Il effectue ses études secondaires au lycée Saint-Jean de Passy. Après avoir obtenu en 1968 une licence de lettres modernes à l'Université de Nanterre, il entre chez les dominicains et poursuit de 1970 à 1972 des études de lettres et de philosophie au couvent de Strasbourg.
En 1996, il revient chez les dominicains et est nommé au couvent Saint-Lazare de Marseille, dont il est le sous-prieur de 1997 à 2001 puis prieur jusqu'en 2005. Pendant cette période, il enseigne la théologie sacramentaire et la liturgie au séminaire de la Castille du diocèse de Fréjus-Toulon de 1997 à 2005. Il est aumônier national du CLER Amour et Famille de 1998 à 2001[1].
Le , il est nommé archevêque du diocèse d'Albi[3].
Au sein de la Conférence des évêques de France, il est membre de la Commission pour la vie consacrée de 2014 à 2019 puis de 2019 à 2022 de la commission doctrinale[4].
Le , sa démission pour raison d'âge est acceptée par le pape François. Il célèbre sa dernière messe comme archevêque du diocèse le en la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.
Le , il est nommé pour accompagner la Fraternité de Marie reine immaculée dans sa réforme. Celle-ci pose comme préalable l'abandon de la référence à Clémence Ledoux. Il s'agit aussi de « vérifier si les déviances identifiées dans la période étudiée par l’enquête sont totalement résorbées. ». Une dissolution de la communauté n'est pas exclue si les mesures prises s'avèrent insuffisantes[5].
Nuit des Églises
En 2011, il lance le projet La Nuit des Églises, manifestation à la fois culturelle et cultuelle qui se vit l'été dans les diocèses français. Il le définit ainsi : « cet événement répond à une double mission : d’une part permettre aux communautés chrétiennes locales, même dans les plus petits villages, de faire vivre ou de se réapproprier leur église, lieu de leur histoire et de leur enracinement ; d’autre part ouvrir leurs portes et accueillir largement tous ceux qui se présentent : artistes, visiteurs, curieux, personnes qui s’interrogent etc. Lors d'une même semaine, partout sur le territoire de notre pays, cela constitue un signe fort d’unité et de manifestation vivante de l’Église rendue visible à travers nos églises »[6].
Prises de position
Mariage entre personnes de même sexe
Le , il estime que le mariage homosexuel est le « début de la folie » et qu'on « nie la nature » en autorisant un tel droit. Il juge préférable d'employer les mots « contrat ou alliance » car « le mariage est l’union d’un homme et d’une femme en vue d’être fécond »[7].
↑Marguerite de Lasa et Malo Tresca, « Abus, emprise spirituelle… Un rapport épingle le passé déviant de la Fraternité de Marie Reine Immaculée », La Croix, (lire en ligne)