Le , le président Houari Boumédiène inaugure la statue de El Amir Abd el-Kader, placée au cœur de l’ex-place Bugeaud, rebaptisée à cette occasion place de l’émir Abdelkader, à Alger. Parce que son cheval est trop petit et que l'émir tourne le dos à la mer, la statue sera transférée à Mascara et remplacée par une statue plus grande, tournée vers la mer.
Un des plus grands amiral de la méditerranée, Dey d'Alger et sauveur des derniers musulmans de El Andalouss après la chute de la dernière ville.
située dans la haute Casbah d'Alger dominant la mer.
Égypte
Le Caire : statue équestre de Méhémet Ali dans la citadelle de Saladin devant le musée militaire national ; statue équestre d'Ibrahim -Pacha (en bronze de Cordier sculpteur, Thiébaut fondeur) ;
Alexandrie : statue équestre de Méhémet Ali, (bronze de Jacquemart sculpteur, Thiébaut fondeur).
Bichkek : statue équestre de Mikhaïl Frounze at a large park (Boulevard Erkindik) across from the train station. Foto : statue équestre de Manas in front of Philharmonic
Bamberg : cavalier de Bamberg ; cette célèbre statue de pierre du Moyen Âge, Der Bamberger Reiter en allemand, est l'œuvre d'un sculpteur inconnu et se trouve dans la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Georges. Elle représente un rare exemple de statue équestre de cette époque. Elle date probablement de la période antérieure à la reconstruction de la cathédrale, en 1237, mais pas avant 1225. Elle est disposée sur une console attenante au pilier Nord de la chapelle Saint-Georges, sa base semble être à son emplacement originel[3]
Statue équestre de Philippe III : œuvre de jeunesse de Pietro Tacca (1577-1640) en collaboration avec son maître Giambologna (1529-1608). Le roi reste assez hiératique dans une composition qui rappelle encore la Renaissance et est très inspiré de la statue de Marc Aurèle, même attitude du cavalier et du cheval. Elle se trouve sur la Plaza Mayor de Madrid
Statue équestre de Philippe IV : œuvre maîtresse du même Pietro Tacca, cette statue gigantesque, quatre fois plus grande que nature, est un chef-d'œuvre de virtuosité. C'est une des premières statues équestres représentant un cheval cabré ; la fluidité de la statue est surprenante : elle semble s'exonérer des lois de la gravité. Pietro Tacca a recours à une astuce pour garantir l'équilibre de son œuvre en faisant reposer la masse de bronze sur trois appuis : les pattes arrière du cheval, mais aussi la queue de l'animal, qui touche le socle. La statue est érigée sur la place de l'Orient près du palais royal à Madrid
Statue équestre d'Henri IV sur le Pont Neuf à Paris : c'est avec le bronze récupéré de la statue du général Desaix déboulonnée de la place des Victoires, la statue de Napoléon de la colonne Vendôme et celle de la colonne de Boulogne-sur-Mer qu'est réalisée une copie de la statue de Henri IV détruite à la Révolution. Louis XVIII commande la statue à François-Frédéric Lemot qui la recrée d'après des gravures ; elle est inaugurée en 1818. Le fondeur était, dit-on, bonapartiste, et aurait caché dans la statue une statuette de Napoléon. Effectivement, la restauration réalisée récemment permit de découvrir 4 boîtes en plomb qui contenaient les documents officiels et des médailles de l'inauguration et 3 petites boîtes inattendues contenant des documents dont la teneur n'a pas été révélée. De Bure, dans son édition de 1836 nous apprend que La Henriade qui fut publiée en 1785 en 2 vol. in-8° par l'imprimerie de la Société littéraire typographique sous le titre de « la Henriade, poème, suivie de notes et de variantes », trente exemplaires de cette édition ont été tirés sur vélin et que l'un d'eux, relié par Simier, relieur du roi, a été placé, en 1818, dans le ventre du cheval de la statue équestre d'Henri IV, rétablie cette même année (le ) sur le terre-plein du Pont-Neuf à Paris
Statue équestre de Louis XIV, place d'Armes à Versailles : œuvre en bronze de Louis Petitot (le roi) et Pierre Cartellier (le cheval), érigée en 1838 dans le cadre des travaux de réfection prescrits par Louis-Philippe Ier. Sur place, on peut d'ailleurs constater que les statues du cheval et du roi ont des proportions légèrement différentes. La statue avait quitté la cour d'Honneur du château de Versailles pour les ateliers de restauration, grâce à la Fédération française des Jeux qui a financé la restauration. La statue a été installée au bout de la place d'Armes (devant le château), en
Il existe par ailleurs à Versailles une autre statue équestre, commandée par Louis XIV en 1671 au célèbre sculpteur et architecte Gianlorenzo Bernini dit le Bernin (1598 -1680). Celui-ci la réalise en marbre et la livre en 1677 pour occuper le centre de la cour d'honneur de Versailles. Mais elle déplaît au roi qui préfère le style classique et la trouve trop baroque. Elle sera par la suite transformée en Marcus Curtius et placée près de la pièce d'eau des Suisses dans les jardins de Versailles. En 1988, une réplique en plomb sera exécutée par les fonderies Coubertin et est placée dans la cour Napoléon du Louvre. En 2005, cette statue équestre remarquable a été transférée par la société Bovis vers son nouveau lieu d'exposition, à l'orangerie du château
Statue équestre de Louis XIV, place des Victoires à Paris : une première statue pédestre de Louis XIV, due à Martin Desjardins et érigée à cet emplacement sera enlevée et fondue pour produire des canons en 1792. Pour réparer cette perte, Louis XVIII commande une nouvelle statue de bronze au sculpteur François Joseph Bosio (1768 -1845). La statue est inaugurée le . Bosio, qui s'est inspiré de la statue de Philippe III, représente le Roi Soleil en empereur romain sur un cheval cabré dans un pur style baroque. Sur le socle de la statue, des bas-reliefs en bronze illustrent le passage du Rhin par les troupes françaises et l'institution de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis par Louis XIV en 1693. La statue est visible de nos jours au centre de la place. En 2005, elle a fait l'objet d'une restauration
Statue équestre de Louis XIV, place Bellecour à Lyon : la statue qui trône au centre de la célèbre place est une œuvre en bronze du sculpteur lyonnais François-Frédéric Lemot qui la réalisa en 1825 pour remplacer celle détruite pendant la Révolution. Cette statue fut coulée à Paris et transportée à Lyon, en douze jours, sur un attelage trainé par vingt-quatre chevaux. Elle fut payée 373 750 francs. L'entrée de la statue dans la ville fut une occasion de fêtes qui attirèrent un grand concours de spectateurs. On discuta, on écrivit beaucoup au sujet des inscriptions à placer sur le piédestal. L'Académie de Lyon s'en mêla. L'inauguration eut lieu le , veille de la fête de Charles X. Une tribune en forme de cirque, très élégamment décorée, avait été construite pour recevoir les autorités et les principaux habitants de Lyon. Des médailles commémoratives de la cérémonie furent distribuées en grand nombre. Une particularité de cette statue est le chevauchement à la romaine (sans étriers) du cavalier. En 1848, elle faillit connaître le même sort que la statue précédente mais les nouveaux révolutionnaires se contenteront finalement d'effacer la dédicace en latin. Une nouvelle fois, en 1871 il fut question de l'enlever de la place. Elle y resta, anonyme. Les Lyonnais la nomment aujourd'hui « le cheval de Louis XIV »
Statue équestre de Louis XIV, place Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz : œuvre en bronze du sculpteur Bouchardon, installée en 1932 dans la cour de la mairie en souvenir du séjour de cinq semaines du roi et de sa famille en 1660
Statue équestre du duc Antoine de Lorraine, dans la porterie du palais des ducs de Lorraine à Nancy : œuvre en pierre, similaire à celle de Blois, située sous un impressionnant gâble flamboyant dû à l'architecte Jacques Vauthier (1511-1512)
Napoléon Ier, à Montereau-Fault-Yonne, commémorant la bataille de Montereau (1814). La statue est l'œuvre du fils du général Pajol qui participa à la bataille, elle a été élevée en 1867
La Pucelle d'Orléans, statue de Jeanne d'Arc à Orléans, place du Martroi, statue monumentale (4,4 m de hauteur), due au sculpteur Denis Foyatier et inaugurée en 1844
Jeanne d'Arc à Vaucouleurs, place de l'Hôtel-de-Ville (transportée depuis Alger en 1964)
Jeanne d'Arc à Caen, statue dorée, place de la Résistance. Elle a été fondue à Oran (Algérie) en 1931 et rapatriée après l'indépendance
La Révolution française a ordonné la destruction de la quasi-totalité des grandes statues de bronze royales à travers la France afin de récupérer le précieux métal (fabrication de canons) et d'abattre tous les symboles de la royauté :
La première statue de Louis XII, dans la porterie du château de Blois : œuvre en pierre située dans une large niche gothique au décor flamboyant, se détachant sur un semis de fleur de lys d'or. Installée en 1502, la première statue équestre, qui aurait pour auteur l'artiste italien Guido Mazzoni, que Charles VIII avait ramené d'Italie en 1495, fut victime, en 1792, des destructions méthodiques perpétrées dans le cadre du vandalisme révolutionnaire de l'époque
La première statue d'Henri IV sur le pont Neuf à Paris : cette statue, commandée par Marie de Médicis en 1604, devait être exécutée à Florence par Jean de Boulogne, mais celui-ci décède et c'est son élève, Pietro Tacca qui la termine en 1612. Elle est envoyée en France par mer, mais le bateau fait naufrage au large de la Sardaigne. Il faut attendre encore un an pour repêcher la statue qui est enfin érigée le . La statue est détruite et refondue à la Révolution. C'était la première statue équestre en bronze d'un monarque français
La première statue de Louis XIII, place Royale à Paris : c'est Richelieu qui commanda en 1639 cette statue de bronze pour occuper le centre de la place Royale (rebaptisée en 1800 place des Vosges) afin d'y empêcher les duels fréquents qui s'y déroulaient. Lors de la Révolution, elle sera détruite pour récupérer le bronze afin de fondre des canons
Monument à Louis XIV, place Louis Le Grand à Paris : érigée le sur la place qui porte aujourd'hui le nom de place Vendôme. C'était une statue monumentale, fondue par Baltazar Keller, de 7 mètres de hauteur et d'un poids de 40 tonnes[4], le chef-d'œuvre du sculpteur Girardon. Elle fut abattue et détruite le . Une fonte en miniature est visible au musée du Louvre et un pied est conservé dans les collections du musée Carnavalet
La première statue de Louis XIV, place Louis le Grand : bénéficiant d'un renouveau urbain à la fin du règne de Louis XIV, la place acquiert le rang de place Royale et est baptisée place Louis le Grand lors de l'inauguration d'une statue équestre de bronze de Martin Desjardins en 1713. Sur son socle figurent des bas-reliefs représentant le Rhône et la Saône. Ils furent sauvés de la destruction et conservés à l'hôtel de ville pendant de longues années avant d'être réinstallés de part et d'autre du piédestal de la nouvelle statue de 1825. Mais de l'ancienne statue, il ne reste rien et la place entière sera détruite à la Révolution pour punir Lyon de sa résistance anti-révolutionnaire
La première statue de Louis XIV, place Royale à Montpellier : cette statue avait été dessinée par Jules Hardouin-Mansart et modelée par les sculpteurs Simon Hurtrelle et Pierre Mazeline. C'était une magnifique œuvre en bronze de 450 quintaux qui fut érigée au Peyrou le et placée sur un piédestal en marbre de carrare de 6 mètres de haut, sur lequel a été gravée une inscription en latin : « Les États du Languedoc ont voté ce monument à Louis le Grand de son vivant et l'ont érigé après sa mort en 1718 ». La statue fut abattue le et les débris envoyés à Lyon pour être échangés contre huit canons destinés à armer la milice provinciale
La statue équestre de Louis XIV, place Royale à Dijon : œuvre en bronze réalisée par Étienne Le Hongre l'année de sa mort (1690), elle fut entreposée à Auxerre pendant 26 ans et ne fut inaugurée qu'en 1725. 67 ans plus tard, elle était déjà victime du vandalisme révolutionnaire : brisée 5 jours après la chute de Louis XVI, le bronze fut envoyé à la Monnaie de Dijon et aux fonderies de canons du Creusot et son piédestal détruit le
La statue équestre de Louis XV, place Royale à Bordeaux : chef d’œuvre en bronze du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne, elle fut placée en son centre et inaugurée solennellement le . Elle représentait le Roi en costume antique, à cheval et dans l'attitude du commandement. Le piédestal en marbre blanc, de six mètres de hauteur, était orné de trophées militaires groupés sur les angles, faisant allusion aux quatre parties du monde : l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique. La statue fut abattue le et fondue sous la Révolution pour en faire des canons
La statue de Jeanne d'Arc à l'ancien évêché d'Orléans : cette statue équestre d'Armand Le Véel, élève de Rude, est d'abord proposée au début des années 1880 pour la place des Pyramides à Paris mais c'est le projet d'Emmanuel Frémiet qui est retenu. Le Véel la présente ensuite pour être érigée au centre du nouveau quartier Jeanne d'Arc prévu au nord de Rouen mais l'aménagement est abandonné. La ville de Rouen l'acquiert en 1876 pour le boulevard Jeanne-d'Arc. La municipalité suivante annule l'acquisition en 1879 et renvoie la statue. Le Véel offre son œuvre à la fin du siècle à l'évêché d'Orléans qui l'érige dans la cour du palais épiscopal. La statue est inaugurée le en présence de l'artiste. Elle a été détruite et fondue par les Occupants en 1941. Seuls l'arrière-train et le torse de Jeanne d'Arc ont été sauvés.
Milan : Francesco Sforza de Léonard de Vinci ; en 1482, Ludovic Sforza duc de Milan, proposa à Léonard de Vinci de construire la plus grande statue équestre du monde : un monument à la gloire de son père Francesco Ier Sforza. Après presque 16 années d'études, Léonard termina la construction du modèle, mais n'eut jamais l'occasion de la réaliser en bronze. En 1999, en s'inspirant de ce projet, deux reproductions du cheval uniquement furent créées. Un exemplaire du Cheval de Léonard se trouve à Milan et l'autre à Grand Rapids au Michigan
Padoue : Gattamelata de Donatello ; Donatello (1386-1466) réalise cette statue en hommage à Erasmo da Narni — dit il Gattamelata (v. 1370-1443), célèbre condottiere au service de la papauté, puis de la république de Venise en 1453, dix ans après la mort du héros. Elle est très inspirée de celle de Marc Aurèle. Statue en bronze de 3,40 m sur 4,00 m, cette œuvre du maître florentin est la première statue équestre depuis l'Antiquité. Le condottiere Gattamelata est vêtu à l'antique et monte un lourd cheval. Cependant les parfaites proportions de l'ensemble constitueront pour longtemps un modèle pour les statues équestres à venir. La statue est érigée sur la Piazza del Santo à Padoue
Rome : statue équestre de Constantin Ier, place du Forum : la statue équestre de Constantin Ier est sans doute la statue équestre la plus célèbre, et aussi la plus ancienne, une des nombreuses de la Rome antique qui ne soit parvenue jusqu'à nous. Reposant sur trois pieds, le cheval et son cavalier de bronze, démontrent la maîtrise des fondeurs antiques. La statue était à l'origine entièrement dorée. Elle a été entièrement détruite et a été refaite en image de synthèse. Elle a été bâtie sur l'ordre de Constantin Ier qui voulait immortaliser sa décision de faire de Byzance la capitale de l'Empire. Elle a été réalisée en 330 par un artiste anonyme, mais soupçonné d'être un des fils illégitime de l'Empereur
Venise : Bartolomeo Colleoni ; œuvre du sculpteur florentin Andrea Verrocchio (1435-1488), le Colleone est une commande de la république de Venise. Le Condottiere (chef des compagnies de mercenaires) laissa à sa mort toute sa fortune à Venise, à condition qu'une statue à sa gloire soit érigée sur la place Saint-Marc. Finalement la statue fut déposée devant la scuola Saint-Marc. Elle a été réalisée entre 1480 et 1496, c'est la dernière œuvre de Verrocchio. L'expression volontaire et farouche du Condottiere et le mouvement fougueux du cheval rendent l'ensemble majestueux. Cette statue est considérée comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la statuaire mondiale
Statue équestre de Charles Ier à Charing Cross, près de Trafalgar Square, et la plus vieille statue équestre survivant en Angleterre. Sculptée par Hubert Le Sueur probablement en 1633, cette statue du roi d'AngleterreCharles Ier était proposée par Oliver Cromwell d'être détruite, mais elle était cachée durant le Commonwealth d'Angleterre avant d'être mis sur sa location actuelle en 1675, après la restauration de la monarchie. Toutes les distances au Royaume-Uni sont mesurées de cette statue.
Statue équestre du maréchal français Ferdinand Foch près de la gare Victoria, un copié de la statue en Cassel. Il y a une inscription en anglais qui signifie : « Je suis consciente d'ayant servi l'Angleterre que j'aie servi mon propre pays. » (Georges Mallisard, 1930).
Gengis Khan ; la statue équestre de bronze représentant Gengis Khan, se dresse près de Marble Arch et de Hyde Park, dans la Cité de Westminster. Dévoilée en , l'œuvre a été réalisée par l'artiste Dashi Namdakov, qui souhaitait honorer le conquérant mongol à l'occasion du 850e anniversaire de sa naissance[6]