le fossé 01 de l'Etang de la Calabre, 1,27 km[7], et ;
le fossé 01 du Champ du Prophète, 1,37 km[8], affluents du ru du Liéton.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,44 km[9].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mouroux à 7 km à vol d'oiseau[15], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,3 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Au , La Haute-Maison est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].
Elle est située hors unité urbaine[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[23]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 51lieux-dits administratifs[Note 2] répertoriés consultables ici[26] (source : le fichier Fantoir).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (94,8% ), forêts (5,1% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[27].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28],[29],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le [30].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 119, dont 88,2 % de maisons et 9,2 % d'appartements.
Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 2,5 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 70,9 % contre 27,3 % de locataires et 1,8 % logés gratuitement[32].
Voies de communication et transports
Voies de communication
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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Alta domus au XIIIe siècle[33] ; La Haulte Maison en Brye près Saint-Fiacre en 1566[34] ; La Haute Maison en Brie en 1692[35].
Histoire
C'est sous la dénomination d'Alta Domus qu'apparaît le village au XIIIe siècle. La paroisse est créée en 1237. Aux XVIe et XVIIe siècles, elle est appelée La Haute-Maison-en-Brie. La Haute-Maison était autrefois une prévôté. Au XIIIe siècle, Jean et Hugues de Quincy élevèrent une chapelle dans la forêt du Mans. L'évêque de Meaux, Pierre de Cuisy, transforme en 1237 cette chapelle en église paroissiale.
Vers la même époque, Guillaume et Pierre de Mareuil édifièrent une autre chapelle au lieu-dit Rognon et la donnèrent aux religieux de Chambre-Fontaine qui y établirent un prieuré. Un acte de décès dressé en cette paroisse, le , qu'il y avait déjà à cette époque une école. Le seigneur de la commune enjoint, en effet, aux tuteurs d'y envoyer leurs pupilles.
L'ancien château tombé en ruine et réédifié au XVIIIe siècle contenait une prison et la salle d'audience de la justice, dont La Haute Maison était le siège.
En 1789, La Haute-Maison fait partie de l'élection de Coulommiers. En 1830, une grande exploitation de 210 hectares de terre d'un seul tenant cultive sur une grande échelle les pommiers à cidre. La commune dispose alors d'un seul commerce qui rassemble diverses activités, avec une auberge-débit de boissons, un coiffeur et une épicerie-mercerie, un débit de tabac et un marchand de vins au détail. Le pain est vendu par une boulangère itinérante.
La majeure partie de la population est de souche paysanne et s'adonne aux travaux de la ferme. Loin des voies de communication, elle fait partie de ces communes affectées par l'exode rural au XIXe siècle. En l'espace d'un siècle, de 1840 à 1930, le village perd ainsi le quart de sa population.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1923
1935
Albert Bourdelat
1935
1938
Paul Coquillard
1938
1947
Robert Picard
octobre 1947
mars 1983
Jacques Boutour
mars 1983
mars 2001
Jacques Lebecque
mars 2001
mars 2008
Jean-Louis Binet
mars 2008
novembre 2010
Denis Grossé
3 décembre 2010
mars 2014
Jean-Louis Binet
mars 2014
en cours
Albane Ancelin
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [36],[37].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de La Haute-Maison ne dispose pas d'assainissement collectif[38],[39].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[40]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38],[41].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [38],[42],[43].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[44].
La population de La Haute-Maison était de 220 au recensement de 1999, 254 en 2006 et de 256 en 2007. La densité de population de La Haute-Maison est de 19.75 habitants par km². Le nombre de logements a été estimé à 99 en 2007. Ces logements se composent de 97 résidences principales, une résidence secondaire ou occasionnelle ainsi qu'un logements vacants[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].
En 2021, la commune comptait 336 habitants[Note 3], en évolution de +10,89 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 56, occupant 141 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,3 % contre un taux de chômage de 7,5 %.
Les 23,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 5,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,5 % de retraités ou préretraités et 9 % pour les autres inactifs[50].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 25 dont 3 dans la construction,
6 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,
1 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 7 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[51].
En 2019, 4 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 2individuelles.
Au , la commune disposait de 45 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[52].
Agriculture
La Haute-Maison est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 4] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[53].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[54]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 15 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 80 ha en 1988 à 152 ha en 2010[53].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Haute-Maison, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à La Haute-Maison entre 1988 et 2010.
L'église initiale a été détruite au XVIe siècle et aussitôt reconstruite. Elle est dédiée à la Vierge. Notre-Dame-de-la-Nativité est une église de campagne, de dimension modeste, à clocher carré dont le toit pointu est recouvert de tuiles du pays. Cette petite croix montée sur un socle est peinte en doré au centre et entourée d'un soleil dont les rayons sont dorés.
Lieux et monuments
Bâtie sur l'ancien domaine du Mans, dans lequel est édifiée une chapelle par Jean et Hugues de Quincy au XIIIe siècle, par la suite érigée en paroisse desservie au XVIIe siècle par le curé de Villemareuil. De cette époque date la construction de cette ferme, aujourd'hui la plus ancienne de la commune. La grange construite avec contreforts sur le pignon comporte une charpente complexe à double faîtage qui était justifié par un toit en chaume.
Personnalités liées à la commune
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Écartelé au 1) d’azur à trois fleurs de lys d’or qui est de France moderne, au 2) d’or à une vache de sable colletée et clarinée de gueules, au 3) de gueules à deux gerbes de blé d’or posées en bande, au 4) de sinople à l’épée d’or accostée de deux bars adossés du même.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )