Après avoir suivi une formation vers la prêtrise au séminaire régional de Toulouse dans les années , Michel Mouïsse est ordonné prêtre le pour le diocèse d'Albi. Il commence par être l'aumônier diocésain de plusieurs mouvements de jeunesse catholiques, puis forme les séminaristes de Toulouse et enchaîne ensuite différentes fonctions au diocèse dans les années et .
Michel Mouïsse est né le à Mazamet, de Julien Mouïsse, mégissier, et de Suzanne Hiriar, il est l'aîné d'une famille de quatre enfants. Il reçoit aussi les prénoms de Pierre et Marie à son registre d'état civil[1],[2]. Il étudie à l'école primaire Notre-Dame de Mazamet, au collège et lycée Barral de Castres, au lycée Saint-Théodard de Montauban où il obtient le baccalauréat, puis à la faculté de Toulouse[3],[4],[2].
De à , il est membre de l'équipe animatrice du séminaire régional de Toulouse[2]. Il est chargé de la formation spirituelle, de l'insertion apostolique et de l'accompagnement des séminaristes stagiaires de premier cycle[2]. Il reçoit aussi en - l'instruction de l'Institut de formation des éducateurs du clergé (IFEC) à Paris[5] et est le responsable de la pastorale familiale du diocèse d'Albi entre et [2]. En , il est nommé curé-archiprêtre de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi et vicaire épiscopal[2]. En 1996, il quitte cette fonction et devient vicaire général du diocèse d'Albi, chargé de l'apostolat des laïcs[5]. En , en collaboration avec l'historien Philippe Nélidoff, il publie son ouvrage À Dieu, Père Gaben[a], en mémoire du père Lucien Gaben mort le de cette année-là et qui servit le diocèse d'Albi[6]. En , il quitte sa fonction de vicaire général[2]. Le de la même année, après le décès de Roger Meindre, il est élu administrateur du diocèse d'Albi[2].
Le , lors d'une interview sur la chaîne de télévision catholique KTO, Michel Mouïsse fait part de sa conviction à vouloir augmenter la visibilité de l'Église en Périgord. Il évoque le succès inattendu du « monastère invisible » (des vocations à domicile) et de l'ouverture du Saint-Jacques, un restaurant à l'intérieur de la maison diocésaine, des projets qu'il mène depuis quelques années[10]. Le , il fait la visite ad limina, rencontrant ainsi le pape Benoît XVI[11].
Depuis sa plus jeune enfance, Michel Mouïsse soutient l'équipe locale de rugby à XV de Mazamet aux côtés de son père[15]. Ce sport étant devenu sa passion, il y joue en amateur à l'école, puis à l'université, à l'armée, au séminaire, jusqu'à finir capitaine-entraîneur-demi d'ouverture de l'équipe réserve du Castres olympique[7],[10],[15],[16],[17],[18]. Après son ordination sacerdotale, il pratique encore ce sport pendant huit ans et quitte le club à l'âge de trente-cinq ans[15].
En , alors que le Moyen-Orient est en plein Printemps arabe, Michel Mouïsse appelle à la paix et au dialogue dans cette région du globe[20].
Le , Michel Mouïsse fait un communiqué à la communauté catholique du diocèse de Périgueux et Sarlat ainsi qu'à la presse locale, intitulé « Un silence assourdissant ». Par ce texte, il entend sensibiliser l'opinion publique sur les violences faites aux chrétiens d'Orient et sur les multiples destructions de leurs lieux de culte le , face aux médias français qui restent silencieux. Son communiqué a un grand retentissement, après avoir été détourné sur les réseaux sociaux accompagné d'une photographie de l'évêque, et utilisé « à des fins partisanes »[21],[22]. À l'approche des élections municipales de 2014, le communiqué modifié aurait été rédigé par le Front national, avec des passages « contre les socialistes » et d'autres incitant à la « guerre totale » contre les « fanatiquesdjihadistes », selon Christian Foucher, le responsable communication de l'évêché[23].
Le , un communiqué, repris sur plusieurs sites web extrémistes et disant être rédigé par l'évêque, dénonce la complicité des médias et des « fameuses élites intellectuelles et politiques » dans les atteintes aux lieux de culte chrétiens en Égypte[23]. Michel Mouïsse dément cet écrit et le qualifie de « supercherie »[23].
↑Michel Mouïsse et Philippe Nélidoff, À Dieu, Père Gaben, Association paroissiale Sainte-Cécile-Saint-Salvy, , 63 p. (OCLC468384808, présentation en ligne).
↑Macha Séry, Ceci est pour vous : De Baudelaire à Modiano : À qui sont dédiées les grandes œuvres ?, Philippe Rey, , 336 p. (ISBN978-2-84876-238-8, lire en ligne), chap. 11 (« Monsieur Jadis ou L'école du soir d'Antoine Blondin »).
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