L'évolution du diocèse de Strasbourg depuis a été encore de nouvelles fois largement marquée par l'histoire de l'Alsace, ainsi depuis 1648, on a observé :
Le , le concile national décrète la création, pour le Mont-Terrible, d'un diocèse départemental ayant son siège à Porrentruy et relevant de l'arrondissement métropolitain de l'Est. Mais le décret n'est pas suivi d'effet. La loi du 28 pluviôse an VIII () supprime le département du Mont-Terrible et incorpore son territoire à celui du Haut-Rhin. Le , le concile métropolitain de Besançon décrète que le diocèse du Haut-Rhin suivra provisoirement celle de ce département.
Au XIXe siècle
À la suite du concordat de 1801, par la bulleQui Christi Domini du , le pape Pie VII maintient le diocèse de Strasbourg. Mais, d'une part, il en modifie le territoire : le diocèse couvre désormais les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. D'autre part, Pie VII le rend suffragant de l'archidiocèse de Besançon.
Par le recès d'Empire du , les possessions de l'évêque de Strasbourg situées sur la rive droite du Rhin sont sécularisées et cédées au nouvel Électorat de Bade.
Un décret du 5 nivôse an XIII () permet la création de 515 succursales : 232 dans le département du Bas-Rhin et 283 dans celui du Haut-Rhin[2]. Un décret du porte leur nombre à 644 en permettant la création de 129 succursales supplémentaires : 58 dans le Bas-Rhin et 71 dans le Haut-Rhin[3].
Le [4], la ville de Kehl (aujourd'hui, Kehl am Rhein) et ses dépendances sont annexées par la France et incorporées au département du Bas-Rhin. Le suivant[5], elles sont incorporées au diocèse de Strasbourg.
1815 : abdication de Napoléon Ier, refonte mineure des frontières contraire au désir des patriotes allemands
Par le décret Rem in ecclesiastica du [7], la Sacrée Congrégation consistoriale rend le diocèse sujet immédiat du Saint-Siège. Puis, par le décret Propter modernas du suivant[8], elle en modifie le territoire afin que celui-ci corresponde aux deux districts de Basse-Alsace et de Haute-Alsace.
1940-1944 : malgré l'armistice du qui disposait que les territoires occupés (dont l'Alsace) par l'Allemagne resteraient sous souveraineté française, l'Alsace fut annexée.
1945 : l'Alsace redevient française après sa libération par les Alliés, dont l'armée « De Lattre » (qui a contribué à libérer Colmar) et la division Leclerc (qui a contribué à libérer Strasbourg).
On peut cependant définir trois grandes périodes concernant le Diocèse d'Alsace :
Avant la Révolution française : le territoire de l'Alsace relevait de deux sièges épiscopaux :
À partir du , le diocèse lance la web radio RCF Alsace. L'Alsace rejoint par la même occasion le réseau RCF qui regroupe environ 60 diocèses en France[10].
Abus sexuels
En 2001, le prêtre Jean-Luc Heckner est condamné à 16 ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur sept jeunes garçons, âgés de 11 à 14 ans, de 1992 à 1998[11].
Les évêques et archevêques de Strasbourg depuis 1919
L'évêque de Strasbourg, comme celui de Metz, est nommé par le gouvernement de la République française, et il reçoit les provisions canoniques de la part du Saint Siège.
↑Le français était utilisé comme langue administrative et pastorale, après l'allemand. Par exemple, les mandements de Rohan étaient publiés dans les deux langues.
↑Décret impérial du 5 nivôse an XIII (26 décembre 1804)