Après des études de lettres à l'Université de Poitiers et à l'université de la Sorbonne qui lui ont permis d'obtenir une licence en lettres classiques, Pierre Molères est allé au séminaire Pie-XI à Toulouse et à celui des Carmes à Paris, poursuivant son cursus universitaire dans les instituts catholiques de Toulouse et Paris.
Il est ainsi titulaire d'une licence en philosophie scolastique, d'une licence en théologie, d'un diplôme d'études supérieures de patrologie grecque et du diplôme de l'Institut supérieur de pastorale catéchétique.
Principaux ministères
Ordonné prêtre le pour le diocèse d'Aire et Dax, il assume immédiatement des responsabilités à l'échelle du diocèse, comme responsable du service diocésain de l'œcuménisme de à , comme responsable de la catéchèse, du catéchuménat et du service de l'enfance et de la jeunesse inadaptée de à , comme aumônier diocésain de l'Action catholique en milieux indépendants de à . Il est ensuite pendant 12 ans curé et archiprêtre de Mont-de-Marsan cumulant pendant les deux dernières années ces fonctions avec celle de vicaire épiscopal chargé de la formation permanente.
Le , ayant atteint l'âge limite prévu par le droit canon, il remet sa démission. Celle-ci devient effective le à la nomination de son successeur, Marc Aillet. Il reste cependant administrateur apostolique du diocèse jusqu'à la prise de possession canonique de ce dernier le suivant[2].
Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été président du Comité de la mission en monde maritime, membre de la Commission pour l'unité des chrétiens et membre de la Commission des mouvements apostoliques et des associations de fidèles.
À l'automne , alors qu'un vif débat s'est engagé en France concernant un amendement à la loi sur l'immigration permettant le recours à des tests ADN dans le cadre d'une demande de regroupement familial, PIerre Molères prend position contre cet amendement qui suggère « que tout immigré est un criminel potentiel »[3].
Première guerre du Golfe
En , lors de la première guerre du Golfe, PIerre Molères dénonce les limites de la puissance des médias et rappelle que « la guerre engendre des morts… et que les morts n'ont pas d'avenir »[4].