Située aux confins du Gâtinais au sud, de la Brie au nord, de la Bassée à l'est, la ville tient son nom de sa position géographique au confluent de l'Yonne et de la Seine. Mais le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 47 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 51 mètres d'altitude (hôtel de ville)[2].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
l’Yonne, longue de 292,34 km[5], principal affluent gauche de la Seine.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,89 km[6].
Malgré plusieurs retenues sur l'Yonne et ses affluents dans le Morvan (lac des Settons mis en service en 1861, lac du Crescent mis en service en 1932, lac de Chaumeçon mis en service en 1935, lac de Pannecière mis en service en 1949), des inondations surviennent régulièrement, en particulier quand l'Yonne et la Seine sont simultanément en crue. La dernière grande inondation a lieu en .
Avec la mise en service en 1966 du réservoir Seine (le lac d'Orient), les crues diminuent en fréquence et en intensité. Elles deviennent très rares avec la mise en service du réservoir Aube en 1989 et la mise en place de mesures de suivi et de prévision performantes[7].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 7 km à vol d'oiseau[13], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18],[Carte 1] :
la « Bassée », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[19],[20] ;
la « Carrière saint Nicolas », d'une superficie de 6,51 ha, une ancienne carrière calcaire qui a été utilisée comme champignonnière au milieu du XXe siècle et aujourd’hui abandonnée et où deux espèces de chiroptères d’importance communautaire sont présentes régulièrement en période d’hivernage[21],[22] ;
un au titre de la « directive Oiseaux »[18],[Carte 1] :
la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[23],[24].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
la « Basse vallée de l'Yonne » (1 658,38 ha), couvrant 6 communes du département[28] ;
la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassée) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[29] ;
la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (1 626,19 ha), couvrant 8 communes du département[30].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Montereau-Fault-Yonne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[33]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34],[35].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 43 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[36].
Morphologie urbaine
La ville est constituée de 3 parties :
La ville haute qui constitue la partie nord de la ville avec plusieurs lotissements et la ZUP de Surville.
La ville basse qui comprend par exemple le centre-ville, le quartier de la gare et le parc des Noues.
La zone industrielle où l'on peut trouver plusieurs entreprises telles que la SAM, Soletanche Bachy,..
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (42,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (25,2%), eaux continentales[Note 7] (14,2%), terres arables (9,2%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[37].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[38],[39],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[40].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[41]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
Projets d'aménagements
Un futur projet d'urbanisation de la ville est prévu dans le secteur ouest de la Ville Haute, un projet d'éco-quartier qui portera comme nom "La ZAC des Bords d'Eau".
En janvier 2020, la ville démarre les travaux du futur grand théâtre de Montereau (Le Majestic) qui pourra accueillir à terme entre 700 et 1300 personnes selon les modulations adaptées aux types d'événements. Les travaux doivent se terminer au printemps 2022.
Dès 2022, la ville prévoit l'installation d'ombrières photovoltaïques sur les deux grands parkings de la gare. Ces structures permettront d'améliorer le confort des usagers lors des journées de forte chaleur en retrouvant leur voiture à l'abri du soleil après une journée de travail par exemple, mais aussi de produire de l'électricité afin de permettre d'alimenter les bornes de recharge pour les voitures électriques. Pour ce qui est de la gare, une maison de la mobilité doit voir le jour au courant de cette même année. Celle-ci contiendra un espace d'accueil de 120 m2 qui permettra aux usagers de se mettre à l'abri, de venir chercher des renseignements sur les horaires de trains et de bus. Elle contiendra aussi une salle de réunion, des vestiaires pour le personnel et une salle réservée aux chauffeurs de bus.
En 2023, le groupe Accor devrait sortir de terre un hôtel composé de 70 chambres dans le quartier de la gare entre le campus numérique et le parking de la gare.
Dans les années à venir, 116 millions d'euros doivent être investis afin de continuer la restructuration de la cité de Surville dans le nord de la ville (refonte du square Beaumarchais, construction de nouveaux logements, construction d'une résidence intergénérationnelle, installation d'une aréna,...).
Des travaux de rénovation de l'intérieur et de l'extérieur de l'hôpital de Montereau sont aussi prévus dans les prochaines années[42].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 8 432 dont 25,1 % de maisons et 74,6 % d’appartements.
Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 25,8 % contre 72,7 % de locataires[43],[Note 8], dont 41,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,5 % logés gratuitement.
Le port fluvial de Montereau-Fault-Yonne est un port industriel de trente-trois hectares.
Toponymie
La localité a porté le nom gaulois de Condate « confluent » qui se réfère à la confluence des eaux de la Seine et de L'Yonne[44].
Le nom actuel est attesté sous les formes Monasteriolum au début du XIIe siècle, Musterolium en 1176, Musteriolum en 1191, Mousterel en four d'Ion en 1220, Monstrolium en 1227, Forum Musteroli en 1228, Monsterolum in furco Yone en 1236, Monsterolium en 1254[44].
L'élément Montereau s'explique apparemment par le gallo-roman *monasteriolu, diminutif du latin monasterium + suffixe -olum qui a donné notamment le type toponymique Montreuil, plus régulier. Monasterium avait en latin le sens d'église ou de couvent (même chose pour l'ancien français montier, moutier qui en est issu) et -olum était à l'origine un suffixe diminutif, devenu locatif. monasteriolu, signifie donc « [lieu de la] petite église, [du] petit couvent ». Ce nom s'est peut-être appliqué à une chapelle dédiée à saint Maurice, érigée entre Seine et Yonne. Cependant, -iolu-euil a été confondu avec le suffixe diminutif -el, d'où la forme Mousterel de 1220, devenu régulièrement -eau (cf. oisel > oiseau) peut-être à cause de l'attraction de Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne, Monsterellum 1212) à 35 km.
Le déterminant complémentaire Fault-Yonne est quant à lui mentionné sous les formes en four d'Ion en 1220, en for d'Yonne en 1235, Foris Yonam en 1255, en four de Yonne en 1288, en fourc d'Ionne en 1317, ou foulc d'Yonne en 1352, ou faut Yonne en 1388, ou fault d'Yonne en 1438[45].
L'ancien français en le four[c] de « à la fourche de, dans l'angle de », puis ou (contraction de en le) le four[c] de a été compris « où faut l'Yonne », faut ayant le sens de finit, c'est-à-dire « où finit l'Yonne »[44] (cf. Ci falt la geste que Turoldus declinet. « Ici finit la geste que Torold a rédigé. », dernière phrase de la Chanson de Roland). Ensuite, le sens de faut (issu de l'ancien français falt) s'étant perdu, articles et adverbes ont disparu.
Depuis le , l'orthographe officielle est Montereau-Fault-Yonne[46],[47]. Précédemment on écrivait Montereau-faut-Yonne[48].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le séjour des hommes est attesté depuis plus de six mille ans autour du confluent de la Seine et de l'Yonne par plusieurs sites archéologiques du Néolithique récent, de l'âge du bronze et de l'âge du fer.
La ville doit son origine à un petit monastère construit au VIe siècle dont la chapelle est dédiée à saint Martin. La ville est alors divisée en trois paroisses : Saint-Nicolas sur la rive droite de la Seine ; Saint-Maurice entre Seine et Yonne et Saint-Loup sur la rive gauche. L'économie de la ville est axée sur le commerce, grâce à ses marchés aux blés et aux cochons.
En 1015, le comte Renard de Sens (mort en 1055) est momentanément chassé de sa capitale par une brusque irruption de soldats royaux aidés par l'archevêque. Il s'enfuit nu et va se réfugier chez le comte de Blois, déjà maître de Provins. Il lui demande de s'entremettre. Le comte de Blois est en effet le beau-fils du roi Robert le Pieux. Renard de Sens donne à Eudes de Blois la place de Montereau pour prix de ce service.
En 1026, Raynard, comte de Sens, construit, sur la pointe formée au confluent de la Seine et l'Yonne, un château de terre et bois pour rançonner les marchands qui descendent ces deux rivières. Ainsi est établie la seigneurie de Montereau.
Montereau n'est qu'un des nombreux domaines du comte de Blois, avec Troyes, Provins, Bar-sur-Aube, Château-Thierry, Vitry, Chaumont, etc. Au début du XIe siècle le comte Eudes de Blois a eu la bonne fortune de développer son autorité en Brie et en Champagne. Son père avait échoué dans la prise de contrôle de Melun. Montereau lui permet de couper la circulation fluviale sur l'Yonne, un des grands vecteurs économiques de l'époque (vin, bois, laine, etc.), et d'isoler le Sénonais pendant presque trois siècles. Du coup, le comte de Champagne consent l'effort financier de reconstruire en pierres, entre 1196 et 1228, l'ancien château[49]. Lors des minorités comtales, Philippe Auguste demandera que Montereau lui soit confié momentanément. Militairement, la ville comtale peut s'appuyer sur le château de Marolles-sur-Seine pour contrer celui du vicomte de Sens (Vallery) et le vicomte du Gâtinais (Moret). La bourgeoisie locale a certainement développé le goût de l'aventure commerciale à en juger par les porteurs du nom « de Montereau » installés dans les villes de l'amont au XIIIe siècle. Elle cultive des liens avec la cité de Sens. La ville gagne le giron de la Couronne avec le mariage de la comtesse héritière Jeanne de Champagne (morte en 1305) avec Philippe le Bel.
Au XIIIe siècle, Thibaut, comte de Champagne, s'étant révolté contre lui, Saint Louis, le roi de France, punit son vassal en le forçant à lui céder Montereau, qu'il réunit à son domaine. En 1359, Charles le Mauvais, roi de Navarre, qui tient la ville en raison de son ascendance champenoise, la perd devant le régent de France (le futur roi Charles V).
Jean sans Peur, duc de Bourgogne est tué sur le pont de Montereau le par Tanneguy du Châtel et le sire de Barbazan, au cours de l'entrevue qu'il a avec le dauphin, futur roi Charles VII. Cet acte a pour but d'empêcher un rapprochement du Dauphin avec le parti bourguignon et de venger l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407. Cela s'inscrit dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons qui eut lieu durant la guerre de Cent Ans.
Sur le pont où Jean sans Peur a été assassiné on peut lire cette inscription : « L'an mil quatre cens dix et neuf, sur un pont agencé de neuf, fut meurtri Jehan de Bourgongne, a Montereau ou fault Yonne ».
Le , Philippe le Bon, fils et successeur du duc assassiné, reprend la ville avec l'aide du roi d'Angleterre, Henri V, pour récupérer la dépouille de son père enterré huit mois dans la bière commune de l'église Notre-Dame de Montereau[50]. Le roi d’Angleterre fit mettre le siège devant Montereau le . La ville était défendue par 500 hommes d'armes qui étaient commandés par Guillaume de Chaumont, seigneur de Guitry, et elle résista vaillamment aux engins de siège amenés par l'ennemi. Une fois la ville et le château pris, le roi d'Angleterre exigea que les habitants de Montereau prêtassent un serment de fidélité en sa personne, au roi de France ainsi qu'au duc de Bourgogne[51].
En 1567, pendant les guerres de religion, Condé s'empare brièvement de la ville. En 1587, les habitants de Montereau prennent le parti de la Ligue catholique à laquelle le duc d'Épernon l'enleve pour se la voir reprendre dès par le duc de Mayenne. Les habitants de Montereau finissent par accepter le la légitimité du nouveau roi Henri IV.
En 1627 une épidémie de peste fait 146 victimes à Montereau qui est mis en quarantaine. Une nouvelle épidémie touche la ville en 1637 et 1638 faisant 300 victimes.
Les derniers rois faisant étapes à Montereau sont Louis XIII en septembre 1632 et Louis XIV en mars 1650 et en avril 1652[52].
En 1755 est créée la faïencerie de Montereau. En 1796, Christophe Potter, homme politique anglais, chef d'entreprise français et agent secret, reprend la manufacture de faïence de Saint-Nicolas. Il possède successivement à Montereau, entre 1796 et 1815, pas moins de trois manufactures. En 1840, la faïencerie de Montereau fusionne avec celle de Creil pour former la Faïencerie de Creil-Montereau. En 1920, elle est rachetée par la faïencerie de Choisy-le-Roi. Elle cesse ses activités en 1955].
Le , Montereau est le lieu d'une des dernières victoires de Napoléon Ier contre les Autrichiens. Pendant les Cent-Jours, en 1815, entre cinq et six mille Bavarois campent sous les murs de la ville et pillent quelques habitations des environs.[réf. nécessaire]
Les 6 et d'importantes inondations dues au débordement de l'Yonne inondent les rues de Montereau et provoquent la mort de nombreux animaux domestiques[réf. nécessaire].
Pendant la guerre franco-allemande de 1870 Montereau est occupée par les troupes prussiennes du au [54]. Le monument aux morts du cimetière de la ville comporte la liste des 43 habitants victimes de la guerre de 1870-1871. Occupée par une garnison permanente et traversée quotidiennement par des troupes, la ville est obligée de répondre à de très nombreuses réquisitions, notamment en ce qui concerne la nourriture des hommes et des chevaux : la manutention de la farine, les fournitures de pain, viande, vin, épicerie, tabac, pommes de terre, le foin la paille et l'avoine totalisent 45 699 francs et 56 centimes. Les réquisitions diverses des chefs de corps en fer et quincaillerie, cuirs, médicaments, draperie et mercerie, chaussure et sellerie, bois et charbons, maréchalerie, chevaux et voitures, fournitures de bureau totalisent 19 619 francs et 43 centimes[54].
La ville connaît une brève commune insurrectionnelle le 8 mai 1871.
Au cours du XIXe siècle, Montereau devient un petit centre industriel, avec, outre la faïencerie industrielle, des usines de produits chimiques, des verreries… Ce développement se poursuit durant le XXe siècle.
Époque contemporaine
XXe siècle
Le , le quotidien Le Petit Journal organise un grand concours de pêche à la ligne à Montereau. Ce concours est accompagné de diverses animations. Un second concours de pêche et un festival de musique eurent lieu le . De nombreuses cartes postales photographiques de ces événements furent mises en circulation.
En , la ville de Montereau subit d'importantes inondations. Le , le fleuve atteint 5,28 mètres. Le musée et le cinématographe installé sur la place des Noues sont eux aussi victimes de l’inondation.
Le , le pont de Seine de Montereau est barricadé par des sacs de sable et miné en prévision de l'attaque des Allemands. Le monument aux morts de la commune comporte la liste des 345 habitants de Montereau victimes de la grande guerre. Une stèle commémorative se trouvant au cimetière communal comporte la liste de 21 tirailleurs nord-africains victimes du conflit.
Le , à 22 heures 28, sur la ligne Paris-Marseille, peu avant la gare de Montereau, le rapide Paris-Nice déraille en heurtant un « lorry » 453 déposé par malveillance sur la voie. La machine, le fourgon et les trois voitures de tête se couchent. On dénombrera sept morts et 8 blessés graves[55].
La ville connaît de lourds bombardements lors des combats de mai-juin 1940, lors de la bataille de France au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les ponts et les quartiers du centre-ville sont détruits ou subissent des dommages importants. Ils sont reconstruits au début des années 1950. Les forces américaines et les FFI terminent la libération de Montereau au soir du .
La ville connaît une nouvelle étape à la fin des années 1950 avec le plan d'aménagement et d'organisation générale de la région parisienne (PADOG, ancêtre du schéma directeur de la région Île-de-France) qui fait de Montereau une agglomération d'équilibre, dans le cadre du plan des "3 M" de Seine-et-Marne (Meaux, Melun et Montereau). C'est dans ce contexte qu'est décidée l'extension de la ville sur le plateau de Surville en construisant une cité qui devait être l'une des plus importantes de France, avec 30 000 habitants, mais cet objectif ne fut jamais atteint. Après la construction de cette petite cité d'urgence en 1955 dans cette zone encore agricole, c'est la construction d'une nouvelle ville qui est entreprise avec 6 000 logements prévus. Une grande zone industrielle est également prévue à la confluence Seine-Yonne, ce qui occasionne le creusement d'une gigantesque darse pour permettre un accès aux péniches à grand gabarit. L'objectif est alors pour Montereau d'atteindre une population totale de 45 000 habitants. Finalement, à la suite des difficultés économiques de la zone industrielle et de la concurrence des villes nouvelles au début des années 1970, le développement de la ville est beaucoup plus limité que prévu[56].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné avec d'autres pour former, le , la communauté de communes du Pays de Montereau, dont la commune est désormais le siège.
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UDI menée par le maire sortant Yves Jego obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 444 voix (76,94 %, 30 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant nettement les listes menées respectivement par[58] :
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste UDI (MoDem) menée par James Chéron, maire sortant — élu en 2017 à la suite de la démission d'Yves Jégo, réélu député et contraint par la législation limitant le cumul des mandats en France — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 901 voix (53,55 %, 27 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires), face à la liste DVD menée par son prédécesseur qui a obtenu 2 516 voix (46,44 %, 8 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) après une campagne électorale jugée très agressive. Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 43,12 % des électeurs se sont abstenus[59],[60]
Les élections municipales de 2020 ont été marquées par un conflit âpre[61],[62],[63] entre James Chéron, maire depuis 2017, et son prédécesseur, Yves Jego, au terme desquelles la liste menée par James Chéron l'a emporté avec une avance de 385 voix. Yves Jego a contesté ces résultats, alléguant que la distribution de bons d'achat aux familles à quelques semaines du second tour aurait été faite en échange de vote pour l'équipe sortante. Le tribunal administratif de Melun a rejeté ce recours le , jugeant que ces bons faisaient partie « d'une politique de la ville à destination d'un public ciblé afin de compenser les conséquences économiques de la crise sanitaire pour les commerçants, ne constituant pas de manœuvre de nature à altérer la sincérité du scrutin », confirmant ainsi les résultats de l'élection. L'appel intenté par Yves Jégo a été rejeté en octobre 2021 par le Conseil d'Etat, jugeant que les irrégularités n'ont pas porté atteinte à la sincérité du scrutin compte-tenu de « l’écart important de voix entre les deux candidats »[64],[65].
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Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [80],[81].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montereau-Fault-Yonne est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [82],[83],[84].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[85]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[82],[86].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[88],[Note 10].
En 2022, la commune comptait 21 840 habitants[Note 11], en évolution de +12,8 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La Digitale Académie, service municipal d'aide à la réussite d'études supérieures diplômantes post bac. Elle est destinée à tous les jeunes 16 à 25 ans, habitant Montereau ou les villes alentour, qui souhaitent poursuivre leurs études mais qui ne peuvent se rendre à l’université.
Autres
Campus Numérique de Montereau, centre de formation professionnelle créé en .
Culture
La commune compte de nombreux équipements culturels[réf. nécessaire] :
le conservatoire municipal de musique Gaston-Litaize ;
Stade urbain Mehdi Ghazi (1 mini terrain de football synthétique ouvert à tous).
Stade Jean Bouin (3 terrains de football dont 2 gazonnés et 2 stabilisés et 1 piste d'athlétisme en revêtement synthétique).
Stade Robert Chalmeau (1 terrain synthétique éclairé, 1 piste d'athlétisme et 1 terrain multisport en synthétique).
Centre Omnisports Jean Allasseur (1 salle multisports, 1 salle de lutte & karaté et 1 salle de danse).
Gymnase Robert Chalmeau.
Gymnase du Clos Dion.
Gymnase Honoré de Balzac.
Complexe Jacky Boiché (1 salle de musculation, 1 salle de judo / arts martiaux, 1 salle d'escrime, 1 plateau d'évolution multisports, 1 salle de gym et 1 salle de boxe).
Salle Richelieu - Boxe Française (1 ring et 1 salle d'entraînement avec appareils de musculation crossfit).
Complexe tennistique (3 terrains couverts, 3 terrains extérieurs, 1 court de padel et 1 Beach tennis).
Stand de tir (pas de tir à 10 mètres, 25 mètres et 50 mètres).
Piscine municipale - complexe sportif municipal des Rougeaux (1 bassin de 25 mètres, 1 bassin d'apprentissage et 1 salle de gymnastique).
Localisation des infrastructures sportives de la ville.
En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 8 627, occupant 5 866 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 48,4 % contre un taux de chômage de 16,4 %.
Les 35,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,6 % de retraités ou préretraités et 18,5 % pour les autres inactifs[95].
Entreprises et commerces
En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 539 dont
1 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 56 dans l’industrie, 64 dans la construction, 339 dans le commerce-transports-services divers et 79 étaient relatifs au secteur administratif[96].
En 2019, 211 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 137 individuelles.
Les principales industries de la ville sont :
Silec Cable, filiale depuis octobre 2005 de General Cable, racheté en par le groupe italien Prysmian Group. Le site produit des câbles électriques depuis sa fondation en 1932 ;
La SAM (ancienne Société des aciéries de Montereau), aciérie électrique et laminoir accompagné d'un train à fil, filiale du sidérurgiste italien Riva[97] ;
Butagaz centre de remplissage de bouteilles de gaz ;
SBC, ex CERMEF, filiale de Soletanche Bachy, spécialiste des fondations spéciales.
Secteurs d'activité
Agriculture
Montereau-Fault-Yonne est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[98].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[99]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 18 ha en 1988 à 255 ha en 2010[98].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montereau-Fault-Yonne, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Montereau-Fault-Yonne entre 1988 et 2010.
Le prieuré Saint-Martin : fondé en 908 sur le coteau est de la colline de Surville, il est rattaché l'abbaye Saint-Laumer de Blois. Il devient une ferme qui fut abandonnée dans les années 1960. Des fouilles sont entreprises et mettent au jour dans l'ancienne chapelle des vestiges des XIe et XIIIe siècles en particulier des sarcophages dont certains réemplois sont visibles dans les contreforts.
La collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup : elle est construite pour être le lieu de culte du chapitre de neuf chanoines fondé en 1195 par l'archevêque de Sens. Elle est édifiée du XIIe au XVIe siècle et placée sous le double vocable de Notre-Dame et de saint Loup lors de la suppression du chapitre en 1772. La collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup renferme, accrochée la cinquième travée de la nef, une épée qui selon la tradition aurait appartenu à Jean sans Peur (elle daterait en réalité de l'époque de Louis XIV).
L'hospice de la Charité : cette maison à encorbellement est l'une des trois seules qui subsistent à Montereau-Fault-Yonne. En 1695, Jeanne Chineau, fille et épouse de notables, en fait don à la confrérie des dames de la Charité. La confrérie y recueille et y soigne les malades pauvres de la ville et des faubourgs jusqu'en 1717.
La statue équestre de Napoléon Ier : en 1867, sous le Second Empire, est érigée au confluent une statue équestre de Napoléon Ier, œuvre Charles Pierre Victor Pajol (1812-1896), fils aîné du général Pajol et général du Second Empire. Elle est inaugurée le . Le socle comporte deux bas-reliefs illustrant la Bataille de Montereau : Napoléon pointant les canons depuis le plateau de Surville et la charge du général Pajol.
Le musée de la faïence de Creil-Montereau : la manufacture de faïence fine de Montereau, fondée en 1745, associée à celle de Creil de 1840 à 1895, puis à celle de Choisy en 1920, ferme ses portes en 1955. En 1985, un musée spécialisé est ouvert dans l’ancien hôtel des Postes. Il présente une sélection de 400 pièces illustrant l’évolution des formes et des décors au fil du temps.
Le quartier de Surville[101],[102],[103] : grand ensemble construit par les frères Luc et Xavier Arsène-Henry, prix de Rome, entre 1961 et 1974. Par arrêté ministériel du , un terrain de 114 hectares sur un plateau dominant la ville est déclarée zone à urbaniser en priorité. Il comprend un des tout premiers exemples de logements évolutifs. Finalement, ce sont 4 725 logements qui sont construits (sur un total de 6 000 prévus à l'origine). Le projet de renouvellement urbain (2004-2008) en lien avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) prévoit la destruction de 1 354 logements essentiellement dans la partie nord et ouest du quartier (quartier d'Alembert, Lavoisier, Jules-Ferry et Jean-sans-Peur). 921 logements sociaux doivent être reconstruits dans le quartier.
La réserve naturelle régionale de la colline Saint-Martin et des Rougeaux, créée le comme RNV et reclassée en RNR en 2024. Propriété de la ville de Montereau, la réserve naturelle est riche de plus de 400 espèces végétales, dont plusieurs espèces protégées, fréquentée par de nombreux oiseaux, insectes et mammifères. Elle présente des milieux naturels variés (boisements, pelouses sèches, prairie…).
Antoine Bertin, dans Voyage en Bourgogne (1777) garde un mauvais souvenir de son repas à Montereau mais donne une vision poétique de l'Yonne et de la Seine[105].
Victor Hugo ne semble pas garder non plus un bon souvenir de son passage à Montereau. Il note dans son journal : , Montereau : Je suis parti hier matin à sept heures par le bateau à vapeur… fort contrarié de ne pas trouver de voiture, et ne sachant pas encore en ce moment si je partirai dans une heure pour Sens par la diligence ou demain matin en cabriolet pour Provins. J'ai affaire à d'affreux loueurs de voitures qui font tout ce qu'ils peuvent pour me rançonner.
Alexandre Dumas, dans Impressions de voyage (1851), donne une description de la ville et narre l'assassinat de Jean sans Peur et la bataille de 1814.
André Barrault (1909-1972), chanoine du diocèse de Meaux, auteur d'une monographie sur Montereau.
Rolland-Michel Barrin (1693-1756), officier de marine et aristocrate est mort à Montereau.
Christian Bouillé (1948-2005), peintre et dessinateur, est né à Montereau.
Pierre Broué (1926-2005), historien et écrivain, auteur de nombreux ouvrages sur Léon Trotski et le trotskisme, a enseigné de nombreuses années au lycée de Montereau.
Paul Delair (1842-1894), auteur dramatique, poète, chansonnier et romancier français, est né à Montereau.
Cécile Duflot (1975), élue secrétaire nationale des Verts en décembre 2006, nommée le ministre de l'égalité des territoires et du logement, a vécu toute son enfance et son adolescence à Montereau. Elle fut élève successivement à l'école Jules-Ferry, au collège André-Malraux puis au lycée André-Malraux.
Émile Daumont (1834-1921), peintre et graveur né à Montereau-Fault-Yonne[108].
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Montereau-Fault-Yonne », p. 965–981
Paule Fiévet, La Vie à Montereau de 1880 à 1920, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, (ISBN2-86849-078-6, lire en ligne).
Archives départementales de Seine-et-Marne, Construire la ville : L'urbanisme en Seine-et-Marne au XXe siècle, Dammarie-lès-Lys, Conseil général de Seine-et-Marne, coll. « Mémoire et documents de Seine-et-Marne », , 42 p. (ISBN978-2860770392, lire en ligne).
Patrice Prin, Montereau 12 000 ans d'histoire : De Pincevent à Surville, de 10 000 avant J-C au début du XXIe siècle, Héricy, Puits Fleuri (Editions du), , 570 p. (ISBN978-2867394836).
Chantal Jamet, Montereau et ses environs à livre ouvert : du gros bourg à la ville : de la cité au pays de Montereau, 1950-2017, Montereau-Fault-Yonne, Lycée André-Malraux, , 377 p. (ISBN978-2-9556821-7-3, BNF45643686, présentation en ligne).
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cPaul Quesvers, « Notes sur l'étymologie de Montereau », Bulletin Société d'Archéologie, Sciences, Lettres et Arts du Département de Seine-et-Marne, Melun, vol. 2, (lire en ligne).
↑ a et bAmédée Fauche, 1870-1871 : Montereau-faut-Yonne : Journal de l'occupation prussienne, Montereau, L. Zanote, , 215 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
↑Marc Pivois, « Montereau, la malédiction de l'alternance. Des municipales plus ouvertes que jamais dans cette ville en déclin où Le Pen a obtenu 22% », Libération, (lire en ligne).
↑Faustine Léo, « Municipales à Montereau : James Chéron l’emporte face à Yves Jégo : Avec 385 voix d’avance, James Chéron, en conflit ouvert avec Yves Jégo, conserve son fauteuil de maire de Montereau face à celui avec qui il a partagé douze ans de vie politique », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Symboles d'une campagne âpre à Montereau, longue de sept mois, pleine de coups et de vacheries, dans laquelle James Chéron (UDI), le maire sortant, l'a emporté face à Yves Jégo (SE), député-maire de 1995 à 2017. Il lui avait succédé quand ce dernier avait préféré conserver son mandat de député avant de renoncer à la vie politique il y a un an et demi ».
↑Faustine Léo, « Montereau : James Chéron et son équipe promettent une nouvelle ère pour la ville : Élus avec 53,55 % des voix dimanche face à l’ancien député-maire de la ville Yves Jégo, les membres de la liste En Avant Montereau, pilotés par James Chéron qui a conservé son siège, veulent se mettre au service des habitants pour améliorer leur vie quotidienne », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Ce qui revient à se défaire de l'image d'héritier de son prédécesseur, Yves Jégo (SE) maire de 1995 à 2017, qu'il a battu dimanche avec 53,45 % des voix et dont il a été directeur de cabinet à partir de 2008 puis adjoint au maire en 2014. Avant de le remplacer en cours du mandat, il y a trois ans, à la tête du conseil municipal ».
↑Faustine Léo, « Municipales à Montereau : la « réunion de famille » a viré au divorce entre Jégo et Chéron : Des conflits apparus en octobre au sein de la majorité municipale se sont conclus par les candidatures antagonistes de James Chéron et d’Yves Jégo, le maire et son prédécesseur. Comment en sont-ils arrivés là ? », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Faustine Léo, « Municipales à Montereau : Yves Jégo saisit le juge pour réunir le conseil : Conseiller au sein du conseil municipal et adversaire du maire pour ces élections municipales, Yves Jégo (SE) demande avec huit autres élus à la justice de forcer James Chéron (UDI) à les réunir », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« La majorité municipale, menée par l'ancien maire Yves Jégo (SE), n'est pas à une contradiction près, dès lors qu'il s'agit de perturber l'action de l'édile en place James Chéron (UDI), arrivé en tête lors du premier tour des élections municipales avec 48,1 % ».
↑ a et bSophie Bordier et Faustine Léo, « Municipales à Montereau : et maintenant, ils se chamaillent pour présider Confluence Habitat : Un nouveau conseil d’administration a été élu pour Confluence Habitat lundi soir. Son actuel président, James Chéron, estimant cette élection illégale refuse de le réunir pour élire son successeur. Prétendant à la mairie,Yves Jégo est candidat », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Le maire de Montereau soutient que « le conseil d'administration ne peut être renouvelé, comme le dispose le Code de l'habitat, qu'après le renouvellement total du conseil communautaire ». C'est-à-dire une fois que les élus de Montereau et de Voulx auront été désignés lors du second tour ».
↑Faustine Léo, « Montereau : l’élection de James Chéron à la tête de la mairie confirmée par la justice : Le recours de son opposant, Yves Jégo, contre le résultat du second tour des élections municipales, en juin dernier, a été rejeté par le tribunal administratif de Melun », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bFaustine Léo, « Jégo trouve cela « étrange », Chéron se « réjouit » : à Montereau, le résultat des municipales confirmé : Le Conseil d’État valide les élections de juin 2020. Toutefois, il épingle des éléments de la campagne de James Chéron, maire (UDI) sortant réélu face à son prédécesseur, Yves Jégo (SE), qui contestait le scrutin », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« La liste menée par le maire sortant, James Chéron (UDI), élue le 28 juin 2020, est définitivement installée à la mairie de Montereau-Fault-Yonne. Plus aucun recours n’est possible, maintenant que le Conseil d’État a rejeté le pourvoi interjeté par l’ancien député et maire, Yves Jégo (SE), lui aussi en lice dans ces élections face à celui avec qui il formait la majorité municipale jusqu’en novembre 2019 ».
↑Faustine Léo, « Municipales à Montereau : les comptes de campagne d’Yves Jégo épinglés : La commission nationale des comptes de campagne a infligé une pénalité de 7500 euros au candidat aux élections municipales. Il lui est reproché d’avoir bénéficié du concours d’une personne morale, le Pays de Montereau, pour distribuer les masques du département, sans l’avoir déclaré dans son bilan », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Estimant que « le candidat a bénéficié du concours en nature d'une personne morale, intrinsèquement irrégulier, et non porté à son compte de campagne », elle lui a infligé une pénalité de 7500 euros, portant le remboursement de l'Etat à 15 717 euros au lieu de 23 217 euros ».
↑Pierre Choisnet, « Yves Jégo, l'homme médiatique : À l’aune des élections municipales, La Rep vous propose un décryptage des ténors politiques du département. Cette semaine : Yves Jégo, le député maire de Montereau-Fault-Yonne. », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
↑« Yves Jégo: "le raz-de-marée n'a pas eu lieu" : Réélu maire de Montereau-Fault-Yonne, le porte-parole de l'UMP a répondu à l'occasion d'un chat à vos questions, à l'issue du premier tour des municipales. Toutes ses réponses », L'Express, (lire en ligne).
↑Faustine Léo, « Yonne : Yves Jégo passe la main à James Chéron : Après 22 ans à la tête de l’hôtel de ville, Yves Jégo a cédé son fauteuil de maire à James Chéron, élu à la majorité absolue samedi matin lors du conseil municipal à l’hôtel de ville », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sophie Bordier et Faustine Léo, « Montereau : James Chéron élu maire dans un contexte apaisé...ou presque : James Chéron (UDI) est désormais officiellement le maire de la ville, élu cette fois par les membres de sa propre liste. Son succès épique a été salué par son adversaire Yves Jégo qui souhaite mener une opposition constructive », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« les trente-cinq conseillers municipaux, dont huit de l'opposition ont procédé au vote, auquel seul James Chéron était candidat. Silence rompu par les applaudissements et les vivats de la foule debout lorsque, sans surprise donc, il a été annoncé officiellement que James Chéron est le nouveau maire de Montereau, par vingt-sept voix contre huit nuls ».
↑Sophie Bordier et Faustine Léo, « Montereau : James Chéron élu maire dans un contexte apaisé...ou presque : James Chéron (UDI) est désormais officiellement le maire de la ville, élu cette fois par les membres de sa propre liste. Son succès épique a été salué par son adversaire Yves Jégo qui souhaite mener une opposition constructive », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« les trente-cinq conseillers municipaux, dont huit de l'opposition ont procédé au vote, auquel seul James Chéron était candidat. Silence rompu par les applaudissements et les vivats de la foule debout lorsque, sans surprise donc, il a été annoncé officiellement que James Chéron est le nouveau maire de Montereau, par vingt-sept voix contre huit nuls ».