, à l'instar des retenues situées sur le cours de l'Ain. Parmi les lacs naturels, on compte une importante concentration de ces plans d'eau au sein de la région des lacs du Jura, située en France. Cette région compte plus d'une dizaine de lacs d'origine glaciaire. En remontant dans le Haut-Jura, la vallée de Joux compte plusieurs lacs naturels dont le plus grand du massif, le lac de Joux. Dans la haute vallée du Doubs, se trouve aussi le lac de Saint-Point et d'autres petites étendues d'eau naturelles. Dans le sud du massif, d'autres lacs sont présents comme le lac de Nantua. À l'extrémité sud du massif, dans le département de la Savoie, le Jura compte un autre grand lac : le lac d'Aiguebelette. Le lac du Bourget, le deuxième plus grand lac naturel d'eau douce entièrement situé en France, est aussi considéré comme faisant partie du Jura, mais aussi des Préalpes.
Climat
Fortement marqué par le relief du massif, le Jura est exposé dans son ensemble à un climat montagnard humide typé continental (Cfb pour la classification de Köppen), car les variations de température sont très importantes entre l'été et l'hiver par rapport au reste de la France. Le froid et les précipitations augmentent avec l'altitude.
Les précipitations sont très abondantes sur l'ensemble du massif du Jura, avec rarement moins de 1 000 mm par an. Les points les plus arrosés sont les sommets du Haut-Jura culminant au-dessus de 1 400 mètres avec des pointes à plus de 2 000 mm, pas loin des records de pluviométrie de France métropolitaine[17]. La bordure interne orientale du massif du Jura est un peu moins arrosée. Le Jura subit donc de nombreuses précipitations, l’hiver elles sont majoritairement sous forme de neige au-dessus de 800 mètres d'altitude. Cependant, lors des hivers les plus doux, la limite pluie-neige peut se trouver vers 1 400 ou 1 600 mètres en moyenne. La neige y est donc plus rare.
Concernant les températures, le Jura est soumis à deux grandes influences vu l’orientation des vallées du massif : le flux de sud-ouest (doux et humide en hiver, chaud et orageux en été) et le flux de nord-est (glacial en hiver). Les températures peuvent varier énormément selon les saisons et d’un lieu à l’autre. Certaines vallées sont soumises à un effet de « cuvette à froid » avec par exemple un record absolu de froid à La Brévine, en Suisse, de −41,8 °C (1987) ; à Mouthe, en France, le record homologué par Météo-France est de −36,7 °C (). Dans cette même ville, le record de chaleur est de 35,7 °C ()[18]. Cela fait une amplitude annuelle maximale de 72,4 °C. L’été y est donc relativement chaud, surtout au vu de l’altitude moyenne du massif.
Histoire
Contrairement à ce que prétendaient les moines du XIe siècle, de nombreuses découvertes archéologiques ont montré que les montagnes du Jura furent toujours peuplées dès la Préhistoire, au cours de l'ère quaternaire[19],[20]. On y trouve toute l'évolution liées aux époques préhistoriques : pierre, fer, bronze, métallurgie, exploitation du sel, des carrières de marbre, de calcaire et de tuf, exploitation du bois d'épicéa[21].
On y trouve même une voie internationale de commerce qui allait de Juris en Jovis, soit du fort de Joux au Grand St Bernard. Cette voie fut empruntée par les Celtes, les Romains, les pèlerins, les commerçants et reliait la France à l'Italie.
Des nécropoles mérovingiennes y ont été découvertes par exemple à Saint-Vit, à Doubs et sur le mont Châtel. Au haut Moyen Âge, l'habitat se présente généralement sous forme de villages et de hameaux très ruraux parfois spécialisés dans l'industrie du verre, des carrières, du sel, du bois, la sidérurgie, et l'agriculture.
Dès le VIe siècle, des moines vont s'installer dans les coins les plus reculés du massif car une loi leur permet de posséder ce qu'ils défrichent. Cela n'ira pas sans causer des conflits d'intérêts avec les sires locaux, d'où l'établissement de châteaux fortifiés[19].
En Franche-Comté, les guerres du XVIIe siècle furent particulièrement meurtrières. Le repeuplement se fit par des Savoyards et des Fribourgeois.
Certaines de ces villes ont connu une baisse de la population à la fin du XXe siècle, d'autres ont su évoluer vers des activités tertiaires. L'horlogerie de luxe est florissante dans le Jura suisse.
Économie
Agriculture et pastoralisme
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Hormis quelques enclaves d'élevage bovin mixte, c'est l'élevage bovin laitier qui prédomine dans le Jura : le lait est en effet la première ressource agricole du massif. C'est pourquoi on y compte un nombre important de fromages labellisés : AOCMorbier, AOPComté, IGPGruyère français, AOP Mont-d'Or et AOC Bleu de Gex en France, AOP suisseGruyère suisse, AOP Tête de Moine et AOP Vacherin Mont-d'Or en Suisse. Ce modèle économique influence aussi l'installation humaine : les fermes jurassiennes sont de taille importante, ce qui correspond à une nécessité économique, à savoir abriter les troupeaux et le foin pendant la période hivernale.
Autre production d'importance, le bois du Jura est en AOC depuis 2019.
Industries
Le massif jurassien actuel est héritier d'une longue tradition de production artisanale et industrielle de précision[22].
En France, avec les industries horlogères et mécaniques de précision, la taille diamantaire et lapidaire, la fabrication de pipes à Saint-Claude ou de jouets en bois à Moirans-en-Montagne le massif perpétue une certaine spécialisation dans des secteurs de niche plus ou moins haut de gamme. À plus grande échelle, le massif héberge quelques très grandes entreprises industrielles françaises et internationales (dans les domaines de la plasturgie, de l'automobile, du transport ferroviaire, etc.).
L'appellation AOCBois du Jura, établie le [23], reconnaît les qualités particulières des résineux jurassiens, notamment leur résistance mécanique, leur mode de production, d'exploitation et de transformation[24], correspondant à un cahier des charges précis[25].
Le massif montagneux du Jura fait de monts et de vaux variés est adapté au développement des activités estivales de randonnées[26], et hivernales de sports de neige, notamment le ski de fond pour lequel le massif est reconnu internationalement grâce aux grandes courses qui s'y produisent comme la Transjurassienne qui fait partie des Worldloppet (courses mondiales) et à son Centre national de ski nordique et de moyenne montagne à Prémanon[27].
Outre ces différentes courses sportives, il est possible à tout un chacun de traverser le massif du Jura à pied, à VTT et à vélo ou, quand il est enneigé, à ski ou en raquettes grâce aux sentiers de la Grande traversée du Jura (GTJ) qui offre, depuis 2006, une possibilité de découvrir les montagnes du Jura à raquettes sur environ 100 kilomètres entre Mouthe, dans le Doubs, et Giron, dans l'Ain. Le chemin des Crêtes entre Dielsdorf et Nyon est un classique de la randonnée. Le GR 9 traverse la moitié sud du Jura et le GR 5 traverse la moitié nord du massif, son tracé s'y confondant souvent avec la GTJ. Depuis , une nouvelle GTJ en randonnée équestre a été mise en place. Longue de près de 500 km, elle s'étend de Crosey-le-Petit dans le Doubs à Arbignieu dans l'Ain, avec un passage dans le vignoble jurassien[28].
La spéléologie avec ses nombreux clubs est largement représentée. Il existe près de 12 000 cavités[29] recensées dans le Jura en incluant l'Ain et la Suisse. Le massif est notamment connu pour ses reculées. Les deux plus importants réseaux sont le Verneau souterrain d'une longueur de 33 kilomètres dans le département du Doubs et la Borne aux Cassots avec 15 kilomètres dans le département du Jura[30]. La cavité la plus profonde est le gouffre de la Rasse.
Sites naturels
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↑(en) Anna Sommaruga, Géologie du Jura central et du bassin molassique : nouveaux aspects d'une chaîne d'avant-pays plissée et décollée sur des couches d'évaporites [« Geology of the central Jura and the molasse basin : new insight into an evaporite-based foreland fold and thrust belt »], Neuchâtel, Société neuchâteloise des Sciences naturelles, , 195 p. (ISBN2-88347-001-4, présentation en ligne, lire en ligne), p. 18
↑Olivier Crevoisier, « Milieux innovateurs et transformation des systèmes de production : le cas de l’Arc jurassien (1950-1999) », dans Jean-Claude Daumas, Pierre Lamard et Laurent Tissot (dir.), Les territoires de l’industrie en Europe (1750-2000). Entreprises, régulations et trajectoires, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, , 125-147 p. (ISBN978-2-84867-178-9, DOI10.4000/books.pufc.27394, lire en ligne)
↑Arrêté du 8 mars 2019 portant homologation du cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « Bois du Jura » (lire en ligne)
↑Philippe Audra-Responsable d'édition et Pascal Reilé, Association française de karstologie, « Grottes et karts de France - Le karst franc-comtois du massif du Jura », Karstologia Mémoires, Paris, Association française de karstologie, no 19, , p. 176-181 (ISBN978-2-95-042225-5)
↑« La Borne aux Cassots », sur Comité départemental de spéléologie du Jura (consulté le )
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