Après avoir été pendant dix ans responsable du service diocésain des vocations, responsable de l'année propédeutique du séminaire et responsable d'un foyer d'étudiants chrétiens, il est devenu vicaire épiscopal pour la pastorale des jeunes de 1996 à 2000, puis vicaire général du diocèse de Nice jusqu'en 2004.
Évêque
Nommé évêque de Cahors le , il a été consacré le . De 2009 à 2012, il parcourt son diocèse avec des visites pastorales dans les 30 groupements paroissiaux du Lot[1].
Il critique l'attitude de l'évêque de Recife dans une affaire d'excommunication dans le cadre d'un avortement sur une très jeune fille à la suite d'un inceste au Brésil[5].
En 2019, après la condamnation du Père Savioz (15 ans de prison pour agressions sexuelles et viol sur trois jeunes garçons), il déclare sur France Bleu : « ce qui est important, ce n’est pas de protéger l’institution, c’est de protéger les victimes »[6].
Controverse
En 2012, alors évêque de Cahors, il minimise les faits lors d'une déposition dans le cadre d'une affaire de pédocriminalité concernant un prêtre de son diocèse et un enfant de 13 ans[7], et explique : « le père O. s’est épris de Mickaël et a vécu une relation amoureuse ». Par ailleurs, l’avocat diocésain, sur demande de l'évêché, a défendu le père O. et non la victime qui lors du jugement de l'affaire est séminariste. Le tribunal a reconnu Philippe O. coupable d’avoir commis des atteintes sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans.
À la suite de l'affaire, le prêtre, condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis, a retrouvé un poste dans le diocèse de Cahors, tandis que la victime est exclue du séminaire[8],[9]. De nombreux catholiques ont demandé que des poursuites soient engagée contre Norbert Turini, protégé par des prélats de la Curie romaine. Selon Norbert Turini, cette exclusion a eu lieu dans le cadre normal du suivi du séminariste, ce que semble contester le supérieur du séminaire de l'époque, Jean-Marc Micas[10].