Nicolas Souchu est le fils de Jean Souchu (-), boulanger, et de Huguette Bourgeois son épouse, dont les ancêtres sont boulangers sur cinq générations ; ses quatre grands-parents exerçaient cette profession. Il est écolier, collégien et lycéen aux lycées Pothier et Benjamin-Franklin d'Orléans[1].
Après avoir obtenu une maîtrise en administration économique et sociale, Nicolas Souchu est membre des groupes de formation universitaire[2]. Il poursuit sa formation vers la prêtrise au séminaire interdiocésain d'Orléans de à , puis à l'Institut catholique de Paris. Il obtient une maîtrise en théologie biblique et systématique en .
Membre de l'équipe animatrice du séminaire interdiocésain d'Orléans, il est directeur du premier cycle du séminaire d'Orléans de à , vicaire épiscopal pour l'agglomération d'Orléans, responsable adjoint de la formation permanente du diocèse d'Orléans de à , aumônier régional des groupes de formation universitaire, responsable de la formation des jeunes prêtres de la région apostolique du Centre,
De à , il est curé de Saint-Marceau et Saint-Jean-le-Blanc, vicaire épiscopal pour l'agglomération d'Orléans.
Par ailleurs, de à il est secrétaire de la commission épiscopale des ministères ordonnés (CEMIOR). De à , il est modérateur de la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc d'Orléans, et de à administrateur de la paroisse Saint-Jean de Braye. Au , il devient membre de l'équipe d'aumônerie de la maison d'arrêt d'Orléans.
Le , il est cosignataire de l'appel des évêques de Bretagne demandant la reconnaissance de la mission des agriculteurs avec les évêques Pierre d'Ornellas, Raymond Centène, évêque de Vannes, Lucien Fruchaud, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier et Jean-Marie Le Vert, évêque de Quimper et Léon.
En 2024, France Inter révèle que lorsqu'il était vicaire général, il a reçu de nombreuses plaintes de parents au sujet de prêtrespédophiles (Olivier de Scitivaux), mais n'a rien fait pour protéger d'éventuelles nouvelles victimes[5].
Le Monde évoque les victimes alléguées d’un prêtre lazariste, Vincent Goguey[6]. Or Nicolas Souchu a chargé ce dernier, en fonction depuis 2020 au Berceau de Saint Vincent de Paul, d'encadrer des jeunes lors de diverses sorties[7]. En octobre 2024, Nicolas Souchu s’excuse d'avoir placé Vincent Goguey auprès de jeunes en voyage organisé par le diocèse[8].
Blason
« Parti mi-coupé à senestre, au premier d'or à l'ancre de gueules surmonté d'une colombe d'argent tenant dans son bec un rameau d'olivier, au second d'azur à trois besants d'or, un en chef deux en pointe, au troisième d'un champ d'hermines, écu posé sur une croix de procession à une traverse, d'or à cinq clous de gueules, surmonté d'un chapeau de sinople, accompagnée d'une cordelière à six houppes de même ».
Lecture théologique de l'œuvre d'Adolphe Gesché : Dieu pour penser, Imprimerie du Séminaire des Carmes, 1999, 118 p.
« Une belle catéchèse », in Ange Leport, Un nouveau regard sur la fresque de l'église Saint-Jean-l'évangéliste à Saint Malo, préface, Combourg, Bayard Service Edition, 2015, 20 p. (ISBN9782915216981).
↑Delphine Evenou, « Abus sexuels dans l’Eglise : à Orléans, le silence de vicaires généraux pointé du doigt », France Inter, (lire en ligne, consulté le )
↑Robin Richardot, « « Une emprise physique et spirituelle » : le combat de trois jeunes femmes victimes d’un prêtre lazariste », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Paul Ferrier, « Landes : le diocèse choisit un prêtre accusé d’agression sexuelle pour accompagner des jeunes en voyage », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
↑Paul Ferrier, « Landes : l’évêque s’excuse après avoir placé un prêtre accusé d’agression sexuelle auprès des jeunes », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )