Les habitants de Gex sont appelés les Gexois[1], tandis que ceux du pays de Gex sont appelés les Gessiens.
Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? »[Note 1] réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois du Genevois français dont fait partie Gex est au 1er rang sur 304 zones répertoriées[2].
Géographie
Localisation
Capitale régionale du pays de Gex, proche de la Suisse, elle fait partie de l'aire urbaine de Genève et profite de l'activité économique de la ville romande engendrant un accroissement sans cesse plus important de la population.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 445 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cessy à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 063,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Statistiques 1991-2020 et records CESSY (01) - alt : 507m, lat : 46°18'37"N, lon : 6°04'49"E Records établis sur la période du 01-05-2002 au 04-01-2024
La ligne 60 (ex ligne F) des Transports publics genevois (TPG) relie Gex à GenèveviaFerney-Voltaire. Les arrêts situés sur la commune sont Gex-Aiglette, Gex-Georges-Charpak (collège), Gex-Centre, Gex-Vertes-Campagnes et Tougin-Hôpital. La fréquence est d'un bus toutes les 20 minutes aux heures de pointe, et d'un bus toutes les 40 minutes à un bus toutes les heures aux heures creuses. Les horaires peuvent être consultés sur le site des TPG.
Depuis le 10 décembre 2023, la ligne 814 des Transports publics de la région nyonnaise (TPN) ne passe plus par Gex, elle reliait Gex à CoppetviaDivonne-les-Bains. Les arrêts situés sur la commune étaient Gex-Aiglette, Gex-Georges-Charpak (collège), Gex-Centre et Gex-Vertes-Campagnes. La fréquence était d'un bus par heure aux heures de pointes[9]. Cependant, la ligne 818 des TPN continu de passer par Gex, elle relient Nyon à Gex via Divonne-les-Bains
La ligne 33 des cars Région Express reliant Bellegarde-sur-Valserine à Divonne-les-Bains dessert Gex avec une cadence quasi horaire. Les arrêts situés sur la commune sont Gex-Centre et Gex-Vertes-Campagnes. L'exploitation de cette ligne est assurée depuis le 9 décembre 2012 (pour une durée de 6 ans) par RATP Dev, filiale de la RATP[10].
Un projet de bus à haut niveau de service (BHNS) suivant le tracé de la ligne de bus F verra le jour en 2020, permettant d'améliorer sensiblement la liaison entre la commune et la Suisse[11],[12].
À titre d'information depuis mi-2013, il est impossible d'utiliser le secteur français pour des vols internationaux.
Urbanisme
Typologie
Au , Gex est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Gex, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (62,4 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,8 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), terres arables (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[18].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Logement
L'habitat gexois est constitué d'un tiers de maisons individuelles et de deux tiers d'appartements, 90 % sont des résidences principales[19].
Projets d'aménagements
La ville a le projet de restructurer le centre-ville autour de la place du Jura. La présentation de ce projet a fait l'objet d'une réunion publique le [20].
Toponymie
Le nom Gex provient du bas latin Gaium désignant une forêt épaisse, lui-même corruption du teutonique Gabajo[21]. À l'origine le nom de la ville se prononçait [ ʒɛ] : le x final, fréquent dans les toponymes arpitans, ne sert qu'à marquer l'accent tonique et ne devrait pas être prononcé[22],[23],[24]. Cependant, l'hypercorrection a produit la prononciation [ ʒɛks], qui s'est imposée à partir du XXe siècle en même temps que le néologisme Gexois pour désigner les habitants de Gex, alors que le gentilé Gessien désignait auparavant indifféremment les habitants de la ville et ceux du pays de Gex.
À noter également que l'orthographe « Pays de Gex » avec une majuscule est utilisée depuis la fin du XXe siècle tant par l'Administration française que par les instances locales pour désigner cette micro-région en tant qu'entité, à la place de l'orthographe « pays de Gex » sans majuscule qui prévalait auparavant pour désigner le pays qui dépendait de Gex.
On trouve les anciennes graphies, témoins de l'ancienne prononciation : Jais, Jays[24], Jas[25],[24], Jaz[21], Jay ou Geai. L'homophonie avec le geai a entraîné l'utilisation de cet oiseau comme premières armoiries des sires de Gex.
Village de Tougin
Dans les textes :
en 1211, Castrum Tugenum ;
en 1236, Tougins ;
vers 1344, Cura de Thougin ;
en 1441, Apud Thougins ;
au XVIIIe siècle, Tougen.
Le village est au Moyen Âge le centre d'une seigneurie sur laquelle se trouvait la maison forte de Tougins[26]. En 1558, Pierre de Livron en fait reconnaissance et décrit la réserve (domaine retenu du seigneur) comme « premièrement une maison haulte située à Thougin avec la grange et verdier joignans ensemble les chosaulx places et curtines d'icelle maison et grange, le chenevrier »[27].
Histoire
Antiquité
Dès 1800 av. J.-C. le site de Gex était habité.
Vers 220 av. J.-C., Gex et ses environs sont occupés par une horde de guerriers courageux, « les Gésates » (appelés ainsi parce qu'ils étaient armées d'un gaesium, sorte de lance en fer).
La ville fut par la suite sous occupation romaine.
Moyen Âge
En 1252, Léonette de Genève, dame de Gex, née en 1230, arrière-petite-fille du comte de Genève, Amédée Ier, apporte en dot la cité de Gex à Simon II de Joinville, troisième fils de Simon de Joinville et de Béatrice d'Auxonne, sire de Marnay, lors de leur mariage. Celui-ci vint au château de Marnay dote de sa mère pour y recevoir la seigneurie de Gex.
Au XIIIe siècle, les seigneurs de Joinville installent un châtelain et un juge dans la ville[28]. Le furent signées les franchises de Gex, qui permirent de définir des droits et devoirs aux citoyens.
En 1343, Hugues de Joinville institue un couvent de carmélites, qui avec l’église Saint-Georges était accolé aux remparts[28].
Le , Gérard de Grésy (Savoie) vend à Guillaume de Joinville la tour de la Maladière[29],[Note 3] ainsi que le château de Tougins.
Le la ville de Gex ainsi que son château sont pris par les Savoyards[30], et le pays de Gex est incorporé pendant près de deux siècles aux États de Savoie.
XVIe siècle et XVIIe siècle
Le pays de Gex est envahi en 1536 par les Bernois, qui créent un bailliage à Gex, dirigé par un bailli. En 1550, des murailles sont construites.
Le pays de Gex est rendu à la Savoie par les traités de Nyon en 1563 et de Lausanne en 1564. Les Genevois s'en emparent en 1589[31].
Les Savoyards, aidés des Espagnols, tentent à plusieurs reprises de reprendre, en vain, le pays de Gex, et se livrent à des massacres. Lors de leurs dernières attaques, la ville de Gex est incendiée à deux reprises, les et ; peu de maisons en réchappent. Les murailles qui protégeaient la ville depuis 1550 ont été détruites à cette époque. L’actuel hôtel de ville se trouve à l’emplacement de la porte de Bonmont ou de l’Horloge.
En 1601, le pays de Gex est définitivement rattaché à la France par le traité de Lyon[32], sous le règne d'Henri IV. Le roi de France maintient le bailli, compétent pour l’administration, la police, les impôts, les affaires militaires et la justice. Sa fonction sera ensuite partagée entre un lieutenant civil et criminel (pour les affaires de justice) et un subdélégué de l’intendant de Bourgogne (pour l’administration)[28].
Au XVIIIe siècle, la ville dépassait les 2 000 habitants. Son développement continue au XIXe siècle grâce à une activité agricole soutenue, avec des foires et des marchés. Un tramway existait[28].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Gex voit le passage de Klaus Barbie nommé alors chef de la sécurité. Pendant quelques mois, il se sert de la ville comme base arrière pour mener une mission d'espionnage en Suisse[34].
Au moment de la libération de Gex le , quelques coups de feu sont échangés entre les Allemands qui fuient et la 5e DB arrivant de Provence[35].
À partir de 1952, Gex développe son tourisme d'hiver grâce à la station de Mijoux-La Faucille, accessible par le col de la Faucille.
L’arrivée de nombreux travailleurs frontaliers et du CERN transforme la ville avec la création de nouveaux quartiers de logements. Gex a un centre historique, avec des maisons des XVe et XVIe siècles, et une église, rénovée au XIXe siècle (vandalisée lors du weekend de l'Assomption 2015[36]) ont été conservés.
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Ain, la liste DVD menée par le maire sortant Patrice Dunand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 422 voix (71,35 %, 29 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement celle LREM menée par Guy Juillard, qui a obtenu 579 voix (28,64 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 68,30 % des électeurs se sont abstenus[38],[39].
Raymond Gay, au XVIIe siècle, vraisemblablement natif de Gex, notaire, procureur au bailliage de Gex.
Joseph Marie Balleidier, né le 23 décembre 1727 à Cruseilles, mort le 13 octobre 1794 à Gex, homme d'affaires de Voltaire, procureur au bailliage de Gex, procureur d'office de la seigneurie de Ferney et syndic de l'Hôtel de Ville de Gex.
Camille Vincent Balleidier, fils du précédent, né le 7 octobre 1766 à Gex, procureur du Roi à Nantua, président du tribunal civil de Nantua et maire de Gex.
Louis Gaspard Fabry (1720-1791), subdélégué de l’intendant de Bourgogne sous l’Ancien Régime, puis premier syndic du tiers état, chevalier de Saint-Michel et enfin maire de Gex, jusqu'en 1780 où lui succède son gendre Jean-Louis Girod. À un visiteur, Voltaire le décrit comme s’étant illustré « dans l’art de… » puis il allongea les doigts pour les recourber plusieurs fois.
Responsable de la conformité bancaire, ancien premier adjoint Président de la CA Pays de Gex Agglo (2020 → ) Président du conseil de surveillance du Centre hospitalier du Pays de Gex[Quand ?] Réélu pour le mandat 2020-2026[44]
Politique environnementale
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Jumelages
Gex n'est jumelée avec aucune ville.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 13 455 habitants[Note 5], en évolution de +6,35 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,5 % la même année, alors qu'il est de 24,3 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 6 466 hommes pour 6 612 femmes, soit un taux de 50,56 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,65 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,6
3,8
75-89 ans
4,3
9,2
60-74 ans
9,8
18,9
45-59 ans
19,5
27,1
30-44 ans
25,1
21,0
15-29 ans
18,8
19,7
0-14 ans
20,8
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2021 en pourcentage[48]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,6
6,3
75-89 ans
8,1
15,5
60-74 ans
16,2
21
45-59 ans
20,4
19,8
30-44 ans
19,8
16,4
15-29 ans
15
20,4
0-14 ans
18,9
Enseignement
L'enseignement public à Gex est organisé par des groupes scolaires abritant des maternelles et des primaires, un collège public et un collège privé, plus un lycée privé.
Manifestations culturelles et festivités
La « Fête de l'Oiseau », dont l'origine remonte au Moyen Âge, se déroule du vendredi au lundi[49] du week-end de la Trinité (ou exceptionnellement de la Fête-Dieu). Organisée par l'association du Comité de l'Oiseau de Gex[50], elle comporte le concours de tir de l'Oiseau, se rattachant à la tradition du Papegai, qui permet de désigner le roi, l'élection de la reine, un défilé de chars et une fête foraine.
Le festival "Tôt ou T'Arts", festival des Arts de la rue du Pays de Gex, a été créé en 2001. Organisé par le centre socioculturel "Les Libellules" de Gex, il se déroule durant les mois de juin et juillet en itinérance dans les villes du Pays de Gex[51]. D'abord centré sur le quartier de Derde, il s'est déplacé dans les rues du centre de Gex, puis s'est étendu depuis 2008 à d'autres communes du pays de Gex.
Santé
Le centre hospitalier du pays de Gex est situé à Gex. C'est un établissement public de 297 places[52] de type hôpital local.
Sports
La ville de Gex possède de nombreuses infrastructures sportives : une halle des sports, une piscine chauffée ouverte toute l'année, 6 terrains de tennis, 2 terrains de football, 2 terrains de rugby, etc.
Le tissu associatif est très riche et dynamique et compte environ 70 associations.
La pratique du ski est facilitée par la proximité immédiate, au nord de Gex, de la station de Mijoux-La Faucille (ancien lieu de départ de la course de côte du même nom Gex - col de la Faucille) appartenant au domaine skiable des Monts Jura.
Le Tour de France emprunte régulièrement le col de la Faucille, et passe ainsi par Gex qui a été ville étape en 1920 et en 1924.
Des courses de côte ont été organisées sur la D 1005, route du col de la Faucille. Deux cénotaphes marquent les lieux où les pilotes Lampiano et Klein furent mortellement accidentés en 1923 et 1969.
Médias
Les informations locales sont publiées dans deux journaux, un quotidien, Le Dauphiné libéré (édition Bellegarde / Pays de Gex) et un hebdomadaire, le Pays Gessien.
Le Pays de Gex reçoit la télévision locale France 3 Franche-Comté qui traite régulièrement de l'actualité locale.
En 2020 la web-radio Into the Wild émet à partir de Gex et au sujet de Gex.
L'économie gessienne est fortement influencée par celle de la Suisse voisine (Genève et canton de Vaud), où de nombreux frontaliers et fonctionnaires internationaux ont un emploi leur donnant un pouvoir d'achat trois à quatre fois supérieur aux Gexois.[réf. nécessaire]
Les petits commerces traditionnels sont répartis entre le centre ville, le centre commercial des Vertes-Campagnes et la zone artisanale et commerciale de l'Aiglette. Trois supermarchés sont présents, un aux Vertes-Campagnes et deux à l'Aiglette. Au cours des dernières décennies un glissement de l'activité commerciale s'est fait de la rue du Commerce vers la rue de Genève puis vers les centres commerciaux.
La commune accueille également des administrations (sous-préfecture et communauté de communes du Pays de Gex) et de nombreux services (banques, assurances, professions libérales).
Le Bleu de Gex.
L'élevage a été une activité importante. Trophées de concours de bétail des années 50.
Atelier de taillage de pierres à Gex vers 1900.
Dans le passé
Carrière de sable et gravier aux sites de Meribel et Grand Chauvilly[54].
De l'ancien château médiéval des sires de Gex, il ne subsiste que l’emplacement et quelques vestiges exhumés des fondations de la porte d’entrée[58]. Les débris du château des sires de Gex, vassaux des comtes de Genève, cités depuis le début du XIIe siècle sont situés à 650 m d'altitude au point culminant du vieux bourg anciennement fortifié ; il ne subsiste que quelques remparts. En 1188 la première famille est remplacée par une branche cadette des comtes. Le château cité en 1210 est démantelé en 1601 par le roi de France[59].
François Tabazan (1534-1624) bourreau genevois originaire de Gex. Une rue de la vieille ville de Genève porte son patronyme pour honorer la lignée ayant assumé cette fonction de justice.
Jean-Louis Girod de l'Ain [Jean-Louis Girod] (Cessy, Ain 1753 - Versoix, Suisse 1839) : magistrat et homme politique ; fut, entre autres, juge au bailliage de Gex, maire de Gex (1780-1791) et député de l'Ain (1796).
Amédée Girod de l'Ain (1781-1847), homme politique, député d'Indre-et-Loire (Chinon), préfet de police de Paris.
Félix Girod de l'Ain (1789-1874), général et homme politique né à Gex, député de l'Ain.
Louis Castellaz (Gex, 1884 - Paris, 1967), natif du hameau de Tougin, syndicaliste communiste puis militant socialiste, devenu en 1942 premier vice-président du Conseil municipal de Paris.
Francis Blanchard (Paris 1916 - Morges, Suisse 2009), directeur général du BIT (Organisation internationale du travail) de 1974 à 1989, demeurait à Gex, dont il fut élu maire-adjoint en 1995 et où il a été inhumé ; une avenue de la ville porte son nom.
Georges Charpak (Dabrowica, Pologne 1924 - Paris 2010), prix Nobel de physique 1992, a vécu 14 ans à Gex, de la fin des années 1970 au début des années 1990, alors qu'il menait ses travaux au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) ; une rue, une place et le collège de la ville portent son nom.
André Klein (x - 1969) Pilote automobile décédé le 7 septembre 1969 sur le Circuit de la Faucille. Cénotaphe sur la RN05. 46° 16′ 20″ N, 6° 06′ 03″ E
La commune de Gex porte des armes officielles D'azur à trois morailles d'or, liées d'argent l'une sur l'autre, au chef de même, chargé d'un lion issant de gueules[63], surmontées de la couronne de baron. Ces armoiries étaient initialement celles de la famille de Joinville, originaire de Champagne, apportées par Simon de Joinville devenu seigneur de Gex vers 1250 en épousant Lionette de Gex. Les armes originelles de Gex, qui ont coexisté avec celles des Joinville jusqu'au milieu du XIXe siècle étaient : Coupé d'argent et de gueules à un geai naturel couronné d'une couronne de côté d'or[64]. Le geai figurait par homonymie avec le nom de la commune qui s'écrivait geai à l'époque. Certains historiens font enfin état d'un troisième blason à deux bars adossés des anciens sires de Gex.
↑Les critères utilisés par Les Échos pour déterminer un classement sont la croissance de la population, l'espérance de vie, le revenu des ménages, la pauvreté, les familles monoparentales, le chômage, les salariés précaires, les diplômés en supérieur ainsi que les licences sportives.
↑Cette tour s'élevait à un kilomètre sur une éminence qu'on appelle « la Motte » au lieu-dit le Crêt-des-Murailles.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bFrédéric Jean Charles de Gingins-la-Sarraz, Essai sur l'établissement des Burgunden dans la Gaule, Turin, Académie royale des sciences de Turin, , p. 62.
↑Gaston Tuaillon, « Prononciation des noms arpitans (savoyards et suisses) » [vidéo], (consulté le ) : « Les premiers z qui ont été écrits marquaient que la voyelle qui précédait n'était pas accentué. [...] Et on a continué cette chose un peu extraordinaire en disant : "Et si la voyelle est accentué, comment faut-il faire ?" On aurait pu ne rien mettre. Mais on a fait pire. On a mis un x. Chamonix. Vulmix. Conjux. Échenevex. Gex. Enfin, Gex, c'est une monosyllabe. [Tous prononcés sans le "x".] ».
↑ ab et cCharles Guillaume Loys de Bochat, Mémoires critiques pour servir d'éclaircissement sur divers points de l'histoire ancienne de la Suisse et sur les monuments d'antiquité qui la concernent, Lausanne, Suisse, Marc-Michel Bousquet & Cie., , 626 p. (lire en ligne), p. 329 : Mais on n'entend ni x, ni s, dans la prononciation du Peuple, qui dit Gé.
↑Léon Ménabréa, Des origines féodales dans les Alpes occidentales, Turin, Académie royale des sciences de Turin, , p. 275.
↑Élisabeth Sirot, Noble et forte maison - L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Éditions Picard, 2007 (ISBN978-2-7084-0770-1), p. 83.
↑Archives départementales de Côte-d'Or, B 1221;f° 552v et 553rv.
↑ abc et dPanneaux d’informations historiques, place de la mairie.
↑Joseph Brossard, Histoire politique et religieuse du pays de Gex, p. 93.
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↑Henri Fazy, La guerre du pays de Gex et l'occupation genevoise 1589-1601, Londres, British Library, 2011 (réédition) (ISBN978-1-241-45644-3 et 1-241-45644-5)
↑Dominique Ernst, « Dans les années 1920, trois crashs d’avions allemands dans le Genevois et le Pays de Gex », L'Essor savoyard, , p. 24 (lire en ligne).
↑« Klaus Barbie », sur timenote.info (consulté le ).
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↑« Encore trois églises prises pour cible ce week-end d'Assomption », sur le site voixdelain.fr (lire en ligne).
↑Amélie Vuargnoz, « Gex : Patrice Dunand / Guy Juillard, un duel masculin pour briguer la mairie : Le 15 mars prochain, lors du premier tour des élections municipales, Patrice Dunand, maire sortant, fera face à Guy Juillard, conseiller sortant de la minorité. Duel masculin, donc, pour la tête de la commune la plus peuplée de notre territoire », Le Pays gessien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Amélie Vuargnoz, « Municipales 2020: Patrice Dunand largement réélu pour la commune de Gex : Dimanche 15 mars, à l’issue des résultats, Patrice Dunand et sa liste «Gex Avenir 2020» ont été élus à 71,35 %. », Le Pays gessien, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cAmélie Vuargnoz, « Gex : découvrez les élections municipales à l’époque… : A quelques jours des élections municipales 2020, nous nous sommes penchés sur celles des années précédentes. Retour sur les années 1935, 1965, 1977, 1983 et 1995 », Le Pays gessien, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Municipales à Gex : Patrice Dunand est un élu heureux ! : Patrice Dunand a obtenu 1485 voix sur les 2663. Patrice Dunand a obtenu 1485 voix sur les 2663. », Le Messager, (lire en ligne, consulté le ).
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Florimont).
↑Arrivé en France en mai 1942, Barbie prend le commandement d’une unité du SIPO-SD de Dijon, à Gex avant d’être muté à la tête de la section IV du SIPO-SD de Lyon à la suite de l’invasion de la zone libre le 11 novembre 1942. La Sipo-SD siège peut-être initialement dans les locaux de la sous-préfecture, puis plus tard dans les hauts de Gex, à la villa Latry.